Il souhaite la réconciliation entre la Pologne et la Russie

Le patriarche orthodoxe de Moscou et de toutes les Russies, Cyrille, a fait part, vendredi 4 juin, de son espoir que Katyn devienne un symbole de réconciliation historique et un lieu commun de prière pour russes et polonais, rapporte l'agence russe Interfax. Le patriarche a visité le mémorial érigé à l'endroit même où en mars 1940 près de 22.000 prisonniers polonais ont été exécutés par la NKVD (la police secrète soviétique) et enterrés dans des fosses communes sur ordre de Staline.

En visitant Katyn, patriarche Cyrille a pu découvrir la maquette de la future Eglise du mémorial, l'église de la Résurrection, actuellement en construction et dont la première pierre a été posée par les premiers ministres de Russie et de Pologne en avril dernier. Le chef de l'Eglise orthodoxe russe a souhaité que cette église « devienne un lieu de prière fervente pour tous ceux qui visiteront Katyn ».

« Faisons que cette souffrance commune, cette douleur commune et ce sang commun, nous réconcilient au-delà même des désaccords historiques ou d'autres genres », a-t-il ajouté. « Rien ne réconcilie plus les peuples que la souffrance partagée ». Suite
ROME, Mardi 15 juin 2010 (ZENIT.org)

Rédigé par l'équipe de rédaction le 15 Juin 2010 à 23:57 | 1 commentaire | Permalien


Commentaires

1.Posté par Cathortho le 17/06/2010 14:33
Cette initiative de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille prouve une fois de plus, si besoin en est, qu'en la personne de Mgr Cyrille disciple du Métropolite Nicodème de bienheureuse mémoire, la Providence divine a fon don à l'Eglise russe et à travers lui à l'ensemble de l'Orthodoxie et, au dela, du monde chrétien, de celui qu'il fallait en ces temps où les attaques frontales ou biaisées contre le Christianisme devenant de plus en plus intenses nécessité se fait plus que jamais de mettre en place une Sainte Alliance de toutes les forces chrétiennes traditionnelles autour d'un noyau catholique-orthodoxe. La phrase de Monseigneur Cyrille citée par ZENIT.org : « Je prie pour notre réconciliation et espère en un avenir pacifique et prospère des deux nations slaves » n'est pas sans rappeler celle souvent répétée par le Pape Jean-paul II de bienheureuse mémoire : « Je suis slave parmi les latin, et latin parmi les slaves. » Ainsi, il se pourrait bien que « L'heure sainte des slaves » dont parle le Père Paul Toinet dans " Vladimir Soloviev, Chevalier de la Sophia " (éd. Ad Solem, 2001) se réalise.


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