@ Affeninsel
L'Eglise ne peut être bâtie sur la haine de son frère, comme nous l'enseigne saint Jean le Théologien. Et l'Eglise géorgienne est suffisamment emplie de saints et de fidèles pour ne pas succomber à la haine de son frère.

Dans l'Esprit Saint, chacun de nous est appelé à aimer son frère, jusqu'à son ennemi. Toute cette campagne de division nationale entre Orthodoxes est une oeuvre diabolique, comme BAB en témoigne avec raison. Il n'y a pas là de justice historique, mais la tentation de nous faire retourner en arrière, de renier le Christ et son Evangile pour nous attacher à des fables imaginées par des impies.

En complement au post 47: Un texte fort instructif du père Georges Maximov montre exactement cela, avec tous les détails désirés: http://www.pravoslavie.ru/118507.html (en russe, mettre le traducteur automatique).

@Justine (message 52) : le père Alexandre Men disait la même chose ds le titre de son livre : "Le christianisme ne fiat que commencer". Le moral et l'optimisme de ces géants spirituels ne cessera jamais de m'épater ...

Merci Justine pour le lien de votre message 48 Très intéressant en effet.

Affeninsel message 44,
il me semble que vous présentez, comme souvent, les choses sous un mauvais angle.
L'Eglise de Géorgie redoute actuellement que le Patriarche de Constantinople ne s'arroge le droit de prendre sous son omophore les Abkhazes et les Ossètes. Voilà pourquoi le malheureux et Saint Patriarche Elie n'a pas encore formellement rejeté de reconnaître la nouvelle entité schismatique ukrainienne.

Lorsque vous écrivez :

"si la plupart de la population géorgienne hait la Russie de tout son cœur"

vous démontrez simplement que quelques années de propagande bien orchestrée suffisent à changer les mentalités!
Lors de mes voyages en Géorgie en 1997 et 2000 sur les terres de mes ancêtres géorgiens, j'ai été reçue avec toute la chaleur de la merveilleuse hospitalité géorgienne!

La Géorgie c'est pour moi le paradis perdu de mon père.
La Géorgie c'est aussi pour moi, les tombes de mon grand-père et de tous mes aïeux géorgiens.

Je pense que je suis bien placée pour écrire qu'entre les Russes et les Géorgiens durant tout le XIXème siècle l'entente était aussi bonne que possible.

Je ne vous ai pas répondu plus tôt au dernier message, que vous m'avez adressé, pour la bonne raison que la merveilleuse Fête de la Nativité de Notre Seigneur est pour une grand-mère de 14 petits enfants un véritable parcours du combattant.
Je n'ai pas toujours le temps de me lancer dans de grandes discussions.
Surtout aussi, parce que je me sens bien incapable de faire passer des messages à des personnes qui ont tout un enseignement, riche en préjugés, pour soutenir leurs idées…
Méfiez-vous du sentiment d'infaillibilité !
Que Dieu vous garde Marie