Commentaires
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20.Posté par Marie Genko le 14/12/2010 10:02
Cher Fabre,

Merci pour votre commentaire 19, Il me fait chaud au cœur. Voyez-vous lorsqu'on dit ce qu'on pense, il faut se préparer à recevoir des volées de bois vert!
Et je suis bien certaine que bien des personnes vont me critiquer violemment!

Cher Tchetnik,
Merci aussi pour votre commentaire 18. Vous semblez bien connaître les différentes approches qui nous préoccupent sur ce Fil.
Ne pourriez vous traduire le dernier commentaire du Père Timotheos, car je crains de ne pas retrouver les termes appropriés nécessaires en français.

19.Posté par Fabre le 14/12/2010 06:48
cher Vladimir, je ne manquerai pas de vous transmettre cette étude qui est encore en cours d'élaboration comme disons.." une petite thèse "; cependant, en tout ceci, je n'ai pas livré vraiment une opinion personnelle....mais avec ces recherches, ce travail, j'aimerai bien m'en faire une...au moins provisoire tant la vie m'a souvent montré que je progressais aussi d'erreur en erreur....alors Marie Genko, voyez tout n'est pas perdu ...pour moi et je puis autant un moment vous soutenir à fond..!
en Christ, Daniel Fabre

18.Posté par Tchetnik le 14/12/2010 01:46
La Russie est un pays où les règles sont autrement plus appliquées, avec certainement moins de complaisance qu'en France.

Les Orthodoxes Français doivent être au courant que là bas, ce n,est pas le règne du laxisme et de la complaisance.

Communier à un calice plein de Revlon, de mascara et de rouge à lèvres n,est pas la plus agréable des choses. C,est Corps et Sabg du Christ dans le Calice, pas une bière belge.

La confession ne relève pas de l'"opinion" ou du "choix" du croyant, mais de son devoir. Après certaines églises réclament la confess' avant la Communion, d'autres (comme la Serbe) demande une pratique peut être plus espacée, mais tout aussi régulière. Exercice ô combien indispensable pour obtenir une certaine lucidité sur soi-même et savoir sur quel point porter particulièrement nos efforts de travail.
le choix du confesseur (qui implique confiance et relation suivie) reste en revanche dans le camp du fidèle.

Mais certaines églises, Grecques, en particulier, ont, par complaisance et laxisme, complètement abdiqué ce devoir, pour le rendre extrèmement facultatif. Ce qui est une dévalorisation complète de la Tradition qui est pourtant prteuse de Grace et de Vérité.

17.Posté par vladimir le 13/12/2010 22:30
Je suis très surpris par la tournure que prend ce débat et je voudrais, au risque de répéter ce que j'ai écrit sur un autre fil, le ramener à son départ: la position du père Alexandre sur la confession. En effet, si le père Alexandre n'aimait pas les confessions type psychanalyse et "états d'âme", comme le cite Marie, et proposait donc d'espacer les confessions en cas de communions fréquentes, il n'a jamais suggéré de supprimer la confession ni de la remplacer par ces sortes de happening collectifs se résumant à une prière commune suivie d'une absolution, comme je l'ai vu pratiquer chez nous et en Russie... Il me semble que là aussi le père Alexandre avait une approche rigoureuse: soit une vraie confession, quand on a quelque chose à confesser, soit pas de confession si on cherche seulement une oreille complaisante pour épancher ses "problèmes". Et en conséquence pas d'automatisme liturgie = communion = confession...

En effet, cet espèce d'automatisme vient en fait de la collision de deux traditions différentes:
1/ Liturgie = communion: tradition renouvelée des premiers siècles que suggère le père Alexandre, sans en faire une règle absolue.
2/ Communion = confession: tradition tardive de communions espacées (1 fois/an disent certaines règles du XIXe... en oubliant que c'est un minimum!)

Cela dit, le "refus de communion devant le calice" peut aussi s'expliquer... ou non! J'ai vu récemment 2 cas:
1/ En France, un Catholique très sympathique voulait communier ... pour démontrer sa sympathie à l'Orthodoxie! Le prêtre lui a proposé une préparation préalable...
2/ En Russie, une Française orthodoxe s'était préparée et confessée... mais avait mis du rouge à lèvre. Le prêtre l'a sèchement renvoyée.

Cher Fabre, votre commentaire éclairé par votre étude en cours m'intéresserait énormément. Merci d'avance




16.Posté par Irénée le 13/12/2010 19:59
Merci Fabre pour le commentaire 15
Il en est de même pour la liturgie des présanctifiés, c'est à l'origine un office de vêpres, du soir par conséquent, même si une certaine "tradition russe" fait qu'elle est le plus souvent célébrée le matin...
Vous avez aussi raison pour le mariage (cf. le livre de Père Jean Meyendorff).
J'ajouterais concernant l'usage de la confession systématique avant de recevoir l'eucharistie qu'à de très nombreuses reprises dans la liturgie de St Jean Chrysostome on évoque la participation au corps et au sans du Christ "pour la rémission des péchés", mais pas une seule fois il n'est question d'un autre sacrement préalable...

15.Posté par Fabre le 13/12/2010 17:00
mais zut de flûte, que ce soit Meyendorff ou d'autres dont je vous servirai demain des citations, ils et nous parlons bien d'une étude historique de la Sainte Tradition...et justement je suis en train d'étudier et d'écrire sur le repentir, la rémission, la pénitence....dans la tradition, dans la tradition, la tradition, la tradition...par exemple vous savez sans doute pour parler de tradition que l'Office de la Génuflexion à la pentecôte se faisait à Vêpres, le soir donc dans la tradition, tradition et que maintenant ce se fait de suite après la Divine Liturgie de Pentecôte....le matin, vers midi.....(mais le libellé reste office des Vëpres de la génuflexion), que le sacrement du mariage se continuait par la Divine Liturgie pour communier et maintenant se peut faire à part......alors quoi ???!!!

14.Posté par Marie Genko le 13/12/2010 14:31
Cher Fabre,
Je suis totalement hors circuit aujourd'hui!
Pardonnez-moi et permettez que je vous réponde demain!

Je n'ai jamais dit:
" Tous le professeurs de théologie..."
J'ai remarqué simplement que nous nous mettons en danger si nous nous éloignons des traditions!
Chaque orthodoxe a le droit de donner son avis!
Et lorsque nous constatons des changements dans la tradition, il appartient à chacun de nous de les évaluer et de nous mettre nous-même en garde!,
Comme quelqu'un le dit par ailleurs: "Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain"
Il y a des chose admirables autant chez le Père Alexandre que chez le Père Jean Meyendorf!
Je les lis avec admiratation, mais je ne les considère pas comme infaillibles!



13.Posté par Fabre le 13/12/2010 13:30
1) si vous le dites....tous les professeurs de théologie historiques ou non de Saint Serge à Saint Vladimir sont faillibles....et donc pourquoi et comment l'Eglise peut-elle confier l'enseignement à des gens qui nous semblent contestables dans la mesure ou leurs enseignements dérangent ou contreviennent à nos " préjugés " devenus des conforts de vie plus que des réalités ou des éclairages de réalité...dans ce cas tous sont contestables en leur enseignement...à part croire en ma pensée...à qui donc croire encore !!??et Chère amie c'est bien de tradition historique dont il s'agit tant chez Saint Jean Chrysostome que monsieur Schmemann ami de Monsieur Meyendorff, ami de ...Pierre, Paul, Jacques, Firmin qui un jour s'est trompé parcequ'il était ami de Saturnin.....................! pour ma part, chère Marie Genko je donne effectivement le primat de la Tradition Vivante de l'Eglise telle que présentée par Saint Basile, mais si vous contestez sa réalité en contestant son étude historique seulement par méconnaissance,...ça devient un problème !
..........................................
2) et c'est sûr tout le monde en sa liberté a le droit de contester et ce qu'il veut mais mais non comme il veut car au moins avec le minimum d'intégrité et d'honnêteté d'argumenter et de dire sources et références plutôt que simple sentiment de chaud ou froid, salé, sucré, plaisant ou non car alors ce n'est plus de contestation mais un sentiment ou opinion personnelle donc comme vous le dites si bien pour d'autres....faillibles aussi bien !

12.Posté par Marie Genko le 13/12/2010 11:44
Cher Fabre,

J'aime beaucoup le peu que j'ai lu du Père Jean Meyendorf.
Mais comme nous tous, il n'est pas infaillible!
Et par ailleurs il est de la génération et de l'entourage du Père Alexandre Schmemann, et certainement influencé par son amitié avec lui.
Il me semble extrêmement important de nous référer à la tradition, et de comprendre que l'approche personnelle de la compréhension de nos traditions orthodoxes n'engage en définitive que la personne qui prend position en opposition à cette tradition.
Le peuple orthodoxe a besoin des traditions, et si certaines personnes ont une approche sentimentale et primitive, (si elles sont accoutumées aux barbes et aux croix, que dans un autre passage de son journal cite avec indignation le Père Alexandre), et bien, à mon sens elles en ont le droit!
Je suis prise par le temps aujourd'hui. Mais je reviendrai plus tard sur ce qu'écrit l'orthodoxe de Moscou dans le message N°9

11.Posté par Fabre le 13/12/2010 11:30
Le père Christophe D’Aloisio (Bruxell es,
paroisse de la Ste Trinité et des St Côme et
Damien, Institut de théologie Orthodoxe St Jean
le Théologien) a développé le thème de « La
communion eucharistique da ns nos paroisses » en
s’interrogeant sur le bien-fondé de la pratique,
fréquente da ns l’Église orthodoxe, de refuser la
communion à certains fidèles au motif qu’ils s’y
seraient insuffisamment préparés.
On pourrait résumer comme suit la teneur de l’exposé initial:
Pour parler de l’eucharistie il faut se défaire de l’opinion
assez répandue selon laquelle il existe sept sacrements, parmi
lesquels l’eucharistie, et que ces sacrements sont opérés par
un prêtre ou un évêque. Ces affirmations ne trouvent pas de
fondement dans les Écritures ni dans la tradition théologique
orthodoxe. Cette croyance erronée, mais très présente dans
la vie des paroisses, a des conséquences directes sur la vie
des fidèles.
Il est primordial de comprendre que l’Église ne connaît
qu’un sacrement. Ce sacrement n’est pas un acte ponctuel,
il n’est pas l’objet d’une action humaine. Il est un sujet, en
la personne du Christ lui-même. L’eucharistie, communion
au corps du Christ, n’est pas un sacrement parmi d’autres ;
elle est le sacrement par excellence.
Cet unique sacrement est célébré par l’Église tout entière,
l’assemblée du peuple de Dieu et non pas exclusivement
par un prêtre (ou un évêque). (A noter, bien entendu,
que cela ne vient pas nier la nécessité structurante des
ministères ordonnés dans l’Église, mais il s’agit là d’une
autre question).
La fonction du peuple de Dieu, réuni en Église, se résume
à être corps du Christ, c’est-à-dire à opérer ensemble
l’eucharistie : c’est cette fonction que l’on a fini par appeler
liturgie. Le moment d’offrande qu’est l’eucharistie n’est
pas un acte cloisonné dans le temps ou dans l’espace ;
et ne comporte pas de spectateurs. Il n’y a pas de place
prévue, dans l’eucharistie, pour des assistants passifs, non
célébrants. Un office où une minorité serait admise à la
communion eucharistique devrait apparaître comme un
non-sens.
On a pu constater, dans l’histoire de l’Église, une perte de
conscience eucharistique et sacerdotale qui a entraîné une
conception hiérarchisée du ministère et des sacrements.
Le prêtre y est devenu un fidèle « supérieur » aux autres,
une sorte de « professionnel du sacrement », et il a alors
semblé naturel qu’il règlemente l’accès des fidèles aux
sacrements qui semblaient opérés par lui. Si l’eucharistie
est considérée comme un acte sacramentel parmi d’autres,
accompli au moment de chaque liturgie, alors il n’y a rien
d’exceptionnel à en être parfois exclu pour y être ensuite
admis. Cette conception, courante par ailleurs, existe aussi
dans notre archevêché.
Un renouveau de la conscience eucharistique s’est pourtant
produit au XXe siècle, et notre archevêché (par l’Institut
Saint Serge, notamment) a été acteur de ce renouveau avant
d’en devenir héritier. Depuis lors, on sait que l’eucharistie est
le mode d’être de l’Église-corps du Christ. La communion
eucharistique n’est pas une option pastorale parmi d’autres.
Il ne peut être question de la donner ou la refuser, sauf cas
grave : on est ou on n’est pas en communion.
Ce qui est prôné par l’ecclésiologie eucharistique ne peut
être désigné par le terme de « communion fréquente », car
la communion eucharistique, comme la vie, ne se mesure
pas de manière quantitative. Pas plus qu’un ne peut « vivre
fréquemment », on ne peut « communier fréquemment ».
On vit ou on ne vit pas, de même on communie ou on ne
communie pas. En tant que membre de l’Église, on n’a pas
d’autre choix que de communier.
Partant de là, en termes de pratique pastorale de la
communion, la grande question devrait être : « Comment
faire en sorte que tous les fidèles communient ? », et
non : « Quels sont les fidèles qui peuvent être autorisés à
communier ? ». Si on ne peut, en pratique, aller jusqu’à
envisager l’interdiction d’interdire la communion aux
fidèles, il faudrait néanmoins envisager d’accentuer
fortement en paroisse la prise de conscience de tous les
fidèles de l’unité profonde qu’il y a entre Christ, Église
et Eucharistie. L’implication pratique de cette unité est: la
communion comme unique manière de vivre en Église.
La discussion a ensuite porté sur la responsabilité que
ressentent les prêtres vis-à-vis de la distribution de la
communion, responsabilité que semble leur conférer leur
d’ordination.
A cela il a été rappelé que quand un prêtre refuse la
communion à un fidèle, il ne s’agit pas d’une pratique
anodine mais bien d’une excommunication, d’une exclusion
du corps ecclésial, et qu’il en porte la responsabilité autant
que de la communion qu’il donne.
On invoque souvent, comme raison de refuser la communion,
une certaine indignité des laïcs ou à leur manque de
préparation, leur inconscience ou ignorance. Mais si on
s’engage sur cette voie, il faut se rendre à l’évidence que
personne, pas même les saints ou les prêtres (ces derniers
communient à chaque liturgie) ne peut se considérer digne
de communier, de réclamer le sacrifice du Fils de Dieu.
Inversement aucun baptisé ne peut légitimement refuser
l’invitation du Christ qui dit : « Buvez en tous, ceci est mon
sang ».
En termes pratiques, a été indiqué qu’il était contre productif
de fonder un enseignement pastoral sur des traumatismes
psychologiques : le refus de communion devant le calice est
une pratique à proscrire sauf cas exceptionnel.
L’archevêque Gabriel a par ailleurs explicitement demandé
au clergé de l’archevêché de ne pas refuser la communion
aux visiteurs orthodoxes de passage dans les paroisses. Le
fait que le prêtre ne les connaisse pas, a-t-il insisté, ne
justifie pas une excommunication.

10.Posté par Fabre le 13/12/2010 11:19
je suis obéissant et donc je redis ce que j'écrivais : " ceci dit, je suis orthodoxe et me confesse régulièrement......puisque j'obéis à ce que l'on requiert....de nous. " et bien sùur, je lis toujours attentivement sinon ce n'est pas lire...et j'adhère à ce qu'écrit Maria et persiste à dire que la Sainte Communion est le sacrement des sacrements et que tous les autres nous y mènent, néanmoins, la tradition byzantine du moins ne lie pas obligatoirement la confession à l'absolution d'un prêtre et mêm Saint Jean Chrysostome parlant de la confession, du repentir, dans 9 sermons ( homélies) ne parle du recours à l'Eglise, au Prêtre que dans un seul....(in de penitentia III, 1). d'autre part, c'est un peu fort de dire comme " un orthodoxe de Moscou : " sentences become an object of adoration " c'est prêter arbitrairement de biens mauvaises intentions aux autres !....

9.Posté par An orthodox from Moscow le 13/12/2010 09:42
Dear Mrs Genko,
Please find terrific quotations taken from the diaries of father Alexandre Schmeman ! And to say that all this blasphemeous sentences have become an object of adoration of the « Paris theologic school »…
Is it possible for you to find all that in french for the illumination of the readers of this blog ? Thank you in advance,
An orthodox from Moscow

Принято считать, что прот. Александр Шмеман монашество не понимал и не любил. Действительно, в «Дневниках» о. Александра мы не раз встречаемся с некоторым «ворчанием» в адрес монашества.
Всё это, конечно, оригинально, но, как мне кажется, эта какая-то другая вера, имеющая к Православию весьма сомнительное отношение.

Цитаты из "Дневника" :
«Я не люблю, не могу любить Православной Церкви... и бабьего благочестия… Все эти дни – наслаждение от зимних Олимпийских игр в Инсбруке по телевизии» (Дневники, с. 248–249).«ложь, подделка, дешёвка этого самодовольного, тупого, сентиментального «русского Православия»... Как я бесконечно устал от всего этого «православизма», от всей этой возни с Византией, Россией, бытом, духовностью, Церковью, церковностью, благочестием...» (с. 331). «Я... всё больше и больше не люблю Византии, Древней Руси, Афона, то есть всего того, что для всех – синоним Православия... Только самому себе я могу признаться в том, что мой интерес к Православию обратно пропорционален тому, что интересует – и так страстно! – православных» (с. 237). «Как я устал от своей профессии... Такое постоянное чувство фальши, чувство, что играешь какую-то роль. И невозможно выйти из этой роли» (с. 17). «Отчуждение чувствую по отношению ко всему типично русскому «уюту» храма, к русскому благочестию, в котором мне всегда чудится какое-то тупое самодовольство...» (с. 215). ««Духовность», «церковность» – какие это двусмысленные и потому опасные понятия» (с. 73). «Разговоры... о той «церковности», к которой я всё сильнее испытываю настоящую аллергию... Больная религиозность. И все эти побеги – кто в Византию, кто в «Добротолюбие», кто на остров Патмос, кто в иконы» (с. 48). И ещё одна цитата: «Вся эта восторженная и пустозвонная возня с «духовностью», «умным деланием», «православием», «паламизмом», вся игра в религию, начиная с самого богословия – наступает момент когда всё это просто давит унынием» (с. 218)»

8.Posté par Fabre le 13/12/2010 09:21
enfin, dans son ouvrage : " initiation à la Théologie Byzantine " capitre XV, J. Meyendorff écrit : ..." mais sauf dans les cas des péchés mortels (meurtre apostasie et adultère) qui entrainaient une excommunication officielle,il n'est nul part évident que seul l'absolution d'un prêtre soit necessaire pour consacrer l'acte du repentir..."...
aussi ..." le serviteur de Dieu...communie au Précieux et Saints Corps et Sanf de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ en REMISSION DES PECHES et pour la vie éternelle..." dit le prêtre en donnant la Communion ......

7.Posté par Marie Genko le 13/12/2010 09:02
Cher Fabre,
Je me suis probablement exprimée de travers.
Si vous ne vous en êtes pas encore aperçu, mon ignorance est abyssale!
J'ignore quel est l'usage de la tradition orthodoxe en ce qui concerne la confession des prêtres...!
Je crois que le commentaire 5 de Maria est une excellente approche de ce que doit être la confession.
Je me permets de vous conseiller de le relire, il me semble limpide et beau!
Avec toute mon amitié. Marie

6.Posté par Fabre le 13/12/2010 08:24
chère Marie Genko, de quoi ???! où et quand les prêtres ont leurs règles et nous les notres ????! et non ! ces règles n'existent pas !...dites moi un seul canon qui nous le dit ! et l'Evangile n'est-il pas le même pour tous ?? les degrés de " l'Echelle sainte " de la progression spirituelle la même pour tous ?! l'ouvrier de la dernière heure touche le même salaire que les autres car il n'est qu'une seule et même " récompense " pour tous : le Royaume des Cieux ! et d'autre part : ..." ils lient de lourdes charges et las mettent sur les épaule des hommes mais eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt.....(Mat.23, 2 à 15 ) "...je sais dans l'Eglise Russe ( mon gendre en étant) on requiert des laïcs,des fidèles une considération plus que spéciale pour les prêtres.....ça aide à l'autorité....et je n'ai pas écrit pour la prêtrise....qui bien sûr..!
d'autre part, je persiste à dire que oui les sacrements sont liés et (mais)aussi que chacun est en lui-même, en lui même donc l'occasion, l'opportunité, le moment, le temps, l'espace de la rencontre de la personne avec notre Dieu, très Sainte Trinité, le Baptême, la Chrismation, la confession, le mariage, la Divine Communion, et que bien évidemment la confession peut autoriser la Communion, et je continue de penser que l'habit de noce qui manquait à celui qui comme les boiteux du dehors était invité..n'était pas la confession des péchés...
et enfin puisque vous revendiquez la tradition, alors revenons à la tradition de la confession publique non ?! ceci dit, je suis orthodoxe et me confesse régulièrement......puisque j'obéis à ce que l'on requiert....de nous.

5.Posté par maria le 12/12/2010 22:16
Le message de Fabre me semble laisser supposer que ceux qui se confessent juste avant la communion le font pour arriver sans péché sur la conscience à la communion.
Or, à mon avis, la confession qui précède la communion a un tout autre sens. Nous ne pouvons prétendre nous rendre dignes de communier en nous confessant juste avant. Ce n'est pas parce que nous n'avons pas eu le temps de pécher entre la confession et la communion que nous sommes prêts à recevoir le Christ. La confession fait partie d'un ensemble : avant de communier, nous jeûnons et nous nous souvenons que nous sommes pécheurs qui avons besoin d'être sauvés. Nous tâchons de nous mettre dans un état d'esprit d'humilité. Nous n'arrivons pas à la communion en nous disant "ça va, je n'ai rien sur la conscience", mais plutôt, "je suis un pauvre pécheur et je viens recevoir de Dieu le salut".

4.Posté par Marie Genko le 12/12/2010 22:04

Cher Fabre,

Évidemment que nous sommes tous indignes de nous approcher du Saint Corps et du Saint Sang du Christ.
Évidemment que nous sommes tous pécheurs!
Ce que j'essaye de défendre c'est la tradition, qui veut que nous nous confessions la veille de notre communion, en assistant aux vêpres et que nous soyons à jeun le dimanche matin avant de communier!
C'est la règle qui était en vigueur il y a quelques années, et je ne vois pas pourquoi elle devrait changer?
Nous sommes tous susceptibles d'avoir des pensées négatives ou malveillantes en nous réveillant du pied gauche le dimanche matin!
A nous de les chasser et de nous préparer à nous approcher des Saints Mystères!
Les prêtres ont leurs règles, et nous avons les nôtres.
Et si ces règles existent, c'est parce qu'en deux mille ans l'Église, dans sa sagesse, les a trouvées nécessaires à notre salut.
Peut-être est-ce l'influence de l'Occident, celle des Protestants qui s'en remettent pour tout à leur libre arbitre? Peut-être est-ce l'enseignement du Père Schmemann, ou bien tout autre chose?
Je ne sais pas, mais il me semble important que nous soyons tous éclairés sur ce sujet par quelqu'un d'extérieur à notre diocèse, comme le Père Timotheos, qui veut bien se pencher sur nos problèmes!
En ce qui concerne votre dernière remarque, je crois en effet que toute personne qui ressent le besoin de se confesser peut demander à son confesseur de l'écouter, sans nécessairement communier immédiatement après.


3.Posté par Fabre le 12/12/2010 20:28
laxisme.....!? je suis un peu désolé en ce qu'il me semble que la communion est de fait en habitude et " argument " liée OBLIGATOIREMENT à la confession....! : d'abord et déjà pas pour tous...à moins que les prêtres soient des super laïcs...ce qu'ils ne sont pas, très peu se confesse avant de célébrer chaque Divine Liturgie....n'est-ce pas??? et quand même nous confesserions-nous la veille ou trois heures avant, déjà les mêmes pensées et péchés qui existaient avant la confession ont pu ressurgir...non pas vous ! peut-être ??! et enfin le sens de la confession est la communion oui mais pas seulement aux Saints Dons, mais à l'Eglise, aux autres...je viens de me confesser et voici qu'arrive à la liturgie quelqu'un envers qui( celui-ci m'ayant fait du mal) je ne puis m'empêcher d'avoir du ressentiment...que faites-vous?!....et qunad les vas-nus-pieds de la rue auront été invités au festin, celui qui n'avai tpas l'habit de noce était-ce celui qui n'avait pas confessé??!ou celui qui n'avait pas le soupçon d'une once d'humilité et d'action de grâce en son Coeur envers notre Seigneur..( en tout cas, cette parabole est à méditer !) pour finir la confession n'est pas, je le crois uniquement liée à la Communions aux Saint Dons et se peut faire pour d'autre occasion comme changer de vie par exemple....

2.Posté par Marie Genko le 12/12/2010 18:57
Cher Irénée,

Il n'est pas question pour moi de porter un jugement sur le Père Alexandre Schmemann. J'ai le plus grand respect pour tous les hommes d'Église, qui ont eu un courage et une foi extraordinaire, un amour de Seigneur si fort qu'ils n'ont pas hésité à Lui consacrer leur vie!
Je ne peux que répéter que le Père Schmemann a eu une vie exemplaire!
Simplement son œuvre et sa pensée sont une référence dans mon archevêché!
Et comme le dit Vladimir des inovations sensibles ont été introduites chez nous.
Pour moi la plus choquante est ce laxisme en matière de confession!
Voilà pourquoi je me demande quelle influence, ou quelle source, a été à l'origine de ce glissement?

1.Posté par Irénée le 12/12/2010 18:10
Merci Marie pour cette note.
Mais il me semble bien imprudent de dire quelle était la position du Père Akexandre à partir de la seule citation de la page 51 de son journal !
Il écrit ailleurs dans le même livre des choses bien différentes.
Et dans son ouvrage "pour la vie du monde" il défend avec beaucoup de force la confession...
Nous ne risquons pas glisser sur une pente savonnée par le Père Alexandre, puisqu'il n'a jamais (je crois) enseigné quoi que ce soit allant dans ce sens.
Un journal n'est pas un cours de théologie, et ce qu'il exprime sur la confession, en se méfiant d'un sentimentalisme excessif ou d'une "psychologisation" du sacrement me semble au contraire très pertinent.

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