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Commentaires

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3.Posté par Gueorguy le 05/01/2012 22:41

Juste une précision sur la note n°2. Il y a une subtilité à relever (sans aucune polémique).

Dans le cas du patriarcat de Moscou.
Le nom est "attaché" au diocèse. L'actuel titulaire à Paris est Mgr Nestor, évêque de Chersonèse. Le précédent était Mgr Innocent. Au Royaume Uni, le diocèse est le diocèse de Souroge. Et l'évêque porte le titre d'Evêque de Souroge, auparavant porté par Mgr Antoine de bienheureuse mémoire. Ce n'est pas le titre de l'évêque mais l'évêqui porte le nom de son diocèse. Par rapport aux sièges des évêques catholiques, le cas de la Belgique est particulier puisque Mgr Simon est évêque de Bruxelles. Ce diocèse est reconnu avec ce nom car l'évêque catholique est évêque de Malines. Ceci avait l'objet d'une mise au point de l'administration de Mgr Simon. voir lien ci-dessous.

Par contre, les titres des évêques de l'Archevêché sont "attachés" à la personne: Gabriel de Comane, Serge d'Eucarpie, Alexandre de Zenon etc. Et jamais, deux évêques n'ont porté le même titre. C'est donc qu'il n'y a pas d'attache (même virtuel comme Chersonèse ou Souroge) à un lieu. L'une des explications est que l'évêque est, en toute rigueur, non l'évêque d'un diocèse mais l'exarque du Patriarche de Constantinople.

http://fr.groups.yahoo.com/group/orthodoxierusseoccident/message/2882

2.Posté par Daniel le 05/01/2012 17:40

Je cite : "et en particulier des migrants temporaires, va augmenter le nombre de ceux pour qui l’Eglise doit permettre de maintenir un lien avec leurs racines culturelles."

C'est un problème car l'église ne sert pas à maintenir un lien avec des racines culturelles... On y va pour entrendre parler de Dieu et pour prier, pas pour du folklore national, aussi sympathique soit-il. A terme, les églises centrées sur les racines culturelles disparaîtront car les paroissiens vieilliront et aucune relève ne viendra de la part de descendants assimilés de la société d'accueil ou de convertis qui veulent entendre parler du Christ et non de la recette de la moussaka... L'orthodoxie a déjà connu ce symptôme avec les premières vagues migratoires russes et grecques qui ont à elles deux dûes être forte de pas loin d'un million de personnes dans les années 20 alors que maintenant, au plus, il y a 200 mille orthodoxe en France... Cherchez l'erreur! C'est un signe d'échec clair.

1.Posté par vladimir le 05/01/2012 16:47

Erratum: le début de l'avant dernier paragraphe doit se lire:

Toutefois, la plupart des Eglises orthodoxes marquent un respect certain pour l’évêque catholique titulaire: le mot "respect" est a à rajouter...