Documentaire de 53' écrit par Madina Vérillon Djoussoeva et Guillaume Vincent, réalisé par Romain Icard et coproduit par Les Films en Vrac / Utopic, avec la participation de France Télévisions. Narration : Anouk Grinberg. 2011
La courte vidéo du Figaro est, elle aussi, émouvante : YOU TUBE

Prochaine diffusion France 5 :jeudi 9 juin 2011 à 23:34 ICI

Sous le règne de Staline, des centaines de milliers d'enfants ont été arrêtés et déportés au Goulag. Nés d' 'ennemis du peuple', ils étaient condamnés pour les crimes supposés de leurs parents et leur détention durait des années. D'autres y sont nés, d'histoires d'amour ou à la suite de viols. Eux aussi y sont restés prisonniers, séparés de force de leur mère.

Après leur libération, beaucoup, parmi les survivants, sont restés sur place, notamment au Kazakhstan à Karaganda, (la plus grande colonie pénitentiaire du Kazakhstan) où existait un département du Goulag destiné aux femmes et aux enfants. Ce documentaire part à la rencontre d'anciens détenus... Tous racontent leur histoire, tous racontent l'enfer du Goulag.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 30 Mai 2011 à 14:08 | 1 commentaire | Permalien


Commentaires

1.Posté par l'équipe de rédaction le 03/06/2011 11:51
Prochaine diffusion France 5 :jeudi 9 juin 2011 à 23:34


2.Posté par Les victimes réhabilitées du Goulag soviétique le 13/04/2012 20:56
«Goulag, la mémoire enfermée» dimanche 15 avril 2012 à 10h10 sur RTS Un, rediffusion vendredi 20 avril à 23h35 sur RTS Deux

Staline et le goulag soviétique: ce pan tragique de l’histoire du XXe siècle sera rappelé dimanche 15 avril à 10h10 sur RTS Un dans l’émission Dieu sait quoi. Le film «Goulag, la mémoire enfermée» raconte comment les derniers rescapés de ce bagne à ciel ouvert ont été réhabilités grâce à l’action d’un religieux américain, le Père Michael Shields.

Magadan, au bord de la mer d’Okhotsk, une ville du bout du monde, à l’extrémité de la glaciale Sibérie: c’est là que Staline a déporté des centaines de milliers de prisonniers durant ses années de «dictature rouge». Un voyage pour l’enfer... Beaucoup y sont morts de faim, de froid ou d’épuisement. Aujourd’hui, les derniers rescapés de cette prison géante vivent encore à deux pas des anciens camps. Libérés après la mort de Staline, ils sont restés sur place, car ils n’avaient nulle part où aller. Nulle vie à recommencer.

C’est cet enfer, aujourd’hui apaisé, que présente le documentaire Goulag, la mémoire enfermée. Le film de Stéphane Fernandez (Mécanos Productions, Paris) donne la parole à ceux qui ont survécu à l’absurdité et à la violence des arrestations, aux travaux forcés, à l’arbitraire des gardiens, à la barbarie extrême du système soviétique. Anna, Olga et Bronislava, trois femmes âgées, racontent ce passé effrayant. En effet, elles veulent que leurs petits-enfants sachent ce que fut la folie de leur existence. Pour que l’histoire ne se répète pas et que personne ne puisse les assassiner une seconde fois en les effaçant de nos mémoires.

En 1994 le Père Michael Shields, un prêtre américain originaire d’Alaska, est arrivé en voisin sur cette terre désolée pour recueillir leur parole et prier avec elles. Il évoque «la conversion intérieure du cœur» vécue à Magadan. Son action a permis de réhabiliter les survivants du goulag, marqués par la stigmatisation sociale. Soutenu par l’ONG Aide à l’Eglise en détresse (AED), le Père Michael a pu faire bâtir une église, en dépit de l’opposition des autorités locales qui ont tenté d’empêcher son travail au motif qu’il n’était pas de nationalité russe. Le religieux a porté l’affaire devant les tribunaux et, de manière surprenante, a gagné le procès.


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