La Basilique de la Nativité : c’est à cet endroit qu’est né le Sauveur.
Il faut passer le mur de séparation entre Israéliens et Palestiniens pour arriver à Bethléem, un check-point, des graphes et puis enfin la ville.

Abîmée par les différents affrontements, les guerres qui se sont succédé, Bethléem se reconstruit et est aujourd’hui sous domination musulmane. Quand on remonte la rue principale, qu’on suit le flot de pèlerins, on peut que tomber sur cette Basilique de la Nativité. Considérée comme une des plus vielles églises au monde, elle a été bâtie là où la Vierge Marie a mis au monde Jésus

Pour rentrer, il faut emprunter une petite porte, que l’on appelle la porte de l’Humilité, s’abaisser, « pour saluer la Vierge », nous indique Marc, notre guide et ne pas se cogner la tête. La basilique est en réfection. Les poutres, qui datent du 17 ème siècle, sont en train d’être remplacées, « pour ne pas que le toit nous tombe dessus » souligne Marc. Si les poutres ont été changées au fur et à mesure des siècles, les murs datent bien du IVème, ils furent bâtis par l’empereur Constantin Ier le Grand, fils d’Hélène et abritent une étoile. Une étoile d’argent qui attire près de deux millions de personnes chaque année.

La Basilique de la Nativité : c’est à cet endroit qu’est né le Sauveur.
Il nous faut deux heures de queue avant de pouvoir accéder aux petits escaliers situés à droite de la nef. Entre les Ukrainiens, du rite orthodoxe et des catholiques mexicains, il faut jouer des coudes et des épaules pour y accéder. L’occasion de prendre le temps de retourner aux textes saints qui mentionnent cette naissance.

Saint Luc le dit dans son évangile, « il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. » Evidemment vous ne verrez pas de mangeoire, mais cette fameuse étoile dont nous vous parlions plus haut. Une étoile qu’il est permis d’embrasser, de toucher, mais très rapidement, « hurry up » d’ailleurs n’a de cesse de répéter « le gardien » de cette étoile. Ce sont les orthodoxes qui ont la clef de l’édifice. Ouvrant à l’aube et fermant les portes en bois du XIIIème siècle, vingts minutes avant le coucher du soleil.

Un statu quo

A l’image du Saint Sépulcre, la basilique est aussi régie par un statu quo. Les grecs orthodoxes, les Arméniens et le patriarcat latin de Jérusalem se partagent le lieu. Si les orthodoxes possèdent la nef principale, les Franciscains sont propriétaires de l’étoile mais pas de l’autel située au dessus. Les règles sont évidemment appliquées à la lettre pour éviter les désaccords et sont les mêmes depuis 1852. Pour la petite histoire, le vol de la fameuse étoile en 1847 est à l’origine de la participation des Français à la guerre de Crimée. Quoiqu’il en soit, règles ou pas, tensions ou pas, il n’y a qu’une chose à retenir dans la Basilique de la Nativité : c’est à cet endroit qu’est né le Sauveur. Lien

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 22 Décembre 2017 à 11:48 | 0 commentaire | Permalien



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