En Italie la crise n’est pas seulement économique. Les sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO tombent de vétusté. Certains s’effondrent même comme cela été le cas avec une partie du mur à Pompéi en octobre 2011. Les autorités régionales ont un maigre choix : soit louer les sites historiques et culturels, soit tout simplement fermer les yeux. La parole à notre commentateur Sergueï Gouk.

De nombreux sites historiques – églises, monuments, ponts – risquent de s’effondrer. Le gouvernement qui s’applique à appliquer les mesures d’austérité budgétaire, alloue de moins en moins de moyens pour l’entretien des sites. Face au manque de financements, les régions acceptent tout ou presque. Les façades des églises, des cathédrales, des musées sont déjà « ornées » de panneaux publicitaires. L’opinion d’Alexandre Dukov, président du fonds russe Kultournoé Nasledié (Patrimoine culturel) : SUITE La voix de Russie

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 30 Juillet 2012 à 21:35 | 2 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Daniel le 31/07/2012 10:18
Il faudrait rappeler que maints sites culturels furent à l'origine entièrement privé. C'est le cas de maints biens culturels de la Renaissance à Florence : palais, jardin, oeuvres d'art, églises, qui à cette époque ont été financés et entretenus par des capitaux privés avec succès.

2.Posté par Clovis le 31/07/2012 13:22
L'article n'en parle pas, mais le mécénat peut-être envisagée comme une solution du moins à moyen terme. Les exemple en France sont nombreux et prestigieux, la Cathédrale de Chartres a ainsi pu être restaurée avec une part non négligeable du mécénat privé et des Amis de la cathédrale. L'on pourrait aussi évoquer le cas de Versailles et du mécénat américain qui est très important, à la mesure des bâtiments. Ce ne sont pas les "galas", et autres réceptions qui manquent et qui participent d'une certaine manière à faire encore vivre le château autrement que comme un musée, avant de passer à la caisse... Il y a aussi le système des parrainages, toujours à Versailles (décidément !) l'on peut parrainer un banc et financer sa restauration. Partie par partie, il y a différents moyens et solutions pour sauver ce qui est encore possible. L'Italie qui n'a rien à envie à aucun pays en matière de patrimoine devrait développer des solutions autres que publicitaires. en redonnant une utilité autre à ce patrimoine (je parle du colisée, par exemple et non du patrimoine religieux) que celle du musée vide de sens.
Daniel a raison pour les capitaux privés. L'état providence vit ses dernières années.


http://www.cathedrale-chartres.org/fr/restauration-les-travaux,32.html

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