En France, cette « fête des fêtes » est célébrée par des Églises orthodoxes discrètes sur la place publique, mais faisant état d’un dynamisme démographique sous l’effet de l’immigration.

Présentes dans toutes les grandes agglomérations, en particulier en Île-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, les communautés orthodoxes disposent de 130 lieux de culte en France selon l’Intérieur, « de 150 à 200 » pour le représentant du Patriarcat de Moscou, Mgr Nestor Sirotenko Insuffisant selon cet évêque, qui a plaidé devant la mission sénatoriale le « besoin urgent » d’églises, déplorant trop de réponses négatives des collectivités territoriales aux demandes de mise à disposition de lieux et la « situation dramatique » du financement des projets.

Présentes en France depuis le XIXe siècle, les Églises orthodoxes se sont développées au XXe siècle au gré des vagues migratoires : russes et slaves (Patriarcat de Moscou et Patriarcat œcuménique de Constantinople) dès les révolutions de 1905 et 1917, puis avec la chute du bloc soviétique, en provenance d’Orient et notamment du Patriarcat d’Antioche sous l’effet de la guerre du Liban à partir de 1975, et dernièrement de l’exode des chrétiens fuyant les groupes djihadistes et la guerre en Syrie… L’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne en 2007 a eu également un effet sur la démographie de l’Église orthodoxe roumaine en France.

« Le chiffre de 500 000 fidèles ne m’étonne pas. Nous nous sommes longtemps estimés à 300-350 000, mais depuis quelques années nous accueillons beaucoup plus de Roumains, d’Antiochiens, de Syriens », explique à l’AFP Carol Saba, porte-parole de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF), instance créée en 1997 pour mieux représenter les multiples métropoles, archevêchés et diocèses orthodoxes présents dans l’Hexagone. Suite La Croix


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Avril 2015 à 11:10 | 0 commentaire | Permalien



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