Ukraine : Difficulté des séminaires à accueillir tous les candidats
L’AED en première ligne pour les aider

Dans certains séminaires d'Ukraine, on compte une place pour trois candidats, souligne l'évêque auxiliaire Jaroslav Pryryz, de l'éparchie grecque catholique de Sambir-Drohobych, en remerciant l'Association internationale Aide à l'Eglise en détresse (AED) pour son engagement dans la formation des futurs prêtres.
Mgr Pryryz précise que, dans certaines régions de l'Ukraine occidentale, près de la moitié des candidats au séminaire ne peuvent être acceptés par manque de places.
Il fait part de sa reconnaissance pour toutes les personnes et institutions qui, comme l'AED, contribuent à la subsistance des séminaires, comprenant « l'importance du rôle que peut avoir une vocation sacerdotale dans le monde d'aujourd'hui ». Suite ZENIT

Rédigé par l'équipe de rédaction le 18 Février 2011 à 09:45 | 2 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par vladimir le 18/02/2011 10:59
L'Église grecque-catholique est, par la taille, la troisième Église d’Ukraine avec près de 8 % de la population, soit cinq millions de fidèles et prés de 3.600 paroisses. Elle provient des "unions" des XVIe-XVII: Union de Brest (1595-1596), quand la Métropole de Kiev-Galicie, qui appartenait à la Pologne catholique (Rzeczpospolita ) rejoint Rome, et Union d'Oujgorod (1646): 63 prêtres orthodoxes de Ruthénie subcarpatique (alors royaume de Hongrie) font de même. Cette Eglise se retrouve entièrement dans l'empire austro-hongrois après le partage de la Pologne puis en Pologne après 1922 et enfin intégrée à l'URSS après la 2ème guerre. Tous les évêques sont arrêtés et condamnés aux travaux forcés, pour collaboration avec les forces allemandes pendant l'occupation dés avril 1945, puis ce sont 204 prêtres qui abjurent "l'hérésie latine" et rejoignent le patriarcat de Moscou en 1946... Mais d'autres perpétuent leur culte clandestinement ou s'exilent. L'Eglise est restaurée en 1989 avec son siège à Lviv. Les lieux de culte son récupérés par la force, avec la bienveillance des autorités, aux dépends du patriarcat de Moscou dont plusieurs paroisses restent sans églises. Le siège de l'Église est transféré à Kiev en 2005 provoquant une nouvelle tension entre l'Église orthodoxe russe et l'Église romaine et le développement de cette Eglise justifie toujours l'accusation de prosélytisme à l'encontre de Rome.

2.Posté par vladimir le 18/02/2011 14:38
Lors du concile épiscopal de l'Eglise russe (2 février 2011, cf. lien), le patriarche Cyrille avait rappelé que la situation dans l'ouest de l'Ukraine pose toujours problème: "cette question reste non résolue et nécessite des mesures pratiques et concrètes du côté catholique".

Le patriarche avait aussi évoqué les récentes réunions de la commission internationale mixte catholique-orthodoxe pour le dialogue théologique et souligné que "la discussion sera difficile et de longue haleine". Mais, il a aussi souligné que les positions sont communes sur de nombreuses questions: la sécularisation et le libéralisme, la mondialisation, les questions d'éthique sociale et économique, la crise des valeurs familiales, la destruction des valeurs de la morale traditionnelle. "Sur ces sujets, nous avons des perspectives de coopération dans les organisations internationales comme l'ONU et l'UNESCO, ainsi que l'OSCE - en particulier sur la discrimination dont sont victimes les chrétiens" a-t-il aussi indiqué. Il a rappelé que, l'Eglise russe a été solidaire avec les catholiques italiens en 2009, lors d'une décision de la Cour européenne des droits de l'homme sur l'interdiction des crucifix dans les écoles italiennes. "Ce fut une attaque directe contre la tradition chrétienne européenne dans son ensemble" a-t-il dit.

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