Musée virtuel pour des déportés européens du Goulag
"Il y a trois constantes : la nature de l'immensité sibérienne dont on ne s'échappe pas, la misère de la paysannerie russe et la perte de son savoir avec des liens de solidarité très forts qui se nouent entre les déportés et les locaux", ajoute l'historienne.

Un musée virtuel sonore va désormais leur être consacré sur internet: des centaines de milliers d'Européens de l'est avaient été déportés au Goulag, mais leurs voix ne s'étaient jamais fait entendre jusqu'ici.

Premier projet de cette ampleur à l'échelle européenne, ce musée virtuel est riche de 160 témoignages inédits de déportés d'Europe centrale et orientale, envoyés dans les camps de travail et les colonies spéciales du goulag soviétique entre 1940 et 1949, ont précisé à l'AFP ses concepteurs, le centre d'études des mondes russe, caucasien et centre-européen (EHESS/CNRS) et Radio France Internationale (RFI).

ntitulé "Archives sonores, mémoires européennes du Goulag", il sera présenté à Paris vendredi et accessible le jour même sur la toile http://museum.gulagmemories.eu.

Il associe 13 chercheurs européens de 15 pays (France, Allemagne, Bélarus, Lettonie, Lituanie, Estonie, Hongrie, Italie, Kazakhstan, Pologne, Roumanie, Royaume Uni, Russie, république Tchèque et Ukraine), le Centre Marc Bloch de Berlin, le Cefres de Prague ainsi que le Centre Franco-russe de recherches en sciences sociales et humaines de Moscou.
"Cette histoire de la déportation soviétique en provenance de l'Europe est assez peu connue", ajoute le chercheur qui détaille "trois grandes vagues successives d'environ un million de déportés : La première en 1940-41, celle de l'élite sociale des pays baltes et d'Ukraine occidentale, la seconde à partir de 1944, de personnes supposées avoir collaboré et résisté à l'armée soviétique, et la troisième à partir de 1949, en provenance des mêmes pays mais aussi de Roumanie, de Tchécoslovaquie, de Pologne et de Hongrie".
SUITE "Le POINT"

Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 10 Mars 2011 à 20:25 | 2 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Tchetnik le 10/03/2011 20:57
Sans oublier les prisonniers de guerre Allemands, Italiens, Français, Hongrois, Roumains et autres, et les "réfugiés" communistes de Grèce, d'Espagne qui se retrouvèrent aussi au Goulag avec familles entières.

Ni même les anciens prisonniers de l'Armée Rouge (puis soviétique) dans les camps Allemands qui connurent ensuite les goulags car "il n'y avait pas de prisonniers de guerre dans l'armée" selon Staline.

Le sort des vlassovtsi et de leurs familles pourrait être évoqué aussi.


2.Posté par l'équipe de rédaction le 11/03/2011 05:29
Prochaine libération d'un prisonnier politique qui a refusé l'exil (Eglise)

Le gouvernement cubain libérera prochainement le médecin Oscar Elias Biscet, un des quatre derniers prisonniers politiques cubains du groupe des 75 dissidents condamnés en 2003, qui a refusé de s'exiler en échange de la liberté, a annoncé jeudi l'Eglise catholique.
"Dans le cadre de la poursuite du processus de libération des prisonniers, nous informons que la libération d'Oscar Elias Biscet a été décidée", a indiqué un communiqué de l'archevêché de La Havane, dirigé par le cardinal Jaime Ortega, médiateur auprès des autorités pour la libération des prisonniers politiques. Suite AFP

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