Réflexion sur le modernisme dans mon Archevêché
Marie GENKO

En lisant le journal du Père Alexandre Schmemann, il me semble tout de même que son influence a modifié certaines choses dans l'archevêché [des églises russes du patriarcat de Constantinople en Europe occidentale, siège central rue Daru - NdR].
Trois choses m'ont frappée d'emblée au début de cette lecture.
Tout d'abord, la merveilleuse foi du Père Alexandre, qui écrit être pleinement heureux lorsqu'il célèbre la Sainte Liturgie. Ensuite son immense talent littéraire, qui attache et enchante son lecteur.
Enfin son appréhension pour la confession des fidèles.
Je le cite:
" Je déteste confesser: c'est une torture. De quoi peut-on tant causer dans le christianisme? et pour quoi faire?" (Journal page 21)
"Personnellement, je supprimerais la confession fréquente, à part le cas où la personne a commis un péché flagrant et concret et le confesse, et non point ses humeurs, ses doutes, ses désolations et ses tentations. Et alors que faire de tous ces "états d'âme" habituels."
( Édition des Syrtes, Journal page 51)

Je comprends très bien que la confession des fidèles soit un véritable pensum pour les prêtres!

Mais si les fidèles viennent se confesser, c'est parce qu'ils en ont besoin!
Parce qu'ils ont besoin de sentir cette absolution salvatrice qui leur permet de s'approcher de la Sainte Communion d'un cœur léger!
Avoir fait part à son confesseur de son égoïsme, de son manque de prière et de charité, n'est-ce pas déjà en soi une préparation à recevoir les Saints Mystères?
Et le fait que la Communion fréquente, sans confession préalable, soit encouragée dans mon archevêché, me semble déjà un changement important!
Un changement qui va à l'encontre de notre tradition deux fois millénaire!
Lorsque j'étais enfant, jamais mes parents ne m'aurait aurorisée à m'approcher du Saint Corps et du Saint Sang du Christ, sans m'être confessée au préalable.
Lorsque j'étais enfant, même les Catholiques se confessaient et observaient le jeûne avant la Communion!
Aujourd'hui ils communient à toute heure et en toutes circonstances, dans des cathédrales immenses, de plus en plus désertées!

Allons nous petit à petit glisser, nous aussi, sur cette pente si commode et si facile?
Une pente qui nous mène tout droit à perdre ce sens du sacré que nos frères séparés catholiques et protestants nous envient tant ..!!!
Voilà une réflexion sur laquelle j'aimerais avoir l'avis du Père Timotheos pour lui demander quelle est sa recommandation en matière de confession!

Car si nous pouvons tous avoir infiniment d'admiration pour la vie exemplaire du Père Alexandre Schmemann, nous nous ne devons pas oublier qu'aucun de nous n'est infaillible.


Rédigé par Marie GENKO le 25 Mars 2011 à 12:00 | 120 commentaires | Permalien


Commentaires
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1.Posté par Irénée le 12/12/2010 18:10
Merci Marie pour cette note.
Mais il me semble bien imprudent de dire quelle était la position du Père Akexandre à partir de la seule citation de la page 51 de son journal !
Il écrit ailleurs dans le même livre des choses bien différentes.
Et dans son ouvrage "pour la vie du monde" il défend avec beaucoup de force la confession...
Nous ne risquons pas glisser sur une pente savonnée par le Père Alexandre, puisqu'il n'a jamais (je crois) enseigné quoi que ce soit allant dans ce sens.
Un journal n'est pas un cours de théologie, et ce qu'il exprime sur la confession, en se méfiant d'un sentimentalisme excessif ou d'une "psychologisation" du sacrement me semble au contraire très pertinent.

2.Posté par Marie Genko le 12/12/2010 18:57
Cher Irénée,

Il n'est pas question pour moi de porter un jugement sur le Père Alexandre Schmemann. J'ai le plus grand respect pour tous les hommes d'Église, qui ont eu un courage et une foi extraordinaire, un amour de Seigneur si fort qu'ils n'ont pas hésité à Lui consacrer leur vie!
Je ne peux que répéter que le Père Schmemann a eu une vie exemplaire!
Simplement son œuvre et sa pensée sont une référence dans mon archevêché!
Et comme le dit Vladimir des inovations sensibles ont été introduites chez nous.
Pour moi la plus choquante est ce laxisme en matière de confession!
Voilà pourquoi je me demande quelle influence, ou quelle source, a été à l'origine de ce glissement?

3.Posté par Fabre le 12/12/2010 20:28
laxisme.....!? je suis un peu désolé en ce qu'il me semble que la communion est de fait en habitude et " argument " liée OBLIGATOIREMENT à la confession....! : d'abord et déjà pas pour tous...à moins que les prêtres soient des super laïcs...ce qu'ils ne sont pas, très peu se confesse avant de célébrer chaque Divine Liturgie....n'est-ce pas??? et quand même nous confesserions-nous la veille ou trois heures avant, déjà les mêmes pensées et péchés qui existaient avant la confession ont pu ressurgir...non pas vous ! peut-être ??! et enfin le sens de la confession est la communion oui mais pas seulement aux Saints Dons, mais à l'Eglise, aux autres...je viens de me confesser et voici qu'arrive à la liturgie quelqu'un envers qui( celui-ci m'ayant fait du mal) je ne puis m'empêcher d'avoir du ressentiment...que faites-vous?!....et qunad les vas-nus-pieds de la rue auront été invités au festin, celui qui n'avai tpas l'habit de noce était-ce celui qui n'avait pas confessé??!ou celui qui n'avait pas le soupçon d'une once d'humilité et d'action de grâce en son Coeur envers notre Seigneur..( en tout cas, cette parabole est à méditer !) pour finir la confession n'est pas, je le crois uniquement liée à la Communions aux Saint Dons et se peut faire pour d'autre occasion comme changer de vie par exemple....

4.Posté par Marie Genko le 12/12/2010 22:04

Cher Fabre,

Évidemment que nous sommes tous indignes de nous approcher du Saint Corps et du Saint Sang du Christ.
Évidemment que nous sommes tous pécheurs!
Ce que j'essaye de défendre c'est la tradition, qui veut que nous nous confessions la veille de notre communion, en assistant aux vêpres et que nous soyons à jeun le dimanche matin avant de communier!
C'est la règle qui était en vigueur il y a quelques années, et je ne vois pas pourquoi elle devrait changer?
Nous sommes tous susceptibles d'avoir des pensées négatives ou malveillantes en nous réveillant du pied gauche le dimanche matin!
A nous de les chasser et de nous préparer à nous approcher des Saints Mystères!
Les prêtres ont leurs règles, et nous avons les nôtres.
Et si ces règles existent, c'est parce qu'en deux mille ans l'Église, dans sa sagesse, les a trouvées nécessaires à notre salut.
Peut-être est-ce l'influence de l'Occident, celle des Protestants qui s'en remettent pour tout à leur libre arbitre? Peut-être est-ce l'enseignement du Père Schmemann, ou bien tout autre chose?
Je ne sais pas, mais il me semble important que nous soyons tous éclairés sur ce sujet par quelqu'un d'extérieur à notre diocèse, comme le Père Timotheos, qui veut bien se pencher sur nos problèmes!
En ce qui concerne votre dernière remarque, je crois en effet que toute personne qui ressent le besoin de se confesser peut demander à son confesseur de l'écouter, sans nécessairement communier immédiatement après.


5.Posté par maria le 12/12/2010 22:16
Le message de Fabre me semble laisser supposer que ceux qui se confessent juste avant la communion le font pour arriver sans péché sur la conscience à la communion.
Or, à mon avis, la confession qui précède la communion a un tout autre sens. Nous ne pouvons prétendre nous rendre dignes de communier en nous confessant juste avant. Ce n'est pas parce que nous n'avons pas eu le temps de pécher entre la confession et la communion que nous sommes prêts à recevoir le Christ. La confession fait partie d'un ensemble : avant de communier, nous jeûnons et nous nous souvenons que nous sommes pécheurs qui avons besoin d'être sauvés. Nous tâchons de nous mettre dans un état d'esprit d'humilité. Nous n'arrivons pas à la communion en nous disant "ça va, je n'ai rien sur la conscience", mais plutôt, "je suis un pauvre pécheur et je viens recevoir de Dieu le salut".

6.Posté par Fabre le 13/12/2010 08:24
chère Marie Genko, de quoi ???! où et quand les prêtres ont leurs règles et nous les notres ????! et non ! ces règles n'existent pas !...dites moi un seul canon qui nous le dit ! et l'Evangile n'est-il pas le même pour tous ?? les degrés de " l'Echelle sainte " de la progression spirituelle la même pour tous ?! l'ouvrier de la dernière heure touche le même salaire que les autres car il n'est qu'une seule et même " récompense " pour tous : le Royaume des Cieux ! et d'autre part : ..." ils lient de lourdes charges et las mettent sur les épaule des hommes mais eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt.....(Mat.23, 2 à 15 ) "...je sais dans l'Eglise Russe ( mon gendre en étant) on requiert des laïcs,des fidèles une considération plus que spéciale pour les prêtres.....ça aide à l'autorité....et je n'ai pas écrit pour la prêtrise....qui bien sûr..!
d'autre part, je persiste à dire que oui les sacrements sont liés et (mais)aussi que chacun est en lui-même, en lui même donc l'occasion, l'opportunité, le moment, le temps, l'espace de la rencontre de la personne avec notre Dieu, très Sainte Trinité, le Baptême, la Chrismation, la confession, le mariage, la Divine Communion, et que bien évidemment la confession peut autoriser la Communion, et je continue de penser que l'habit de noce qui manquait à celui qui comme les boiteux du dehors était invité..n'était pas la confession des péchés...
et enfin puisque vous revendiquez la tradition, alors revenons à la tradition de la confession publique non ?! ceci dit, je suis orthodoxe et me confesse régulièrement......puisque j'obéis à ce que l'on requiert....de nous.

7.Posté par Marie Genko le 13/12/2010 09:02
Cher Fabre,
Je me suis probablement exprimée de travers.
Si vous ne vous en êtes pas encore aperçu, mon ignorance est abyssale!
J'ignore quel est l'usage de la tradition orthodoxe en ce qui concerne la confession des prêtres...!
Je crois que le commentaire 5 de Maria est une excellente approche de ce que doit être la confession.
Je me permets de vous conseiller de le relire, il me semble limpide et beau!
Avec toute mon amitié. Marie

8.Posté par Fabre le 13/12/2010 09:21
enfin, dans son ouvrage : " initiation à la Théologie Byzantine " capitre XV, J. Meyendorff écrit : ..." mais sauf dans les cas des péchés mortels (meurtre apostasie et adultère) qui entrainaient une excommunication officielle,il n'est nul part évident que seul l'absolution d'un prêtre soit necessaire pour consacrer l'acte du repentir..."...
aussi ..." le serviteur de Dieu...communie au Précieux et Saints Corps et Sanf de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ en REMISSION DES PECHES et pour la vie éternelle..." dit le prêtre en donnant la Communion ......

9.Posté par An orthodox from Moscow le 13/12/2010 09:42
Dear Mrs Genko,
Please find terrific quotations taken from the diaries of father Alexandre Schmeman ! And to say that all this blasphemeous sentences have become an object of adoration of the « Paris theologic school »…
Is it possible for you to find all that in french for the illumination of the readers of this blog ? Thank you in advance,
An orthodox from Moscow

Принято считать, что прот. Александр Шмеман монашество не понимал и не любил. Действительно, в «Дневниках» о. Александра мы не раз встречаемся с некоторым «ворчанием» в адрес монашества.
Всё это, конечно, оригинально, но, как мне кажется, эта какая-то другая вера, имеющая к Православию весьма сомнительное отношение.

Цитаты из "Дневника" :
«Я не люблю, не могу любить Православной Церкви... и бабьего благочестия… Все эти дни – наслаждение от зимних Олимпийских игр в Инсбруке по телевизии» (Дневники, с. 248–249).«ложь, подделка, дешёвка этого самодовольного, тупого, сентиментального «русского Православия»... Как я бесконечно устал от всего этого «православизма», от всей этой возни с Византией, Россией, бытом, духовностью, Церковью, церковностью, благочестием...» (с. 331). «Я... всё больше и больше не люблю Византии, Древней Руси, Афона, то есть всего того, что для всех – синоним Православия... Только самому себе я могу признаться в том, что мой интерес к Православию обратно пропорционален тому, что интересует – и так страстно! – православных» (с. 237). «Как я устал от своей профессии... Такое постоянное чувство фальши, чувство, что играешь какую-то роль. И невозможно выйти из этой роли» (с. 17). «Отчуждение чувствую по отношению ко всему типично русскому «уюту» храма, к русскому благочестию, в котором мне всегда чудится какое-то тупое самодовольство...» (с. 215). ««Духовность», «церковность» – какие это двусмысленные и потому опасные понятия» (с. 73). «Разговоры... о той «церковности», к которой я всё сильнее испытываю настоящую аллергию... Больная религиозность. И все эти побеги – кто в Византию, кто в «Добротолюбие», кто на остров Патмос, кто в иконы» (с. 48). И ещё одна цитата: «Вся эта восторженная и пустозвонная возня с «духовностью», «умным деланием», «православием», «паламизмом», вся игра в религию, начиная с самого богословия – наступает момент когда всё это просто давит унынием» (с. 218)»

10.Posté par Fabre le 13/12/2010 11:19
je suis obéissant et donc je redis ce que j'écrivais : " ceci dit, je suis orthodoxe et me confesse régulièrement......puisque j'obéis à ce que l'on requiert....de nous. " et bien sùur, je lis toujours attentivement sinon ce n'est pas lire...et j'adhère à ce qu'écrit Maria et persiste à dire que la Sainte Communion est le sacrement des sacrements et que tous les autres nous y mènent, néanmoins, la tradition byzantine du moins ne lie pas obligatoirement la confession à l'absolution d'un prêtre et mêm Saint Jean Chrysostome parlant de la confession, du repentir, dans 9 sermons ( homélies) ne parle du recours à l'Eglise, au Prêtre que dans un seul....(in de penitentia III, 1). d'autre part, c'est un peu fort de dire comme " un orthodoxe de Moscou : " sentences become an object of adoration " c'est prêter arbitrairement de biens mauvaises intentions aux autres !....

11.Posté par Fabre le 13/12/2010 11:30
Le père Christophe D’Aloisio (Bruxell es,
paroisse de la Ste Trinité et des St Côme et
Damien, Institut de théologie Orthodoxe St Jean
le Théologien) a développé le thème de « La
communion eucharistique da ns nos paroisses » en
s’interrogeant sur le bien-fondé de la pratique,
fréquente da ns l’Église orthodoxe, de refuser la
communion à certains fidèles au motif qu’ils s’y
seraient insuffisamment préparés.
On pourrait résumer comme suit la teneur de l’exposé initial:
Pour parler de l’eucharistie il faut se défaire de l’opinion
assez répandue selon laquelle il existe sept sacrements, parmi
lesquels l’eucharistie, et que ces sacrements sont opérés par
un prêtre ou un évêque. Ces affirmations ne trouvent pas de
fondement dans les Écritures ni dans la tradition théologique
orthodoxe. Cette croyance erronée, mais très présente dans
la vie des paroisses, a des conséquences directes sur la vie
des fidèles.
Il est primordial de comprendre que l’Église ne connaît
qu’un sacrement. Ce sacrement n’est pas un acte ponctuel,
il n’est pas l’objet d’une action humaine. Il est un sujet, en
la personne du Christ lui-même. L’eucharistie, communion
au corps du Christ, n’est pas un sacrement parmi d’autres ;
elle est le sacrement par excellence.
Cet unique sacrement est célébré par l’Église tout entière,
l’assemblée du peuple de Dieu et non pas exclusivement
par un prêtre (ou un évêque). (A noter, bien entendu,
que cela ne vient pas nier la nécessité structurante des
ministères ordonnés dans l’Église, mais il s’agit là d’une
autre question).
La fonction du peuple de Dieu, réuni en Église, se résume
à être corps du Christ, c’est-à-dire à opérer ensemble
l’eucharistie : c’est cette fonction que l’on a fini par appeler
liturgie. Le moment d’offrande qu’est l’eucharistie n’est
pas un acte cloisonné dans le temps ou dans l’espace ;
et ne comporte pas de spectateurs. Il n’y a pas de place
prévue, dans l’eucharistie, pour des assistants passifs, non
célébrants. Un office où une minorité serait admise à la
communion eucharistique devrait apparaître comme un
non-sens.
On a pu constater, dans l’histoire de l’Église, une perte de
conscience eucharistique et sacerdotale qui a entraîné une
conception hiérarchisée du ministère et des sacrements.
Le prêtre y est devenu un fidèle « supérieur » aux autres,
une sorte de « professionnel du sacrement », et il a alors
semblé naturel qu’il règlemente l’accès des fidèles aux
sacrements qui semblaient opérés par lui. Si l’eucharistie
est considérée comme un acte sacramentel parmi d’autres,
accompli au moment de chaque liturgie, alors il n’y a rien
d’exceptionnel à en être parfois exclu pour y être ensuite
admis. Cette conception, courante par ailleurs, existe aussi
dans notre archevêché.
Un renouveau de la conscience eucharistique s’est pourtant
produit au XXe siècle, et notre archevêché (par l’Institut
Saint Serge, notamment) a été acteur de ce renouveau avant
d’en devenir héritier. Depuis lors, on sait que l’eucharistie est
le mode d’être de l’Église-corps du Christ. La communion
eucharistique n’est pas une option pastorale parmi d’autres.
Il ne peut être question de la donner ou la refuser, sauf cas
grave : on est ou on n’est pas en communion.
Ce qui est prôné par l’ecclésiologie eucharistique ne peut
être désigné par le terme de « communion fréquente », car
la communion eucharistique, comme la vie, ne se mesure
pas de manière quantitative. Pas plus qu’un ne peut « vivre
fréquemment », on ne peut « communier fréquemment ».
On vit ou on ne vit pas, de même on communie ou on ne
communie pas. En tant que membre de l’Église, on n’a pas
d’autre choix que de communier.
Partant de là, en termes de pratique pastorale de la
communion, la grande question devrait être : « Comment
faire en sorte que tous les fidèles communient ? », et
non : « Quels sont les fidèles qui peuvent être autorisés à
communier ? ». Si on ne peut, en pratique, aller jusqu’à
envisager l’interdiction d’interdire la communion aux
fidèles, il faudrait néanmoins envisager d’accentuer
fortement en paroisse la prise de conscience de tous les
fidèles de l’unité profonde qu’il y a entre Christ, Église
et Eucharistie. L’implication pratique de cette unité est: la
communion comme unique manière de vivre en Église.
La discussion a ensuite porté sur la responsabilité que
ressentent les prêtres vis-à-vis de la distribution de la
communion, responsabilité que semble leur conférer leur
d’ordination.
A cela il a été rappelé que quand un prêtre refuse la
communion à un fidèle, il ne s’agit pas d’une pratique
anodine mais bien d’une excommunication, d’une exclusion
du corps ecclésial, et qu’il en porte la responsabilité autant
que de la communion qu’il donne.
On invoque souvent, comme raison de refuser la communion,
une certaine indignité des laïcs ou à leur manque de
préparation, leur inconscience ou ignorance. Mais si on
s’engage sur cette voie, il faut se rendre à l’évidence que
personne, pas même les saints ou les prêtres (ces derniers
communient à chaque liturgie) ne peut se considérer digne
de communier, de réclamer le sacrifice du Fils de Dieu.
Inversement aucun baptisé ne peut légitimement refuser
l’invitation du Christ qui dit : « Buvez en tous, ceci est mon
sang ».
En termes pratiques, a été indiqué qu’il était contre productif
de fonder un enseignement pastoral sur des traumatismes
psychologiques : le refus de communion devant le calice est
une pratique à proscrire sauf cas exceptionnel.
L’archevêque Gabriel a par ailleurs explicitement demandé
au clergé de l’archevêché de ne pas refuser la communion
aux visiteurs orthodoxes de passage dans les paroisses. Le
fait que le prêtre ne les connaisse pas, a-t-il insisté, ne
justifie pas une excommunication.

12.Posté par Marie Genko le 13/12/2010 11:44
Cher Fabre,

J'aime beaucoup le peu que j'ai lu du Père Jean Meyendorf.
Mais comme nous tous, il n'est pas infaillible!
Et par ailleurs il est de la génération et de l'entourage du Père Alexandre Schmemann, et certainement influencé par son amitié avec lui.
Il me semble extrêmement important de nous référer à la tradition, et de comprendre que l'approche personnelle de la compréhension de nos traditions orthodoxes n'engage en définitive que la personne qui prend position en opposition à cette tradition.
Le peuple orthodoxe a besoin des traditions, et si certaines personnes ont une approche sentimentale et primitive, (si elles sont accoutumées aux barbes et aux croix, que dans un autre passage de son journal cite avec indignation le Père Alexandre), et bien, à mon sens elles en ont le droit!
Je suis prise par le temps aujourd'hui. Mais je reviendrai plus tard sur ce qu'écrit l'orthodoxe de Moscou dans le message N°9

13.Posté par Fabre le 13/12/2010 13:30
1) si vous le dites....tous les professeurs de théologie historiques ou non de Saint Serge à Saint Vladimir sont faillibles....et donc pourquoi et comment l'Eglise peut-elle confier l'enseignement à des gens qui nous semblent contestables dans la mesure ou leurs enseignements dérangent ou contreviennent à nos " préjugés " devenus des conforts de vie plus que des réalités ou des éclairages de réalité...dans ce cas tous sont contestables en leur enseignement...à part croire en ma pensée...à qui donc croire encore !!??et Chère amie c'est bien de tradition historique dont il s'agit tant chez Saint Jean Chrysostome que monsieur Schmemann ami de Monsieur Meyendorff, ami de ...Pierre, Paul, Jacques, Firmin qui un jour s'est trompé parcequ'il était ami de Saturnin.....................! pour ma part, chère Marie Genko je donne effectivement le primat de la Tradition Vivante de l'Eglise telle que présentée par Saint Basile, mais si vous contestez sa réalité en contestant son étude historique seulement par méconnaissance,...ça devient un problème !
..........................................
2) et c'est sûr tout le monde en sa liberté a le droit de contester et ce qu'il veut mais mais non comme il veut car au moins avec le minimum d'intégrité et d'honnêteté d'argumenter et de dire sources et références plutôt que simple sentiment de chaud ou froid, salé, sucré, plaisant ou non car alors ce n'est plus de contestation mais un sentiment ou opinion personnelle donc comme vous le dites si bien pour d'autres....faillibles aussi bien !

14.Posté par Marie Genko le 13/12/2010 14:31
Cher Fabre,
Je suis totalement hors circuit aujourd'hui!
Pardonnez-moi et permettez que je vous réponde demain!

Je n'ai jamais dit:
" Tous le professeurs de théologie..."
J'ai remarqué simplement que nous nous mettons en danger si nous nous éloignons des traditions!
Chaque orthodoxe a le droit de donner son avis!
Et lorsque nous constatons des changements dans la tradition, il appartient à chacun de nous de les évaluer et de nous mettre nous-même en garde!,
Comme quelqu'un le dit par ailleurs: "Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain"
Il y a des chose admirables autant chez le Père Alexandre que chez le Père Jean Meyendorf!
Je les lis avec admiratation, mais je ne les considère pas comme infaillibles!



15.Posté par Fabre le 13/12/2010 17:00
mais zut de flûte, que ce soit Meyendorff ou d'autres dont je vous servirai demain des citations, ils et nous parlons bien d'une étude historique de la Sainte Tradition...et justement je suis en train d'étudier et d'écrire sur le repentir, la rémission, la pénitence....dans la tradition, dans la tradition, la tradition, la tradition...par exemple vous savez sans doute pour parler de tradition que l'Office de la Génuflexion à la pentecôte se faisait à Vêpres, le soir donc dans la tradition, tradition et que maintenant ce se fait de suite après la Divine Liturgie de Pentecôte....le matin, vers midi.....(mais le libellé reste office des Vëpres de la génuflexion), que le sacrement du mariage se continuait par la Divine Liturgie pour communier et maintenant se peut faire à part......alors quoi ???!!!

16.Posté par Irénée le 13/12/2010 19:59
Merci Fabre pour le commentaire 15
Il en est de même pour la liturgie des présanctifiés, c'est à l'origine un office de vêpres, du soir par conséquent, même si une certaine "tradition russe" fait qu'elle est le plus souvent célébrée le matin...
Vous avez aussi raison pour le mariage (cf. le livre de Père Jean Meyendorff).
J'ajouterais concernant l'usage de la confession systématique avant de recevoir l'eucharistie qu'à de très nombreuses reprises dans la liturgie de St Jean Chrysostome on évoque la participation au corps et au sans du Christ "pour la rémission des péchés", mais pas une seule fois il n'est question d'un autre sacrement préalable...

17.Posté par vladimir le 13/12/2010 22:30
Je suis très surpris par la tournure que prend ce débat et je voudrais, au risque de répéter ce que j'ai écrit sur un autre fil, le ramener à son départ: la position du père Alexandre sur la confession. En effet, si le père Alexandre n'aimait pas les confessions type psychanalyse et "états d'âme", comme le cite Marie, et proposait donc d'espacer les confessions en cas de communions fréquentes, il n'a jamais suggéré de supprimer la confession ni de la remplacer par ces sortes de happening collectifs se résumant à une prière commune suivie d'une absolution, comme je l'ai vu pratiquer chez nous et en Russie... Il me semble que là aussi le père Alexandre avait une approche rigoureuse: soit une vraie confession, quand on a quelque chose à confesser, soit pas de confession si on cherche seulement une oreille complaisante pour épancher ses "problèmes". Et en conséquence pas d'automatisme liturgie = communion = confession...

En effet, cet espèce d'automatisme vient en fait de la collision de deux traditions différentes:
1/ Liturgie = communion: tradition renouvelée des premiers siècles que suggère le père Alexandre, sans en faire une règle absolue.
2/ Communion = confession: tradition tardive de communions espacées (1 fois/an disent certaines règles du XIXe... en oubliant que c'est un minimum!)

Cela dit, le "refus de communion devant le calice" peut aussi s'expliquer... ou non! J'ai vu récemment 2 cas:
1/ En France, un Catholique très sympathique voulait communier ... pour démontrer sa sympathie à l'Orthodoxie! Le prêtre lui a proposé une préparation préalable...
2/ En Russie, une Française orthodoxe s'était préparée et confessée... mais avait mis du rouge à lèvre. Le prêtre l'a sèchement renvoyée.

Cher Fabre, votre commentaire éclairé par votre étude en cours m'intéresserait énormément. Merci d'avance




18.Posté par Tchetnik le 14/12/2010 01:46
La Russie est un pays où les règles sont autrement plus appliquées, avec certainement moins de complaisance qu'en France.

Les Orthodoxes Français doivent être au courant que là bas, ce n,est pas le règne du laxisme et de la complaisance.

Communier à un calice plein de Revlon, de mascara et de rouge à lèvres n,est pas la plus agréable des choses. C,est Corps et Sabg du Christ dans le Calice, pas une bière belge.

La confession ne relève pas de l'"opinion" ou du "choix" du croyant, mais de son devoir. Après certaines églises réclament la confess' avant la Communion, d'autres (comme la Serbe) demande une pratique peut être plus espacée, mais tout aussi régulière. Exercice ô combien indispensable pour obtenir une certaine lucidité sur soi-même et savoir sur quel point porter particulièrement nos efforts de travail.
le choix du confesseur (qui implique confiance et relation suivie) reste en revanche dans le camp du fidèle.

Mais certaines églises, Grecques, en particulier, ont, par complaisance et laxisme, complètement abdiqué ce devoir, pour le rendre extrèmement facultatif. Ce qui est une dévalorisation complète de la Tradition qui est pourtant prteuse de Grace et de Vérité.

19.Posté par Fabre le 14/12/2010 06:48
cher Vladimir, je ne manquerai pas de vous transmettre cette étude qui est encore en cours d'élaboration comme disons.." une petite thèse "; cependant, en tout ceci, je n'ai pas livré vraiment une opinion personnelle....mais avec ces recherches, ce travail, j'aimerai bien m'en faire une...au moins provisoire tant la vie m'a souvent montré que je progressais aussi d'erreur en erreur....alors Marie Genko, voyez tout n'est pas perdu ...pour moi et je puis autant un moment vous soutenir à fond..!
en Christ, Daniel Fabre

20.Posté par Marie Genko le 14/12/2010 10:02
Cher Fabre,

Merci pour votre commentaire 19, Il me fait chaud au cœur. Voyez-vous lorsqu'on dit ce qu'on pense, il faut se préparer à recevoir des volées de bois vert!
Et je suis bien certaine que bien des personnes vont me critiquer violemment!

Cher Tchetnik,
Merci aussi pour votre commentaire 18. Vous semblez bien connaître les différentes approches qui nous préoccupent sur ce Fil.
Ne pourriez vous traduire le dernier commentaire du Père Timotheos, car je crains de ne pas retrouver les termes appropriés nécessaires en français.

21.Posté par Marie Genko le 14/12/2010 11:17
Cher Vladimir,

Merci pour votre commentaire 17.
Vous parlez de la collusion entre deux traditions différentes en ce qui concerne la confession.
Tchetnik dans son commentaire 18 dit la même chose que vous.
Autant je pense que la pluralité des expressions liturgiques fait la richesse de notre orthodoxie, autant il me semble que les règles en matière de confession et de communion devraient être aussi semblables que possibles d'un patriarcat à l'autre.

Je vais prendre la défense de mon archevêché et affirmer que les seules fois, où j'ai vu accorder des absolutions collectives, c'était au moment des grandes fêtes, où des fidèles réguliers de la paroisse venaient au début de la liturgie demander une confession. Le prêtre dans ce cas pour ne pas retarder le début de l'office, les reçoit après le "Notre Père" et s'ils sont vraiment trop nombreux accorde une absolution collective en recommandant bien de revenir dans un avenir proche pour une véritable confession.
J'ai plusieurs fois été en Russie. Ce pays est si immense qu'il serait présomptueux de généraliser quoi que cela soit. Mais tout de même...A Ekaterinbourg pour les 90 dix ans de l'assassinat de la famille impériale (en 2008), j'ai assisté à la confession de plusieurs milliers de personnes.
Une bonne vingtaine de prêtres accordaient quelques minutes de confession à chacun d'entre nous. La confession commençait à 16h. L'office commençait à 23 h. et se terminait à 4h du matin. Ensuite la foule des fidèles entreprenait une marche d'environ vingt km pour parvenir à 10h du matin à la fosse Ganina et assister à un nouvel office à la mémoire de l'empereur martyr Nicolas II et de sa famille....

Enfin pour revenir au sujet de ce fil et pour comprendre le Père Schmemann et son œuvre, nous devons nous replacer dans le contexte de la vie de l'archevêché dans les années 60.
Il faut nous souvenir que des conflits violents avaient eu lieu quelques années auparavant entre les tenants de l'Eglise Russe Hors Frontières et l'archevêché.
Nos querelles d'aujourd'hui sont des jeux d'enfant en comparaison!

L'EORHF a toujours été traditionnelle et attachée à ses racines russes. Elle a toujours aussi été opposée à l'œcuménisme.
Elle est en fait très représentative de la ligne de conduite que nous préconise le Père Timotheos.

L'archevêché a, au contraire, considéré que les paroissiens russes allaient rester en France et s'intégrer dans la vie française.
Il était par conséquent important de préserver la foi orthodoxe dans un contexte occidental.
La rencontre entre le Pape Paul VI et le patriarche Athénagoras en 1965 à Jérusalem a soulevé un immense espoir de réconciliation entre les chrétiens!
Le Père Alexandre Schmemann a été un des observateurs orthodoxes présents lors du concile de Vatican II.
Rien d'étonnant à ce que le Père Alexandre essaye de se différencier de l'EORHF.

Je pense que c'est là que nous devons chercher son antipathie pour ce qui est, pour lui, un excès de traditions extériorisées.
Ce qui l'entraîne à s'exprimer de façon choquante dans son journal, si nous nous référons aux citations exprimées par un orthodoxe de Moscou dans le message N°9







22.Posté par An orthodox from Moscow le 14/12/2010 11:23
Dear Mrs Genko,
I will be very grateful to you if you answer my questions about father's Scheman ideas about confession and monachism.
They seem to me rather strange for an orthodox priest.
Aren't you a tenant of rigorous dogmatic faith?
Yours sincerely,
An orthodox from Moscow

23.Posté par Irénée le 14/12/2010 16:13
Je trouve personnellement que ce débat dérape un peu...
Sommes-nous en train de faire le procès de Père Alexandre Schmemann ?
Devons-nous nous positionner dans des catégories étrangères à la vie de l'Eglise (consevateurs, modernistes ou je ne sais quoi...)
Nous abordons là, il me semble, des questions bien trop sérieuses pour se contenter de polémiques sur le rouge à lèvres ou la fréquence de la confession ici ou là !
Nous parlons de la Vie en Christ dans l'Eglise, nous ne discutons pas de la meilleure façon de cuire les nouilles ! Excusez-moi, mais je suis un peu choqué de lire certains commentaires.
Nous échangeons librement ici, mais ce type d'échanges permet peu d"approfondir les questions.

24.Posté par An orthodox from Moscow le 14/12/2010 19:59
Niet
pas de procès de Père Alexandre Schmemann
mais un éclaircissement

25.Posté par Marie Genko le 14/12/2010 20:57

@ an orthodox from Moscow,

I have been very busy these last two days and I just did not have the time to look carefully for the quotations you mentionned in your message.
At first quick look, I could not find them in Father Schmemann's diary...?
I remember hearing the editor mentioning that some sentences had been taken away in the french version from the original...?
But I will go back to this book as soon as I can.

I think it is nessecery to be aware of the situation in the sixties to understand why Father Alexandre was often irritated about a very tradional approach to orthodoxy.

As I said in my previous message 21 to Vladimir, in the sixties and before, and unfortunatly also after these years, there was a strong opposition between 'the russian church abroad" and "the episcopy of russian churches in western europe".

"The russian church abroad" was always very tradional and attached to it's russian expression of faith.
It always was, AND STILL IS OPPOSED TO OECUMENISM.
The witness of this strong faith in Christ made a great impression in the West and although this russian christianity was certainly exotic for western poeple, some of them converted to orthodoxy.

In the Episcopy, some poeple became aware that the hope of returning to Russia seemed more and more uncertain.
Young poeple were finding their match in a non russian crowd.
And for the rulers of the episcopy it became obvious that integration was on its way!
How could they save orthodoxy from desapearing and melting away in a western world?
In order to make orthodxy understandable by non russian speeking poeple, young priests like Alexander Schemann and John Meyendorf made a wonderful and huge work by writting books in french and in english.
As an exemple:
"L'Eglise orthodoxe hier et aujourd'hui" written by Jean Meyendorf and "Le chemin historique de l'orthodoxy" written by Alexander Schemann are basic tools for students who want to study orthodoxy.

At that time, a dialogue with the west, I mean with catholics and protestants seemed obvious to the members of the episcopy, in order to be able to discuss and witness our orthodoxy.
The main goal was to save our orthodox faith in the western world.

In my comprehension of the events of these years, it was the influence of the strong opposition to "the Russian church abroad" (that did not want integration), which brought Father Alexander to express his irritation in his diary against tradional russian priests of the EORHF and their very strict approach to russian traditional orthodoxy.
Of course he probably would not have written this way if he could have forseen that his words would be published and taken literraly !

Nowadays we have seen the fall of the communist party in Russia, and the roads of the heirs of the russian emigration could meet again!
Unfortunatly, under the influence of the past, these roads are parting instead!

As long as there will be no Love, there will not be enlightment for any of us.
Please God, love will come back in our hearts.










26.Posté par Marie Genko le 15/12/2010 11:21
Chet Tchetnik,

Sur le fil concernant le Père Gabriel Bunge, je vous ai prié dans mon commentaire N° 20 de traduire le commentaire 88 du Père Timotheos.
Je n'ai qu'un très rudimentaire dictionnaire Anglais/Français et il faudrait que j'entreprenne de pénibles recherches pour le retrouver. perte de temps inutile car il ne contient probablement pas le vocabulaire d'église.
Merci par avance.

Marie

27.Posté par Daniel le 16/12/2010 19:11
Concernant le débat confession -commuion, je voudrais rappeler les 2 choses suivantes. La confession doit-elle avoir lieu strictement la veille ou le jour même de la communion? Non; dans son manuel de la confession, Saint Nicodème conseille de se confesser quelque jour à l'avance et non le jour même... Autre point, le jeûne le veille de la communion est indispensable pour communier mais aussi d'avoir respecté le jeûne de mercredi et vendredi comme le rappellent les canons des apôtres : un clerc ne respectant pas ces jeûnes demercredi et vendredi doit être déposé, un laïc excommunié (excommunié veut dire privé de communion, chose à ne pas confondre avec anathématisé)

28.Posté par Marie Genko le 16/12/2010 22:24

@ an orthodox from Moscow

In the message 27 Daniel gives the rule of Saint Nicodeme about confession, and I entirely agree to this rule.

You ask me if I am a tenant of rigorous dogmatic faith...!

My answer is that I am just trying to be an orthodox.

My knowledge about dogma is very poor. I always thought, that I was told the right thing to do by the priest in charge of my confession!
And that this was enough for me!
I never imagined that orthodox priests could quarrel and bring each other to court !
I never imagined that the orthodox russian traditions of my episcopy could change because of oecumenism!
Reading the diary of Father Alexandre is like waking up in a new orthodox world.

If you read about oecumenism you will learn that this movement was a protestant initiative in the end of the 19th century.
Many poeple were, and still are, enthousiastic about it!
In my episcopy, from what I could read, I think it was a very successful idea, may be because we were under the leadership of the Holy Patriarch of Constantinople?

Oecumenism is such a generous idea, that it is rather normal for us to be fascinated by it.

But, if the monks of the Holy mountain do not agree with it, are we going to face a new dispute ?

I think we are all sick and tired of disputes..!!!

Please forgive me for not translating the quotations you give in your message.
I did not have the time yet to go carefully through Father Schmemann's diary. And if his family decided not to put these sentences in the french translation, I will not translate them myself.
Please, pray for us all.






29.Posté par Tchetnik le 17/12/2010 00:49
@Marie

Désolé pour le retard, je n'ai pris connaissance de votre message que maintenant.

Le message n 88 de Père Timothéos du fil consacré au Père Gabriel Bunge est la suivante:

""Seul un évêque Orthodoxe possédant la Théosis peut conduire le Synode dans la vérité de l’Orthodoxie.
Les trois étapes des mystiques orthodoxes sont :
- La purification des passions par la vie ascétique,
- L’Illumination,
- La Théosis
Si vous pouvez trouver quelqu’un à même de traduire un très bon métrage, vous comprendrez les idées de vie ascétique et de Théosis.
http://www.viddler.com/explore/Grigorie/videos/1/ est diffusé avec une traduction roumaine.
Il parle de Saint Grégoire Palamas et du synode Hésychaste (connu comme le Ixième Concile œcuménique dans l’Orthodoxie ).""



30.Posté par Irénée le 17/12/2010 09:29
@Marie
Excusez-moi de vous contredire à nouveau, mais vous dites dans le message 28 que le mouvement oecuménique a été une initiative protestante du 19è siècle.
Ce n'est pas aussi simple, les encycliques de 1912 et 1920 le confirment sans ambiguité, il y a eu de nombreuses initiatives orthodoxes en vue de la réunion des Eglises. Les visées protestantes étant plus centrées sur le mouvement missionnaire et la volonté de coordonner les actions des groupes protestants.
La plupart des Eglises orthodoxes ont été actives dans le mouvement oecuménique naissant, tout en restant extrêmement fermes sur les points de foi et d'ecclésiologie. Le métropolite Euloge lui même représenta l'Eglise de Russie aux premières réunion de Foi et Constitution.
Mais ce n'est pas le sujet de ce fil...

31.Posté par Marie Genko le 17/12/2010 16:22

Cher Irénée,

Merci pour vos précisions!

Tapez le mot "œcuménisme" sur Google et vous aurez, comme je l'ai fait moi-même, toutes les informations concernant ce mouvement. Le document fourmille de détails, et je dirais même qu'il faut passer un peu de temps à le lire!

De quelles encycliques parlez-vous?

C'est intéressant de noter que vous affirmez que Mgr Euloge ait représenté l'Eglise de Russie, alors qu'il était provisoirement sous l'omophore du Patriarche de Constantinople (1930 ou 1927?) je peux vérifier l'année si vous le souhaitez!

Je viens d'apprendre que l'Église de Russie a pris la décision de recevoir les uniates polonais passés à l'Orthodoxie, sans nouveau baptême, à l'époque de la conquête de la Pologne par l'empereur de Russie!
Et ceci pour éviter de rebaptiser quelques centaines de milliers de prêtres, de fidèles et même quelques évêques.

Amitiés. Marie

32.Posté par par An orthodox from Moscow le 17/12/2010 20:46
Dear Mr Tchetnik,
I know you do excellent translations. Would it be too much, sorry, if I ask you to give in french the message N°9 (it is in russian). From the message of Mrs Genko I undestood that for strange reasons these passages werge cut from the french edition Father Alexandre Schmemann ?
In adavance thank you very much, sorry for my bad english...
An orthodox fron Moscow

33.Posté par Irénée le 17/12/2010 21:11
Chère Marie,
Je crains que google ne soit pas une source très sérieuse...ce n'est pas parque beaucoup de citations ou de documents répertoriés par google sont d'origine protestante que nous tenons là une vérité historique !
Lisez par exemple le lien ci dessous, vous aurez quelques réponses sur les encycliques en question :
http://graecorthodoxa.hypotheses.org/1145
Pour le métropolite Euloge, je vous enverrais un bref article à l'occasion.

34.Posté par Marie Genko le 17/12/2010 21:49
@ Irénée,

A propos de mon message 31, il s'agit probablement du partage de la Pologne (1788-1791)...?
Le fait de ne pas rebaptiser les Catholiques est probablement devenu un usage de l'Église de Russie, suite à ce passage massif d'uniates à l'Orthodoxie.

35.Posté par vladimir le 18/12/2010 10:14
Dear 'Orthodox from Moscow'
I am not at home and thus can't answer in russian, but you could be sure that a good part of our readers now Russian langage. Forthermore, I guess that all what you write is actually translated in the French edition of the diary.
But you could also find as many sentances showing the love of father Alexander to Russia and Orthodoxy. He was an actual Russian Orthodoxe and what he was fighting with is the kind of idolatry or superstition which unfortunately take too much place in some traditionnalist circles.

On the other side, and also unfortunately, some of our 'modernist' circles took those sentances as a rule and started to eliminate russian and byzantine traditions... It is what Marie is writting about (as well as myself in another file), but I insist on the fact that father Alexander himself never dit it, neither even did he call for it!

36.Posté par Irénée le 18/12/2010 17:44
Sur cette question du mode de réception dans l'Eglise orthodoxe, il conviendrait d'avoir un bon texte de référence...Je ne crois pas qu'il soit vraiment possible de dire : l'Eglise de Russie procède comme ceci, ou l'Eglise de Grèce comme cela. Je crois qu'en fonction des situations personnelles, du contexte de la réception, de l'itinéraire spirituel de ceux qui souhaitent rejoindre l'Eglise il est possible d'adapter des solutions. Ceci pour des raisons simplement pastorales...
Nous voyons, je crois, autour de nous des personnes ayant souhaité se réunir à l'orthodoxie, et on voit bien que le mode de réception peut être fixé par le prêtre, avec l'accord de son évêque, en fonction de la situation particulière de la personne. Ceci ne veut pas dire qu'il n'y a pas de règles, mais simplement que cette règle peut s'adapter à une situation particulière. Il en est de même pour la question de la confession préalable à la communion.

37.Posté par Marie Genko le 18/12/2010 21:43

Cher Irénée,

Merci pour vos messages et surtout pour le lien:
greacorthodoxa.hypotheses.org/1145
Vos messages méritent une longue réponse circonstanciée, mais hélas je suis totalement débordée par ma famille et je ne parviens pas à faire tout ce que je souhaite.
Il y a beaucoup à dire sur l'encyclique de 1920 et sur le discours de Mgr Germanos en 1927.

En tous cas, je pense ne pas me tromper en écrivant que les moines du Mont Athos ont, dès le départ, été opposés à l'œcuménisme et aux prises de positions émises par le Patriarche de Constantinople....
Je pense aussi que l'Église russe devait y être opposée jusqu'en 1920, puisque l'Église russe Hors Frontières y est hostile jusqu'à présent.

Pour donner mon sentiment personnel à ce sujet:

Je trouve qu'un témoignage orthodoxe et un dialogue respectueux avec les hétérodoxes est une chose louable!
A condition toutefois de ne pas vilipender ses propres traditions ecclésiastiques à leur contact.
Il n'est pas question de moderniser notre diocèse sous prétexte conscient, ou inconscient,
de copier les traditions des catholiques et des protestants afin de leur rendre l'orthodoxie moins exotique et plus accessible!

Les catholiques et les protestants ont leurs propres traditions et ils les conserveront certainement le jour bénit ou l'Esprit Saint leur permettra de retrouver leur foi orthodoxe.

J'espère avoir le temps ces prochain jours d'approfondir ces questions, mais avec les fêtes qui s'approchent, cela devient peu probable dans l'immédiat.

38.Posté par Fabre le 19/12/2010 10:22
et pourtant Marie Genko c'est bien les russes qui ont transformé à l'instar des KTOS les paroles de l'absolution au lieu de dire ...comme Dans la formule la plus ancienne, toujours en usage chez les Grecs, le prêtre ne dit pas "Je te pardonne", mais "Que Dieu te pardonne". Au XVIIe siècle, sous l'influence de l'Église catholique romaine, l'expression a été changée dans les livres slavons et mise à la première personne : "(...) et moi, son indigne prêtre, par le pouvoir qu'il m'a donné, je te pardonne..."

39.Posté par Marie Genko le 19/12/2010 14:56
Cher Fabre (ne pourriez vous nous donner votre prénom? c'est désagréable de vous appeler par votre nom de famille)

Je ne pense pas que cela soit anodin de changer les paroles d'une prière.

Si un synode russe a voulu changer les paroles en usage précédemment, c'est parce qu'il avait certainement une raison précise de le faire. Et cela m'étonnerait qu'il se soit agit simplement d'imiter les catholiques!
Il serait donc intéressant de savoir pourquoi cela a été fait???


40.Posté par Daniel le 19/12/2010 15:11
Fabre se prénomme Daniel comme moi mais je pense que pour éviter la confusion entre nous deux, il ne l'indique pas.

Daniel Fabre a raison sur le changement des paroles pour la confession. En fait, c'est Pierre Moghila qui dans son trebnik, sous une influence catholique (il y a eu des influences de la théologie catholique très forte en Ukraine et en Russie) a changé les paroles en introduisant le funeste "Je te pardonne", qu'on ne retrouve pas non plus chez les vieux-croyants... Comme son Trebnik a été édité et imprimé en de nombreux exemplaires (si j'ai bien compris), il s'est au final imposé. Autre modification moghilienne sous influence catholique, le fait que pour le mariage, le prêtre demande aux fiancés s'ils ne sont pas engagés par ailleurs avec une autre personne.

41.Posté par Irénée le 19/12/2010 18:58
Ces influences catholiques romaines dans l'orthodoxie russe sont incontestables.
Sur les deux points soulevés par Fabre et par Daniel, il faudrait qu'une nouvelle orientation soit prise par l'Eglise de Russie.
De nombreuses communautés en europe occidentale sont revenues depuis quelques décennies aux prières d'absolutions antérieures, par exemple dans le diocèse de Souroge à l'initiative du métropolite Antoine de bienheureuse mémoire.
C'est le cas aussi dans le plupart des paroisses de l'archevêché il me semble.
Marie, il vous faut admettre que parfois des décisions malheureuses ont été prises, et c'est pourquoi il est dangereux de s'appuyer sur des traditions qui ne sont que de mauvaises habitudes ou de malheureuses déviations...ceci est vrai pour la pupart des Eglises orthodoxes malheureusement, et il y a des choses plus graves que d'autres...

42.Posté par Marie Genko le 19/12/2010 21:27

Cher Irénée,

Tout est contestable, vous le savez très bien!
Il est tout à fait possible que des décisions malheureuses soient prises ici ou ailleurs!
Et je n'ai jamais prétendu que l'Église de Russie ait toujours été gouvernée par des prélats infaillibles !

Mais dire que les traditions sont de malheureuses habitudes ou de malheureuse déviations, c'est tout de même un peu fort!

Les traditions, chères aux orthodoxes, sont l'âme des peuples orthodoxes.

Et je peux ajouter que voir, en particuliers, des prêtres orthodoxes copier les crergymen occidentaux dans leur apparence me navre complètement.
Ne serait-ce que pour cela, il n'y a rien d'étonnant que certains prélats orthodoxes aient été accusés, à tord ou à raison, d'appartenir à la franc maçonnerie!
je peux ajouter que voir la photo de Mgr Germanos habillé comme un pasteur anglican, sur le lien que vous m'avez envoyée m'a plutôt choquée qu'autre chose!

Ne m'en veuillez pas de m'irriter, mais ce que vous venez d'écrire n'a, pour moi, rien, mais vraiment rien d'orthodoxe!

43.Posté par Marie Genko le 19/12/2010 23:07

Cher Daniel et cher Daniel Fabre,

Pierre Moghila était métropolite de Kiev lorsque cette ville était territoire polonais.
Rien d'étonnant à ce qu'il ait été sous l'influence polonaise catholique.
Cependant il me semble qu'en Russie ce n'est qu'au XIXème siècle que sa "confession orthodoxe" ait été introduite dans l'Eglise russe?
Et ceci effectivement à cause de l'influence des jésuites qui avaient été précepteurs dans certaines familles russes.
Sur ce point vous avez tous les deux entièrement raison!

J'ajouterai simplement que la question que nous devons nous poser est celle de la frontière à ne pas dépasser pour ne pas aller à l'encontre de nos traditions.
Car ce sont bien ces traditions qui nous ont identifiés à notre foi et nous l'ont transmise au travers des siècles.
Un converti dans la tradition roumaine lui sera attaché, de même pour la tradition russe, ou serbe, ou autre.




44.Posté par Fabre le 20/12/2010 08:21
Allons Marie, ni Irénée ni les Daniel n'ont dit que la Tradition Vivante, et donc Vivante de l'Eglise comme le défini aussi Saint Basile étaient de mauvaises habitudes et déviation ! non mais il est de mauvaises habitudes et déviation voir même des mensonges;
( comme il y a peu début cette année in église Roumaine : ( "D’autre part, je vous communique que je suis troublé par un article du patriarcat de Roumanie en ce qui concerne l’unité des …roumains orthodoxe dans la diaspora ( in orthodoxie.com);
En premier le canon invoqué dans cet article du Ier concile de Nicée est faux :
« Les principes susmentionnés sont l’expression du devoir de l'Église orthodoxe roumaine et sont fondés sur le canon 16 du 1er concile œcuménique (325), qui énonce le principe selon lequel aucun diocèse n’est autorisé à recevoir en vertu de sa compétence des clercs et des FIDELES orthodoxes, sans la bénédiction de l'Église (diocèse) à laquelle ils appartiennent. »….
c’est grave de « tromper les fidèles » ainsi ;
dans ce canon il n’EST ABSULUMENT PS QUESTION DES FIDELES mais des clercs….!!!!
Si l’Eglise induit en erreur volontairement … alors !!!!!!???…" mon interrogation à notre prêtre)
que l'on prend donc pour tradition ou comme ici faire croire comme canon................!
aussi merci à Irénée et oui...je me prénomme aussi Daniel

45.Posté par Marie Genko le 20/12/2010 10:02

Cher Daniel Fabre,

Je me souviens de cette fameuse lettre adressée aux fidèles roumains.
Elle m'avait choquée aussi.

Après en avoir parlé avec les uns et les autres, j'ai compris que la "Tradition", nous en revenons toujours à elle, voulait que les fidèles aient UN CONFESSEUR et non qu'ils se promènent de paroisse en paroisse, au gré de leur humeur.

Il ne s'agit pas là d'un canon mais plutôt d'un usage facilement compréhensible.

Pour trouver une excuse au prélat roumain, auteur de l'article en question, dans son esprit, la démarche des fidèles doit s'identifier à celle des clercs!
Le pasteur n'aime pas que ses brebis s'égaillent dans la nature, de peur qu'elles ne soient séduites!
C'est ainsi que j'ai finalement compris cette adresse aux fidèles roumains en diaspora.

A mon humble avis en voulant parler un peu fort, cette adresse était présentée de façon maladroite.
L'excès d'autorité n'est jamais une bonne chose envers les fidèles orthodoxes.

Mais, comme c'est justement la TRADITION, qui est porteuse de "L'ESPRIT" de l'Orthodoxie propre à chacun des patriarcats, il est normal que les pasteurs s'inquiètent pour leurs ouailles, surtout lorsque flotte dans l'air la volonté chez certains de créer UNE NOUVELLE ORTHODOXIE LOCALE qui romprait le lien des fidèles en diaspora avec leur Eglise mère.


46.Posté par Fabre le 20/12/2010 16:27
mais MENTIR en FALSIFIANTun Canon; ce n'est pas rien tout de même....! c'est refonder une tradition tel les fausses donations de Constantin pour le pape de Rome afin d'avoir, d'être suzerain en ses terres ...spirituellement aisi que le disait Paul Evdokimov : " la fin ne justifie pas les moyens, pour un croyant seul les moyens(purs innocents, intègres et bons) comptent et eux ...feront la fin. et il n'est donc pas normal que The pasteur utilise le Mensonge ! mais Marie, s'il vous agrée la malhonnêteté pour arriver à des fins, c'est votre opinion !

47.Posté par Marie Genko le 20/12/2010 18:07
Cher Daniel Fabre,

Je suis entièrement d'accord avec vous, personne n'a le droit de faire parler les canons de l'Église en leur faisant dire ce qui arrange, ou dérange le moins!

Dans mon commentaire précédent j'essayais simplement de trouver des circonstances atténuantes à cette malheureuse lettre adressée au fidèles roumains.
Personne n'a le droit de mentir ni de falsifier, même dans le but de protéger ses fidèles en diaspora.

48.Posté par Irénée le 21/12/2010 19:58
Marie,
Je répond à votre message du 19.

Je n'ai jamais dit que les traditions sont de malheureuses habitudes ou de malheureuse déviations, j'ai voulu indiquer qu'il y a d'une part la Tradition de l'Eglise, et d'autre part des traditions locales, ou des habitudes prises ici ou là dans une Eglise particulière. Dans ce cas il ne s'agit pas de la Tradition de l'Eglise orthodoxe, mais bien plutôt d'un usage...et il est important de ne pas confondre les deux choses...
J'ai croisé dans ma vie des dizaines de prêtres et d'évêques orthodoxes en "costume de ville", y compris des métropolites de l'Eglise de Russie. Je ne les jamais pris pour des "clergymen". Quand ils ont à voyager par exemple, on peut comprendre que la soutane et le rasson ne soient pas la tenue la plus commode. Cela ne me choque pas, même si c'est parfois un peu surprenant...de là à y voir une appartenance maçonnique, je ne vous suis plus !
Quand à la photo de Mgr Germanos dont vous parlez, elle ne me choque pas non plus. Vous verrez que sur toutes les photos "officielles il est en soutane, ainsi que les autres orthodoxes présents...mais vous verrez aussi sur la dernière photo le Père Georges Florovsky avec un chapeau de ville et une veste...je tiens à votre disposition une photo du Père Serge Boulgakov avec un haut de forme si ça vous amuse !
Il me semble qu'il y a des choses bien plus importantes dans la vie de nos Eglises que les tenues vestimentaires des clercs ! N'oubliez pas qu'en France c'est Napoléon qui a imposé la soutane aux prêtres, et pas par soucis clérical !

Ne m'en veuillez pas de m'irriter, mais ce que vous venez d'écrire n'a, pour moi, rien, mais vraiment rien d'orthodoxe!

49.Posté par Irénée le 21/12/2010 21:17
Excusez-moi Marie, la dernière phrase du message 48 est un copié-collé malheureux d'un de vos messages. Je n'ai pas voulu vous l'envoyer !

50.Posté par Marie Genko le 21/12/2010 22:40

Cher Irénée,

Je suis heureuse de lire que vous ne prenez pas les traditions pour de mauvaises habitudes!

Au début de mon activité sur les blogs orthodoxes, il y a quelques années, j'ai reçu des listes entières de noms de prélats orthodoxes, soit disant impliqués dans les mouvements maçonniques...Je vous avoue que je les ai à peine regardées car je trouvais qu'il est possible de produire et falsifier n'importe quoi sur internet, et si des prélats ont effectivement adhéré à cette société c'est l'affaire de leur conscience.
Et cette question, peut-être à tord, ne m'intéresse pas.

Vous avez probablement raison lorsque vous dites que de nombreux prêtres ou prélats voyagent en costume de ville.
Permettez moi de trouver que c'est dommage!
L'habit ecclésiastique est aussi une forme de témoignage de sa foi!

L'essentiel est ailleurs, vous avez raison.

Mais dans notre civilisation complètement sécularisée, voir un prêtre ou une religieuse qui ressemble à ce qu'ils sont en réalité, et non à Monsieur ou Madame tout le monde, pour moi c'est déjà toute une homélie!
Lorsque je croise une soutane, j'en suis heureuse et je lui souris.

Enfin, je reprends le sujet de ce fil.
Pour essayer de répondre à notre ami orthodoxe de Moscou, je relis attentivement le journal du Père Alexandre Schmemann.
Il est, comme vous le savez, très long. Et je suis loin d'avoir terminé. Je continue pourtant pour essayer de retrouver les citations auxquelles l'orthodoxe de Moscou fait référence.
Et ce qui me frappe dans ce journal c'est la souffrance qu'éprouve le Père Alexandre pour le byzantinisme de l'Orthodoxie. Il y fait constamment allusion.
Peut-être le Père Alexandre aurait-il été plus heureux s'il était né dans une religion plus dépouillée que la notre?



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