Commentaires
Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

14.Posté par Théophile le 19/12/2018 18:39
@ Marie
Merci de vos prières et de votre franchise.
J'ignore quel est le chemin le meilleur de l'exarchat, même si le Patriarcat de Moscou pourrait être une solution simple en apparence. Mais le Patriarcat de Moscou l'accepterait-il vu le contexte? Et quelles en seraient les conséquences pour les persécutions en Ukraine?
Ce que je perçois, c'est que Constantinople voudrait offrir l'exarchat au Patriarcat de Moscou en échange de son soutien au schisme en Ukraine - sinon comment expliquer le moment choisi?
Or cela semble un jeu de dupe - à la fois pour l'exarchat et pour l'Ukraine. D'abord parce que l'Ukraine compte infiniment plus en réalité. Ensuite, parce que le Patriarcat de Moscou a déjà l'ERHF avec qui se coordonner en Europe occidentale et rajouter une troisième hiérarchie ne ferait que compliquer encore plus la situation pastorale. Fusionner exarchat et paroisses du patriarcat de Moscou? qui voudrait s'impliquer là-dedans en ce moment à Moscou?
L'exarchat est mis sur la touche, à un moment qui n'est pas du tout favorable, alors que tous les chemins semblent des voies de garage. L'OCA ou l'Eglise de Serbie pourrait être envisagée, si le Patriarcat de Moscou y était favorable (pour que l'exarchat ne se retrouve pas dans la nature).
Puisse Saint Nicolas secourir les enfants orthodoxes en 'Europe occidentale.

13.Posté par Affeninsel le 19/12/2018 18:32
@Marie Genko : je connais pourtant une famille qui est partie de Meudon lorsque l'évêque a décidé d'y faire supprimer les lectures en français. Cela est peut-être revenu à l'état ancien, mais je vois mal pourquoi cette famille assez rigoriste m'aurait raconté cela comme prétexte pour quitter la paroisse si ce n'était pas vrai. Cela montre à tout le moins que les choses ne sont pas toujours stables, et c'est la raison de mes réserves. Du reste, comme je l'ai redit plus haut, je ne formule pas ici une attaque en règle sur des personnes, et je sais que la réalité est plus complexe que "les uns sont bons les autres mauvais". J'ai fréquenté, quand j'en avais le temps, la liturgie francophone du quai Branly. Je vois bien que je ne vous ferai jamais entendre raison sur les graves problèmes qui sous-tendent, ecclésialement, l'approche du "on se conforme aux souhaits des paroissiens". Votre fascination pour les "préférences" vous ferait dire des choses tout à fait affreuses en d'autres temps, et il est dommage que vous ne vous en rendiez pas compte.

Vous parlez ensuite de l'avenir de l'archevêché et craignez qu'on ne crée un "précédent" : cela passe sous silence le fait que l'ecclésiologie adoptée par nombre de juridictions aujourd'hui est très gravement erronée, et que le terme lui-même de "église-mère" tel que vous l'employez est une innovation contraire aux canons. Il n'y a pas grand-chose qui va dans la situation canonique actuelle en France, et si l'archevêché juge bon de se rattacher à qui il veut pour préserver ce qui doit l'être (et j'ai bien conscience que tout ne doit pas l'être), il s'agit, dans le paysage actuel, d'une démarche pragmatique qui n'a rien de condamnable. C'est vous qui, par votre complaisance envers ce système de mille-feuilles juridictionnel, créez la possibilité de se balader d'une obédience à une autre. Dans le système canonique orthodoxe, il n'y a pas besoin d'inventer des théories fumeuses sur "l'église mère" pour garantir le bon ordre dans l'Eglise : les églises ne "bougent" pas.

12.Posté par Marie Genko le 19/12/2018 16:26
Cher Théophile,

Aujourd'hui nous fêtons Saint Nicolas!

Voilà un Saint merveilleux, un saint orthodoxe vénéré aussi en Occident.
Amicalement Marie

11.Posté par Marie Genko le 19/12/2018 14:57
@Affeninsel, Votre message 23

Vous avez tort de croire tout ce qui vous est raconté.
Venez écouter une Liturgie dans la paroisse de Meudon et vous entendrez les Epitres et les Evangiles, lus et en Français et en Slavon.
La grande majorité des paroissiens de Meudon souhaitent une Liturgie en Slavon et, autant le prêtre que l'archevêque Michel, se conforment aux souhaits des paroissiens.
A ce propos je peux témoigner que les paroissiens y sont fort nombreux et recueillis, chaque dimanche.
Mon mari ayant grandi à Meudon, il est attaché à cette paroisse.
Nous allions auparavant avec nos enfants à la paroisse Saint Alexandre Nevsky à Paris.
Comme de nombreux paroissiens, descendants de exilés russes, mon mari a quitté l'archevêché au moment des douloureuses disputes, qui ont agité les fidèles lorsque le patriarche Alexis II, de bienheureuse mémoire à proposé, en 2003, à l'archevêché de rejoindre son Eglise mère.
A ce propos, et c'est certainement un fait à prendre en compte:
Les descendants des exilés russes, fondateurs de l'archevêché, sont nombreux à avoir quitté cette structure ecclésiale pour rejoindre la juridiction du patriarcat de Moscou.

Vous écrivez encore, je vous cite :

"La seule chose qui compte, et cela s'applique à quiconque prétendrait récupérer les paroisses de l'archevêché, c'est de donner des garanties quant à la préservation de la possibilité de continuer le travail missionnaire entamé dans certaines paroisses, notamment celles qui ont décidé de passer aux langues locales. "

Il est normal que le patriarcat de Moscou ouvre des paroisses, là où un besoin local se fait sentir.
Et le plus souvent ce besoin local est du à un afflux de nouveaux immigrants, qui ne parlent pas, ou parlent mal, la langue locale. Nouveaux immigrants attachés au Slavon.
Mais il serait tout à fait absurde d'imaginer que le patriarcat de Moscou s'oppose à une célébration en langue locale, si telle est la préférence des paroissiens.
Allez donc à la nouvelle cathédrale du quai Branly et vous y entendrez chaque samedi matin une liturgie célébrée en Français et chantée, toujours en Français, par le chœur des séminaristes d'Epinay sous Sénart.
Cette Liturgie en Français est tout à fait inspirée par l'enseignement du Père Alexandre Schmemann, si cher à de nombreux prêtres et clercs de l'archevêché.
Il suffit d'aller en Italie, ou en Espagne, pour s'assurer que certaines paroisses du Patriarcat de Moscou célèbrent en langue locale.
Et il en va de même pour l'Eglise russe à l'étranger.
Je ne peux que répéter ce que j'ai déjà écrit, un diocèse se comportant en électron libre, et se rattachant à une juridiction de son choix au hasard des portes ouvertes, ce serait créer un précédent en Orthodoxie.
Pour moi les choses sont simples, le chemin naturel de l'archevêché est de retourner dans son Eglise Mère.
Espérons que le Patriarcat de Moscou voudra bien l'accueillir.

10.Posté par Théophile le 19/12/2018 09:28
@ Jean Oberlin
L'Orthodoxie, ce n'est pas que Constantinople ou le monde grec. L'Orthodoxie a existé bien avant l'Empire byzantin et existera après, l'Esprit Saint ne connaissant pas de tels critères.
Par ailleurs, la Constantinople actuelle n'est même plus représentative du byzantinisme. C'est le reste de l'histoire ottomane et des aléas géopolitiques du XXe siècle. Constantinople survivra si elle doit survivre, mais pas dans les intrigues qui la défigurent.
Si on veut suivre la voie orthodoxe, il faut suivre le chemin des saints orthodoxes qui éclairent notre pauvre chemin personnel. Aucun pays ou culture ne peut nous sauver, bien que nous y soyons naturellement fidèles.

9.Posté par Affeninsel le 19/12/2018 00:49
@Jean Oberlin : je suis parfaitement d'accord avec ce que vous dites sur la "romanovisation" de l'église en Russie. Ce fut désastreux. Et je suis aussi parfaitement d'accord pour dire que l'identité locale n'est pas appelée à être beaucoup plus que la langue utilisée dans la liturgie et quelques usages liturgiques (mais il vous faudra bien reconnaitre que l'usage liturgique russe actuel est beaucoup plus fidèle à la Tradition que celui des Grecs, fruit d'une réforme contestable, en tout cas en terme de typikon ; pour le reste, la tétraphonie esthétisante et les beuglements diaconaux lors des grands raouts liturgiques dûment filmés, je suis aussi d'accord avec vous).

Mais n'oubliez pas que le "saint synode" de l'église en Russie est au départ une invention byzantine (pas phanariote, byzantine), et que Constantinople, aujourd'hui, suit le même modèle, moins outré certes, mais théoriquement tout aussi problématique. Que dire aussi des eunuques, qui parcourent toute l'histoire byzantine et autres aberrations ? Je crois que vous confondez l'identité terrestre d'une église particulière avec ce que Dieu a construit ici-bas en Se servant de cette église comme d'un canal de la grâce, mais qui ne lui appartient pas en propre. Du reste, la Russie, même sous les Romanov, a produit des bons fruits spirituels. Encore une fois, si vous lisez ce forum, vous savez que je ne suis pas un fanatique du "patriarcat de Moscou", très loin s'en faut. Mais je ne pense pas, encore une fois, qu'il soit utile ni même honnête d'opposer ainsi deux églises particulières dont les destinées historiques, finalement, nous concernent peu ici.

Je comprends ce que vous dites sur l'importance de la Foi authentique. Je n'en dirai jamais rien de différent. Mais je maintiens : comment pouvez-vous dire que "la langue n'est pas un obstacle à la conversion de l'âme" ? C'est peut-être vrai pour ceux qui sont déjà dans l'Eglise (et encore, je connais un paquet de contre-exemples, moi y compris) mais cela défie tout bonnement la logique concernant ceux qui n'ont pas encore vu la lumière. Si la langue n'est pas en soi un objet de foi ni quoi que ce soit de ce genre, c'est la pratique de l'Eglise depuis toujours que de parler à chacun "dans sa propre langue" comme le dit l'office de l'agenouillement de Pentecôte. Vous ne convertirez personne avec la vraie foi si vous parlez en grec koinè. Ou alors seulement des intellectuels, et l'Eglise est là pour tous. C'est particulièrement clair dans Néhémie 8.

@Justine (post 22) : mes remarques et objections sont toujours les mêmes. Tout d'abord, la "tradition russe" n'est pas exempte de problèmes ecclésiaux comme disciplinaires. Mais surtout, cette "tradition russe" ne saurait, si encore il était nécessaire de la conserver ici, s'appliquer en contradiction avec les besoins les plus élémentaires de la mission en Europe occidentale. Ainsi, donc, de la langue, notamment, et l'ERHF, comme Moscou qui la chapeaute, n'a pas un passif très engageant de ce point de vue-là.
Je veux vous croire sur ce que vous dites du nouvel évêque, et je n'ai pas de raison de dire a priori non à tel évêque plutôt qu'à un autre. La seule chose qui compte, et cela s'applique à quiconque prétendrait récupérer les paroisses de l'archevêché, c'est de donner des garanties quant à la préservation de la possibilité de continuer le travail missionnaire entamé dans certaines paroisses, notamment celles qui ont décidé de passer aux langues locales. A Meudon l'ancien évêque de Genève, complètement maboul, avait interdit la lecture de l'épitre et de l'évangile en slavon ; en Angleterre Mgr Hilarion avait très mal géré l'arrivée de nouveaux immigrants russes qui désiraient entendre du slavon dans les paroisses anglophones construites lentement par Mgr Antoine de Souroge : il est hors de question que tout cela se reproduise. Un évêque russe, anglais, malgache ou tibétain si vous voulez, mais pas de délire à base de langue sacrée ou de conservation de pseudo-tradition.

8.Posté par justine le 18/12/2018 16:37
Au post 10 (j'avais répondu à votre question auparavant, mais la réponse a dû se perdre, donc je la répète ici): Si je ne l'ai pas précisé, c'est que ça semble tellement évident: suivre l'exemple de la paroisse de Florence qui a rejoint l'EORHF, laquelle représente la tradition russe dans sa meilleure forme et qui dorénavant a comme responsable pour l'Europe occidentale un évêque jeune et dynamique, Irinej (Steenberg) de Richmond, excellent théologien et patrologue, ami des moines. D'ailleurs sous peu il va avoir un évêque auxiliaire en Suisse, Alexandre de Vevey, qui sera sacré à Genève en février je crois. Voir le site officiel: https://www.rocor.org.uk/

7.Posté par Jean Oberlin le 18/12/2018 15:31
Post 10 : lisant régulièrement les fils de commentaires, apprécier le soucis de la tradition du dénommé "Tchetnik" (vocable qui est très plaisant tant fut glorieux ce mouvement politique authentiquement traditionnel) est aisé.
"Opposer romaïotes orthodoxes (sic ! ) et russes déviants (sic !)" n'est pas faire le jeux des divisions mais bien constater théologiquement et historiquement les déviances vis-à-vis de la tradition authentiquement orthodoxe (élaborée de Jérusalem à Constantinople en passant par Alexandrie et Antioche au cours du premier millénaire). Il est à noter que ces déviances tant ecclésiologiques que doctrinales (disant non-dogmatiques --l'Eglise en Russie étant orthodoxe assurément-- mais touchant à certains points de l'enseignement théologico-mystique et ecclésiologique (surtout mais pas que) de l'Eglise) furent dénoncées par quelques-uns des auteurs russes les plus fameux, notamment à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle, lorsque l'étau romanovien se desserra petit à petit sur l'Eglise et sur les études théologiques. En effet, tant Khomiakov, Léontiev, Dostoïevsky (pour le XIXe), plus récemment le p. G. Florovsky, soulignèrent que pour recouvrir l'authenticité de "l'être-au-monde" russe orthodoxe, nécéssité était de retourner spirituellement et pratiquement (en pratique) vers l'orthodoxie byzantine, la seule légitime (l'économie "locale" orthodoxe bien ordonnée ne devrait s'appliquer qu'au sujet linguistique et se limiter à quelques usages liturgiques non fondamentalement "clivant" ou l'esprit orthodoxe est préservé).
Un article d'un site philosophico-littéraire plutôt antimoderniste mais non orthodoxe en principe quoi que sympathisant, commit une petite étude sur cette idée de retour à Byzance cher au p. G. Florovsky :
https://philitt.fr/2018/11/02/georges-florovsky-la-voie-byzantine/

Pour ce qui est de la langue, c'est une question importante mais fondamentalement seconde tant l'important pour qu'en France l'Orthodoxie "croisse" c'est de prime abord d'avoir de "vrais" et authentiques confesseur de la Vraie Foi. Les Apôtres parlèrent en langue mais confessaient la Foi authentiquement.

La langue n'est pas un obstacle pour la conversion de l'âme et le saisissement du coeur à l'hésycha, les pseudo-orthodoxie si. C'est mon discours, d'abord la foi, le reste de surcroit.

Bien à vous, et bon courage à ceux qui dimanche prochain auront à subir les longues discussions "juridictionelles" et les fantasmes de rattachements canoniques des uns et des autres. La Quarantaine de la Nativité n'aura pas été des plus "préparatives" aux célébrations liées à l'anthropisation du Christ Dieu-homme cette année.

Merci aux modérateurs d'avoir laisser passer le message précédent !

6.Posté par Georges Farias le 17/12/2018 21:34
S’isoler…c’est un risque réel et dangereux. L’ECOF fut l’exemple d'une démarche intéressante, ouverte mais pas orthodoxe!

5.Posté par Marie Genko le 17/12/2018 20:03
@ Théophile,

Merci pour votre message 15
Je suis en total accord avec vous.
Chacun d'entre nous doit témoigner le Christ et je m'efforce de le faire à mon petit niveau.
Dans ma famille tout d'abord.

Et aussi chaque mardi, en témoignant auprès des visiteurs qui viennent visiter la cathédrale Saint Alexandre Nevsky à Paris.
Celle ci est en effet accessible aux visiteurs les mardi, vendredi et dimanche de chaque semaine.
Nous sommes plusieurs bénévoles à assurer ce service.
J'ai la chance de parler plusieurs langues et je peux m'exprimer dans la langue que souhaitent entendre ces touristes et ces curieux.
Souvent, en plus de l'Histoire de la cathédrale elle-même et des Icônes principales, qui s'y trouvent, je suis amenée à expliquer les différences dogmatiques entre Catholiques et Orthodoxes.
Je suis toujours agréablement surprise par l'intérêt de ces passants pour notre Sainte Orthodoxie.
Pour ces visiteurs, venant du tumulte extérieur, comment ne seraient-ils pas surpris de se retrouver dans un lieu si imprégné de prières ?
Un lieu qui nous est cher à tous.

Comme je l'ai écrit ci-dessus, nous sommes nombreux à être profondément attachés à cette église.
Pour nos parents, elle a été leur coin de terre russe, où ils pouvaient demander au Seigneur de les aider à surmonter l'adversité de l'exil.
Pour nous, elle a été le havre, qui nous a donné les forces nécessaires pour vivre et rester en Christ tout au long de nos vies.
Quelle déchirure pour les fidèles de l'archevêché que la rupture de communion entre Constantinople et Moscou!
Cela aussi devrait entrer en ligne de compte pour le choix du chemin à prendre pour l'Archevêché.

En ce qui me concerne, il me semble que le chemin le plus normal serait de suivre l'exemple de la paroisse de Florence et d'envisager une intégration dans l'Eglise russe à l'étranger.
Ce retour à l'unité des structures ecclésiales, issues de la tourmente révolutionnaire de 1917, serait pour beaucoup d'entre nous le chemin le plus canonique et le plus vivifiant.
L'Eglise russe à l'étranger dépend du métropolite Hilarion, qui est à New York.
Cette métropole est depuis un siècle, elle aussi, imprégnée par l'Occident.
Son action pastorale et son témoignage sont loin d'avoir été inutiles et aux USA et en Australie et aussi à un degré peut-être moindre, en Europe occidentale.

Il est possible, si ce n'est probable, que toutes les paroisses ne voudront pas s'engager sur ce chemin?

Mais hélas, quel que soit le chemin choisi, certains préfèreront s'isoler.

Avec toute ma reconnaissance. Marie

4.Posté par justine le 17/12/2018 19:20
A Marie, post 6: Ce qui arrive aujourd'hui en Ukraine et dans l'Archevêché ne peut nuire à la Sainte Orthodoxie, tout comme ni la Crucifixion du Seigneur, ni celle des Saints Martyrs n'ont pu lui nuire. Tout au contraire ces fâcheux événements ont abouti à sa glorification. Quant à son image aux yeux du monde, rien ne saurait être moins important! Ce qui compte, ce sont les yeux de Dieu. Pour cela les fâcheux événements de nos jours ne peuvent nuire qu'à ceux qui aux yeux de Dieu en sont les responsables.

3.Posté par Boris le 17/12/2018 17:25
16 - Fracois
MP diocèse de Chersonèse représente 23 paroisses et communautés, dont 3 francophones! A PARIS la paroisse Notre-Dame-Joie-des-Affligés
https://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Le-dimanche-16-septembre-pour-les-journees-du-patrimoine-Visite-de-la-paroisse-Notre-Dame-Joie-des-Affliges_a5488.html

2.Posté par François le 17/12/2018 15:56 (depuis mobile)
Je ne parle pas le russe. Mais je préfère sans hésiter rejoindre le patriarcat de Moscou. Je souffre du comportement de Bartholomée. Alors que j avais une très haute estime pour lui

1.Posté par Théophile le 17/12/2018 13:49
@ Marie
Pourtant nous avons bien tous une mission particulière, au sens apostolique (avec ses épreuves). Paul n'est pas Jean, ni Pierre, ni Marie. De chacun, le Seigneur fait un témoignage unique et irremplaçable - il en est de même de chaque fidèle, avec sa croix.
Donc, vous aussi avez aussi votre mission propre en Christ, dans votre vie - vivre en Christ. Il n'y a là rien d'orgueilleux, mais l'appel du Christ à le suivre humblement, à témoigner.
Et Lui sait bien de tout ce que nous avons besoin pour y parvenir.
Chacun projette des rêves et des visions sur l'exarchat (telle ou telle métropole, telle ou telle hiérarchie, telle ou telle sensibilité politique, tel ou tel chant, telle ou telle langue, etc.). Mais l'Eglise doit d'abord suivre le Christ, là ou Il l'a appelée - ici et pas ailleurs.
En ce sens, une assemblée réunie et demandant l'Esprit Saint est un bon début avant de prendre une décision importante. Le chemin le plus conforme aux Canons, ce sera de suivre le Christ.
Or le Christ est entré dans Jérusalem sur le petit d'une ânesse. Sa gloire, cela a été sa Croix. Ce serait bien que nous le méditions.
Quand j'entends parler de métropoles, de patriarcats, j'ai l'impression parfois que l'on entend parler de princes conquérants et de leurs royaumes terrestres avec leurs visions pour le coup très orgueilleuses et pleines de vanités. Et c'est bien dommage.
Obéir au patriarche oui, mais obéir à Dieu avant tout, c'est là le chemin des saints qui nous ont précédés (et qui ont eu pour certains la langue coupée). S'il suffisait d'obéir au patriarche (lequel déjà), comment choisiriez-vous dans le tumulte actuel?

0.Posté par Marie Genko le 17/12/2018 13:18
Guillaume message 12.

Vous avez parfaitement raison tout est fait pour désacraliser le monde dans lequel nous vivons.
Tout est fait pour nous éloigner de notre Foi.
C'est une raison de plus pour prouver notre fidélité aux Canons de l'Orthodoxie, qui seuls peuvent nous mettre à l'abris des tentations de dérive.

-1.Posté par Marie Genko le 17/12/2018 10:37
@Théophile,

Merci pour votre message N°11
Il est sans doute, comme vous l'écrivez, dommage que les commentaires envers l'archevêché soient amers!
Car nous sommes nombreux à être fidèles à cette structure ecclésiale qui a béni toutes les étapes de nos vies en Eglise.
Nos baptêmes, nos mariages, l'enterrement de nos proches, que de joies et de larmes ont accompagné nos destinées!
Combien de prêtres se sont dévoués pour nous et pour nos enfants!
N'est-ce pas là justement la mission première de l'Eglise: prendre soin de ses fidèles ?

Par conséquent, je suis moins certaine, que vous ne l'êtes, du talent propre de la mission que vous attribuez à l'Archevêché.
Pour moi, le témoignage de la vie des chrétiens orthodoxes, l'exemple de nos saints prêtres devraient être suffisants pour amener ceux qui cherchent Dieu à se poser les bonnes questions.

Cette volonté de se croire à tout prix investis d'une mission particulière, me semble dériver d'un aveuglement sur soi-même. Méfions nous de notre orgueil et de notre auto satisfaction.

C'est l'Esprit Saint qui converti les cœurs et les amène à la Vérité.
Nous ne pouvons être autre chose que d'humbles semences de notre Foi orthodoxe emportées dans le tumulte du monde par le vent de l'Occident.

L'Archevêché est encore debout. Notre archevêque prend conseil auprès du clergé.
Tout cela est dans l'ordre des choses.
Puisse le Seigneur tout puissant inspirer notre archevêque Jean afin qu'il engage son troupeau dans le
chemin le plus conforme aux Canons de l'Eglise.

Avec toute ma reconnaissance pour votre réflexion. Marie

-2.Posté par Guillaume le 17/12/2018 09:58
Concernant le faible développement de l'Orthodoxie en occident, il faut se souvenir que nous vivons dans un monde désacralisé dans lequel il est de bon ton de se moquer du Christianisme. Bien évidemment l'Orthodoxie apparaît comme arriéré et obscurantiste. J'ai entendu l'évêque de Langres au cours d'une messe nier les miracles d'une sainte, vous pouvez donc vous rendre compte à quel point le Catholicisme est tombé.
De plus s'y ajoute une méconnaissance totale de l'Orthodoxie, de son histoire et de ses structures, de la paresse intellectuelle , il suffit de voir le traitement médiatique concernant "l'autocéphalie" en Ukraine.

-3.Posté par Théophile le 17/12/2018 08:01
Les commentaires sont vraiment très amers envers l'exarchat. Et c'est bien dommage. Personnellement, je trouve très sain que l'exarchat se réunisse autour de son évêque et décide en Eglise de son chemin.
Quelle que soit la décision qui sera prise, une telle décision se prend dans la prière de tous et de toutes et non pas dans une réunion de quelques clercs, les portes closes.
Les persécutions verbales contre l'exarchat sont vaines et mesquines. L'exarchat a sa mission, liée à l'église locale, et s'il y renonce, il enterre son talent. D'autres ont reçu d'autres talents et d'autres missions.
De même que le métropolite Onuphre doit résister à la pression politique et accomplir son témoignage, l'archevêque Jean doit tenir son cap et rester fidèle à la vocation reçue.
Si Constantinople a renié ses promesses, ce n'est pas de la faut de l'exarchat, mais pour satisfaire ses ambitions catastrophiques en Ukraine.
Bienheureux les persécutés pour la justice!

-4.Posté par Affeninsel le 17/12/2018 02:06
@Jean Oberlin : je crois que vous faites en erreur en adressant ces commentaires à Tchetnik. Ce n'est pas lui que vous verrez faire l'apologie du laxisme canonique ou de l’œcuménisme.

Je suis assez d'accord avec ce que vous dites. Je n'aime pas la volonté qu'il y a au sein de l'archevêché de "conserver les particularités" etc. Certains disent que rejoindre l'Eglise roumaine serait un premier pas vers une église locale vraiment débarrassée de ces particularismes dont certains qu'il est bon pour l'Eglise qu'elle s'en glorifie. Si c'est le cas c'est louable, mais il faudrait qu'ils se rendent bien compte que cela doit, à terme, signifier que cet archevêché se dissoudra.
Néanmoins je pense que demander un peu d'autonomie n'est pas une mauvaise chose, si cela se fait pour protéger les paroisses qui ont fait un effort pour construire quelque chose de durable d'un futur évêque qui déciderait qu'il faut tout roumaniser/russifier/serbiser/géorgianiser etc.
A cet égard, je ne comprends pas le commentaire que vous faites sur la langue. Je suis absolument d'accord avec toutes les priorités que vous édictez... mais faire cela et ne pas se soucier de savoir si on rend cette église vraiment orthodoxe accessible, c'est faire une église théorique et abstraite, qui ne peut pas s'incarner dans la vie et l'intelligence de ceux à qui elle est destinée. Et allez donner envie à un catholique, VII ou non, de se faire baptiser dans l'Eglise si tout office qu'il entend n'est qu'un ensemble de sons, aussi beaux soient-ils.

Enfin une dernière objection, ou demande de précision : vous semblez opposer dans votre commentaire les "romaïotes" orthodoxes et les "russes" déviants. Si c'est bien le cas, je ne pense pas que ce soit une manière de penser très productive. Il y a à peu près autant de déviances dans l'histoire ecclésiologique de Constantinople qu'il n'y en a dans celle de l'Eglise russe. L'orthodoxie en France, qui ne peut être autre chose qu'une église locale (il n'existe rien d'autre que cela, en Eglise) ne pourra pas se construire sur des affrontements pour des satisfecits donnés à tel ou tel camp. Il faut prendre ce qui est bon, quel que soit celui qui s'y est tenu, et construire, sans se transformer en bibliothécaires ethniques.

Pour justine (post 5), il semble qu'il n'y a qu'un seul chemin possible à prendre. Elle ne précise pas lequel, et je ne suis pas sûr d'arriver à déduire correctement, je me permets donc de proposer une idée : la voie à suivre, c'est de corriger les erreurs du passé, de se libérer de telle ou telle tradition ceci ou cela, et mener la mission de l'Eglise comme il se doit, dans le respect des canons, de manière à faire enfin éclore la fleur plantée ici il y a un siècle.

La "soumission" nécessaire ne doit pas se faire à un "patriarcat" lointain qui se verrait doté du pouvoir de tout changer d'un clin d’œil au prochain caprice ; elle doit être envers le plérôme de l’Église passée, présente et future, telle que Dieu la veut, c'est-à-dire envers les canons. Si le patriarche tel ou tel exige quelque chose qui est contraire aux canons, l'Eglise locale doit être capable de lui résister plutôt que de se soumettre à ce qui fait mal à l'Eglise. Et, en définitive, lui rappeler que le patriarche est évêque d'un diocèse primatial, et pas PDG d'une ONG nationale.

-5.Posté par Tchetnik le 16/12/2018 22:51
@Jean

Vous n’avez pas tort, mais il suffit de lire certains billets de certains intervenants ici pour comprendre que les plus relativistes sur les choses relevant du dogme et des idéaux de Vertu sont aussi les plus intégristes sur tout e qui est superficiel et folklorique, avec des « fidèles » qui font sans problème des BBQ pendant le carême, mais se feraient sauter une phalange plutôt que d’écouter une liturgie dans une langue qu’ils comprennent.

Après, Daru doit effectivement disparaître, mais cela fait au moins 30 ans que c’est mort On vient juste de retrouver le corps, en fait.

-6.Posté par Tchetnik le 16/12/2018 22:48
@Marie

Cela fait surtout des années que les évêchés jouent la carte ethnique avec, par la force des choses, quelques paroisses en français concédées parce qu'ils ont compris qu'à un moment, ils ne pouvaient pas faire autrement. Mais ces paroisses cachent très mal le fait que, dans l'ensemble, les "juridictions" orthodoxes refusent tout travail de pastorale et d'évangélisation, y compris de leurs propres peuples. En témoignent - comme beaucoup vous l'ont redit à maintes reprises - les enfants et petits-enfants des immigrés qui ont déserté l'église en deux décennies.

Par ailleurs, outre que les autres confessions Chrétiennes sont considérées - logiquement - comme hérétiques, il y a belle lurette que, entre autre en France, les sociétés sont complètement déchristianisées et que par conséquent, devenues des terres de mission.
Quant aux prêtres qui ne sont pas nécessairement plus "saints" que ça, ayant tous leurs forces comme leurs faiblesses, ils se mettront au travail. Et pour nourrir leurs familles et pour faire du vrai job de Chrétien, loin des carriérismes, des complaisances et obséquiosités raciales et financières, ce qui, pour eux, sera révolutionnaire.

-7.Posté par Jean Oberlin le 16/12/2018 21:37
Post 2 : si l'Orthodoxie ne décolle pas en "Occident" c'est parfois une affaire de langue et d'incompréhension, c'est souvent à cause des "pseudo-orthodoxes" vrais marranes papistes (((sécularisés))) déguisés en clercs, n'ayant jamais eu aucune conscience romaïote, véritabement chrétienne, véritablement orthodoxe.

La terre Gauloise n'a pas besoin d'une église locale. Elle a besoin d'être réévangélisée après 1200 années de schisme et d'hérésies doctrinales, liturgiques, dogmatiques et ecclésiologique.

Se battre pour ou contre les langues comme beaucoup le font dans les fils de commentaires de ce forum (à en juger d'après mes constatations) n'est en définitive qu'une cause superficielle, un peu comme celle qui anime toutes les conversations paroissiales désormais, à savoir la "question ukrainienne". Quelle conséquence ? Celle de reléguer la dogmatique de la vérité et la théologie ascético-mystique charitable aux oubliettes, loin des considérations mondaines et sans réel intérêt premier pour le salut de l'âme et du corps.
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Bref, Daru doit disparaitre POUR LE BIEN DE L'ORTHODOXIE en France!!!!!
Constantinople met fin à une excroissance qui n'a plus lieu d'exister. Que ceux qui aiment le côté russe de l'Orthodoxie partent dans une église russe et laissent ceux qui veulent être seulement orthodoxe romaïote le faire sans souscrire aux dérives occidentalisantes de la liturgie (chants, dévotions aveugles, etc..), de la dogmatique (augustinisme théologique, etc..) et ecclésiologique (tendance au papisme patriarcal, etc...) de la dite "tradition russe".

Que ceux qui aiment le côté mondain, syncrétique, vatican II, moderniste, oecuméniste, de la fausse gnose, du new-age soixante-huitard, bref les dénommées "particularités de l'Exarchat acquises durant son histoire" (dixit les instances dirigeantes de "Daru"), fondent une nouvelle ECOF sur les cendres de l'Exarchat.
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Ni pour/contre Constantinople, ni pour/contre Moscou. Nous voulons seulement être des romaïotes, des romains, des orthodoxes Nous sommes POUR l'orthodoxie ("nous" càd les orthodoxes de l'intuitive beauté) . Être byzantins dans notre foi et notre pratique religieuse. Ceci n'est pas un folklore, c'est l'Orthodoxie selon le coeur, non selon la raison. L'Orthodoxie des hommes libres et sociaux. L'Orthodoxie de nos pères confesseurs et zélés dans la Vraie Foi. L'Orthodoxie répandue de Jérusalem au Pirée, du Pirée à l'Arizona, en passant par Limassol et Lélitch.
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Les querelles lefèvristes ou sédévacantistes nous fatiguent et salissent le millet orthodoxe gaulois.

Que chaque prêtre orthodoxe en Gaule soit capable d'offir un sacrifice non sanglant chaque dimanche que Dieu fait, voilà une priorité.

Témoigner par le rasophora, la barbe, les cheveux (détails, etc.. etc.. on connait la chanson), la psalmodie, les portes royales, les iconostases et en premier lieu, la charité qui vient d'en haut à laquelle se mêle obligatoirement le don de la voie salutaire qu'est le saint Baptême orthodoxe : baptiser les papistes issus de vatican II (et d'avant pour les plus aiguisés dogmatiquement des prêtres orthodoxes) voilà des choses salutaires et utile à l'Orthodoxie en France.
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(En espérant que ce message soit publié par les aimables modérateurs. Il n'y a ici rien d'autre qu'une voix orthodoxes parmis d'autre. Elle peut être différentes d'autres biais exprimés ici. Il semble que la pluralité d'expresisons soit toujours respectée sur ce forum, gageons que ce message en bénéficie. Merci,
J.O.)

-8.Posté par Marie Genko le 16/12/2018 21:36
@Tchetnik,

Ce qui est important aujourd'hui est d'essayer d'empêcher que ne se détruise davantage l'image de notre Sainte Orthodoxie.
Il n'y a jamais eu de diocèses se comportant en électron libre et il ne faut pas que cela advienne.
Je ne pense pas que les disputes linguistiques soient d'actualité.
Cela fait plusieurs années que des paroisses orthodoxes célèbrent en Français, et à Paris et ailleurs !
Et il est donc impossible d'incriminer à la langue utilisée le manque de conversions!

Il me semble nécessaire de nous souvenir que les chrétiens occidentaux se reconnaissent encore dans la religion catholique et aussi dans le protestantisme, pour ceux qui ont été élevés dans ces religions.
Pour les autres, les agnostiques, l'Etat au moyen de l'école et de la presse, pèse de tout son poids pour diminuer l'influence et l'image des religions.

Nous sommes attachés aux murs de nos églises, à la beauté de nos liturgies et notre cœur s'inonde de tristesse à la pensée du drame que signifie la rupture de communion entre Moscou et Constantinople!

Nous sommes envahis d'angoisse pour nos saints prêtres qui ont, leur vie durant, servi dans nos églises! Quel sera leur avenir ?

L'heure n'est vraiment plus aux discussions stériles. L'heure est à la prière pour soutenir notre pauvre archevêque Jean, car un poids bien lourd pèse sur ses épaules.

Amicalement Marie

-9.Posté par justine le 16/12/2018 20:48
Si cet archevêché n'était pas dévoré par la panhérésie de l'écuménisme, promue par cette fameuse "école de Paris" et le Fanar réunis, et était resté fidèle à la Foi des Pères, il n'aurait aucune hésitation sur la voie à suivre.

-10.Posté par Mischa le 16/12/2018 20:10
Стало известно, что с сегодняшнего дня в Архиепископии патриарха Варфоломея уже не поминают на большинстве священнических литургий и его поминовение сохранил только глава Архиепископии - преосв. архиеп. Иоанн.

-11.Posté par Georges Farias le 16/12/2018 18:15
Lamentable, Lamentable, Lamentable spectacle que nous donnons comme orthodoxes...aucune crédibilité entre nous et vers ceux qui nous regardent et qui admirent la "Divine Liturgie" qui est devenue une triadique "divine comédie" !

Georges Farias

-12.Posté par Tchetnik le 16/12/2018 16:42
C'est justement parce que la plupart des "Orthodoxes" mettent toujours le folklore à égalité avec l'Evangile et vont à l'église pour de mauvaises raisons que le Christianisme orthodoxe ne décolle pas et ne décollera jamais en occident.

-13.Posté par Marie Genko le 16/12/2018 15:02
Le cas de l'Archevêché des églises russes d'Europe occidentale est un cas de figure sans précédent.

Un diocèse important se détache de son Eglise Mère et, durant un siècle, il vit sous l'omophore d'un autre patriarcat, celui de Constantinople.

Durant ce siècle, Constantinople souhaite amener toute la diaspora orthodoxe présente en Occident à suivre l'exemple du diocèse russe et à se soumettre à elle.
Mais la diaspora des autres juridictions ne suit pas cet appel et revient dans le sein des Eglises Mères respectives.

Devant l'échec du mirage d'une Eglise Locale, soumise à Constantinople, il ne reste plus au patriarcat de Constantinople qu'à intégrer ce diocèse dans sa propre juridiction.
Et à présent, voici que ce diocèse n'accepte pas cette intégration !

Une Assemblée Générale Extraordinaire va se réunir pour délibérer de la décision du patriarcat œcuménique ?

Je ne comprends plus ?

Normalement on se soumet à son patriarche sans discuter.
Ou bien dans ce cas précis du diocèse russe d'Europe occidentale, on se souvient qu'on a quitté volontairement son Eglise mère, et on essaye de faire marche arrière?

Mais délibérer sur l'attitude et le chemin à suivre?
Comment le choix des responsables de ce diocèse, pourrait-il être de se tourner vers une troisième juridiction ?
Ce serait aux yeux de toute l'Orthodoxie créer le précédent d'un diocèse insoumis se promenant d'Une Eglise à l'autre sans aucune justification.

Au-delà du drame humain vécu par les fidèles attachés aux murs de leurs églises et à leur identité cultuelle, c'est une nouvelle crise de toute l'Orthodoxie qui se profile. Car bafouer l'identité cultuelle de son diocèse c'est ouvrir la porte au reniement des identités cultuelles de chaque juridiction orthodoxe.

Pour la grande majorité des Orthodoxes, l'identité cultuelle de leur Foi est le lien indestructible qui les ramène toujours vers la porte de leur église.
Incorporer ce diocèse des église russes d'Europe occidentale dans une juridiction, autre que celle de Russie, c'est créer un redoutable précédent et c'est aussi aller contre l'esprit même de l'Orthodoxie.

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