Le patriarche Bartholomé déclare qu’il est inadmissible d’agresser les édifices de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine qui est canonique
Le 23 février 2018 Sa Sainteté Bartholomé, patriarche de Constantinople, a adressé une lettre à Monseigneur Philarète, archevêque de Lvov et de Galice. Il y exprime ses condoléances à propos de la destruction par le feu dans le diocèse de Lvov d’une église relevant de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine. Le patriarche se joint dans cette lettre à la position adoptée par les Eglises orthodoxes de Bulgarie, de Serbie, de Grèce, de Tchéquie et de Pologne.

Ces Eglises ont également condamné l’action des nationalistes ukrainiens., a adressé une lettre à Monseigneur Philarète, archevêque de Le patriarche de Constantinople a donc fait savoir aux autorités d’Ukraine ainsi qu’aux représentants du prétendu « patriarcat de Kiev » qu’il est inadmissible d’agresser les églises relevant de l’EOU : « C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris la destruction par le feu d’une église du diocèse de Lvov.

Nous vous exprimons nos sincères condoléances et nous prions pour que la stabilité et la paix s’instaurent au sein de votre diocèse. De tels actes de violence montrent clairement à quels point sont dangereux et destructeurs les idéaux politiques qui ne s’inspirant pas de l’esprit chrétien. Lorsque des crimes sont commis au nom de la religion il s’agit manifestement de crimes contre la religion ».

Lien Патриарх Константинопольский Варфоломей заявил о недопустимости нападений на храмы УПЦ Trad "PO"

Lire aussi Eugène Czolij appelle à nouveau le patriarche Bartholomé à reconnaître le schisme ecclésial en Ukraine
Le patriarche Bartholomé déclare qu’il est inadmissible d’agresser les édifices de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine qui est canonique

Les Églises orthodoxes continuent à exprimer leur soutien au diocèse de Lvov de l’Église orthodoxe ukrainienne après l’incendie de l’église Saint-Vladimir

Le patriarche Néophyte de Bulgarie a également envoyé une lettre exprimant sa compassion. Le message qualifie les actes des incendiaires d’action immonde de profanation de la maison de Dieu. « L’incendie d’une église est essentiellement un acte anti-chrétien, commis dans le but de semer l’hostilité et la haine entre les citoyens ukrainiens » assure Sa Sainteté. Le patriarche Néophyte condamne catégoriquement ce méfait barbare et s’est adressé aux organes compétents de l’Ukraine pour les appeler à s’opposer de toutes leurs forces à semblables phénomènes négatifs au sein de la société.

L’incendie de l’église Saint-Vladimir de Lvov a aussi suscité la réaction du primat de l’Église orthodoxe des Terres tchèques et de Slovaquie. Dans sa lettre à l’archevêque Philarète, le métropolite Rostislav affirme : « C’est avec une grande douleur que j’ai appris la nouvelle de l’incendie commis contre l’église Saint-Vladimir, dans le diocèse confié à vos soins. J’exprime mon soutien à Votre Éminence et je prie pour que le Seigneur affermisse les fidèles enfants de l’Eglise orthodoxe ukrainienne dans la foi et dans la piété. » Le métropolite Rostislav se dit certain que « cet acte a été commis par des gens n’ayant aucun rapport ni avec la foi, ni avec l’Église » et méritant « d’être fermement blâmés et condamnés ».

« Il s’agit visiblement d’une provocation destinée à faire monter la haine religieuse et l’hostilité dans la société, et que rien ne peut justifier dans un pays ayant de profondes traditions chrétiennes, a souligné le primat de l’Église orthodoxe des Terres tchèques et de Slovaquie. Je prie le Seigneur d’inspirer ceux dont dépendent la stabilité et la coexistence pacifique dans la société ukrainienne, indépendamment des convictions religieuses de chacun. »

Le métropolite Amphiloque du Littoral (Église orthodoxe de Serbie) mentionne dans sa lettre au métropolite Onuphre de Kiev et de toute l’Ukraine les nombreux cas d’attentats contre les églises de l’Église canonique. «D’inquiétantes nouvelles sur la difficile position de l’Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou en Ukraine nous ont incité à vous adresser cette lettre de soutien, souhaitant à vous et aux fidèles qui vous sont confiés que le seul juste Juge vous aide et vous défende. Nous avons particulièrement été alarmés au sujet de l’église de la Dîme de Kiev et de l’église Saint-Vladimir de Lvov, qui ont fait l’objet d’attaques de la part d’extrémistes radicaux, dans les cœurs desquels se sont implantées l’envie et la haine du prochain au lieu de la charité », écrit-il. SUITE Mospat


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 3 Mars 2018 à 07:11 | 3 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Vladimir.G: "Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l''''épée périront par l''''épée." le 04/03/2018 10:52
Ukraine: solidarité orthodoxe après les nouvelles attaques d'éléments radicaux

Après les nouvelles attaques d’éléments radicaux ukrainiens contre l’Eglise orthodoxe canonique affiliée au Patriarcat de Moscou, diverses Eglises orthodoxes européennes ont exprimé leur soutien au métropolite Onuphre de Kiev et de toute l’Ukraine.

Les Eglises orthodoxes se sont déclarées solidaires du diocèse de Lvov (Lviv) de l’Eglise orthodoxe ukrainienne après l’incendie volontaire de l’église Saint-Vladimir, commis par des “éléments nationalistes radicaux” le 3 février 2018.
Conflit monté de toutes pièces

Le 28 janvier 2018, des représentants des forces nationalistes avaient mis sur pied un piquet à côté de l’église Saint-Vladimir, exigeant qu’elle soit démontée. Le diocèse de Lvov de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine avait alors souligné que l’église avait été construite légalement et que le conflit était monté de toutes pièces, dans un seul but de provocation. L’édifice a été partiellement incendié. Le revêtement de la toiture, le plancher en bois sur une surface de 100 m2 et des objets liturgiques ont été détruits.

“Les crimes commis au nom de la religion sont certainement des crimes contre la religion”, écrit le patriarche Bartholomée à l’archevêque Philarète de Lvov et de Galicie. Le primat de l’Eglise orthodoxe de Constantinople a souligné que toute manifestation de violence dirigée contre une maison de prière ne faisait que renforcer la tension et la division.
“Immonde profanation de la maison de Dieu”

De semblables actes de violence “démontrent clairement combien sont destructrices et dangereuses les idéologies politiques privées du message salutaire du Nouveau testament, qui nous a délivrés des idéaux athées et proclame qu’en Christ il n’y a ni Juif, ni Grec, ni esclave, ni homme libre, ni homme, ni femme, car tous vous ne faites qu’un dans le Christ Jésus (Ga 3, 28)”.

Le patriarche Néophyte de Bulgarie a également envoyé une lettre exprimant sa compassion. Le message qualifie les actes des incendiaires “d’action immonde de profanation de la maison de Dieu”. “L’incendie d’une église est essentiellement un acte anti-chrétien, commis dans le but de semer l’hostilité et la haine entre les citoyens ukrainiens”. Le patriarche Néophyte condamne catégoriquement ce “méfait barbare” et s’est adressé aux organes compétents de l’Ukraine pour les appeler à s’opposer de toutes leurs forces à de semblables phénomènes négatifs au sein de la société.

Diocèse orthodoxe de Lvov Incendie de l’église Saint-Vladimir | © Patriarcat de Moscou
Provoquer la haine religieuse

L’incendie de l’église Saint-Vladimir de Lvov a également suscité la réaction du primat de l’Eglise orthodoxe des Terres tchèques et de Slovaquie. Le métropolite Rostislav se dit certain que “cet acte a été commis par des gens n’ayant aucun rapport ni avec la foi, ni avec l’Eglise”.

“Il s’agit visiblement d’une provocation destinée à faire monter la haine religieuse et l’hostilité dans la société, et que rien ne peut justifier dans un pays ayant de profondes traditions chrétiennes”, a souligné le primat de l’Eglise orthodoxe des Terres tchèques et de Slovaquie. Le métropolite Amphiloque du Littoral, de l’Eglise orthodoxe de Serbie mentionne dans sa lettre au métropolite Onuphre les nombreux attentats contre les lieux de culte de l’Eglise canonique, citant le cas des églises de la Dîme de Kiev et Saint-Vladimir de Lvov, “qui ont fait l’objet d’attaques de la part d’extrémistes radicaux, dans les cœurs desquels se sont implantées l’envie et la haine du prochain au lieu de la charité”.

“Nous espérons que la justice et le bon sens finiront par triompher en Ukraine et que Kiev sera dans l’avenir digne d’être appelée la capitale de saint Vladimir, a souligné le métropolite de l’Eglise orthodoxe serbe. Nous voulons aussi espérer qu’un des principaux droits de l’homme, le droit à la liberté de confesser sa religion sera respecté par les autorités de l’Ukraine, défendant ainsi les droits de la seule Eglise orthodoxe canonique”. D’autres messages de soutien sont venus de divers évêques de l’Eglise orthodoxe serbe, mais également de l’Eglise orthodoxe de Grèce. (cath.ch/com/be)

2.Posté par Очередная провокация украинских националистов в Лавре le 10/03/2018 18:28
7 марта 2018 года братия Киево-Печерской лавры столкнулась с очередной провокацией украинских националистов, которые в последнее время не раз анонсировали силовой захват обители.

Группа украинских националистов и соратников экс-главы УНА-УНСО Дмитрия Корчинского под видом простых паломников зашла в Успенский собор Киево-Печерской лавры и попыталась устроить там «молебен», сообщает «Союз православных журналистов».

После «молебна» националисты начали видеосъёмку недалеко от храма, в ходе которой заявляли о необходимости силового захвата Успенского собора и Трапезного храма лавры представителями «Киевского патриархата».

Они сообщили, что в ближайшее время будет повторная акция подобного рода. «Всё это — начало того, что во всех «москальских церквях» теперь будут проходить молебны «Киевского патриархата», — заявили националисты.

При этом захват храмов, по их словам, будет происходить при помощи следующей тактики: «сегодня пришли в эту церковь и побыли здесь полчаса, завтра придём в другую — и выйдем через несколько дней, потом придём и не выйдем уже никогда».

Среди националистов, проводивших псевдо-молебен, была замечена скандально известная Вита Заверуха, которая любит фотографироваться на фоне нацистской свастики и не скрывает своих профашистских убеждений.

Украинская полиция на эти угрозы и заявления пока никак не отреагировала.


3.Posté par Vladimir.G: Comme à «l'époque de Staline»: l'Église orthodoxe ukrainienne sur les perquisitions du SBU le 08/12/2018 17:04
Comme à «l'époque de Staline»: l'Église orthodoxe ukrainienne sur les perquisitions du SBU
© Sputnik . Alexei Kudenko

Les perquisitions que le Service de sécurité d'Ukraine a récemment menées dans trois paroisses de l'Église orthodoxe ukrainienne canonique du Patriarcat de Moscou, ainsi que dans les domiciles de prêtres dans la région de Jitomir, font penser aux persécutions religieuses à l'époque soviétique, estiment des responsables de l'Église.

Des responsables de l'Église orthodoxe ukrainienne canonique du Patriarcat de Moscou envisagent de faire appel des décisions de perquisitions et des interrogatoires qui ont été effectués ce lundi par des agents du Service de sécurité d'Ukraine (SBU) dans plusieurs paroisses et domiciles de prêtres dans la région de Jitomir, en Ukraine, et de s'adresser à la communauté internationale, a fait savoir le président du département juridique de cette Église, l'archiprêtre Alexandre Bakhov, dans un communiqué.

Alors que la porte-parole de la police régionale, Alla Vachtchenko, a fait savoir à l'AFP que les procédures en question avaient été mises en place dans le cadre d'une enquête judiciaire pour «violation de l'égalité des citoyens» en fonction de leur «conviction religieuse», M.Bakhov rejette toutes les allégations tout en soulignant que c'est «la première fois depuis l'indépendance de l'Ukraine» que l'Église fait face à de telles pressions.

«Les accusations d'incitation à la haine religieuse dirigées contre le clergé sont sans fondement et tirées par les cheveux. Ils [les autorités du pays, ndlr] cherchent l'inimitié religieuse là où il n'y en a pas», a-t-il déclaré.

À son tour, le porte-parole de l'Église, l'archevêque Kliment Vetcheria, a qualifié cette opération de tentative d'«intimidation» en la comparant aux pressions sur les orthodoxes à l'époque de Staline.

«Des choses similaires se passaient il y a presque 100 ans à l'époque du tyran Staline, quand il y avait des interrogatoires de prêtres et d'évêques», a-t-il lancé à l'AFP.

Les autorités de Kiev s'attendent à ce que Constantinople octroie le statut d'Église autocéphale (indépendante) à l'Église ukrainienne avant la fin de l'année, mais ce statut ne pourra être reçu que quand les représentants de l'Église orthodoxe ukrainienne canonique et les prêtres des structures non canoniques ukrainiennes seront unis lors d'un concile de réconciliation. Pourtant, l'Église orthodoxe ukrainienne canonique a expliqué qu'elle ne participerait pas à cet événement.

Le Patriarcat de Moscou et de toutes les Russies a rompu le 15 octobre la communion eucharistique avec le Patriarcat de Constantinople après que ce dernier a décidé d'octroyer le statut d'Église autocéphale (indépendante) à l'Église ukrainienne et de rétablir sa représentation à Kiev.

Le Patriarcat de Constantinople a de fait souhaité étendre sa juridiction ecclésiastique sur l'Ukraine, annulant le décret historique de 1686 qui permettait au Patriarche de Moscou de nommer le métropolite de Kiev. Il a levé l'anathème prononcé contre les chefs de deux Églises non canoniques ukrainiennes, Philarète Denissenko, patriarche autoproclamé de Kiev anathématisé par l'Église orthodoxe russe en 1997, et Makari Maletitch, chef de l'«Église orthodoxe autocéphale ukrainienne».

D'après l'Église orthodoxe russe, ces décisions légitiment un schisme et risquent de porter un préjudice catastrophique aux croyants en Ukraine et dans le monde orthodoxe.

Nouveau commentaire :



Recherche



Derniers commentaires


RSS ATOM RSS comment PODCAST Mobile