Le Conseil de l’Archevêché s’est réuni le mercredi 6 mars 2013, sous la présidence de Son Éminence le Métropolite Emmanuel de France, Locum Tenens du trône archiépiscopal, à la suite de l’audience d’une délégation de membres du Conseil avec Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique Bartholomée, à Constantinople, le samedi 23 février 2013. La liste des trois candidats au poste d’Archevêque, établie par le Conseil lors de la séance du 13 février 2013, n’a pas été agréée par Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique Bartholomée Ier, ce dernier estimant que toutes les conditions de sérénité n’étaient pas, pour l’instant, réunies pour pouvoir procéder à l’élection d’un nouvel Archevêque.

Par lettre en date du 4 mars 2013, Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique a soumis à l’attention de l’Assemblée Générale de l’Archevêché une proposition. Cette proposition comporte les points suivants :

1. Le Locum Tenens de l’Archevêché, le Métropolite Emmanuel, « continue temporairement à assumer les tâches et responsabilités en qualité d’Exarque patriarcal » ;

2. L’Assemblée Générale de l’Archevêché pourra proposer une personne adéquate en qualité d’évêque auxiliaire auprès du Métropolite Emmanuel de France, qui sera chargé des « besoins religieux et liturgiques des fidèles de vos paroisses [de l’Archevêché], dans leur langue et tradition maternelles » ;

3. La mise en œuvre de cette proposition doit se faire en accord avec les statuts de l’Archevêché, qui fondent son existence et son fonctionnement organique, en référence constante avec Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique et le Saint-Synode.

Interrogé sur la mise en œuvre de cette proposition, le Conseil de l’Archevêché, après en avoir délibéré, et tenant compte de la situation ainsi créée, a décidé de transmettre en l’état la proposition de Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique Bartholomée Ier à l’AGE du 30 mars 2013, et de modifier en conséquence l’ordre du jour de l’AGE.

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Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 8 Mars 2013 à 12:34 | 93 commentaires | Permalien


Commentaires
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1.Posté par Daniel le 08/03/2013 12:41
Quel coup de théâtre!!!!!!

2.Posté par Vladimir le 08/03/2013 13:33
Ah bon?

Pas vraiment de surprise pour moi: Daru est devenu un "doublon" anticanonique et anachronique voué à disparaitre. Ce sera chose faite, pour le plus grand bénéfice de Constantinople!

C'est la conséquence inéluctable du refus de la grande métropole proposée par Moscou en 2003 et je suis surpris que cela n'apparaisse pas évident à ceux qui en ont décidé. Que pouvaient-ils donc imaginer? Le rêve utopique d'Eglise locale prôné par la Fraternité mais dont aucune juridiction ne veut?

3.Posté par NicolasP le 08/03/2013 14:13
Impressionnant !

La missive patriarcale amène un certain nombre de question de fond, sur la perrenité et l'essence même de l'exarchat :

1/ Y-a-t-il réellement un candidat acceptable aux yeux du patriarcat de Constantinople pour diriger l'archevêché en rétablissant la concorde ? Si les pères Job Getcha, Syméon Cossec et Johaness Johannson n'en sont pas capable alors qui reste-t-il ?

2/ Selon l'article 63 des statuts, si un évêque auxiliaire est proposé par l'AGE (et surtout accepté par le saint synode) il ne pourra conférer les ordres qu'avec l'accord de l'archevêque (article 63). Or il n'y a pas d'archevêque et le locum tenens ne peut procéder à aucun ordination (article 53). Qui va assurer la perrenité du clergé de l'archevêché et satisfaire le besoin des fidèles ?

3/ L'élection des évêques auxiliaires se fait par une AGO et non une AGE. Selon l'article 29, les questions, propositions et sujets à l'ordre du jour de l'AGO doivent être fixés 2 mois avant la date de l'AGO. Les délais sont largement dépassés. Es-ce donc légal d'un point de vue juridique ?

4/ La seconde proposition du patriarche stipule que le possible évêque auxiliaire sera chargé des « besoins religieux et liturgiques des fidèles de vos paroisses [de l’Archevêché], dans leur langue et tradition maternelles ». Quel personne parle autant de langue parmi le clergé de l'exarchat ?

5/ Quelles sont désormais les marges de maneuvres pour sortir de ce qu'il faut bien apeller une impasse ?

6/ La patriarche soumets ses propositions à "l'attention" de l'assemblée et non à l'approbation de l'assemblée. Donc, le patriarcat à acté ces propositions qui sont de fait, des ordres. Pourquoi les transmettre alors à l'assemblée ?

7/ Enfin dernière question et sans doute la plus importante, si le patriarcat n'a pas "agréé" la liste des candidats soumise par le conseil de l'archevêché suite à la proposition des fidèles dudit archevêché, qu'en ait-il de la totale liberté et de l'autonomie dont se targuent les actuels dirigeants ?


4.Posté par Alexis Tchertkoff le 08/03/2013 14:50
@Vladimir

Oui, je ne vois vraiment pas comment l'archevêché va sortir de cette impasse...A mon sens les propositions du patriacat de Constantinople sont une invitation presque non dissimulée à aller voir ailleurs...La direction est pourtant si simple, et si naturelle...comme la parabole du Fils Prodigue...

5.Posté par Daniel le 08/03/2013 15:42
Toute cette information est difficile à digérer. Je voulais faire une remarque sur le timing et il est catastrophique de toute part. Pour passer un carême et une semaine sainte tranquille, il était préférable de reporter toute ces affaires, envoi des listes de candidats, sélection et ainsi de suite à début mai. A présent, cette missive du Phanar empire la situation. On aurait pu penser que la situation serait réglée au 30 mars, que nenni, l'incertitude est prolongée pour une période indéfinie. Le carême risque d'être difficile pour certains!

Car les questions sont nombreuses :

- quels étaient ces trois candidats et pourquoi ont-ils été refusés?

- la réponse officielle du Phanar parle de la nécessaire sérénité pour procéder à l'élection, sérénité qui ne serait guère présente en ce moment. Qu'entend-on par là? Quelles sont les conditions de la sérénité? Cet argument cache-t-il d'autres raisons qui ne peuvent être dites, comme le fait que les 3 candidats ne répondaient pas aux exigences du Phanar? Si oui quels exigences?

- quelle sera la durée de cette période transitoire sans archevêque selon le Phanar. Le fait de nommer un évêque vicaire pour des fonctions liturgiques prouve que cette période transitoire est destinée à durer quelques mois... C'est d'ailleurs dans les faits repositionner l'Exarchat dans son statut antérieur, de subordination à l'évêque grec local

- une absorption pure et simple dans le diocèse grec se profile-t-elle? Car si l'exarchat est incapable de présenter des candidats valables (conséquence à mon avis de l'esprit antimonacal qui règne en certains lieux) , il faudra bien trouver une solution et pourvoir un évêque...

- cette absorption pure et simple est-elle le but du Phanar, à travers son refus de valider les candidats?

Contrairement à Alexis Tchertkoof, je pense que le Phanar souhaite une absorption pure et simple de l'exarchat.

6.Posté par konstantin le 08/03/2013 18:10
En effet je vois incompréhension total du terme « exarchat ». Dans la tradition grecque orthodoxe exarchat ont apparut vers la fin du Moyen Age et continué exister sous l’occupation ottomane et consistaient en paroisses, monastères, lieu ou même diocèses entiers (supprimés pour un raison quelconque) stavropigiques, c’est-à-dire dépendant directement du Patriarche, et n’appartenant pas à un diocèse quelconque.
C’était le cas par exemple de certains lieux, monastères et paroisses en Crimée.
L’exarque était nommé par le Patriarche et ce pouvait être un prêtre local, ou même un métropolite local. D’après le droit canon dans une même ville il ne peut pas avoir plus d’un évêque diocésain (voir p.ex. can. 8 du 1er Conc. Oecum. : « sans qu'il y ait deux évêques dans une ville »), cependant de point de vue canonique l’évêque canonique du lieu est le métropolite grec-orthodoxe de France, les paroisses de l’exarchat ne forment pas un diocèse, mais un exarchat, dont l’évêque est le Patriarche de Constantinople, qui peut nommer en tant qu’exarque soit un archevêque en partibus, comme c’était la coutume, ou le métropolite local, ou un autre prélat.

Les élections faits par les assemblées de l’exarchat ne sont que consultatives, l’élection canonique ayant lieu lors du saint-synode, car toute participation des laïcs aux élections épiscopales est interdit par les canons (Laod. 13, 5, 12 ; I CO 4 ; Ant. 19 et autres).

7.Posté par Philippe le 08/03/2013 18:52
Beau scop en effet.
Est-ce que Vladimir pourrait expliquer ce qu'il entends par doublon anachronique et anticanonique?
Parce que côté anticanonique, toutes les Eglises orthodoxes présentes à l'AEOF sont bien dans ce cas me semble-t-il?
Enfin, le Phanar aurait dû peut-être nommé directement un candidat, pour voir...

8.Posté par Marie Genko le 08/03/2013 19:13
Il me semble que le candidat de la fraternité était (est toujours?) le Père Syméon Cossek...
Je sais que chaque paroisse a exprimé ses souhaits.
Le souhait d'une partie des fidèles de la cathédrale de la rue Daru, était le Père Job Guétcha...
Certaines paroisses avaient exprimé un souhait touchant plusieurs candidats.
Il serait évidemment intéressant de savoir qui sont les candidats qui ont été présentés en définitive, et si le Père Job Guétcha faisait parti de ce premier choix?

9.Posté par Mischa le 08/03/2013 21:33
Да здравствует Патрирах Варфоломей!
Это историческое решение и видимо по всему решение не обратимое!!!!
Как не вспомнить все годы, когда Архиепископия позорила своими действиями Вселенкого Патр!!!
Как не вспомнить, что выделывала Архиепископия против РПЦ!!!
Vive la France, vive la République et vive Phanar!
А ещё можно сказать, что о.Андрей Филлипс предсказал всё это уже давно Père Andrew Phillips : « L’avenir de l’orthodoxie en Europe et le schisme de Paris »

Кстати в связи с этой ситуацией - что будет с английскими приходами Архиепископии, которые уже однажды отказались подчинится Вселенскому и пойти под греков? Все помнят слова " предложения от которого отказаться нельзя"

10.Posté par Vladimir le 08/03/2013 21:35
Je m'explique:
- "Doublon" parce que Daru "doublonne" avec les métropoles du patriarcat de Constantinople. Dans le même patriarcat cela fait désordre…
- "Anticanonique" parce que l'Archevêché a été fondé par le patriarche de Moscou pour regrouper ses paroisses en Europe occidentales (1). Quitter son Eglise pour une autre, sans l'accord de son primat, est un acte anticanonique et c'est ce qui a été fait lorsque la direction de l'Archevêché a décidé d'abandonner le caractère "provisoire", du a des "circonstances exceptionnelles" de sa situation (cf. tomos de 1931) alors que ce sont les seules raisons qui, à mon sens, peuvent la justifier canoniquement.
- "Anachronique" parce que ces "circonstances exceptionnelles" qui justifiaient la situation de Daru hors de son Eglise fondatrice en 1931 n'existent plus depuis vingt ans. Il était donc grand temps de tenir compte de cet état de fait historique.

Les statuts ne prévoient pas que le Phanar nomme un candidat… Mais surtout, je pense, le Phanar ne souhaite pas qu'il y en ait. Rappelons qu'il a refusé les candidatures épiscopales qui lui avaient été proposées précédemment… J'imagine, comme Daniel, que le Phanar, en accord ou pas avec Moscou, souhaite l'absorption de l'Archevêché dans ses différentes métropoles (celle de France en serait multipliée par 2 ou 3!), les paroisses récalcitrantes partant naturellement vers Moscou. Cette pomme de discorde là serait au moins supprimée.

(1) Décret du saint patriarche Tikhon du 8 avril 1921 nommant Mgr Euloge pour administrer "les paroisses orthodoxes russes en Europe occidentale avec les droits et prérogatives d’évêque diocésain".

11.Posté par konstantin le 08/03/2013 23:01
Le droit canon ne prévoit pas juridiction autre que celle d’ordre GEOGRAPHIQUE. Ainsi les juridictions des anciens Patriarcat et de l’Eglise de Chypre furent définies par les Conciles Œcuméniques et celles de nouvelles églises autocéphales par les actes (Tomos) de leurs indépendances, le patriarcat de Moscou y compris. Parmi tous les patriarcats uniquement celui de Constantinople avait le droit d’avoir sous sa juridiction des évêques en dehors de l’Empire Romain (d’Orient). Depuis le schisme de 1054 puisque il n’a pas eu lieu d’établissement d’un évêque orthodoxe à Rome, la juridiction de Rome « temporairement » a échouée au patriarche de Constantinople, pour la raison déjà citée, ainsi grâce au droit de la primauté d’honneur (seconde après Rome) accordé par le Conciles Œcuméniques. Concernant les autocéphalies des nouvelles églises autocéphales elles doivent être confirmées par Concile Œcuménique, l’organe suprême d’administration dans l’Eglises Orthodoxe…
Concernant la canonicité de la sortie de différents groupes ecclésiastiques russes se trouvant en diaspora de la juridiction du patriarcat de Moscou, ils sont pas partis elles mêmes, elles étaient chassées par le remplaçant du locum-tenens du trône patriarcal de Moscou, métropolite Serge Stragorodsky, qui réclama du tous le clergé russe se trouvant à l’extérieur de la Russie occupée par les bolcheviques de donner un engagement écrit de loyauté envers le gouvernement soviétique, sine qua tous ceux qui n’ont pas donné cet engagement ainsi que ceux qui ne l’ont pas respecté, seraient exclu du clergé du patriarcat de Moscou (« мы потребовали от заграничного духовенства дать письменное обязательство в полной лояльности к советскому правительству во всей своей общественной деятельности. Не давшие такого обязательства или нарушившие его будут исключены из состава клира, подведомственного Московской Патриархии »). Cela provient de la fameuse déclaration du métropolite Serge, dans laquelle il reconnait le régime soviétique. L’auteur de ce texte bien évidement n’étant pas libre dans sa expression, a stipulé que l’Union Soviétique est la patrie civile des orthodoxes, « les joies et les réussites de laquelle sont nos joies et nos réussites et les échecs sont nos échecs » (« Мы хотим быть православными и в то же время сознавать Советский Союз нашей гражданской Родиной, радости и успехи которой – наши радости и успехи, а неудачи – наши неудачи »). Ce texte, que je désapprouve, avait une raison d’être, ne pouvant pas sauver le clergé se trouvant dans les terres contaminées par la peste rouge le métropolite Serge ouvert la porte pour ceux qui n’ étaient pas d’accord avec sa politique et se trouvaient dans les pays libre de choisir leur chemin. En vigueur de ce texte, le métropolite Euloge avait le plain droit de se réunir au Patriarcat de Constantinople (comme aussi le métropolite Antoine Chrapovitskij, qui a préféré plutôt isolation canonique). En outre, comme cela a été déjà dit le patriarcat de Moscou (ni aucune autre église autocéphale) ne peut pas avoir ni diocèses, ni paroisses en dehors de son territoire canonique, délimité par les actes relatifs. Comme j’avait déjà dit « la double juridiction » n’existe pas, l’exarchat n’est pas un diocèse mais l’ensemble des paroisses patriarcales dirigées par le représentant patriarcal – exarque, qui d’après la coutume peut être un archevêque en partibus, soit évêque local (métropolite Emmanuel), soit un autre prélat, ou même un prêtre…

12.Posté par Daniel le 09/03/2013 00:35
Nicolas P (message 3) a raison. Nous avons tous les ingrédients pour ce qu'on appellerait une crise institutionnelle. Le cas de figure du refus du candidat et de ses conséquences n'a pas été prévu par les statuts. Un autre article des statuts a attiré mon attention:

"Article 54. Convocation de l’AGE.

Le locum tenens organise dans les meilleurs délais, entre quarante jours après le décès de l’Archevêque au minimum et quatre mois au maximum, l’AGE chargée de désigner le nouvel Archevêque. Si l’AGE n’est pas réunie dans les délais, le locum tenens perd ses droits et le CA demande au Saint-Synode la désignation d’un nouveau locum tenens qui agira conformément aux dispositions de cet article."

Ainsi, le fonction de locum tenens est transitoire et ne peut s'éterniser et durer plus de 4 mois. Ainsi, au 16 mai 2012, la fonction de locum tenens du Métropolite Emmanuel expirera d'elle-même.

Quant à l'avenir, les paroisses ne désirant pas rejoindre la Métropole grecque ont de multiples choix parmi les 15 églises orthodoxes autocéphales et Moscou n'est que l'un de ses choix, et pas forcément le plus naturel pour certains qui sont sur une ligne anti-Moscou pure et dure. Va-t-on voir des paroisses individuellement voguer vers d'autres cieux ou des blocs de paroisses, rejoindre d'autres juridictions en bloc, ce qui leur donnerait un plus grand pouvoir de négociation pour négocier une sorte d'autonomie, car le dada de la Rue Daru et de la Fraternité, c'est cette fameuse autonomie!

13.Posté par Daniel le 09/03/2013 07:57
@ Konstantin

"Parmi tous les patriarcats uniquement celui de Constantinople avait le droit d’avoir sous sa juridiction des évêques en dehors de l’Empire Romain (d’Orient). Depuis le schisme de 1054 puisque il n’a pas eu lieu d’établissement d’un évêque orthodoxe à Rome, la juridiction de Rome « temporairement » a échouée au patriarche de Constantinople, pour la raison déjà citée, ainsi grâce au droit de la primauté d’honneur (seconde après Rome) accordé par le Conciles Œcuméniques. Concernant les autocéphalies des nouvelles églises autocéphales elles doivent être confirmées par Concile Œcuménique, l’organe suprême d’administration dans l’Eglises Orthodoxe…"

Seriez-vous en train de nous ramener vers les terres barbares? Cette vision n'est partagée que par Constantinople et ne correspond pas à la réalité. Ainsi, Antioche a eu des évêque en dehors de l'Empire romain, en Géorgie et en Asie (non romaine), ce qui infirme vos propos. Pour ce qui est des autocophalie des nouvelles églises, elles ont toutes été données par l'Eglise dite mère sans confirmation d'un concile oecuménique. Quel concile oecuménique a confirmé les autocéphalies géorgiennes, roumaines, albanaises, grecques?

14.Posté par Daniel FABRE le 09/03/2013 08:41
Pfffff ! et encore et toujours une question de pouvoir ! ce n'est pas ce que notre Seigneur a pourtant bien précisé....et que de "non-dits ! " "que de combinationes ! " des raisons obscures, des buts cachés, le mépris des voeux et des fidèles ! tristes sires que ces autorités là ! pas mieux que le monde, mais pire de ce qu'elles doivent être des phares, des Serviteurs de la Lumière et non les complices des ténèbres !

15.Posté par Mischa le 09/03/2013 09:05
Может быть....Будем скоро наблюдать как приходы станут разбегаться в разные стороны а может и нет. Ситуация и люди доведены в Архиепископии до такого предела отчаяния и БЕЗХОЗЯЙСТВЕННОСТИ что уже и сил ни у кого нет.
Наверняка будут смены в администрации: сменят секретаря и проч. "Верных чад" Архиеп.....ой, ой...полетят головушки
И еще один феномен! Отпадет необходимость в такой ассоциации как ОЛТР . Она прекратит свое существование потому что прежняя структура Архиепископии умрет, а с ней и цели и задачи ОЛТР

16.Posté par marie Genko le 09/03/2013 10:09
Je suis d'accord avec Daniel message 13.

De plus je souhaite indiquer à Konstantin qu'il faudrait aussi tenir compte des accords déjà obtenus par les réunions de Chambésy.

Il me semble bien me souvenir que les autocéphalies doivent être décidées par l’Église mère et approuvées par l'ensemble des Patriarcats.

Ceci pour ne pas tomber dans une forme de papisme orthodoxe

Comme Daniel, je proteste contre la définition de "terres barbares" appliquée à l'Occident.

Enfin l'AGO de la paroisse de la rue Daru devra impérativement avoir lieu, elle n'a pas été réunie depuis presque une année et je suppose que le métropolite Emmanuel devra la présider...?

Micha, ne rêvons pas trop, les paroisses et les fidèles sont certainement dans leur majorité étonnées de la situation actuelle, mais n'en mesurent absolument pas pas l'incongruité ?
Cela m'étonnerais beaucoup que certaines paroisses se rallient spontanément à l'un ou l'autre des patriarcats présents en Europe occidentale...?
Mais il est difficile de juger sans savoir dans ce domaine, les paroisses sont si variées...!

17.Posté par konstantin le 09/03/2013 11:22
pour Daniel
Cette vision est partagée par tous les patriarcats anciens et l’église de Chypre, à part du patriarcat d’Antioche. Cela ‘ne correspond pas à la réalité’ puisque tous les églises locales veulent avoir leurs dépendances en diaspora. Mais ceci est complètement contraire au sens même des canons et de l’ecclésiologie orthodoxe, la juridiction de peut être ethnique, ni organisé d’une autre manière, mais uniquement géographique, et dans un lieu ne peut pas d’avoir deux évêques, tous cela est contraire aux canons. Concernant la juridiction du patriarcat d’Antioche en dehors de l’Empire c’était de facto, mais pas de jure, car non confirmé par les conciles œcuméniques. Les églises de Géorgie et de l’Arménie très vite on eu un sorte d’autocéphalie, et les arméniens très vite ont été séparé de l’Eglise orthodoxe. Concernant l’autocéphalie de l’Eglise de Géorgie est difficile de juger de son niveau, car l’église autocéphale du Patriarcat de Constantinople au Moyen-âge est un archevêché, c’est-à-dire un évêché exclu de la juridiction du métropolite local et placé directement sous la juridiction du patriarche. Concernant le Patriarcat d’Antioche est difficile à dire, car dans ce patriarcat les archevêques étaient les auxiliaires du patriarche. En Géorgie et l’Arménie (et autre pays orientales) apparut très tôt le titre de catholicos, dont le sens et la fonction reste à définir. En tous cas vers 14ème s. un catholicos d’Ibérie est cité par un acte patriarcal, comme premier prélat par honneur du patriarcat, mais cependant ce prélat est absent dans toutes les listes géorgiennes… En autre il ne faut pas oublier que certaines régions de Géorgie faisaient partie du Patriarcat de Constantinople. L’autocéphalie de nouvelles églises, c’est-à-dire celles de Russie, de Serbie, de Roumanie, de Bulgarie, de Géorgie, de Grèce, d’Albanie, de Pologne, de Tchéquie et Slovaquie, ont reçu acte d’autocéphalie de leur église mère, dans la majorité des cas – Patriarcat de Constantinople (à part celle de Tchéquie et Slovaquie et Géorgie, l’église de Pologne faisant partiellement partie de la métropoles de Kiev, de Lituanie ect… bien avant la création du patriarcat de Moscou…), toutes églises nouvelles ayant reçu l’acte d’un autre église (celle de Russie) : de Géorgie, de Pologne, de Tchéquie et Slovaquie ont demandé et reçu avant (Pologne) ou après (les deux autres) un acte de Constantinople. Les autocéphalies de toutes les églises nouvelles y compris de celle de Russie restent à être confirmé par le future Concile Panorthodoxe. Toutefois la juridiction de toutes église se présent comme géographique et pas ethnique, ni linguistique, et est DELIMITE GEOGRAPHIQUEMENT. L’ethno-phylétisme étant condamné par Eglise et étant contraire au sens même de l’Eglise, d’après St Paul : « il n'est plus question de Grec ou de Juif, de circoncision ou d'incirconcision, de Barbare, de Scythe, d'esclave, homme libre ; il n'y a que le Christ, qui est tout et en tout » (Col 3.11), « Aussi bien est-ce en un seul Esprit que nous tous avons été baptisés en un seul corps, Juifs ou Grecs, esclaves ou hommes libres, et tous nous avons été abreuvés d'un seul Esprit » (1Cor 12.13). Le patriarcat de Russie lors de sa création il n’a pas était créé comme celui de « Moscou et de toute la Russie et de tous les russes dans le monde », les autres églises pareille. La seul église qui peut prétendre sur la juridiction dans la diaspora est le patriarcat de Constantinople, était premier par le rang d’honneur.

18.Posté par Vladimir le 09/03/2013 13:12
Cette proposition me semble bien indiquer une nouvelle ecclésiologie intéressante: Constantinople reconnait des « besoins religieux et liturgiques des fidèles de vos paroisses dans leur langue et tradition maternelles » et propose d’en charger un évêque auxiliaire particulier. C’est déjà le cas en Amériques : le diocèse orthodoxe ruthène (1), qui compte prés de 80 paroisses aux USA et Canada (soit presque autant que Daru en Europe), fait partie de la métropole de Constantinople mais a son propre évêque élu – un grec.

La majeure partie des paroisses de Daru est «de tradition russe », comme son nom officiel l’indique, qui diffère donc de la tradition grecque des paroisses de Constantinople. Il est intéressant que cela soit reconnu, même s’il reste à se demander pourquoi ces paroisses devraient se retrouver sous l’omophore de Constantinople et non celui de Moscou qui les a fondées… Je pense en fait que c’est aux paroisses de choisir et j’imagine que c’est bien cela qui va se passer.

Bien cher konstantin,

Votre analyse me semble totalement fausse :
- D’où sortez-vous ce « uniquement celui de Constantinople avait le droit d’avoir sous sa juridiction des évêques en dehors de l’Empire Romain (d’Orient). » ? C’est la thèse de quelques canonistes constantinopolitains, comme le souligne Daniel, auxquels le patriarche Alexis II répondait en 2002 (2) « c’est une affirmation qui semble être entièrement inventée et privée de tout fondement canonique. En effet ces terres éloignées n'ont aucun lien avec les trois diocèses mentionnés dans le canon et n'en sont même pas limitrophes, et, d’autre part, la majorité des fidèles des Eglises sur ces territoires ne sont pas des indigènes mais des représentants de peuples traditionnellement orthodoxes avec leurs traditions religieuses qu'ils souhaitent conserver. Pour ce qui est de l’appartenance juridictionnelle des territoires canoniques appartenant à l’Eglise de Rome avant le schisme! de l’an 1054, aucune décision ayant autorité panorthodoxe n'a été prise par l’Eglise. »
- Et pour ce qui concerne l’Eglise russe, Mgr Euloge et son Archevêché n’ont pas, à ma connaissance, été exclus (исключены из состава клира, подведомственного Московской Патриархии). Bien au contraire, Mgr Euloge a été rétabli dans tous ses titres et nommé exarque du patriarche de Moscou en 1946 et, si Mgr Vladimir est ensuite revenu sur cette décision, la voie du retour n’a jamais été fermée comme en témoignent la reconnaissance mutuelle, les nombreuses concélébrations et le projet de Mgr Serge (3)

(1) « American Carpatho-Ruthenian Orthodox Diocese » (http://en.wikipedia.org/wiki/American_Carpatho-Russian_Orthodox_Diocese)
(2) http://oltr.france-orthodoxe.net/html/patriarches2002fr.html
(3) http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Vision-de-Mgr-Serge-Konovaloff-pour-l-avenir-de-l-Archeveche-des-eglises-orthodoxes-russes-en-Europe-occidentale-projet_a2811.html

19.Posté par Daniel le 09/03/2013 14:47
@ Konstantin

De grâce, pourriez-vous, à moins de soucis informatiques, utiliser la touche entrée de votre ordinateur pour faire des paragraphes? Vos commentaires sont très intéressants mais la lecture est difficile car ce sont des gros blocs. Si le modérateurs peut insérer des sauts de lignes, je pense que nous lui en serions tous reconnaissants. Merci

20.Posté par justine le 09/03/2013 14:52
La mésinterprétation intentionnelle de l'article 28 du 4e Concile œcuménique est, comme on le sait, utilisée par le Phanar pour "légitimer" sa prétention à la juridiction exclusive sur tous les territoires d'Europe Occidentale, d'Extrême-Orient, des Amériques et d'Australie, et toute sa politique vise avec système à réaliser cette prétention, dans un avenir plus ou moins proche. On voit aussi ce qui se passe à l'intérieur même des éparchies du Patriarcat de Constantinople – de partout on serre les vis pour fortifier le pouvoir et l'autorité du patriarche Bartholomée et réduire celle des hiérarques locaux; et ainsi on chemine plus ou moins doucement vers un "Vatican orthodoxe"! Et la vieille recette est toujours: "Divise pour régner" ou alternativement: exploite les divisions existantes.
La chose – c'est à dire assurer l'assise du pouvoir central du patriarche/Patriarcat de Constantinople, avec son esprit anti-patristique, œcuméniste et finalement anti-orthodoxe - est en train d'acquérir aussi son indispensable fondement théologique: lisez p.ex. les nouvelles "théologies" du métropolite de Pergame (en partie dénoncées par Jean Claude Larchet dans "Personne et Nature", Ed. du Cerf, en d'autres par le Métropolite de Naupacte Hiérotheos dans de nombreuses publications, pour ne citer que ces deux) ou, d'autre part, les déclarations de certains Phanariotes qui taxent d' hérétique toute personne ne reconnaissant pas la nécessité et la légitimité d'un "protos", dans l'Eglise Orthodoxe, non pas simplement "premier en honneur parmi égaux", mais clairement au-dessus de tous les autres. On n'hésite même plus à adapter la Triadologie de l'Eglise pour justifier ces prétentions. Autrement dit: les développements récents relatifs à l'Exarchat - visant sans doute, comme dit Daniel, à l'absorption de celui-ci et à la prévention de sa réunion avec le Patriarcat de Moscou - ne sont qu'un aspect d'un problème bien plus vaste et très grave.

21.Posté par Vladimir le 09/03/2013 15:29
Bien cher konstantin (suite),

Votre No 17 n'était pas publié quand j'ai posté mon 18. Merci pour ces intéressantes informations mais je ne partage les conclusions que vous en tirez.

Je voudrais revenir sur les autocéphalies de l'époque Byzantine, car la situation est loin d'être aussi simple qu'il semble. Dans son article sur ce sujet (1) le Père Jivko Panev écrit: "En dépit de la théorie des cinq patriarcats, Il y eut d'autres Églises qui avalent le droit de désigner leurs évêques et s'appelaient églises autocéphales. Ce sont :
1. Église de Chypre, dont l'autocéphalie a été confirmée par le IIIe (381) et le VIe (680-681) conciles oecuméniques.
2. L'Église de Géorgie, qui a obtenu son autocéphalie d'Antioche (484).
3. L'Archevêché de Justiniana Prima, qui en 535 est devenu autocéphale, par décision de l'Empereur Justinien.
4. L'Archevêché de Ravenne qui en 666 est devenu autocéphale, en vertu d'une décision de l’empereur Constant Il.
5. L'Église de Bulgarie, en 927, a reçu le statut de patriarcat du patriarche de Constantinople.
6. L'Archevêché Ohrid (1019) devenu autocéphal en vertu d'une décision de l'empereur Basile Il.
7. L'Église de Serbie, à la demande de saint Sava et sur l'insistance de l'empereur Théodore Laskaris, en 1219, a obtenu, à Nicée, le statut d'autocéphalie du patriarche œcuménique Manuel 1er."
Fin de citation.

On pourrait aussi mentionner les Eglises d'Arménie et d'Aghbanie mais il ne semble pas que leurs autocéphalies aient jamais été proclamées canoniquement avant le schisme Chalcédonien…

Comme vous le constatez il n'y qu'une Eglise dont l'autocéphalie a été confirmée par un concile œcuménique (Chypre, 381), 2 seulement l'ont obtenue du patriarche œcuménique (Bulgarie et Serbie), 3 par décret impérial et 1, la Géorgie, l'a obtenue d'Antioche (confirmation par Constantinople en… 1989!!!).

La "règle" de l'octroi par Constantinople se limite donc à deux cas et la confirmation par le concile est aussi exceptionnelle que l'octroi par un autre patriarcat. Les décisions sont ainsi le plus souvent impériales et il faudrait en fait admettre que le patriarche de Constantinople aurait repris les prérogatives de l'empereur pour conforter votre "canon". Mais si cela pouvait se justifier sous l'empire ottoman, quand le patriarche de Constantinople était l'ethnarque responsable du millet orthodoxe par décision du Sultan (et cela a dû jouer pour Moscou), se prévaloir de cette situation actuellement me parait assez osé et les réunions préconciliaires, qui n'ont pas abouti à un consensus complet sur ce sujet, semblent s'être engagées sur une autre voie: elles donnent à chaque Eglise-mère la responsabilité d'engager le processus d'octroi de l'autocéphalie, Constantinople ne pouvant promulguer le tomos d'autocéphalie sans recueillir les signatures de toutes les Eglises... Il apparait donc bien que votre position sur les autocéphalies soit assez éloignée de celle de la majorité des théologiens.

Et pour la non-canonicité des diocèses de la diaspora vous êtes carrément à l'opposé du consensus préconciliaire: lors de la Conférence de Chambésy IV l'existence des différentes juridictions de la diaspora a été prise compte par la création les Assemblées épiscopales.

22.Posté par konstantin le 09/03/2013 16:37
Pour Vladimir
Je n’ai jamais dit que le patriarcat de Constantinople a le droit absolus d’avoir la juridiction sur le diaspora orthodoxe. Le patriarche Alexis II n’avait pas bon consultant en matière (au sujet de ce dernier l’un de professeurs les plus éminent de l’académie de théologie de Moscou m’a dit un jour « c’est grave que notre expert en chef du droit canonique est complètement incompétent… », il s’agissait du question de diaspora …), car je dois me répéter le droit canonique orthodoxe ne prévoit aucun autre type de juridiction de celle géographique, sinon on va arriver aux statuts complètement non-canonique, comme c’est le cas entre les patriarcats de Roumanie et de Serbie, ayant chacun de deux des diocèses ethniques dans les terres du patriarcat voisin…, si on continu de cette manière pour les russes, grecs, bulgares, serbes, roumains etc. établis dans le territoire canonique d’une autre église autocéphale créer des diocèses ethniques dépendant des églises de leur pays d’origine.
Le patriarche de Constantinople, peut, d’après sa place lui attribué par les canons de prétendre sur la juridiction en diaspora, car on lui attribué seconde place après Rome, en définissant se limites juridictionnels géographiques, qui sont plus larges que pour les autres anciennes églises d’Orient. Puisque l’Eglise Orthodoxe n’a jamais essayer de rétablir l’hiérarchie occidental (on pourrait élire un évêque de Rome, résident à Constantinople, comme c’était le cas pour les autres patriarcats… notamment le cas du canoniste célèbre Théodore Balsamon qui fut patriarche d’Antioche, à ma connaissance sans jamais s’y rendre…, mais les raisons de ce non-rétablissement c’est une autre histoire…).
La situation actuelle de diaspora est loin d’être canonique. Car, je me répète encore, pour le même lieu n’est peut avoir qu’un seul évêque canonique. Les créations des assemblés des évêques orthodoxes corrigent un peut ce problème en nomment un seul évêque président, qui en quelque sort devient l’évêque du lieu, et les autre en quelque sorte sont ses auxiliaires… uniquement de forme.
A part le patriarcat d’Antioche, c’est uniquement les églises qui auparavant faisaient parti du patriarcat de Constantinople se battent pour le pouvoir de diaspora…
Le seul remède pourrait être la création des églises locales, mais aucune des églises ne cédera pas ses paroisses en diaspora, de plus la création des telles églises risque d’assombrir les relations avec l’église de Rome, car création des églises locales sur ses terre signifie qu’on ne croit pas définitivement dans un rétablissement éventuel des nos relations…
Concernant le métr. Euloge je parlais de son départ, et pas de son retours, dont les détailles ne sont pas très nettes. Serge l’écarta de l’administration du diocèse en 1930.
Surtout il ne faut pas oublier que la différence de juridiction ne fait pas de nous membres des églises différentes, les concélébrations sont toujours possibles entre les clergés des églises canoniques.

23.Posté par Daniel FABRE le 09/03/2013 16:51
il semble qu' en effet, se tiendra une AGO d'ici peu, que celle-ci sera très...houleuse, qu'il y aura des ruptures et des paroisses partiront sans aucun doute sous omophore Russe, que Constantinople fait de la politique, une sorte d'OPA pour récupèrer directement toutes les paroisses, contrairement d'ailleurs aux déclaration du Patriarche qui disait ne jamais changer mais préserver le statut actuel...donc c'est un mensonge public ! et comme il est évident que ce n'est pas Dieu qui varie et ment, je doute de l'inspiration de sa sainteté le patriarche......c'est du papisme !

24.Posté par konstantin le 09/03/2013 19:47
Cher Vladimir,
1. l’Eglise de Chypre je toujours compte parmi les anciennes Eglises (anciens Patriarcats et l’Eglise de Chypre) ;
2. toutes les autocéphalie dont Vous citez ont était supprimés et les églises en question ont reçu de nouveau leur autocéphalie (celle de Géorgie a été supprimé par l’Empire Russe) ;
3. toutes autocéphalies ACTUELLES furent donné ou confirmé par Constantinople, dans certains cas en accords avec les autres patriarcats ;
4. je n’ai jamais promulgué un « canon » d’après lequel le patriarcat de Constantinople seul peut délivrer les autocéphalie ;
5. les accords préconciliaire à ma connaissance n’ont pas la force de canons, et ne sont que accords, par applications de l’économie canonique ;
6. bien évidement que c’était le pouvoir impériale était primordial sur toutes les affaires ecclésiastiques, surtout dans les questions de juridiction ecclésiastique ;
7. ici la question est de NOUVELLES AUTOCEPHALIE (c’est-à-dire à partir de 1589, car à partir de cette datte commencent les autocéphalies nouvelles valables) ;
8. ma position sur les autocéphalies ne s’éloigne point des autres avis (je ne sais pas de quelle majorité de théologiens parlez-Vous ?), mais elle constat la réalité historique ;
9. les conférences des évêques ne sont canoniques qu’en application de l’économie canonique, elles ne rentrent point dans la tradition canonique de l’Eglise Orthodoxe.

25.Posté par konstantin le 09/03/2013 20:09
Cher Justine,
Soit Vous êtes mal informée, soit mal intentionné. L’interprétation du droit canonique relève du domaine de spécialistes qui ne sont pas tous d’accord, mais ceux qui sont contre l’interprétation « phanariote », n’ont pu jamais anéantirai cette dernière. Comme j’avais déjà dit les autocéphalies nouvelles actuelles dans la majorité donné et TOUTES confirmé par Constantinople, dans l’acte de fondation présentent la juridiction GEOGRAPHIQUE, ainsi les patriarcats de Russie ou celui de Roumanie ne sont pas en même-temps d’Australie, d’Amérique, de France etc.
Chaque évêque à l’intérieur de son diocèse est le SEUL MAITRE, à condition s’il ne transgresse pas ses obligations et droits, AUCUN autre évêque, même le patriarche n’a pas le droit d’intervenir dans un autre diocèse sans raison. C’est le cas dans les diocèses du patriarcat de Constantinople. Tandis que dans le patriarcat de Russie le patriarche a le droit de visiter à sa guise les diocèses même sans’y être invité, tous les « promotions » honorifiques (différents formes des crois, mitres et autres) sont octroyé par le patriarche de Moscou, et concernant les diocèses de diaspora l’évêque local n’a pas la prise sur totalité de son clergé, car certains parmi eux sont nommé par Moscou. Papisme, ou ses éléments ont peut trouver dans n’importe quelle église locale. N’oubliez pas la « verticale du pouvoir » moscovite, valable aussi pour l’Eglise.
Concernant la centralisation – regardé plutôt vers Moscou…
Concernant « protos » il s’agit de la question théologique, canonique et historique, et certaines écrit bien papistes des patriarches médiévaux étaient bien avalé par la métropole de Russie.
AUCUNE STRUCTURE ecclésiastique russe, ukrainien etc., ne sera adsorbée par la métropole locale.
Il faut aussi leur rappeler, à tous ceux qui disent que le Patriarcat veut helléniser les diocèses slaves, qu'il y a au sein du patriarcat œcuménique 8 évêques ukrainiens (3 au Canada, 2 aux USA, 1 en Amérique du Sud, 1 en Europe occidentale, et 1 auxiliaire pour la métropole grecque orthodoxe du Mexique).
Concernant l’élection d’un évêque d’origine grec (né en Amérique à ma connaissance) pour le diocèse de carpatho-russes n’a pas visé hellénisation, c’est diocèse est complètement anglophone….

26.Posté par Daniel le 09/03/2013 21:17
@ Konstantin

Nous sommes tous d'accord que l'organisation de l'église est territoriale et non ethnique... Pas de souci sur ce point. La question qui demeure est celle des communautés en dehors des aires orthodoxes traditionnelles.

La présence de ces communautés est ancienne et remonte au plus tard à la fin du 19e siècle. En Amérique (entendez par là sur le continent amériacain), à cette époque, on peut trouver des paroisses orthodoxe. Ce qui est surprenant est qu'alors que ce fait est connu, à cette époque, Constantinople ne réclame pas une autorité sur ces paroisses. A un moment, certaines paroisses grecques furent même dépendantes de l'Eglise de Grèce. L'Eglise des Saints Archanges à Paris a dépendu à son origine de l'Eglise de Roumanie, les églises anciennes construites par les Russes en Europe occidentale ont dépendu d'entrée de l'Eglise de Russie. Constantinople n'a rien trouvé à redire... pour se réveiller dans les années 20. Cette revendication n'intervient que plus tard vers 1920, quand la tragédie en Turquie prive Constantinople de ces fidèles, et l'amène à reconstituer ses forces ailleurs... De là ma question, à Constantinople, croit-on à ce qu'on avance ou bien est-ce un argument de circonstance? Où étaient les canonistes de Constantinople à la fin du 19e siècle pour rappeler le principe que vous présentez?

27.Posté par Mischa le 09/03/2013 21:33
Константин
Простите видимо я не настолько знаю хорошо французский язык но я тем не менее хотел бы прочитать нечто конкретное а не просто рассуждения вокруг да около
Ситуация достаточно серьезная и забалтывать ее в пространных рассуждениях - в высшей степени не к месту

28.Posté par konstantin le 09/03/2013 21:36
au sujet des candidats rejetés et de la soumission de l'exarchat au métropolite grec, d'après mes informations ce certaines paroisses de l'archevêché qui ont proposé la candidature d'un prêtre grec, anciennement faisant partie de la métropole de France pour le poste d'archevêque, alors que le patriarcat semble l'avoir rejetée, mais certains persistent, pour la promouvoir en faisant les troubles. Dans ces conditions le patriarcat préfère que les esprits se calment. En proposant nommer pour un certain temp en tant que l'exarque le métropolite grec, pour attendre le moment plus favorable à l'élection définitif, en toute sérénité et sans différents combats, le patriarcat ne veut aucunement surprime toute originalité culturelle, cultuelle et linguistique de l'exarchat. Au contraire, le patriarche propose d'élire un évêque auxiliaire auprès du Métropolite Emmanuel de France, qui sera chargé des « besoins religieux et liturgiques des fidèles de vos paroisses [de l’Archevêché], dans leur langue et tradition maternelles ».

29.Posté par marie Genko le 09/03/2013 22:06
Cher Konstantin,

Lorsque vous écrivez:

"Le seul remède pourrait être la création des églises locales, mais aucune des églises ne cédera pas ses paroisses en diaspora, de plus la création des telles églises risque d’assombrir les relations avec l’église de Rome, car création des églises locales sur ses terre signifie qu’on ne croit pas définitivement dans un rétablissement éventuel des nos relations…"

Vous me donnez à penser que depuis un siècle que de nombreux Orthodoxes sont présents en Occident, la papauté romaine est toujours persuadée que c'est aux Orthodoxes de se soumettre à l'autorité du Pape....
Continuer à respecter le territoire du Patriarche de Rome, ne sert visiblement à rien!!!

Je ne vois pas pourquoi un patriarcat orthodoxe d'Occident ne serait pas envisageable???
Et il serait judicieux de bien marquer cette décision en domiciliant ce nouveau patriarcat justement à Rome et non ailleurs!

Les Orthodoxes en diaspora et les Orthodoxes de souche occidentale auraient enfin leur Église Locale, avec un Patriarche français, allemand ou autre chose....
Et les évêques chargés par leurs Églises mères respectives de la pastorale des fidèles en diaspora, tout en restant dépendant de leur patriarcat d'origine commémoreraient le Patriarche d'Occident!
Terminées les querelles théologiques sur les prérogatives de Constantinople, terminé cet œcuménisme hypocrite, et terminées aussi les querelles de juridiction....!

Quelle tristesse que le grand concile pan orthodoxe ne puisse se réunir et prendre les décisions nécessaires à la Paix entre les Orthodoxes et nécessaires surtout à la crédibilité de notre témoignage!

Mais en attendant cet hypothétique concile, dans un premier temps, j'espère de tout mon cœur que la grande métropole russe, voulue par le Patriarche Alexis II de bienheureuse mémoire, verra bientôt le jour.
Il est grand temps en effet que les paroisses russes agissent de tout leur rayonnement pour aider les indécis à mieux comprendre quel est le chemin à suivre pour l'Orthodoxie en Occident!

Puisse notre prière à tous permettre enfin à l'Orthodoxie de devenir un exemple pour les Nations!

30.Posté par konstantin le 09/03/2013 22:43
dorogoj Mihail,
kakoj vopros Vas interesuet konkretno...?
bibliografia po voprosu "primata" i diaspory kotoroj ja pol'zujus' - na grecheskom i russkom jazykah, let 15 nazad ja napisal nebol'shuju stat'ju o jurisdikcii v diaspore na russkom jazyke, no ona ne byla opublikovana... postarajus' ee najti i pereslat' Vam cherez moderatora. na russkom jazyke osnovnye raboty imejushchie nauchnuju cennost' prinadlezhat prof. Troickomu (v osnovnom v ZMP, sm. na ih sajte). o. V. Cipin v svoem uchebnike po kan. pravu, kotoryj kak mne govorili v osnovnom perevod s serbskogo, chemu ja ne veril, no v konce koncov ubedilsja, v glave o diaspore sovershenno neverno citiruet i interpretiruet kanony...

31.Posté par Daniel FABRE le 10/03/2013 07:07
et dire qu'à longueur d'étude de théologie et de droit canon, de lecture de discours et déclarations, le coeur sur la main on apprend, lit et entend que tant pour les Métropolites que pour les Patriarches la primauté n'est pas et ne peut pas être une primauté d'autorité mais de service et d'honneur !....pour nous alors, tous ceux qui contreviennent à ceci de façon notoire, et donc tout autant aux Paroles du Chef de notre Eglise, le Seigneur Jésus-Christ : " le plus grand parmi vous sera votre serviteur." (Mat 23, 11) se disqualifient et n'ont pas à être ni considérés ni obéis ! cela aussi est un droit voir un devoir chrétien.

32.Posté par NicolasP le 10/03/2013 08:29
Pourrions nous revenir au sujet initial de ce topic à savoir ce qui se passe à Daru ? Et si possible apporter des réponses aux questions posées dans mon message 3 ? Il me semble que l'instant est historique et on ne prend pas réellement la mesure du fait que l'exarchat est en train de disparaitre.

33.Posté par Christopher : Constantinople 1 - Moscou 0 le 10/03/2013 10:52
De mauvaises langues (ou de bonnes langues ?) diront certainement que Daru va bientôt s'intégrer complètement dans l'Église grecque... à en juger par le dernier communiqué de l'Archevêché
Adieu, liberté chérie.
(voir suite du billet).

34.Posté par Daniel FABRE le 10/03/2013 16:43
encore une fois et encore une fois, bien que Roumanie, Constantinople, Antioche le Patriarche précédent qui avait décidé que tous les Evêques qui n'étaient pas Métropolites...devenaient évêque auxiliaires..... ce qui est, ce qui est, ce qui est PAS Canonique ! et allez on continue à tricher, pire que le monde, défigurant encore et encore par les mercenaires, dit-Il, ...le visage de l'Eglise pour beaucoup de fidèles selon les échos que nous recevons !

35.Posté par Boris : Implosion le 10/03/2013 18:10
.. récolte la tempête...
Liberté, liberté chérie sous l'étendard des rénovationnistes dispositions Concile 17 inspirées de Février
Refus du principe de la réalité
Complexe de Massada et tour d'ersatz ivoire
Et voilà que la verticale du pouvoir s'invite au galop, naturel ecclésial chassé par des clans familiaux issus de Février!
Et voila ces clans étreints par les Grecs! A la place qui leur incombe...(assis!)
Et le bonheur était à portée de sourire, de compréhension, sans même détriment à l'amour-propre et au ITO ego!
Il suffisait d'accepter l'offre 2003!
Il se trouve en 2013 qu'elle était de ces offres qui ne se refusent pas.

Tu l'as cherché, Georges Dandin!


36.Posté par Perplexio le 10/03/2013 18:13

@ Nicolas P. ( 32)

3/ - L'article 29 des statuts diocésains dispose : …"Toute proposition parvenue hors délais sera prise en compte pour l'AGO suivante. Aucune question hormis celles prévues à l'ordre du jour ne pourra être examinée. A titre exceptionnel, l'Archevêque, avec l'accord des autres membres du Bureau de l'AG, est habilité à introduire dans l'ordre du jour une question de caractère urgent".
C'est clair : il s'agit bien d'UNE question de caractère URGENT, qui POURRAIT être examinée hors délai à titre exceptionnel, à condition qu'elle soit introduite dans l'ordre du jour par l'ARCHEVEQUE, en l'occurrence compte tenu des circonstances par S.E. le Métropolite EMMANUEL de FRANCE en ses titre et fonction d'Administrateur provisoire du trône archiépiscopal.

Petite précision sémantique : le mot "examiner" a de nombreuses acceptions en français, y compris celles de "débattre" et même de "délibérer".

S.E. le Métropolite Emmanuel de France est donc parfaitement fondé à décider notamment, d'une part s'il y a caractète d'urgence, ou au contraire s'il est urgent d'attendre; ainsi que d'autre part à décider de la portée qu'il entend conférer en l'espèce au mot "examiner".

7/ - Ceux qui se targueraient d'après-vous "d'une totale liberté et de l'autonomie" n'ont pas du accorder assez d'attention aux statuts actuels du diocèse ni les comparer avec les précédents statuts publiés au J.O. du 28/11/1921, en usage jusqu'à la fin du XX°s. Qui sont eux, un petit chef d'oeuvre juridique libéral, compacté en 14 articles tenant sur deux pages. Ils furent remplacés par les statuts actuels de 92 articles sur vingt-deux pages, lesquels qu'on le veuille ou non sont loin de conférer une aussi large et réelle autonomie.

Rappelons juste pour mémoire la lettre patriarcale que S.S. le regretté Patriarche Athénagoras de Constantinople adressait "à l'Archevêque Mgr Georges" rue Daru, le 22 janvier 1971, laquelle démontre qu'il avait avant tout un souci de protection provisoire, pleinement justifiée par la situation géopolitique d'alors.
Il y précisait explicitement qu'il avait décidé que "les communautés en question (…) composant l'ancien Exarchat" (…) "gardent leur autonomie intérieure et soient administrées selon les statuts (de 1921) jusqu'ici en vigueur (…)" à savoir notamment : " Que l'élection de l'Archevêque-dirigeant, ainsi que celle des évêques-auxilliaires, le fonctionnement de l'assemblée épiscopale, de l'assemblée générale, du comité de contrôle et de l'Institut de théologie, se fassent comme auparavant, conformément aux Statuts (de 1921) jusqu'ici en vigueur".
C'était à dire en tout maintien de l'autonomie d'alors...

Comme on sait, quand la propostion de S.S. le regretté Patriarche de Moscou et de toute la Russie ALEXIS II est arrivée rue Daru en avril 2003, les dés étaient déjà jetés, la proposition fut ostracisée.
La "protection" provisoire avait changé de nature.



37.Posté par Marie Genko le 10/03/2013 18:19
Cher Daniel Fabre,

Pourriez vous expliquer à quoi, et à qui, vous faites concrètement allusion?
Quel est le patriarche qui avait décidé que les évêques devenaient des évêques auxiliaires?
Seriez-vous cher Daniel au bord de la révolte?
La révolte est mauvaise conseillère!
Que Dieu vous garde.
Avec toute mon amitié Marie

38.Posté par Louis Stanislas: petite chronologie des événements, très intéressant le 10/03/2013 18:28
Lu sur le SITE ACER -MJO
.....................................................;;
Voici une petite chronologie des événements:

15 janvier: Mgr Gabriel se retire.

17 janvier : Mgr Emmanuel est nommé locum tenens.

19 janvier : Mgr Emmanuel célèbre à la cathédrale et tient des propos rassurants:
Citation:
Vous vous préparez actuellement à ouvrir une nouvelle page de votre histoire. Ces changements ne sont jamais sans une certaine inquiétude face au futur. Ma présence et ma fonction jusqu’au jour de l’élection d’un nouveau pasteur consistent avant tout à rassurer, à encourager. La vie de l’Eglise est faite de ces moments de transition qui témoignent de la poursuite de l’œuvre du Christ dans l’histoire. Je suis à vos côtés et je demeure avec vous afin de soutenir le processus d’élection de la personne que vous choisirez comme nouveau pasteur. En outre, je tiens à vous assurer que l’Exarchat possède une place tout à fait particulière au sein du Patriarcat Œcuménique et de l’Orthodoxie. Soyez en conscients et fiers. Vous êtes les dépositaires d’un héritage spirituel qu’il faut continuer de faire fructifier, comme dans la parabole des talents.
24 janvier: Mgr Emmanuel préside le Conseil de l'Archevêché qui fixe la date des élections au 30 mars, alors qu'il a 4 mois pour le faire, et propose aux paroisses de présenter des candidats.

13 février: Mgr Emmanuel préside le Conseil de l'Archevêché qui arrête une liste de candidats à transmettre au Synode de Constantinople.

13 mars: Mgr Emmanuel préside le Conseil de l'Archevêché qui constate qu'il n'y a plus de candidats, qui reporte sine die les élections et qui fait état d'une proposition de nommer Mgr Emmanuel exarque.

J'ai lu dans le dernier Communiqué publié par l'administration diocésaine le point suivant de la proposition du patriarche de Constantinople :

Citation:
La mise en œuvre de cette proposition doit se faire en accord avec les statuts de l’Archevêché, qui fondent son existence et son fonctionnement organique, en référence constante avec Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique et le Saint-Synode.

Source: http://www.exarchat.org/spip.php?article1374

Il n'y a rien à redire à ce point. En effet ces Statuts, confirmés par le patriarche, sont le socle sur lequel est bâti l'Archevêché.

Je pense que nous devons lire et relire les statuts. Malheur à celui qui voudra les violer et saper ainsi le fondement sur lequel repose l'Archevêché quand bien même il serait animé par les meilleures intentions du monde. L'Archevêché ne s'en relèverait pas.

39.Posté par Архиепископия русских православных церквей в Западной Европе: отпадение от Русской Церкви или потеря независимости? le 11/03/2013 09:07
Священник Димитрий Агеев и священник Сергий Модель объясняют ситуацию сложившуюся на Дарю для русских читателей на сайте ПРАВМИР
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Архиепископия русских православных церквей в Западной Европе (Константинопольский Патриархат) будет и далее подчиняться митрополиту Галльскому Эммануилу, временно исполняющему обязанности главы Архиепископии после ухода на покой архиепископа Команского Гавриила. Об этом сообщает официальный сайт Архиепископии русских православных церквей в Западной Европе.

8-го марта 2013 г. епархиальное управление Архиепископии опубликовало сообщение по итогам заседания Совета Архиепископии, состоявшегося 6 марта под председательством местоблюстителя — митрополита Галльского Эммануила.

По сообщению епархиального управления, Константинопольский патриарх Варфоломей не утвердил список кандидатов, составленный 13 февраля Советом Архиепископии под председательством митрополита Эмманула и переданный на утверждение Священному Синоду Константинопольского патриархата. Патриарх посчитал, что «на данный момент обстановка не достаточно спокойная для того, чтобы приступить к выборам нового архиепископа». В письме от 4 марта, Патриарх направил следующее предложение Чрезвычайному общему собранию Архиепископии, которое состоится 29-ого и 30 марта:

- Местоблюститель продолжит временно исполнять свои обязанности в качестве «патриаршего экзарха».

- Общее собрание сможет выдвинуть кандидата для избрания на пост викарного епископа «для окормления религиозных и литургических нужд верующих ваших приходов с соблюдением их родного языка и родных традиций».

- Предложение будет исполняться в согласии с Уставом, на котором строится существование и порядок деятельности Архиепископии в тесной связи с Вселенским патриархом и Священным Синодом.

Совет Архиепископии постановил передать патриаршее предложение на рассмотрение Общего собрания и изменить в соответствие с этим установленный порядок дня данного собрания.

Вследствие ухода на покой по состоянию здоровья архиепископа Гавриила кафедра Архиепископии православных русских церквей в Западной Европе была объявлена вакантной. Местоблюстителем кафедры был назначен митрополит Галльский Эмманул. По Уставу, он должен провести выборы нового архиепископа в течение не более 4 месяцев.

перевод Даниила Струве
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На собрании Совета Архиепископии 6 марта было сообщено, что предложенный Советом список из трех кандидатов для избрания нового архиепископа Западноевропейского экзархата русских приходов не был утвержден Вселенским Патриархом Варфоломеем I. Вместо нового архиепископа Патриарх предложил Генеральной ассамблее Архиепископии выбрать викария митрополиту Галльскому Эммануилу, отвечающего за религиозные и литургические нужды верующих.

* * * *
Комментируют эксперты.

Константинопольский Патриарх покончил с самостоятельным существованием Экзархата

Священник Димитрий Агеев, автор исследования по истории взаимоотношений Экзархата и Русской Церкви — «Экзархат православных русских приходов в Западной Европе. Хроника взаимоотношений с Русской Православной Церковью» (Церковно-исторический вестник No.12–13, 2007 г.):


Священник Димитрий Агеев

Говорить о том, что вследствие этого решения прерывается некая связь Архиепископии с Русской Церковью, не правильно. Дело в том, что Экзархат православных приходов русской традиции (таково официальное название этой структуры) никакой связи с Русской Православной Церковью не имел с 1931 года. Поэтому нынешнее изменение статуса Экзархата его отпадением от Русской Церкви никак назвать нельзя.

Экзархат является частью Константинопольского патриархата. И то, что произошло — это внутреннее дело другой Поместной Православной Церкви. Говорить о правильности или ошибочности того или иного решения, касающегося внутренних вопросов другой Поместной Церкви, некорректно. Поэтому я могу лишь высказать свое мнение с точки зрения истории этого Экзархата.

Что произошло? Согласно Устава Экзархата, общее собрание Архиепископии выдвигает кандидата на пост экзарха. Предложенного кандидата должен утвердить либо отвергнуть Константинопольский Патриарх, которому напрямую подчиняется Экзархат. Во все предыдущие разы так и бывало: собрание выдвигало кандидата, Вселенский Патриарх утверждал этот выбор и назначал избранного — экзархом.

В этот раз на общем собрании было выдвинуто, насколько я знаю, три кандидата. Ни одного из них Вселенский Патриарх не утвердил в качестве главы Экзархата, а постановил, что митрополит Галльский Эммануил — глава епархии Константинопольского Патриархата во Франции, который после ухода на покой прежнего главы — архиепископа Гавриила, временно управлял Экзархатом русских приходов, должен продолжить свое управление в качестве главы этой структуры.

Общему собранию Экзархата было предложено вновь собраться и выдвинуть какого-нибудь «адекватного» кандидата на должность викария митрополиту Эммануилу, который и будет, как сказано в письме Вселенского Патриарха, «иметь попечение о религиозных и литургических потребностях приходов в соответствии с их языком и традициями».

На мой взгляд, произошло то, что должно было произойти рано или поздно. Константинопольский Патриарх покончил с самостоятельным существованием этой структуры, поскольку, видимо, ему надоела вся эта вольница и демократия, которая там была на протяжении многих лет — выборность епископа, самостоятельное управление, особый устав. Он терпел эти вольности и подыгрывал всему этому до той поры, пока существовала хотя бы потенциальная опасность того, что некоторые люди — священники и миряне — решат воссоединиться с Русской Православной Церковью, от которой некогда они отделились, и восстановить прерванное законное каноническое общение. Как только такая опасность исчезла — исчезла и необходимость игры в демократию. Приходам русской традиции было предложено влиться в греческую епархию.

Свое существование Экзархат русских приходов в Западной Европе ведет с 1931 года, когда митрополит Евлогий — русский иерарх, управлявший в то время русскими приходами в Западной Европе, увел эти приходы в раскол, разорвав каноническую связь с Русской Церковью и подчинив их напрямую Вселенскому Патриарху. В Томосе Вселенского Патриарха 1931 года, который учреждал Экзархат православных русских приходов в Западной Европе в юрисдикции Константинопольского Патриархата, говорилось о том, что существование Экзархата — шаг временный, до той поры, пока в Русской Церкви не будет восстановлена нормальная жизнь.

В Русской Церкви давным-давно восстановлена нормальная жизнь, никаких причин для существования этого Экзархата давно уже нет. Это понятно всем. Поэтому само название Экзархата было признанием некоей неканоничности данной структуры. Сегодня можно совершенно точно сказать, что все те приходы, священники и миряне, кто хотел воссоединиться с Матерью-Церковью, давным-давно уже с ней воссоединились. Никакой «опасности» для Константинополя, что кто-то из членов Экзархата покинет юрисдикцию Константинопольского Патриархата для восстановления канонической связи Москвой, уже нет. Поэтому Вселенский Патриарх и начал постепенный процесс растворения Экзархата, сделав из него что-то наподобие викариатства, которое будет подчиняться Греческой епархии во Франции.

Конечно же, это грустно отчасти, потому что все мы помним славную историю Экзархата, долгое время бывшего хранителем русской православной литургической, богословской и культурной традиции в Западной Европе. Представители Экзархата свидетельствовали миру о богатстве этой традиции. Именно этот Экзархат дал христианскому миру представителей так называемой Парижской богословской школы.

В 1965 году тогдашний Вселенский Патриарх Афинагор прекратил в одностороннем порядке юрисдикционную связь с Экзархатом, предложив его членам вернуться в лоно Русской Православной Церкви. Это был канонически правильный шаг Вселенского Патриархата. Тогда, к сожалению, руководство Экзархата выбрало путь раскола и отправилось в «самостоятельное плавание», в котором пребывало шесть лет, внося очередной раскол в дело единства Церкви. В 1971 году Патриарх Афинагор вновь принял в свою юрисдикцию эту Русскую Архиепископию, но теперь уже в качестве уже одной из епархий Греческой митрополии во Франции.

Ситуация повторяется. Происходит как бы «дежа вю». Что послужило тогда причиной столь быстрой перемены решения Константинополя? Быть может, там испугались случившегося в тот год дарования Московским Патриархатом автокефалии Православной Церкви в Америке. И, дабы предотвратить возможное повторение событий, поспешили вернуть в свою юрисдикцию русские приходы? Сегодня, когда произошло восстановление каноническоего единства с Русской Зарубежной Церковью, быть может, на Фанаре решили на всякий случай лишить Экзархат самостоятельности в управлении.

В 2009 году нынешний Патриарх Константинопольский Варфоломей вновь восстановил прежний статус Архиепископии, выведя ее из состава греческой епархии и придав ей статус Экзархата. Но в новых документах уже не было никаких слов о временности этой структуры.

Я думаю, что, при всей внешне кажущейся соборности и демократии управления Экзархатом, большинство его членов не имеет никакой реальной власти в принятии решений. Вся власть там была сосредоточена в руках небольшой группы мирян во главе с господином Н. Струве. Эти люди ненавидят Русскую Церковь, и для них абсолютно все равно, какое будущее будет уготовано Экзархату — лишь бы не вместе с Русской Церковью. Поэтому они примут любое решение Вселенского Патриарха и не будут его оспаривать.

Я не думаю, что изменение в управлении этой части приходов Вселенского Патриархата вызовет какое-то обострение отношений между Русской Православной Церковью и Константинопольским Патриархатом. Еще раз повторю, что это внутреннее дело Стамбула. Другое дело, что Русская Православная Церковь всегда держалась мнения и говорила о том, что большинство приходов Экзархата должны вернуться в ее лоно и восстановить с ней каноническую связь. Русская Церковь никогда не признавала каноническую законность и правильность этой структуры, не прерывая, однако, по соображениям икономии, общения с ней и ожидая возвращения заблудшего сына.

В апреле 2003 года покойный Патриарх Московский и всея Руси Алексий II обратился с посланием к архипастырям, окормляющим русское рассеяние, а также ко всем православным приходам русской традиции вернуться в лоно Матери-Церкви и войти в состав митрополичьего округа в Западной Европе, наделенного широкими правами самоуправления. Тогда личные интересы и страхи отдельных влиятельных лиц в руководстве Экзархата не позволили, к сожалению, этому случиться.

Конечно же, у нас, слава Богу, есть евхаристическое общение, и наши контакты никогда не прерывались. Но это всегда была некая рана на теле Русской Православной Церкви — русские приходы, отторгнутые от Нее в тот момент, когда она была слаба. И эта боль не из-за того, что мы потеряли недвижимость или влияние, как это пытаются лживо представить некоторые. Вовсе нет. А боль от того, что наша история, наше наследие, традиция, созданная людьми — чадами Русской Церкви, постепенно, но последовательно стирается из памяти и жизни. Это грустно.
Будущее Архиепископии неясно

* * * *
Священник Сергий Модель, клирик Брюссельско-Бельгийской епархии РПЦ, преподаватель Парижской семинарии:

— Архиепископ Гавриил ушел на покой в январе по состоянию здоровья. В конце марта должны были пройти выборы нового архиепископа. Для этого, согласно процедуре, в Париже был составлен список трех кандидатов, который был передан в Константинопольский Патриархат для рассмотрения. В случае согласия со списком Константинополь должен был разрешить на месте в Париже избрать одного из кандидатов.

Константинопольский Патриархат не утвердил этот список. Поскольку с тех пор, как владыка Гавриил ушел на покой, местоблюстителем был назначен митрополит Эммануил, пока его полномочия продолжены.

Выборы нового архиепископа отменены. На собрании, которое должно состояться в Париже 29–30 марта, Константинополь предложил возможность избрать только викарного епископа, который мог бы под руководством митрополита Эммануила осуществлять богослужения на церковнославянском языке.

Это положение временное. Нигде пока не указано, что это окончательная норма. Не указано и то, что выборов архиепископа в будущем вообще не будет. Выборы могут быть тогда, когда решит Константинопольский Патриархат. Тем не менее, это очень серьезный урон для Парижской Архиепископии. По сути дела, Константинополь прибирает ее к рукам.

Это тоже можно понять, поскольку за последние годы в Парижской Архиепископии было очень много серьезных проблем, включая скандалы и судебные процессы. Предыдущий период был не лучшим для Архиепископии, которая показала себя не в лучшем ключе, а Константинополь, очевидно, понял, что пришло время навести порядок.

Повторюсь, это не значит, что нынешнее положение является окончательным. Пока что по Уставу Архиепископия остается самостоятельной епархией в рамках Константинопольского Патриархата, только под временным управлением митрополита Эммануила. Сколько времени будет длиться такое положение — никто пока не знает.

Ответы на многие вопросы даст собрание — Генеральная Ассамблея Архиепископии, назначенная на 29–30 марта. Но уже очевидно, что в Париже очень многие деятели Парижской Архиепископии находятся в шоке от этого решения Константинопольского Патриарха и не могут с ним согласиться.

Проблема в том, у Константинопольского Патриархата в Западной Европе существуют две параллельные епархии одной и той же Церкви. То, что есть параллельные епархии разных Церквей — Русской, Греческой Румынской, уже как-то странно, а Парижская Архиепископия — двойник Греческой епархии, в рамках того же Константинопольского Патриархата, на той же территории.

Во времена существования советского режима можно было оправдывать существование Парижской Архиепископии тем, что русские церкви здесь не хотели зависеть от Московской Патриархии, которая подчинена советской власти. С тех пор, как советской власти нет, нет и оправдания существования отдельной русской епархии Константинопольского Патриархата.

Если же речь идет о создании местной православной Церкви Западной Европы, о чем говорят некоторые из деятелей Парижской Архиепископии, тогда почему она должна быть отделена от действующих епархий, например — Греческой епархии, того же Константинопольского Патриархата?

Расценивать сложившуюся ситуацию можно по-разному. .С одной стороны — это еще большее удаление Архиепископии от Русской Церкви. Но с другой стороны, в самой Архиепископии далеко не все хотели возвратиться в лоно Русской Церкви и воссоединиться с ней. Многие события последнего времени связаны с тем, что часть Архиепископии хотела в Русскую Церковь, а другая половина категорически этого не желала.

Для приходов, тяготеющих к Русской Церкви, соединение с ней возможно через упразднение Парижской Архиепископии как самостоятельного церковного организма. По такому сценарию, те приходы, которые хотят остаться в рамках Константинопольской Церкви, отойдут Греческой Епархии, а те приходы, которые чувствуют себя русскими, вернутся в Русскую Церковь.

По сути дела, сегодня идет речь о самом существовании этой церковной организации, имеющей славную историю. Это и епархия митрополита Евлогия, и Свято-Сергиевский богословский институт…. У Архиепископии богатое прошлое. Но будущее ее не совсем ясно.

Подготовил Артём Левченко

40.Posté par NicolasP le 11/03/2013 10:16
Si on lit bien les statuts comme nous le demande DS via le message 38 du présent sujet, l'élection de l'archevêque doit se produire entre quarante jours après le décès de l’Archevêque (dans notre cas, son retirement) au minimum, et quatre mois au maximum (article 54). Clairement, si le patriarche de Constantinople tient à scrupuleusement respecter les statuts de l'archevêché, le nouvel exarque devra être élu avant le 15 mai prochain.

Néanmoins si d'ici là, les conditions nécessaires à cette élection ne sont pas réunies, le même article des statuts précise que le conseil de l'archevêché pourra demander au "au Saint-Synode la désignation d’un nouveau locum tenens qui agira conformément aux dispositions de cet article."

Bref, cela peut durer longtemps...

41.Posté par Marie Genko le 11/03/2013 11:04
Un immense MERCI au Père Dimitri Aguéiev et au Père Serge Model pour leurs articles publiés dans Pravmir.
Merci aussi à Artiom Levtchenko pour nous les avoir communiqués.

Ces articles nous exposent avec clarté la situation actuelle et ils nous font réfléchir à la richesse de l'Histoire de l'Archevêché.

Pour ma part, ayant été durant de longues années une fidèle de la paroisse Saint Alexandre Nevsky, je m'efforce de comprendre de l'intérieur quelles sont les causes profondes des divergences qui provoquent tant et tant de conflits au sein de l'Archevêché.

Résumer ces conflits entre ceux qui souhaitent un retour à l'Eglise Mère, l'Eglise de Russie, et ceux qui y sont opposés, ne me paraît pas être le fond du problème.

Le fond du problème se trouve dans l'excellent ouvrage de Jean Louis Palierne, publié en 2002 à l'Age d'Homme :

"Mais où donc se cache l'Eglise orthodoxe ?"

Je ne saurai trop conseiller à chacun de ceux qui essayent de comprendre la profonde division qui déchire l'Archevêché de lire ces 134 pages.

La lutte actuelle se passe entre ceux qui adhèrent à un nouvel enseignement de l'Orthodoxie et ceux qui s'agrippent de toute la force de leur conscience à la forme traditionnelle de l'enseignement qui leur a été transmis d'âge en âge.

Les premiers ont toujours cru que Constantinople les soutiendrait dans leurs apspirations modernistes et ils sont catastrophés que les moines qui auraient pu continuer à encourager ce nouvel enseignement n'aient pas été agréés par sa Sainteté Bartholomé.

Les seconds attendent la nomination d'un archevêque fidèle à l'enseignement des Pères de l'Eglise et non à l'enseignement d'une "Orthodoxie light" copiée sur un modèle occidental.

Devons-nous pour autant jeter la pierre à ceux qui adhèrent au nouvel enseignement moderniste, cher à de nombreux membres de l'archevêché?

Je ne le crois pas!

Il serait peu charitable de nier en bloc tous les efforts fait dans le sens de l'évangélistaion, dans le sens de la vie communautaire de certaines paroisses...

Peut-être suffirait-il de rappeler aux modernistes de ne pas oublier l'HUMILITE, de ne pas oublier la soumission que chacun d'entre nous doit à ceux qui savent et qui prient mieux que nous!

Jean-Louis Palièrne va jusqu'à accuser les modernistes de néo-piétisme, voici un court extrait de son livre à la page 47:

"C'est parce qu'il est passionnellement anti-monastique que le modernisme a pu adopter des formes et des comportements que l'on peut taxer de révisionnisme et de néo-piétisme. Que les fidèles de siècles passés aient pu entourer les moines de respect et d'affection, paraît donc aux modernistes la cause principale de la décadance de l'Eglise: "Le mont Athos est la catastrophe de l'Orthodoxie" disent-ils en dénonçant les ayatollahs du mont Athos"
A ces Occidentaux qui viennent vers l'Eglise orthodoxe dans l'espoir qu'ils pourront y apprendre à prier, lassés de s'entendre prêcher à la manière catholique "l'engagement" dans la Société, les maîtres à penser de l'Orthodoxie rénovée répondent en leur assurant qu'ils ont tord, qu'il n'y a pas de prière personnnelle, que ce n'est que de l'évasion malsaine, du piétisme, qu'il ne faut se préoccuper que de vie "communautaire" (c'est à dire paroissiale) et que c'est cela l'ascèse qui leur est demandée....."

Si je peux parfaitement comprendre l'indignation de Jean Louis Palierne, je le trouve cependant sévère,
car certains Orthodoxes ont certainement besoin de se sentir portés par une communauté paroissiale.
Et le dévouement sans faille de certains prêtres à leur paroissiens est indiscutablement louable !

Ce qui est dangereux c'est la volonté de Pouvoir, l'Orgueil d'une volonté d'éliminer ceux qui pensent différemment!

Et en cela, la claque que viennent de subir les instances dirigeantes modernistes de l'archevêché me semble salutaire, car ce n'est pas en vain que l'Eglise orthodoxe a toujours suivi l'enseignement des Pères de l'Eglise et de ses saint moines!

Et c'est véritablement par notre Prière individuelle que chacun d'entre nous peut espérer la rémission de ses péchés et le Salut de son âme.

Un temps de réflexion, un temps de remise en question, au sein de l'Archevêché sera certainement salutaire à chacun d'entre nous.

42.Posté par Georges Julien le 11/03/2013 16:25
Chers tous!

J'avias envoyé ce commentaire hier mais il n'est toujours pas apparu! J'ai dû faire une mauvaise manipulation avec mon ordinateur, donc, je le poste à nouveau.

J'aimerai exposer mon avis sur le communiqué du Saint-Synode du Patriarcat de Constantinople.

La notion centrale de ce communiqué est pour moi la SERENITE.

En quoi le Synode demande-t-il à l'Archevêché d'être plus serein? Il est question tout simplement de définir clairement la place et le statut de l'Archevêché dans le monde orthodoxe.

Le statut d'Exarchat accordé au Métropolite Euloge n'était que PROVISOIRE, et il est donc temps de trouver un statut PERMANENT. Canoniquement parlant, comme cela a été déjà dit dans certains commentaires, actuellement l'Archevêché est un doublon par rapport aux métropoles grecques en place dans des pays d'Europe occidentale - que ça soit en France ou ailleurs où il a ses communautés. Cette situation va non seulement en dépit des canons mais en dépit de tout bon sens - à quoi sert-il à Constantinople d'avoir deux diocèses parallèles au même territoire géographique?

Il s'agit donc, à long terme, de trouver un autre mode de fonctionnement et changer ce statut. Et c'est là où le Patriarcat Oecuménique demande à l'administration, au clergé et aux fidèles d'être serein et d'exprimer clairement VEULENT-ILS VRAIMENT CONTINUER A RESTER AVEC CONSTANTINOPLE? Si oui, pour quel raison?

Si ce lien est précieux aux membres de l'Archevêché et ils veulent le garder, le Patriarcat leur propose une solution canoniquement meilleure que le statut actuel - l'intégration dans des métropoles grecques en place avec une possibilité d'avoir un évêque auxiliaire en charge des paroisses appartenant actuellement à l'Archevêché là où leur nombre est important (la France en étant l'exemple parfait), qui en assurera la gestion en accord avec le Métropolite grec.

En revanche, si l'Archevêché ne fait que PROFITER du Patriarcat de Constantinople pour avoir un statut canoniquement valide (avec un archevêque confirmé par le Trône Oecuménique en tête), se voulant entièrement autonome vis-à-vis du Patriarcat Oecuménique et donc ne voulant rien changer, le Patriarcat ne voit plus l'intérêt de garder l'Archevêché sous son omophore dans de telles conditions. Une telle indépendance dépasse largement le statut d'exarchat qui lui a été accordé - elle en ferait une Eglise Autonome à pleine part.

En effet, perdant très longtemps, l'Archevêché gardait sa propre tradition liturgique, sa spécificité ethnique (russe) et une autonomie dans sa gestion intérieure tout en étant sous la protection du Patriarcat de Constantinople et étant via lui en communion avec l'ensemble de l'Orthodoxie dans le monde entier - un privilège que n'avait pas l'Eglise Orthodoxe Russe Hors Frontières avant qu'elle ne rejoigne le Patriarcat de Moscou en 2007 et que n'a toujours pas une autre communauté se prétendant Eglise Orthodoxe locale en France - l'Eglise Catholique Orthodoxe de France.

L'Archevêché avait donc le beurre et l'argent du beurre - tout en soulignant son indépendance quand ils fallait se distinguer des Grecs, il se rappelait de son appartenance au Patriarcat de Constantinople quand il était question de se distinguer des russes du Patriarcat de Moscou. La carte russe était pour le Phanar et la carte grecque - pour Moscou. En réalité, une telle situation cachait le vrai désir de certains membres de l'Archevêché de s'imposer comme Eglise Locale Orthodoxe en Europe Occidentale, mais sans pour autant l'affirmer.

Constantinople veut tout simplement que l'Archevêché se définisse clairement par rapport au Trône Oecuménique et vis-à-vis de ses propres fidèles aussi. C'est là la véritable question à débattre: QUI ILS SONT? Des Russes? Des Grecs? SOnt-ils Occidentaux à pleine part ou ils ne le sont qu'en partie? Quelles seront leurs attentes du Patriarcat Oecuménique? Ne serait-ils pas plus cohérent pour l'Archevêché d'aller ailleurs s'il veut garder sa spécificité et sa tradition, son indépendance tant chérie en fin de compte?

43.Posté par Tchertkoff Alexis : paru dans La Croix ce jour le 11/03/2013 16:42
Paru dans La Croix ce jour :

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/France/Le-patriarche-Bartholomeos-Ier-rejette-les-trois-candidats-a-l-archeveche-russe-en-Europe-occidentale-_NP_-2013-03-11-919812

Le patriarche Bartholomeos Ier rejette les trois candidats à l’archevêché russe en Europe occidentale

Lors d’une audience accordée samedi 23 février à une délégation de membres du conseil de l’archevêché des paroisses russes en Europe occidentale, placé sous sa juridiction le patriarche œcuménique Bartholomeos Ier de Constantinople a confirmé qu’il n’avait pas agréé la liste des trois candidats au poste d’archevêque, établie le 13 février dernier par le conseil. Il a en effet estimé que « toutes les conditions de sérénité n’étaient pas, pour l’instant, réunies pour pouvoir procéder à l’élection d’un nouvel archevêque ».

Gravement malade, l’archevêque Gabriel de Comane avait annoncé le 9 janvier sa démission pour raison de santé et le métropolite Emmanuel, exarque pour l’Europe occidentale du Patriarcat œcuménique, avait été désigné comme locum tenens de l’archevêché.

Selon une lettre en date du 4 mars du patriarche Bartholomeos, le métropolite Emmanuel « continue temporairement à assumer les tâches et responsabilités en qualité d’exarque patriarcal ». Par ailleurs, le patriarche suggère que l’assemblée générale de l’archevêché, qui doit se réunir le 30 mars prochain, propose « une personne adéquate en qualité d’évêque auxiliaire auprès du métropolite Emmanuel de France, qui sera chargé des “besoins religieux et liturgiques des fidèles de vos paroisses, dans leur langue et tradition maternelles” ».

L’archevêché demeure partagé
Au cours d’une réunion le 6 mars dernier, le conseil de l’archevêché a décidé de transmettre la proposition du patriarche œcuménique à l’assemblée du 30 mars prochain.

Fondé dans les années 1920, l’archevêché des églises russes en Europe occidentale s’est placé en 1931 sous la protection du Patriarcat œcuménique de Constantinople après la condamnation de son évêque par Moscou en raison de sa dénonciation des persécutions antichrétiennes par le régime soviétique.

En 2003, Mgr Gabriel avait été élu archevêque des paroisses russes d’Europe occidentale dans un contexte difficile : quelques semaines plus tôt, une lettre du patriarche Alexis II de Moscou appelant à la réunification de toutes les juridictions orthodoxes d’origine russe avait jeté le trouble, une partie des fidèles de l’archevêché appelant alors au retour de leur archevêché sous la juridiction du Patriarcat de Moscou. Depuis lors, l’archevêché demeure partagé.



N. S.

44.Posté par Marie Genko le 11/03/2013 19:00
@Georges Julien,

Merci pour votre message N°42, il a le mérite de poser beaucoup de questions.

Lorsque vous écrivez:

"C'est là la véritable question à débattre: QUI ILS SONT? Des Russes? Des Grecs? Sont-ils Occidentaux à pleine part, ou ils ne le sont qu'en partie?"

Une grande partie des fidèles de l'Archevêché vous répondront qu'ils ne sont ni Juifs, ni Grecs, ni Russes, mais Orthodoxes tout simplement...
Car c'est ce que leur enseigne la frange moderniste de l'Archevêché, dont je parle dans mon message N°40.
Aussi, cette partie des fidèles est-elle désemparée, car elle est persuadée qu'il lui appartient d'être le ferment de l'Orthodoxie en Occident!

Une Orthodoxie de rite russe, pour être fidèle à Alexis Khomiakoff, aménagée à la manière occidentale, pour plaire aux Occidentaux, avec des moines vivant de préférence dans le siècle et non dans la solitude d'un monastère!
Cette partie moderniste des fidèles se refuse à assumer son lien avec son Eglise mère et se refuse à comprendre que la spécifité de la Spiritualité orthodoxe se suffit en elle-même, quel que soit le rite dans lequel elle est pratiquée en Occident ou ailleurs!

L'autre partie des fidèles de l'archevêché se reconnaît dans les offices en Slavon et la Tradition russe.
Cette partie des fidèles souhaite un rattachement à leur Eglise mère, l'Eglise de Russie!
Cependant, parmi ceux-là, certains ont longtemps accepté pour ne pas scinder l'Archevêché et détruire son héritage de rester sous l'omophore du Patriarcat oecuménique.
Mais aujourd'hui, il est impossible à ces fidèles d'accepter les relations exacerbées des modernistes à l'encontre de l'Eglise de Russie!
Lisez Jean Louis Palierne, et vous comprendrez mieux les frustrations des fidèles de l'Archevêché attachés à l'Orthodoxie des Pères de l'Eglise.

Très sinncèrement à vous Marie

45.Posté par Daniel le 11/03/2013 22:45
@ Georges Julien

La crise identitaire de la Rue Daru est plus profonde. Car si certains de ces messieurs se concevaient comme l'Eglise locale ou future église locale, ils n'ont jamais eu une vision claire de ce qu'était l'orthodoxie par rapport au catholicisme. Ainsi, bien de ces personnes ont des vues très oecuménistes, comme le Père Michel Evdokimov qui fait la promotion de "saints" non orthodoxes, ou Michel Stavrou et bien d'autres. Mais que veut dire église locale orthodoxe si pour eux en même temps l'église catholique est une église?

Le seul point positif de la Rue Daru a été de favoriser l'émergence de paroisses francophones en province notamment, chose que nul autre juridiction n'aurait fait, tellement elles se conçoiventt explicitement ou pas comme des enclaves ethniques. Daru disparu, malgré ses nombreux défauts, l'orthodoxie pourrait bien se ré-enfermer encore plus qu'elle ne l'est dans son ghetto ethnique auxquels Moscou, Constantinople et bien d'autres contribuent.

46.Posté par Georges Julien le 12/03/2013 02:57
Cher Daniel,

Merci pour ce commentaire.
Je tiens à rappeler que la première paroisse orthodoxe francophone s'est créée sous la juridiction DE MOSCOU à Paris - c'était la paroisse Notre-Dame-Joie-des-Affligés et Sainte-Geneviève dont la création date de 1937 - avant la Paroisse de la Sainte Trinité (crypte de la cathédrale de la rue Daru).

De nos jours, effectivement, les évêques de France sont beaucoup moins enthousiastes quant à l'ouverture des paroisses francophones au sein de leurs diocèses. Et à mon avis cela est dû justement au fait que l'esprit qui règne en général dans ce type de paroisses est très sectaire. Ces communautés sont caractérisées en général par le fait de vouloir rejeter la tradition (sous prétexte "ethnique", "culturel") et vouloir créer des communautés soi-disant "à l'image de l'Eglise primitive" - avec des célébrations sans iconostase, la prothèse étant faite au milieu de l'église, le chant de la chorale y étant remplacé par celui de toute l'assemblée etc. Tous ces détails auraient pu ne pas être importants, mais cela a emmené ces communautés vers quelque chose de plus grave: toute personne non-française d'origine et n'adhérent pas à cette manière de célébrer y est accueillie de façon tellement froide qu'après on n'a plus envie de revenir... Au lieu de créer une Eglise qui aurait pu accueillir de manière égale toute personne, toute nationalité, ces communautés n'accueillent bien QUE LES FRANCAIS, et les autres quand ils arrivent - on leur fait d'abord comprendre qu'il faut peut-être aller voir ailleurs, ensuite s'ils ont le courage de revenir, on leur demande de formuler précisément pourquoi ils désirent d'aller dans cette paroisse et pas dans l'autre, ensuite on leur laisse le temps de "discerner" - ils sont tolérés à des offices mais pas invités par exemple à des repas avec "le noyau" français de la paroisse. Ce n'est qu'au bout de plusieurs années de présence, s'ils ont tenu TOUTES SES EPREUVES qu'on les intègre pleinement dans la paroisse, et encore uniquement s'ils adhèrent à ces principes de fonctionnement. J'ai connu quelques russes arrivés dans les années 90 du siècle dernier à Londres - ils ont eu l'audace de demander à Mgr Antoine de leur ordonnes/ envoyer de Russie des prêtres russophones ne serait-ce que pour des confessions - la réponse du Conseil épiscopal était "vous êtes venus vivre et travailler dans ce pays cherchant la vie meilleure, alors, intégrez-vous pleinement dans le pays et dans son Eglise, apprenez à vous confesser en anglais". "Si ça vous plaît pas - alors vous n'avez qu'à faire votre valise et rentrer chez vous" etc...

C'est triste mais c'est bien cette attitude entre autre qui a fait que les évêques sont maintenant beaucoup plus prudents quand il s'agit d'ouvrir une paroisse francophone...

47.Posté par Daniel FABRE le 12/03/2013 07:35
à Georges :
vous dites : " Tous ces détails auraient pu ne pas être importants, mais cela a emmené ces communautés vers quelque chose de plus grave: toute personne non-française d'origine et n'adhérent pas à cette manière de célébrer y est accueillie de façon tellement froide qu'après on n'a plus envie de revenir... Au lieu de créer une Eglise qui aurait pu accueillir de manière égale toute personne, toute nationalité, ces communautés n'accueillent bien QUE LES FRANCAIS, et les autres quand ils arrivent - "
et bien c'est exactement ce que vivent les Français de souche quand ils vont dans les paroisses Russes, Roumaines, Antiochiennes etc.....alors quoi ??!
d'autre part pour ce qui concerne les choeurs à partir du moment où justement ils ne se croient pas investis du mandat de représentation du peuple qui est encore là pour l'empêcher, le peuple, même de répondre " Kyrie eleison ou Amen " ils ont leur place....sinon il ne reste au peuple qu'à faire comme les Ktos, regarder la " messe " à la télévision....; j'ai même entendu des prêtres dirent seuls, à voix basse et défendre cette position, le triple Amen lors de l'Epiclèse en lieu et place du peuple......donc que fait encore le peuple dans de telles assemblées qui pour le coup de peuvent se nommer assemblée quand le sens même du mot Église vient du grec eklesia, l'assemblée du peuple ......

48.Posté par Nicolas Ross le 12/03/2013 09:06
Tout en appuyant vigoureusement du témoignage de ma propre expérience la description du mode de fonctionnement actuel de certaines paroisses francophones de l'Archevêché des églises russes en Europe occidentale décrit par Georges Julien, je tiens à rectifier son affirmation de la création de la première paroisse francophone en France dans la juridiction de Moscou. C'est là, malheureusement, une information erronée qu'on retrouve souvent dans les médias orthodoxes ou autres.
La première paroisse orthodoxe francophone en France a été créée début 1928 avec la bénédiction de Mgr Euloge à Saint-Cloud, dans la propriété du comte A.N. Ignatiev, sous l'impulsion des pères Lev Gillet et Georges Jouanny. Changeant plusieurs fois de locaux, elle se maintint en activité sous le rectorat du père Jouanny durant toutes les années d'avant-guerre.
Une autre paroisse orthodoxe francophone, dans la même juridiction, fut fondée à Nantes en septembre 1931. Elle subsista jusqu'à la mort de son recteur, le père Eugène Coulon, en mars 1939.
D'après ce qu'on peut en savoir, les célébrations de l'office dans ces paroisses avaient lieu de manière traditionnelle et dans le respect de tous les fidèles.

49.Posté par Marie Genko le 12/03/2013 09:58
@Georges Julien,

Lorsque vous écrivez:

"....cela a emmené ces communautés vers quelque chose de plus grave: toute personne non-française d'origine et n'adhérent pas à cette manière de célébrer y est accueillie de façon tellement froide qu'après on n'a plus envie de revenir..."

Je peux vous assurer qu'il est impossible de généraliser et ce que vous écrivez est inexact dans bien des paroisses francophones!
Il m'est arrivé de me trouver en Province et à Paris dans des paroisses francophones de l'Archevêché et d'y être parfaitement accueillie!
Le Père Alexis Struve gère la paroisse francophone de la rue Daru au bonheur de tous ses fidèles et de nombreuses personnes d'origine russes y sont parfaitement intégrées.
De même, le Père Lambert à Nantes, a des fidèles russes, français et roumains et il accueille tous le monde avec une profonde bonté et une grande écoute....

En conclusion, si je pouvais émettre un souhait, ce serait qu'un évêque vicaire FRANCAIS soit nommé auprès de Mgr Emmanuel pour administrer les paroisses francophones de l'archevêché sous l'omophore de Sa Sainteté Bartholomé, et que le diocèse de l'Archevêché, tel qu'il était constitué en 1930 au moment de son passage sous l'omophore de Constantinople, soit restitué à son Eglise mère l'Eglise de Russie.

Ainsi les Canons seraient observés, Daru ne serait plus un doublon du diocèse de Constantinople.
Il est probable que le futur évêque vicaire de Mgr Emmanuel aurait un immense travail auprès des paroisses francophones pour incliner leurs habitudes vers une Orthodoxie réellement en harmonie avec notre Tradition orthodoxe intemporelle!

Très sincèrement à vous Marie


50.Posté par Tchetnik le 12/03/2013 10:39
@George

Les paroisses francophones ont certainement leurs défauts et leurs aventures parfois limites, mais elles font ce qu'elles peuvent pour faire du Christianisme et pas du folklorisme ethnique et superficiel.

Si les évêques qui sont censés prendre en charge TOUT le troupeau s'en étaient un peu d'avantage préoccupé, elle présenteraient certainement plus de maturité spirituelle et de respect de la Tradition.

Mais comme en général elles ont été livrées à elle-même ou à des "maitres" parfois douteux (souvent d.origine russe d'ailleurs)...Par ailleurs, la taille des iconostases ne fait pas réellement partie de ce qui est immuable dans l'Église. Les deux types d'iconostases font partie de Son Histoire et de Sa Tradition.

L'expérience que j,ai de ces paroisses est que les immigrés y sont certainement bien mieux accueillis que les "de souche" dans les paroisses "russes", "roumaines" ou "Grecques".

Effectivement, c'est à daru que revient le fait d'avoir créé les premières paroisses francophones. A mettre à son crédit.

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