Vient de paraître aux Éditions Apostolia: « Bienheureux les cœurs purs. Vie du petit Serjik Stark »
Par la moniale Serafima (Antonina Ossorguine)

Traduit du russe par Nikita Krivochéine
© Apostolia 2022
Disponible en ligne depuis cette page et dans Librairie de la Cathédrale orthodoxe russe à Paris

Dans ce livre, des souvenirs de différentes personnes, parmi lesquelles Saint Sophrony, le Métropolite Euloge, le père Boris Stark.

« Ne dis pas avec tristesse : il n’est plus ; dis avec joie : il a vécu. » (Saint Sophrony de l’Athos)

Ce volume présente la vie du petit Serge Stark (fils du Père Boris Stark, notamment connu pour sa longue correspondance avec Saint Sophrony – voir Lettres à des amis proches, Cerf 2013), ainsi qu’une série de témoignages poignants relatifs à sa courte existence, ayant été rappelé par le Seigneur à l’âge de 9 ans. Ce court récit nous plonge dans le contexte de l’immigration russe en France des années 40, dont de nombreuses figures se distinguèrent par leur sainteté, nous laissant un héritage inestimable.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Avril 2022 à 07:28 | 0 commentaire | Permalien

[Le 1er novembre, dans le cadre de l’émission de télévision « Orthodoxie », France 2 a diffusé un film documentaire d’une heure, d’Alexey Vozniuk et du P. Jivko Panev. Les participants sont : Christophe Levalois, Tatiana Victoroff, Xenia Krivochéine, Cyrille Sollogoub, Bertrand Vergely, Sabine Arend, Guy Krivopissko, Geneviève de Gaulle-Anthonioz (archives), Patricia McDwyer, métropolite Jean de Doubna.

La renommée de Mère Marie Skobtsov (1891-1945), sainte de notre époque, canonisée par l’Église orthodoxe en 2004, a dépassé depuis longtemps les frontières confessionnelles et religieuses. Figure marquante de l’émigration…
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 7 Avril 2022 à 10:27 | Permalien

Christophe Levalois:« Sois le berger de mes agneaux » d’Alexandre Siniakov
Alexandre Siniakov, Sois le berger de mes agneaux , Desclée de Brouwer, 2022, 189 pages, 17,90 euros.

Les deux précédents ouvrages du père Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire orthodoxe russe en France, avaient été très remarqués : Comme l’éclair part de l’Orient (Salvator, 2017) a reçu le prix du livre de spiritualité 2018 ; Détachez-les et amenez-les moi (Fayard, 2019) a obtenu le prix littéraire 30 millions d’amis en 2019. Ce nouveau livre est dans la continuation du second. La relation avec les animaux est au centre de l’ouvrage. Comme les précédents, l’écriture y est d’une grande qualité. Les péripéties quotidiennes, remarquablement narrées, sont toujours l’occasion d’une transmission d’informations, sur les animaux, et d’enseignements reçus par l’expérience ainsi que de réflexions qui mettent en lien ce vécu avec le cheminement spirituel chrétien.

C’est un parcours vraiment étonnant, et pour le moins rare, que relate le père Alexandre. Déjà pasteur d’une communauté humaine, il est aussi devenu le berger d’une communauté animale voyant cela comme un « signe de la fécondité spirituelle » (p.175) de son ministère ecclésial. Il rapporte ainsi d’emblée (p.10) tout en établissant la trajectoire de l’ouvrage : « J’étais l’ami de mon troupeau. Voici comment, à l’épreuve du temps, du monde et de la mort, je suis devenu son berger. »
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 1 Avril 2022 à 16:28 | 0 commentaire | Permalien

Nicolas BERDIAEV (1874-1948), célèbre philosophe russe!
Николай Александрович Бердяев родился (6 (18) марта 1874) скончался ( - 24 марта 1948), русский религиозный и политический философ.

Nikolaï Aleksandrovitch Berdiaev né le 6 mars 1874 (18 mars 1874 dans le calendrier grégorien) à Kiev (Empire russe), et décédé le 24 mars 1948 à Clamart (France), est un philosophe chrétien russe de langues russe et française.

Le 24 mars 1948, assis à son bureau de son domicile, rendait l’âme l’un des plus célèbres représentants de la pensée philosophique russe du XXe siècle:Nicolas Alexandrovitch Berdiaev (1874-1948).

Depuis cette date, les fidèles de l’exarchat d’Europe occidentale (aujourd’hui diocèse de Chersonèse) l’Église orthodoxe russe prennent soin non seulement de la « maison Berdiaev », de sa tombe au cimetière de Clamart, de sa bibliothèque et du musée créé en son honneur, ils prient aussi pour le repos de l’âme de cet éminent enfant de Russie et contribuent autant que faire se peut au rayonnement, en France et à l’étranger, de la pensée berdiaévienne (que le philosophe appelait « philosophie de l’esprit »).
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 24 Mars 2022 à 03:53 | -2 commentaire | Permalien

Des archéologues ont découvert un sarcophage vieux de 700 ans sous le transept de Notre-Dame de Paris. Le cercueil en plomb y a été placé au XIVe siècle et vient d’être exhumé lors des travaux de la cathédrale suite à l’incendie de 2019.

L’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris en 2019 donne lieu à des découvertes archéologiques exceptionnelles. Alors que la cathédrale est actuellement en pleine reconstruction, des archéologues ont découvert un sarcophage du XIVe siècle sous le transept de Notre-Dame de Paris.

Vieux de 700 ans, ce cercueil en plomb n’est pas le seul qui gît sous la cathédrale. À l’instar des églises anciennes, Notre-Dame de Paris était une nécropole comme en témoigne son épitaphier qui regroupe 400 noms. Lors de sa restauration par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc au XIXe siècle, plusieurs tombeaux ont été abîmés par l’installation du système de chauffage soufflé. Ce cercueil en plomb y a échappé de peu. Pour l’archéologue Christophe Besnier, c’est « un miraculé ».
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Mars 2022 à 19:23 | 0 commentaire | Permalien

L'association des jeunes et le club de cinéma "l'Arche" vous invitent à une rencontre conviviale
Chers amis!

Nous avons le plaisir de vous annoncer l'ouverture d'une maison des jeunes dans notre Cathédrale de la Sainte Trinité du Quai Branly.

Ce dimanche le 20 février à 16h00, notre association et le club de cinéma orthodoxe « l'Arche » organisent une rencontre consacrée au film documentaire : « Le Père Grégoire: la voie vers la Lumière » réalisé par Alexey Vozniuk .

Le film raconte la vie de l’iconographe Grégoire Kroug, un célèbre peintre .

La vie de père Grégoire, qui a passé sa vie d'anachorète à peindre quasiment nuit et jour, nous enseigne que c'est en tant que peintre et dans son travail d’iconographe que doit porter essentiellement le travail ascétique de l'artiste sur lui-même.

Nous vous attendons au Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe, Quai Branly. (1 quai Branly, 75007 Paris).
Pré-inscription par téléphone 0781813773 (envoyez un SMS pour participer)

Après le film, vous pourrez discuter avec le réalisateur de ce film, Alexis Vozniuk et le père Jivko Panev (producteur de l'émission Orthodoxie sur France 2 ), la spécialiste des icônes Emilie Van Taack et d’ autres personnalités
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Février 2022 à 17:32 | 0 commentaire | Permalien

"Sois le berger de mes agneaux : une spiritualité en harmonie avec la nature et les animaux"
Alexandre Siniakov
Éditions Desclée De Brouwer

Né dans une famille de Cosaques, le père A. Siniakov a grandi au contact d'une culture particulière fondée sur la liberté, la nature et les chevaux. Evoquant les valeurs d'humilité, de sagesse et de patience que requiert l'élevage des équidés, il souligne l'importance du lien aux animaux pour la vie spirituelle
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Février 2022 à 18:45 | -3 commentaire | Permalien

Un musée d’ icônes russes s’est ouvert  à la Galerie des Offices à Florence
L'exposition permanente des Offices, au rez-de-chaussée du Palazzo Pitti, présente pour la première fois une collection unique de 78 icônes russes, constituée aux XVIe au XVIIIe siècle par les familles Médicis et Lorraine. Auparavant, elles n'étaient visibles que dans le cadre d’expositions temporaires. Les salles de l'ancienne résidence des grands ducs de Toscane, le palais Pitti, étaient réservées aux icônes.

On sait que l'écrivain russe Dostoïevski vivait à deux pas du Palazzo Pitti et visitait très souvent la Galerie des Offices.

L'exposition, qui a ouvert ses portes le 2 janvier 2022, est la plus ancienne collection d'icônes au monde en dehors de la Russie et, comme l'a déclaré l'ambassadeur de Russie en Italie, Sergueï Razov, "sera un événement important pour notre dialogue dans le domaine de la culture".
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Février 2022 à 08:24 | 0 commentaire | Permalien

Quelques réflexions sur l'Exode du futur archimandrite Irénée, l'évêque Louis Charles Winnaert, ainsi que sur l'œuvre de l'Orthodoxie Occidentale qui a suivi.
par Emilie Van Taack

AVANT PROPOS

Ayant étudié l'histoire de l'archimandrite Irénée, j'ai été amenée à resituer certains évènements et j'aimerais exprimer ici quelques idées à ce propos. La première est le regret, qui devrait à mon avis être partagé par tous, qu'une œuvre aussi importante en son temps que l'Orthodoxie Occidentale se soit soldée par un échec. Cet échec n'a pas d'autre raison que les erreurs de ses dirigeants. Les nombreux fruits portés, cependant, nommément la conversion de tant d'occidentaux à l'Orthodoxie Universelle, manifestent l'aspect providentiel de l'entreprise.

Pour que l'œuvre elle-même puisse enfin recevoir sa pleine justification historique et qu'elle soit reconnue par tous, une tâche essentielle reste à accomplir: reconnaître les erreurs commises, les confesser devant Dieu et s'en repentir. Sans le repentir - le premier commandement de l'Evangile, l'Esprit Saint, l'Esprit de la Vérité, ne peut agir. En effet, « si nous disons que nous n'avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la Vérité n'est point en nous. Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n'avons point de péché, nous Le faisons menteur, et Sa parole n'est point en nous. »
(1 Saint-Jean, 1, 8-10).

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Février 2022 à 08:21 | 15 commentaires | Permalien

Non loin de la Laure de la Trinité-Saint-Serge, ouverture d’un musée consacré au père Alexandre Men
Alexandre Vladimirovitch Men, né le 22 janvier 1935 à Moscou et mort assassiné le 9 septembre 1990 à Serguiev Possad(Russie), est un prêtre orthodoxe et théologien russe, prédicateur, auteur de livres sur la théologie et l'histoire du christianisme et des autres religions. Son meurtre reste à ce jour /2019/ impuni

Le musée de l’archiprêtre Alexandre Men a initialement été ouvert dans la maison qu’il occupait près de l’abbatiale Saint-Serge où il officiait régulièrement. Ensuite le musée Alexandre Men a été transféré à Moscou à la Bibliothèque de littérature étrangère.

Mais en raison du nombre important de pèlerins et de visiteurs qui se rendaient à l’endroit où le prêtre a été assassiné, il est apparu indispensable de créer une exposition permanente consacrée à la vie et au service ministériel de l’archiprêtre Alexandre Men.

Aussi, avec la bénédiction du métropolite Juvénal de Kroutitsky et Kolomna, le recteur de l’abbatiale, l’archiprêtre Victor Grigorenko, a décidé d’organiser une nouvelle exposition permanente.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 22 Janvier 2022 à 13:43 | 2 commentaires | Permalien

Lituanie 1941 - Ivan Tatarintsev  et ses compagnons
Vers l’année 1920, Ivan Efimovitch Tatrintsev terminait ses études de droit à l’université de Kovno en Lituanie et, après avoir prêté serment, s’inscrivait au barreau. Plus tard, il devint président de l’Union nationale russe de Lituanie.

A partir de l’année 1920 il devint membre du Conseil épiscopal de l’Eglise orthodoxe de Lituanie dont il fut plus tard le jurisconsulte. Tatarintsev se distinguait par sa profonde piété et par sa fidèle présence à tous les offices les dimanches et jours de fête.

Le 15 juin 1940, les bolcheviks envahissaient la Lituanie. Un mois ne s’était pas écoulé que, déjà, une abjecte terreur régnait sur tout le pays. Le 12 juillet, on comptait d’innombrables arrestations parmi les russes émigrés et les anciens officiers. Cette première vague épargna Ivan Tatarintsev mais, un mois plus tard, ce fut son tour. Les pensionnaires de tous ces centres de détention ne recevaient que du pain et de l’eau. Pendant les interrogatoires, les tchékistes se moquaient de leurs victimes et les frappaient souvent jusqu’à ce qu’ils perdissent connaissance.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Janvier 2022 à 07:29 | 1 commentaire | Permalien

Le Journal  "La France Catholique" janvier 2022. « La foi pour tenir dans l’adversité » par Éléonore de Vulpillières
"France Catholique" publie dans la rubrique "Livres" un entretien d'Eléonore de Vulpillières avec Nikita Krivochéine, auteur de "Des miradors à la liberté" . Texte complet dans la revue papier

« La foi pour tenir dans l’adversité »

Passé par les geôles soviétiques, Nikita Krivochéine n’a eu de cesse de dénoncer le communisme et son hostilité à l’encontre de la foi. Il a récemment publié son témoignage. Nous l’avons rencontré chez lui, dans le 13e arrondissement de Paris.

La foi vous a-t-elle soutenu durant votre détention ?

Nikita Krivochéine : Il me serait difficile de donner une réponse circonstanciée, même à mon confesseur ! Je suis persuadé que la foi m’a sauvé la vie.

À mon âge, si je regarde ma vie, je peux dire que ma foi a existé en pointillé, qu’elle a souvent été interrompue. Alors que lorsque j’étais détenu, surtout en prison, mais aussi dans le camp, la prière quotidienne était pour moi la meilleure vitamine. Elle m’a aidé à tenir dans l’adversité.

Y avait-il des détenus qui partageaient cette foi avec vous ?
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Janvier 2022 à 23:38 | 3 commentaires | Permalien

Printemps 1918, le populaire archiprêtre Philosophe Ornatsky (1860-1918) , recteur de la cathédrale de la Mère de Dieu de Kazan à Pétrograd devient le second martyr du clergé de la capitale.

Pendant 20 ans le père Philosophe avait Saint Jean de Cronstadt pour père spirituel. En 1913 il est nommé recteur de la cathédrale de la Mère de Dieu de Kazan à Saint Pétersbourg. C’était un brillant prédicateur, un admirable orateur ainsi qu’un grand travailleur social. Généreux bienfaiteur, il avait fondé de nombreux établissements destinés aux familles pauvres.

Quand la révolution éclata, le père créa, auprès de son église, un foyer pour tous ceux qui cherchaient leur consolation dans la religion. Les bolcheviks surveillaient son activité et, le 9 août 1918, ils l’arrêtèrent avec ses deux fils, Nicolas et Boris, officiers de la Garde qui ont été fusillés plus tard. Ils ont été jetés dans la prison de la Tcheka. La veille de son arrestation l’archiprêtre avait célébré un office de requiem pour le repos des âmes des victimes de la terreur rouge. Les exécutions par fusillade étaient devenues courantes.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 4 Janvier 2022 à 12:31 | 1 commentaire | Permalien

Christophe Levalois: « En quête d’unité » par Patrice Mahieu et Alexandre Galaka (éditions Salvator)
Patrice Mahieu et Alexandre Galaka, « En quête d’unité. Dialogue d’amitié entre un catholique et un orthodoxe », éditions Salvator, décembre 2021, 214 pages, 20 euros.

Voilà un livre qui répond à bien des attentes. En effet, nombreuses sont les personnes qui s’interrogent sur les différences et les concordances entre le catholicisme et l’orthodoxie.

C’est par le biais d’un dialogue, d’une grande bienveillance, mais sans éluder les questions délicates, les différences et les nuances souvent subtiles, que Patrice Mahieu, moine-prêtre de l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes, membre du Comité mixte catholique-orthodoxe de France, et Alexandre Galaka, prêtre orthodoxe, recteur de la paroisse Saint-Alexandre-Nevsky-et-Séraphin-de-Sarov (Archevêché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale) à Liège en Belgique, se sont attelés à cette clarification très utile. Le père Patrice Mahieu connaît bien les orthodoxes notamment pour avoir suivi des cours à l’Institut Saint-Serge, principalement des pères Boris Bobrinskoy et Nicolas Lossky ainsi que de Michel Stavrou.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 3 Janvier 2022 à 15:07 | 1 commentaire | Permalien

Nouveaux martyrs : le prêtre Yakov Vladimirov (+1918 )
Caricature des premières années d’après la révolution : le Tsar Nicolas II, un Prêtre et un paysan aisé ("Koulak") unis dans la haine du peuple

En 1918 le village de Poltava du Diocèse de Voronej avait, au début de la révolution, un prêtre du nom de Yakov Vladimirov qui s’occupait, non seulement des intérêts spirituels de ses paroissiens, mais aussi de leurs intérêts temporels. Comme un vrai père, il leur avait montré comment mieux cultiver leurs jardins et leurs champs comment avoir de belles ruches, comment diriger au mieux leurs affaires.

Grâce à ses conseils, les habitants du village avaient une situation sensiblement plus aisée que leurs voisins. Ce qui ne plut pas du tout aux bolcheviks qui qualifièrent immédiatement ces paysans de koulaks. Les koulaks, d’abord un peu ménagés par les révolutionnaires, furent anéantis quelques années plus tard par une famine artificiellement organisée et par de sanglantes répressions qui firent périr des millions de personnes.

Les bolcheviks de la région de Voronej se mirent rapidement à chercher des moyens de « liquider le clergé influent ». Un des habitants de Poltava, voleur de chevaux connu, qui était devenu bolchevik, vint alors les trouver pour dénoncer le père Yakov.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 30 Décembre 2021 à 14:59 | 14 commentaires | Permalien

Il était une fois Noël... les souliers  sous le sapin !
Xénia Krivochéine

Attente, frissons d’impatience, pressentiments de la joie toute proche : bientôt une multitude d’invités, tant de bonnes choses sur la table, cadeaux, mystérieuses surprises : bientôt Noël ! Suspense qui commence au tout début de décembre.
Nous aplanissions le papier alu de nos chocolats à l’aide d’une cuillère à soupe et nous le mettions entre les pages d’un épais livre bien avant le début du carême. Nous emmaillotions dans ce papier noix et mandarines, nous le percions avec une aiguille, y fixions un fil pour accrocher le tout au sapin. L’odeur des mandarines se faisait chaque jour de plus en plus perceptible. Ainsi que celle des pommes.

Mon père les achetait par caisses entières où elles reposaient dans de fins copeaux dorés, telles de jeunes demoiselles présentant bien. Les caisses étaient étiquetées : N°6, « Soleil » ou « Rainettes dorées ». Variétés, dimensions et couleurs si variées.

Père commençait à apporter ces caisses bien avant Noël, maman les gardait sur des étagères entre les portes car il faisait plus frais à proximité du plafond. C’est également à cette hauteur qu’étaient stockés les pots de confiture que l’on gardait pour les ouvrir le jour de Noël.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 24 Décembre 2021 à 17:18 | 0 commentaire | Permalien

1928 - Michel Tchernobyl était un homme profondément pieux...
Son attitude le prouva clairement lors de l’établissement du régime communiste qu’il regarda, dès le début, comme la préface du règne de l’Antéchrist.

Dans sa famille, on aimait étudier l’Ecriture Sainte, on lisait la Bible, du commencement jusqu’à la fin et, chaque jour, dans un ordre suivi, un passage du Nouveau Testament. On lisait aussi les prières domestiques ainsi que les prières liturgiques destinées aux laïcs. Michel, sans tenir compte de ses durs travaux, se levait régulièrement à minuit pour réciter les prières à cette heure-là qu’il accompagnait de nombreuses prosternations.

Il subissait parfois les assauts du démon. Ce chrétien observait strictement les jeûnes et les carêmes, ne prenait aucune nourriture les mercredis et vendredis avant trois heures de l’après-midi ou même avant le soir, quelque fût le travail qu’il avait à fournir. La maison de Michel était toujours ouvertes aux pèlerins, aux pauvres et aux moines ; il venait en aide aux asiles de vieillards et aux orphelins. Il dirigeait le champ modèle d’une école d’agriculture du Chersonèse, école qui fut transformée en pépinière par les communistes.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Décembre 2021 à 09:00 | 0 commentaire | Permalien

ARCHIMANDRITE ZENON (THEODOR): Sa vie et son oeuvre
"PO" met en ligne un extrait de la biographie illustrée de l'archimandrite Zenon, célèbre iconographe russe contemporain

Par Aidan Hart, publié sur Orthodox arts journal / Traduction Nicolas Petit, pour "Iconophile"

Je ne suis pas donné à l'adulation: il place un fardeau trop lourd d'attente sur le malheureux destinataire, et entrave souvent l'adorateur. Mais je dois avouer que je suis à la limite de l'adulation pour les œuvres du peintre iconographe et fresquiste russe contemporain, l'archimandrite Zenon (Teodor).

De temps en temps un iconographe apparaît, qui est libre et traditionnel, un vent de fraîcheur, une nouvelle plante dans une forêt de conformité. Tel est le père Zenon. Ses œuvres résonnent d'authenticité. Il apprend constamment des différentes traditions iconographique, de l'Occident comme de l'Orient, s’exposant a de nouvelles influences - d'abord de l'école de Moscou d’André Roublev, puis d’ancienne oeuvre Byzantine, Romane, Arménienne, et plus récemment, des œuvres de Ravenne et de la Rome des premiers siècles. Il déterre les secrets des chefs-d’œuvre, les fait siennes, puis il peint sans travail apparent.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Décembre 2021 à 19:34 | 0 commentaire | Permalien

La librairie et la boutique du Centre spirituel  de la Cathédrale orthodoxe russe à Paris
LA CATHÉDRALE RUSSE DE LA SAINTE-TRINITÉ est ouverte pour des visites chaque jour du mardi au vendredi de 15h00 à 19h00 et samedi, dimanche: de 10h00 à 12h00 et de 15h00 à 19h00

Chaque jour : Divine Liturgie à 10h et Vigiles /office du soir/ à 18h
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La librairie et la boutique du Centre spirituel et culturel sont très bien fournies. Vous trouverez un grand choix de livres de prière et d’histoire, de cartes postales, de calendriers, de publications pour enfants.

Beaucoup de titres en russe comme en français, un rayon est consacré aux ouvrages pour enfants, également dans les deux langues.

Les visiteurs trouveront des icônes sur bois et sur métal, des croix pectorales et de baptême. Souvenirs traditionnels russes. Cierges, prosphores, encens et chapelets. CD et DVD. Clochettes et objets en porcelaine. Livres d’art.

Une brochure en français, et récemment en anglais parue, consacrée à l’histoire de la construction du Centre.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Décembre 2021 à 12:10 | Permalien

Il y a 84 ans le père Paul était exécuté dans le camp des Solovki: "le Père Paul (Pavel) Florensky et ses enfants"
Une rencontre entrecoupée de séparations "FOMA" par Dimitri Chévarov

"Chacun de mes enfants, je le comprends de l’intérieur, en tant qu’individu. Chaque enfant est unique et irremplaçable, et pour cette raison, il m’est impossible de comptabiliser mes soins à leur égard. Je voudrais les aider pour qu’ils grandissent en se souvenant de leur famille, de la Russie, de leur Foi en Dieu". p. Paul Florensky extrait d’une lettre à son épouse du 10/11 décembre 1936, camp des Solovki

Fusillé dans un camp stalinien, le Père Paul Florensky est avant tout connu comme théologien et scientifique. Les lettres adressées à ses enfants et à son épouse du camp des Solovki sont l’héritage de ses descendants.

Cette tragique expérience paternelle et sa compréhension du monde de l’enfance peut s’avérer utile de nos jours.

Dès l’arrestation du Père Paul, en 1933, des scientifiques, parmi lesquels le grand académicien V.I. Vernadsky, intercèdent pour lui.

Tomas Mazaryk, président de la Tchéquie adressa cette requête au gouvernement soviétique: « Nous demandons de libérer Florensky et de lui donner la possibilité d’émigrer à l’étranger avec sa famille, où il pourrait continuer son travail scientifique».
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 8 Décembre 2021 à 20:51 | -1 commentaire | Permalien

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