Commentaires
Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

51.Posté par Nicodème le 09/01/2015 07:46
"PS je ne dirai rien sur le fait que vous êtes ou étiez un orléagineux !"

Je ne connaissais pas l'expression , qui vise à la dérision . je reconnais qu'elle est bonne . Non , je ne suis ni orléaniste , ni "légitimiste" . Et quelle "légitimité" , d'ailleurs ? on a fabriqué les lois de succession pour les besoins de la cause (exemple , la succession de Philippe le Bel . Alors , hein , la "renonciation" de Philippe V , Louis XIV n'était pas à ça près ! Je suis plutôt tendance "Le roi qui venait d'au delà de la mer" de Raspail .Càd qu'il y aura une autre dynastie , justifiée par les circonstances (guerre probablement , et probablement avec l'islam) . Mais passons .

Sur le fond , vous avez raison . De l'"entrisme" , j'en ai fiat . Longtemps . Mais on n'arrive à rien . On perd des décennies de sa vie . parce que le caractère indéboulonnable des apparatchiks neo-ariens est voulu par la hiérarchie , au plus haut niveau . Non seulement les évêques , mais Rome , le Pape , oui , le pape , je l'affirme et je le maintiens . Surtout l'actuel .

Mais moi , voyez-vous , j'ai besoin que l'Eglise me fasse du bien . Comme je l'ai dit , j'y viens chercher une consolation spirituelle , pas des horions , moraux , voire physiques . Or , cela me fait du mal , cela me mine , cela empoisonne ma vie jour et nuit . Donc basta pour l'ECR . Une bonne fois . Surtout après la trahison avouée du sieur Tauran , ci devant cardinal camerlingue.

Je me contente donc de garder ma partie de ténor chez les zorthos du coin . L'équivalent de Justine étant parti , ils redeviennent fréquentables ...Cela me suffit . Le reste , les canons , la doctrine , les prétendus sacrements , etc.. je n'en ai plus rien à foutre . Ca me gave , comme disent les jeunes .

J'essaye de respecter le Décalogue , et si je n'arrivais qu'à cela , j'estime que je n'aurais pas à rougir devant Dieu .

52.Posté par Vladimir.G.: Contre-vérités historiques le 09/01/2015 11:11
Contre-vérités historiques:

- "L'Église n'est JAMAIS devenue institution Impériale": tous les conciles œcuméniques ont été convoqués par les empereurs, Valentinien Ier déclare irrévocables les décisions du pape à Rome (370), le Christianisme est devenu religion d'état par le décret de Thessalonique de l'empereur Thèodose (380), le patriarches sont nommés et révoqués par les empereurs, l’Église s’organise en suivant le modèle administratif de l’Empire et les évêques deviennent les premiers personnages de la cité aux Ve et VIe siècles en prenant le pas sur les préfets urbains (cf. Bertrand Lançon, "L'Antiquité Tardive", 1997)

- "Et le Christianisme des premiers siècles n'était pas non plus idyllique": il n'y eut, à ma connaissance, aucune condamnation, et encore moins exécution, d'aucun "ennemi de l'Eglise" avant cette institutionnalisation.

53.Posté par Tchetnik le 09/01/2015 12:28
Contre-contre-vérités historiques:

- "L'Église n'est JAMAIS devenue institution Impériale": tous les conciles œcuméniques ont été convoqués par les empereurs, Valentinien Ier déclare irrévocables les décisions du pape à Rome (370), le Christianisme est devenu religion d'état par le décret de Thessalonique de l'empereur Thèodose (380), le patriarches sont nommés et révoqués par les empereurs, l’Église s’organise en suivant le modèle administratif de l’Empire et les évêques deviennent les premiers personnages de la cité aux Ve et VIe siècles en prenant le pas sur les préfets urbains (cf. Bertrand Lançon, "L'Antiquité Tardive", 1997)

-Une religion d'État ne signifie pas que l'Église soit devenue "institution impériale", mais simplement que l'Empereur avait dedans un rôle de décision. Lequel n'était ni absolu, ni total, vu que certains conciles hérétiques comme Hierea, décidés par des empereurs, ont été contredits par l'Église. Saint Ambroise de Milan en envoyant paitre Théodose justement a largement montré que l'Église savait être séparée du pouvoir terrestre. Marcher main dans la main avec lui ne signifie pas qu'ils soient confondus. Encore un qui confond avec l'Islam.

- "Et le Christianisme des premiers siècles n'était pas non plus idyllique": il n'y eut, à ma connaissance, aucune condamnation, et encore moins exécution, d'aucun "ennemi de l'Eglise" avant cette institutionnalisation.

-Il faudrait lire les Actes des Apôtres pour voir ce qui arriva à Ananias et Saphira...Donc apprendre le slavon pour ce faire :-)

Le Christianisme des premiers siècles était animé par des évêques, prêtres, abbés qui descendaient spirituellement des Apôtres et qui forment ce qui s'appelle une institution. La même institution que celle du IVième siècle et après, avec une parfaite unité de personne morale. Comme un nouveau né est la continuité de l'embryon.
Les luttes parfois âpres entre différents courants n'ont pas attendu Saint Constantin mais existaient déjà largement avant, passage au tourniquet ou pas.

54.Posté par Tchetnik le 09/01/2015 12:38
« « Je suis plutôt tendance "Le roi qui venait d'au delà de la mer" de Raspail .Càd qu'il y aura une autre dynastie , justifiée par les circonstances (guerre probablement , et probablement avec l'islam) . Mais passons . » »

-Voilà une référence qui vous honore et rédime largement vos excès de boisson :-)

Lisez aussi si ce n’est déjà fait, « SIRE » du même auteur.

« « Mais moi , voyez-vous , j'ai besoin que l'Eglise me fasse du bien . Comme je l'ai dit , j'y viens chercher une consolation spirituelle , pas des horions , moraux , voire physiques . Or , cela me fait du mal , cela me mine , cela empoisonne ma vie jour et nuit . Donc basta pour l'ECR . Une bonne fois . Surtout après la trahison avouée du sieur Tauran , ci devant cardinal camerlingue. » »

-Vous n’avez pas tort.

Non seulement votre souhait st humain mais correspond aussi à ce que doit offrir l’Église car assurer être la porte de la Joie ineffable et du Salut et faire vivre l’enfer sur Terre n’est pas très compatible, en effet.

Cependant, l’Église, en exil sur Terre doit s’incarner dans une dimension humaine pour agir et réaliser sa mission, dimension qui n’échappera jamais à son aspect déchu, même si cela ne remet pas en cause la perfection de la Tradition. C’est sur ce fumier qu’une fleur de sainteté peut pousser.

L’Église est aussi un lieu de lutte et de combats, contre ce qui incarne l’opposé du Bien, du Bau, du Juste universels, à l’intérieur de soi comme à l’extérieur de soi. La paix ne vint parfois qu’après le combat comme la Résurrection ne vient qu’après la Crucifixion.

Cependant, je comprends que l’exemple de clercs censés au moins faire semblant d’incarner les idéaux de vertu comme Charité, Justice, bienveillance…se comporter encore pire que dans le monde peut parfois être décourageant et rageant.

55.Posté par justine le 09/01/2015 16:21
A Vladimir, post 51: A une société profondément chrétienne comme l'était celle de Byzance, on ne peut appliquer des critères profanes. L'empereur byzantin n'était pas un monarque séculier, mais un membre de l'Eglise, couronné par elle et chargé de soutenir l'oeuvre de l'Eglise et de proteger le peuple de Dieu en ce monde. Et s'il y en a eu des indignes, il y en a eu aussi qui étaient de grands Saints et des theologiens éprouvés, tout comme il y en a eu qui ont renoncé au Trône pour devenir moines. N'oublions pas que Saint Constantin le Grand a été appelé à sa tâche par le Christ Lui-même.

56.Posté par justine le 09/01/2015 16:54
Encore a Vladimir, post 51: "Il n'y eut, à ma connaissance, aucune condamnation, et encore moins exécution, d'aucun "ennemi de l'Eglise" avant cette institutionnalisation" – Rappelez-vous tout de même quelques fait historiques relatés par les Actes des Apôtres: par exemple la condamnation d'Ananie et de Saphira (Actes 5,1 et suiv.) ou celle de Simon le Mage (Actes 8,18 et suiv.,) ou encore le jugement d'Hérode (Actes 12, 18 et suiv.) etc. Quant aux jugements de Dieu contre Ses ennemis dans l'Ancien Testament, ils sont légion....

57.Posté par Vladimir.G.: Nous jouons sur les mots le 09/01/2015 18:35
Nous jouons sur les mots ("l'Empereur avait dedans un rôle de décision" est particulièrement amusant quand on connait le sort de St Jean Chrisostome!)

Quelles que soient les qualités des empereurs byzantins (au demeurant variables: Léon III l’Isaurien, Constatntin V, Léon V, Michel II (820-829), Théophile... n'ont pas laissé une réputation "de grands Saints et de théologiens éprouvés, "), ils étaient de fait les chefs de l'Eglise qui était donc bien une institution de l'empire et c'est à elle que revint par exemple la fonction de tenir d'état-civil etc. Et bien entendu le bras séculier de l'empire punissait les ennemis de l'Eglise... Ceci s'appliquant aussi bien en Orient qu'en Occident pendant plus de 1500 ans jusqu'au différentes révolutions et séparations de l'Eglise et de l'état (exécution du chevalier de la Barre ici, répression des moines Onomatodoxes comme derniers exemples).

Avant, et les exemples des Actes cités par Justine sont parfaitement clairs, les "méchants" ne sont pas punis par des hommes mais par Dieu. Après l’institutionnalisation, l'Eglise et son bras séculier s'arrogent le pouvoir divin de juger et de punir... Là est le problème!

58.Posté par Tchetnik le 10/01/2015 16:51
« « Nous jouons sur les mots ("l'Empereur avait dedans un rôle de décision" est particulièrement amusant quand on connait le sort de St Jean Chrisostome!) » »

-Saint Jean Chrysostome fut exilé, sort très courant à l’époque et qui n’enlève rien que fait que l’Église demeurait une institution séparée de l’Empereur (et que les contre exemples existent aussi). Empereur Chrétien qui, dans le rôle de direction qui lui était imparti, travaillait avec l’Église qui collaborait avec lui, collaboration qui, comme toute chose humaine se déroulait avec des hauts et des bas, mais fut certainement créatrice de bien plus de bien spirituel qu’elle ne l’a été de « répression". Après, si c’est cette association église-Empereur qui vous gêne, l’Union Soviétique devait apporter la solution idoine à vos yeux…Mais calquer sur les structures ecclésiales et politiques de cette époque des idéologies laicistes contemporaines est non seulement idiot, mais anachronique. Les rois étaient Chrétiens, ils étaient choisis pour servir de guides, de pasteurs aux peuples et quelque fois se sacrifier pour eux, et donc interagissaient avec l’Église. Ce qui n’empêche pas l’Église de demeurer une institution on ne peut plus à part, que ce soit en Serbie, France, ou ailleurs. Un Chrétien comprend cela, un athée, non.

« « Quelles que soient les qualités des empereurs byzantins (au demeurant variables: Léon III l’Isaurien, Constatntin V, Léon V, Michel II (820-829), Théophile... n'ont pas laissé une réputation "de grands Saints et de théologiens éprouvés, "), ils étaient de fait les chefs de l'Eglise qui était donc bien une institution de l'empire et c'est à elle que revint par exemple la fonction de tenir d'état-civil etc. Et bien entendu le bras séculier de l'empire punissait les ennemis de l'Eglise... Ceci s'appliquant aussi bien en Orient qu'en Occident pendant plus de 1500 ans jusqu'au différentes révolutions et séparations de l'Eglise et de l'état (exécution du chevalier de la Barre ici, répression des moines Onomatodoxes comme derniers exemples). » »

-Il y a eu aussi Nicéphore Phocas et, dans d’autres contrées, Saint Syméon le Myrovlite, Saint Lazare, Saint Alexandre Nevski…Comme quoi, il vaut mieux se méfier des explications trop simples.

Toute organisation dirigeant toute communauté humaine tend à protéger cette communauté en en écartant, voire en en neutralisant les adversaires, ceux qui peuvent en menacer la cohésion et la pérennité. C’est un mouvement au demeurant logique, dans lequel, loin d’avoir été sanguinaire, l’Église s’est toujours efforcé de faire preuve de justice, de miséricorde et de mesure, avec parfois du succès, parfois des bêtises, mais en général en punissant rarement jusqu’au sang. Mais qualifier ce mouvement logique de systématiquement criminogène est une stupidité.
Évidemment, si on se contente des balivernes de Michelet, de La Mothe Langeon ou des manuels scolaires Malet et Isaac (le bien nommé)….Mais c’est la différence entre ceux qui analysent l’Histoire dans sa réalité et ceux qui jugent de manière péremptoire (tout en se présentant comme « ne jetant pas la pierre ») sur ce qui s’avère être du mensonge factuel avéré n’écrivent pas l’Histoire. Ils font de l’Idéologie, en nous ressortant lézeurléplusombresdenotreHistoire avec l’ »horrible Inquisitionblablabla », ce qui n’est pas le même métier.


Étrange ensuite de critiquer les éventuelles répressions ecclésiastiques pour ensuite manifestement leur préférer une « séparation de l’Église et de l’État » au nom de laquelle des répressions bien plus grandes furent commises…Double standard ? Schizophrénie ?

« « Avant, et les exemples des Actes cités par Justine sont parfaitement clairs, les "méchants" ne sont pas punis par des hommes mais par Dieu. Après l’institutionnalisation, l'Eglise et son bras séculier s'arrogent le pouvoir divin de juger et de punir... Là est le problème! » »

-Ah ben si c’est Diu lui-même qui passe au tourniquet alors, tout va bien…

En l’occurrence, l’Église étant Corps du Christ, il est logique qu’elle s’octroie le même pouvoir régalien, surtout n tant que force fondatrice et constructrice de société, société qu’elle est censée protéger du reste, aux côtés des institutions séculières. Ce rôle moteur de construction de société implique automatiquement et logiquement une participation politique et sociale. A partir du moment où les chefs de ces communautés nationales et impériales faisaient du Christianisme l’idéal de vie commune et le projet de société de leur communautés, il est logique que cette participation ait été accrue. C’est encore une fois un processus somme toute logique et inévitable. Mais certainement pas négatif. Et revenir à un « christianisme primitif » qu’on imagine comme un « âge d’or » de manière paienne, est simplement une illusion aussi ignorante que dangereuse. L’Église poursuit sa mission dans les sociétés qui sont celles d’alors et la société de l’Europe Médiévale n’était pas la même que celle de l’Antiquité tardive. On ne peut à la fois vouloir que l’Église « s’adapte au monde » pour justifier les mariages gués, l’avortement et toutes ces sortes de choses et en même temps lui reprocher de s’être justement adaptée aux nécessités politiques de son temps…

59.Posté par Gilles le 04/01/2017 07:03
C' est un arbre , de l' innocence , comme une chanson d' enfants et d' enfance, un arbre de la paix aussi , chanson de lait et de miel et simplement décoré sans mièvrerie , nous ramenant aussi à nos regards d' enfance comme à d'autres enfants qui nous regardent aussi parfois sans enfance .. Et aux outils et instruments par Isaïe , ce sont là-bas aussi des citronniers et oliviers ou autres , sillons d' Orient ou du Carmel en Palestine et d'un pays et Terre de la Nativité et d' autres pays en paix partagée ./ "Et gardez-nous des cœurs d' enfants", prière d'' Assise et de Sainte-Marie à la Crèche ./ Et de ces regards d' enfances , chansons aussi , comme en Lecture d' Ezéchiel , d' âge en âge et d' années en années , de l' arbre vert qui devient sec et de l' arbre sec qui reverdit , prière d' Assise aussi , d' enfants petits et grands et de nos cœurs non ou moins endurcis , Sainte-Famille et de familles ou religions et en paix aussi , au Nom du Père et de Marie , Marie-Mère et du Fils Médiatrice , Chemin et chemins d' Espérance en Partage , d' Un Seul Père , Notre Père , Paix et efforts de paix aussi

1 2
Nouveau commentaire :



Recherche



Derniers commentaires


RSS ATOM RSS comment PODCAST Mobile