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"Un enfant nous est né, un fils nous est donné [...]. On lui donne ce nom : [...] Prince de la paix" (Is 9, 6-7 ; lecture aux vêpres de la Nativité).
La Nativité est à la fois un mystère et un miracle, la promesse exaucée et l'espérance de l’avenir, l'attente de l'ineffable qui est, pour nous croyants, forcément lié à la personne du Seigneur Jésus-Christ, venu dans le monde et devenu pleinement homme."Parlons d’orthodoxie" félicite de tout cœur ses lecteurs et ses contributeurs qui célèbrent aujourd’hui la Nativité de Notre Seigneur Jésus Christ et leur souhaite une excellente fin d’année !
La Nativité est à la fois un mystère et un miracle, la promesse exaucée et l'espérance de l’avenir, l'attente de l'ineffable qui est, pour nous croyants, forcément lié à la personne du Seigneur Jésus-Christ, venu dans le monde et devenu pleinement homme."Parlons d’orthodoxie" félicite de tout cœur ses lecteurs et ses contributeurs qui célèbrent aujourd’hui la Nativité de Notre Seigneur Jésus Christ et leur souhaite une excellente fin d’année !
В настоящее время новоюлианского календаря придерживаются Константинопольская, Александрийская, Антиохийская, Румынская, Болгарская, Кипрская, Элладская, Албанская, Чехо-Словацкая и Американская Православные Церкви, а также западная часть Польской Православной Церкви — они празднуют Рождество сегодня, 25 декабря.
Русская, Иерусалимская, Грузинская, Сербская Православные Церкви, а также монастыри Афона и восточная часть Польской Православной Церкви живут по староюлианскому календарю и будут праздновать Рождество 7 января.
Пасху все Православные Церкви празднуют в один день. Исключение составляет только Финляндская Православная Церковь, которая празднует Пасху по григорианскому календарю.
Ссылка http://www.bogoslov.ru/text/369294/
Русская, Иерусалимская, Грузинская, Сербская Православные Церкви, а также монастыри Афона и восточная часть Польской Православной Церкви живут по староюлианскому календарю и будут праздновать Рождество 7 января.
Пасху все Православные Церкви празднуют в один день. Исключение составляет только Финляндская Православная Церковь, которая празднует Пасху по григорианскому календарю.
Ссылка http://www.bogoslov.ru/text/369294/
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 25 Décembre 2016 à 11:48
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5 commentaires
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Eminents évêques, vénérables pères, moines et moniales aimant Dieu, chers frères et sœurs !
En cette Sainte nuit, je vous salue de tout cœur et je vous présente mes vœux à l’occasion de la grande fête de la Nativité du Christ, fête de la réalisation des antiques promesses de salut du genre humain, fête de l’indicible amour que porte le Créateur à Sa création, fête de la venue au monde du Fils de Dieu, le Messie.
Les pères de l’Eglise ont réfléchi au cours des siècles passés au mystère de l’Incarnation. Aujourd’hui, comme jadis, nous prêtons une oreille attentive aux paroles des prières et des chants qui résonnent dans nos églises, nous écoutons pieusement les textes des Saintes Ecritures qui nous relatent ce glorieux évènement et nous ne cessons pas de nous émerveiller de ce miracle divin.
Réfléchissant à la Nativité du Christ, Syméon le Nouveau Théologien a écrit : « En venant dans ce monde Dieu a fait une l’Essence divine et l’essence humaine afin que l’homme se divinise. La Sainte Trinité s’est mystérieusement incorporée en cet homme divinisé de par Sa grâce » (Syméon, homélie 10). Saint Isaac le Syrien nous dit : « Voilà que Dieu s’est revêtu de la nature de l’humanité afin que l’humanité puisse se revêtir de la Nature divine » (Hymne de la Nativité du Christ).
En cette Sainte nuit, je vous salue de tout cœur et je vous présente mes vœux à l’occasion de la grande fête de la Nativité du Christ, fête de la réalisation des antiques promesses de salut du genre humain, fête de l’indicible amour que porte le Créateur à Sa création, fête de la venue au monde du Fils de Dieu, le Messie.
Les pères de l’Eglise ont réfléchi au cours des siècles passés au mystère de l’Incarnation. Aujourd’hui, comme jadis, nous prêtons une oreille attentive aux paroles des prières et des chants qui résonnent dans nos églises, nous écoutons pieusement les textes des Saintes Ecritures qui nous relatent ce glorieux évènement et nous ne cessons pas de nous émerveiller de ce miracle divin.
Réfléchissant à la Nativité du Christ, Syméon le Nouveau Théologien a écrit : « En venant dans ce monde Dieu a fait une l’Essence divine et l’essence humaine afin que l’homme se divinise. La Sainte Trinité s’est mystérieusement incorporée en cet homme divinisé de par Sa grâce » (Syméon, homélie 10). Saint Isaac le Syrien nous dit : « Voilà que Dieu s’est revêtu de la nature de l’humanité afin que l’humanité puisse se revêtir de la Nature divine » (Hymne de la Nativité du Christ).
Imprégnés de ces sages paroles questionnons nous : comment pouvons-nous nous orner nous-mêmes de cette Essence divine ? Comment pouvons-nous devenir vraiment à l’image de Dieu ce à quoi l’homme est appelé depuis la création du monde ? Quelles doivent être nos vies pour que « le Christ soit formé en nous » (Ga, 4, 19) ? La réponse est simple : observons les commandements du Sauveur. Reprenant l’apôtre Paul, je m’adresse à vous, mes chers : « Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la Loi du Christ » (Ga, 6, 2). Pénétrez-vous d’amour et vous trouverez ainsi la paix de l’âme et la quiétude. Soyez magnanimes à l’égard de tous et la joie remplira vos cœurs, une joie dont personne ne pourra vous départir. « C’est par votre constance que vous sauverez vos vies ! » (Lc 21, 19), vous gagnerez ainsi la vie éternelle.
Nous chrétiens, ne devons pas nous limiter à exhorter les autres à s’inspirer de nobles idéaux éthiques, il nous faut nous-mêmes nous en tenir à ces idéaux dans notre quotidien qui doit en premier lieu être placé au service de nos prochains. Ainsi, de par la Miséricorde divine, nous récolterons les authentiques fruits de l’Esprit : « Mais le fruit de l’Esprit est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi » (Ga 5, 22-23).
« Faisons attention les uns aux autres pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes » (He 10, 24). En réussissant à surmonter les conflits et les divisions, nous portons au monde la prédication la plus convaincante de la Nativité et nous témoignons par nos actes de l’extraordinaire beauté et de la force spirituelle que porte la foi orthodoxe.
Nous voilà en 2017 ! Cent ans nous séparent des évènements qui ont transformé d’une manière radicale la vie de la Russie, ce grand pays multiethnique qui a été précipité dans la démence de la guerre civile, les enfants se sont alors dressés contre leurs parents, les frères se sont combattus. Les pertes et les malheurs qui ont par la suite frappé notre peuple ont été pour beaucoup prédéterminés par la destruction des structures de l’Etat et les persécutions de la religion. La société en a été profondément divisée.
C’est avec piété et douleur que nous évoquons l’exploit des nouveaux martyrs et confesseurs de l’Eglise russe. Nous croyons que ce sont leurs prières qui ont fait que Dieu n’a pas abandonné notre peuple et lui a donné les forces d’accomplir d’admirables exploits dans le labeur et dans les combats, de remporter la victoire dans la plus terrible de toutes les guerres, de reconstruire le pays et de réussir des réalisations qui suscitent l’admiration.
Nous remercions Dieu pour le miracle qui s’est produit aux yeux du monde entier, la renaissance de la foi et de la piété de notre peuple, la renaissance des lieux sacrés qui avaient été détruits, pour les églises et les monastères qui ont été édifiés ; leur existence même est un signe des profonds changements qui surviennent dans le cœur des hommes.
Ces dernières décennies ont été marquées par de graves difficultés, par de grandes épreuves. Ces phénomènes sont de nature provisoire et nous n’avons donc pas à les redouter. L’expérience acquise au cours du siècle passé nous a beaucoup appris et doit nous aider à éviter bien des choses.
Cheminons sans crainte dans la voie du salut car Dieu est avec nous. Renforçons-nous dans la foi car Dieu est avec nous. Pénétrons-nous d’espoir car Dieu est avec nous. Faisons le bien et raffermissons-nous dans l’amour car Dieu est avec nous.
Nous chrétiens, ne devons pas nous limiter à exhorter les autres à s’inspirer de nobles idéaux éthiques, il nous faut nous-mêmes nous en tenir à ces idéaux dans notre quotidien qui doit en premier lieu être placé au service de nos prochains. Ainsi, de par la Miséricorde divine, nous récolterons les authentiques fruits de l’Esprit : « Mais le fruit de l’Esprit est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi » (Ga 5, 22-23).
« Faisons attention les uns aux autres pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes » (He 10, 24). En réussissant à surmonter les conflits et les divisions, nous portons au monde la prédication la plus convaincante de la Nativité et nous témoignons par nos actes de l’extraordinaire beauté et de la force spirituelle que porte la foi orthodoxe.
Nous voilà en 2017 ! Cent ans nous séparent des évènements qui ont transformé d’une manière radicale la vie de la Russie, ce grand pays multiethnique qui a été précipité dans la démence de la guerre civile, les enfants se sont alors dressés contre leurs parents, les frères se sont combattus. Les pertes et les malheurs qui ont par la suite frappé notre peuple ont été pour beaucoup prédéterminés par la destruction des structures de l’Etat et les persécutions de la religion. La société en a été profondément divisée.
C’est avec piété et douleur que nous évoquons l’exploit des nouveaux martyrs et confesseurs de l’Eglise russe. Nous croyons que ce sont leurs prières qui ont fait que Dieu n’a pas abandonné notre peuple et lui a donné les forces d’accomplir d’admirables exploits dans le labeur et dans les combats, de remporter la victoire dans la plus terrible de toutes les guerres, de reconstruire le pays et de réussir des réalisations qui suscitent l’admiration.
Nous remercions Dieu pour le miracle qui s’est produit aux yeux du monde entier, la renaissance de la foi et de la piété de notre peuple, la renaissance des lieux sacrés qui avaient été détruits, pour les églises et les monastères qui ont été édifiés ; leur existence même est un signe des profonds changements qui surviennent dans le cœur des hommes.
Ces dernières décennies ont été marquées par de graves difficultés, par de grandes épreuves. Ces phénomènes sont de nature provisoire et nous n’avons donc pas à les redouter. L’expérience acquise au cours du siècle passé nous a beaucoup appris et doit nous aider à éviter bien des choses.
Cheminons sans crainte dans la voie du salut car Dieu est avec nous. Renforçons-nous dans la foi car Dieu est avec nous. Pénétrons-nous d’espoir car Dieu est avec nous. Faisons le bien et raffermissons-nous dans l’amour car Dieu est avec nous.
C’est en Dieu que nous plaçons toutes nos attentes car « Il est un rocher éternellement » (Is 26,4) et, selon l’apôtre Pierre « car il n’y a pas sous le ciel d’autre nom donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Ac 4, 12). Que la lumière du Christ éclaire toujours notre cheminement terrestre et que cette voie nous amène dans le Royaume céleste que Dieu réserve à ceux qui L’aiment.
Je séjourne aujourd’hui avec vous tous qui habitez dans divers pays, villes et bourgades et qui constituez l’unique Eglise du Christ dans la joie spirituelle, je prie pour que chacun d’entre vous aie la santé spirituelle et corporelle, pour que la paix règne dans vos foyers, pour que votre labeur soit fructueux. Que le Seigneur et Sauveur incarné à Bethléem donne à chacun d’entre nous la faculté de sentir dans nos cœurs avec une intensité nouvelle Sa présence dans nos vies. Amen.
+ Cyrille, Patriarche de Moscou et de toute la Russie,
Moscou, Noël 2016/2017
Je séjourne aujourd’hui avec vous tous qui habitez dans divers pays, villes et bourgades et qui constituez l’unique Eglise du Christ dans la joie spirituelle, je prie pour que chacun d’entre vous aie la santé spirituelle et corporelle, pour que la paix règne dans vos foyers, pour que votre labeur soit fructueux. Que le Seigneur et Sauveur incarné à Bethléem donne à chacun d’entre nous la faculté de sentir dans nos cœurs avec une intensité nouvelle Sa présence dans nos vies. Amen.
+ Cyrille, Patriarche de Moscou et de toute la Russie,
Moscou, Noël 2016/2017
L'Eglise russe, en liaison avec l'Institut pour la traduction de la Bible, la Société russe des sourds et des interprètes de la langue des signes, prépare une traduction de l'Ecriture sainte en langage des signes russe.
"Dans la traduction, il est important d'atteindre un niveau linguistique que l'on considère comme précis, naturel, beau et compréhensible", a déclaré le directeur de l'Institut pour la traduction de la Bible, Vitaly Voïnov, lors de la réunion des participants au projet, selon le site du Département synodal pour la bienfaisance et le service social de l'Eglise.
Comme l'a noté V.Voïnov, le processus de traduction en langue des signes exige beaucoup de travail, nécessite des consultations, des agréments, des essais, ce qui peut prendre plusieurs années.
"Dans la traduction, il est important d'atteindre un niveau linguistique que l'on considère comme précis, naturel, beau et compréhensible", a déclaré le directeur de l'Institut pour la traduction de la Bible, Vitaly Voïnov, lors de la réunion des participants au projet, selon le site du Département synodal pour la bienfaisance et le service social de l'Eglise.
Comme l'a noté V.Voïnov, le processus de traduction en langue des signes exige beaucoup de travail, nécessite des consultations, des agréments, des essais, ce qui peut prendre plusieurs années.
"Mais cela est justifié. Nous n'allons pas nous satisfaire du premier jet. Pour la traduction de la Parole de Dieu, nous devons appliquer une diligence maximale, afin que la première édition soit de qualité, vérifiée, précise et accessible au plus grand nombre", a t-il souligné.
Au cours de la réunion, il a été décidé de commencer le travail par la traduction de l'un des évangiles. Il est proposé de le faire en quatre étapes : chacune des trois variantes "brouillons" de la traduction sera approuvée dans diverses communautés de sourds et dans des paroisses, ainsi que dans diverses régions. Les résultats provisoires seront publiés sur Internet, et à l'étape finale il est prévu d'éditer un CD-ROM ou une application mobile pour les smartphones avec la traduction des livres de la Bible en langue des signes.
Aujourd'hui, 59 églises et communautés orthodoxes sur le territoire de la Russie travaillent avec les sourds et les malentendants ; dans neuf paroisses on s'occupe d'aveugles-sourds. En liaison avec la Société russe des sourds, l'Eglise organise dans différentes régions des cours de formation aux rudiments de la langue des signes pour des membres du clergé, des travailleurs sociaux et des bénévoles, publie des manuels pour l'étude de la langue des signes et produit des vidéos éducatives pour les sourds.
Lien Библию в России переведут на язык жестов
Traduction Marie et André Donzeau
Au cours de la réunion, il a été décidé de commencer le travail par la traduction de l'un des évangiles. Il est proposé de le faire en quatre étapes : chacune des trois variantes "brouillons" de la traduction sera approuvée dans diverses communautés de sourds et dans des paroisses, ainsi que dans diverses régions. Les résultats provisoires seront publiés sur Internet, et à l'étape finale il est prévu d'éditer un CD-ROM ou une application mobile pour les smartphones avec la traduction des livres de la Bible en langue des signes.
Aujourd'hui, 59 églises et communautés orthodoxes sur le territoire de la Russie travaillent avec les sourds et les malentendants ; dans neuf paroisses on s'occupe d'aveugles-sourds. En liaison avec la Société russe des sourds, l'Eglise organise dans différentes régions des cours de formation aux rudiments de la langue des signes pour des membres du clergé, des travailleurs sociaux et des bénévoles, publie des manuels pour l'étude de la langue des signes et produit des vidéos éducatives pour les sourds.
Lien Библию в России переведут на язык жестов
Traduction Marie et André Donzeau
Paris le 21 décembre 2016 - Les évêques orthodoxes de France se sont réunis ce mardi 20 décembre 2016 sous la présidence de son Éminence, le Métropolite Emmanuel de France, pour la première fois depuis la tenue du Saint et Grand Concile, en Crète. Ayant constaté les positions des Églises qui y ont pris part et de celles qui y étaient absentes, les évêques orthodoxes de France ont réaffirmé leur volonté de manifester l’unité de l’Église orthodoxe, de promouvoir la collaboration entre les Églises dans tous les domaines de la pastoraleet de témoigner conjointement de l'unité orthodoxe en France par le biais de leur assemblée épiscopale.
Les évêques orthodoxes de France, soulignant l'importance de ce besoin d'unité orthodoxe, regrettent que le différend entre le Patriarcat d'Antioche et le Patriarcat de Jérusalem au sujet de la juridiction ecclésiale sur le Qatar n'ait pas abouti à une solution ecclésiale satisfaisante pour les deux Églises. Le règlement de cette question devient une véritable urgence.
Les évêques orthodoxes de France ont salué la visite pastorale dans la capitale française du Patriarche Cyrille de Moscou à l'occasion de la dédicace de la nouvelle Cathédrale orthodoxe russe dédiée à la Sainte Trinité.
Les évêques orthodoxes de France ont exprimé leur profonde tristesse et émotion suite à l’assassinat de l'ambassadeur de la Fédération de Russie en Turquie, Monsieur Andreï KARLOV. Ils condamnent aussi avec la plus grande vigueur la barbarie de l'attentat terroriste qui vient de frapper la capitale allemande et qui a causé de nombreuses victimes. Les évêques orthodoxes de France présentent leurs plus sincères condoléances aux peuples russe et allemand, et aux familles des victimes. Ils prient pour le repos de leurs âmes, et pour le rétablissement rapide des blessés.
Les évêques orthodoxes de France continuent de dénoncer les violences de par le monde et notamment au Proche Orient et en Afrique, commises trop souvent au nom de la religion. Ils prient pour que la paix s’installe durablement au Proche Orient, permettant aux chrétiens de la région et aux minorités religieuses de jouir de leur pleine liberté et égalité.
Tout en suppliant le "Dieu de Paix et Père de Miséricorde" (Catavasia 5ème Ode du Canon de la Nativité du Christ) de ramener la paix dans le monde et d'éloigner la violence, les évêques orthodoxes de France présentent à tous les fidèles orthodoxes, à leurs frères et sœurs chrétiens et à tous les habitants du pays, leurs meilleurs vœux à l'occasion de la Fête de la Nativité du Christ et des fêtes de fin d'année.
La prochaine réunion de l'Assemblée aura lieu le 17 janvier 2017, à 15 heures et sera suivie par la cérémonie des vœux des évêques orthodoxes de France aux autorités civiles et religieuses à l'occasion de la nouvelle année. Lien
Les évêques orthodoxes de France ont salué la visite pastorale dans la capitale française du Patriarche Cyrille de Moscou à l'occasion de la dédicace de la nouvelle Cathédrale orthodoxe russe dédiée à la Sainte Trinité.
Les évêques orthodoxes de France ont exprimé leur profonde tristesse et émotion suite à l’assassinat de l'ambassadeur de la Fédération de Russie en Turquie, Monsieur Andreï KARLOV. Ils condamnent aussi avec la plus grande vigueur la barbarie de l'attentat terroriste qui vient de frapper la capitale allemande et qui a causé de nombreuses victimes. Les évêques orthodoxes de France présentent leurs plus sincères condoléances aux peuples russe et allemand, et aux familles des victimes. Ils prient pour le repos de leurs âmes, et pour le rétablissement rapide des blessés.
Les évêques orthodoxes de France continuent de dénoncer les violences de par le monde et notamment au Proche Orient et en Afrique, commises trop souvent au nom de la religion. Ils prient pour que la paix s’installe durablement au Proche Orient, permettant aux chrétiens de la région et aux minorités religieuses de jouir de leur pleine liberté et égalité.
Tout en suppliant le "Dieu de Paix et Père de Miséricorde" (Catavasia 5ème Ode du Canon de la Nativité du Christ) de ramener la paix dans le monde et d'éloigner la violence, les évêques orthodoxes de France présentent à tous les fidèles orthodoxes, à leurs frères et sœurs chrétiens et à tous les habitants du pays, leurs meilleurs vœux à l'occasion de la Fête de la Nativité du Christ et des fêtes de fin d'année.
La prochaine réunion de l'Assemblée aura lieu le 17 janvier 2017, à 15 heures et sera suivie par la cérémonie des vœux des évêques orthodoxes de France aux autorités civiles et religieuses à l'occasion de la nouvelle année. Lien
Les attaques barbares contre les monuments chrétiens ont déferlé dans le Land de Nord Rhein-Westphalie.
Des dizaines de statues chrétiennes ont été souillées en Allemagne, surtout celles représentant la Vierge et l'Enfant. Près de 50 statues ont été énuclées. Lien
Des phénomènes qui sont souvent sous-évalués, notamment, selon lui, par les médias.
L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a organisé mercredi 14 décembre une conférence sur la lutte contre l’intolérance et la discrimination, au cours de laquelle le représentant permanent du Saint-Siège auprès de cette organisation a évoqué les actes antichrétiens.
Mgr Janusz Urbanczyk, représentant permanent du Saint-Siège auprès de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), est intervenu au sujet de la lutte contre l’intolérance et la discrimination à l’égard des chrétiens, mercredi 14 décembre, au cours de la conférence qui s’est tenue à Vienne (Autriche) sur la lutte contre l’intolérance et la discrimination.
Des dizaines de statues chrétiennes ont été souillées en Allemagne, surtout celles représentant la Vierge et l'Enfant. Près de 50 statues ont été énuclées. Lien
Des phénomènes qui sont souvent sous-évalués, notamment, selon lui, par les médias.
L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a organisé mercredi 14 décembre une conférence sur la lutte contre l’intolérance et la discrimination, au cours de laquelle le représentant permanent du Saint-Siège auprès de cette organisation a évoqué les actes antichrétiens.
Mgr Janusz Urbanczyk, représentant permanent du Saint-Siège auprès de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), est intervenu au sujet de la lutte contre l’intolérance et la discrimination à l’égard des chrétiens, mercredi 14 décembre, au cours de la conférence qui s’est tenue à Vienne (Autriche) sur la lutte contre l’intolérance et la discrimination.
Xenia Krivocheine De la sainteté nouvelle et du Mal éternel
L’éducation à la « culture de la rencontre », la promotion d’un climat de meilleure confiance envers les religions, la reconnaissance qu’« avec leurs valeurs et traditions », elles puissent contribuer « de façon significative » au développement de la société. Ce sont les clés pour prévenir l’intolérance et la discrimination antichrétiennes en Europe, et donc garantir la sécurité dans le continent, tel était le fil conducteur de l’intervention de Mgr Urbanczyk, rapporte Radio Vatican. L’OSCE, qui s’occupe de la protection des droits humains et de la démocratie, avait organisé cette conférence.
Des phénomènes souvent sous-évalués
Dans sa première intervention, le représentant du Saint-Siège a rappelé que si, heureusement, l’on n’assiste pas en Europe aux brutales persécutions subies aujourd’hui par tant de chrétiens dans d’autres parties du monde, on remarque une augmentation des manifestations d’intolérance, des crimes de haine et des épisodes de vandalisme à leur encontre, ainsi que les offenses et les insultes à cause de leurs convictions. Des phénomènes qui sont souvent sous-évalués, notamment, selon lui, par les médias.
Est tout aussi préoccupante l’agressivité de certaines campagnes de dénigrement contre les chrétiens, taxés de bigoterie et d’intolérance parce que leurs opinions ne sont pas en ligne avec les idéologies aujourd’hui en vogue. Contre ces phénomènes, le Saint-Siège demande des « mesures législatives adéquates » et des déclarations officielles analogues à celle adoptée en 2004 par le Conseil ministériel de l’OSCE sur la lutte contre l’antisémitisme. Suite La CROIX
L’éducation à la « culture de la rencontre », la promotion d’un climat de meilleure confiance envers les religions, la reconnaissance qu’« avec leurs valeurs et traditions », elles puissent contribuer « de façon significative » au développement de la société. Ce sont les clés pour prévenir l’intolérance et la discrimination antichrétiennes en Europe, et donc garantir la sécurité dans le continent, tel était le fil conducteur de l’intervention de Mgr Urbanczyk, rapporte Radio Vatican. L’OSCE, qui s’occupe de la protection des droits humains et de la démocratie, avait organisé cette conférence.
Des phénomènes souvent sous-évalués
Dans sa première intervention, le représentant du Saint-Siège a rappelé que si, heureusement, l’on n’assiste pas en Europe aux brutales persécutions subies aujourd’hui par tant de chrétiens dans d’autres parties du monde, on remarque une augmentation des manifestations d’intolérance, des crimes de haine et des épisodes de vandalisme à leur encontre, ainsi que les offenses et les insultes à cause de leurs convictions. Des phénomènes qui sont souvent sous-évalués, notamment, selon lui, par les médias.
Est tout aussi préoccupante l’agressivité de certaines campagnes de dénigrement contre les chrétiens, taxés de bigoterie et d’intolérance parce que leurs opinions ne sont pas en ligne avec les idéologies aujourd’hui en vogue. Contre ces phénomènes, le Saint-Siège demande des « mesures législatives adéquates » et des déclarations officielles analogues à celle adoptée en 2004 par le Conseil ministériel de l’OSCE sur la lutte contre l’antisémitisme. Suite La CROIX
Le président de la Fédération de Russie dit dans le message qu’il a adressé au pontife de Rome : « L’action fructueuse que vous menez pour promouvoir de nobles valeurs spirituelles et éthiques, pour élargir le dialogue interconfessionnel suscite le respect de millions d’hommes de par le monde.
C’est grâce à vous qu’a été rendue possible une avancée historique dans les relations entre orthodoxes et catholiques ainsi qu’une nette amélioration des relations entre la Russie et le Vatican.
Nous nous rencontrons prochainement et nous pourrons parler des problèmes auquel fait face le monde moderne ».
Vladimir Poutine a souhaité au pape François santé, prospérité et succès dans sa noble et responsable mission. Lien et trad "PO"
C’est grâce à vous qu’a été rendue possible une avancée historique dans les relations entre orthodoxes et catholiques ainsi qu’une nette amélioration des relations entre la Russie et le Vatican.
Nous nous rencontrons prochainement et nous pourrons parler des problèmes auquel fait face le monde moderne ».
Vladimir Poutine a souhaité au pape François santé, prospérité et succès dans sa noble et responsable mission. Lien et trad "PO"
Le prince de Galles Charles s’est rendu dans la cathédrale de la Dormition à Londres. Il a assisté à un office d’action de grâces présidé par Monseigneur Elisée, métropolite de Sourozh. Le prince a embrassé la croix et a été béni par le métropolite.
L’héritier du trône a pu admirer les icônes qui ornent la cathédrale et se rendre compte des résultats des récents travaux de restauration. Il a conversé avec les fidèles.
La cathédrale avait été consacrée fin octobre par le patriarche de Moscou Cyrille. Assistaient à cette liturgie de nombreux hôtes d’honneur parmi lesquels le prince Michael de Kent, cousin de Sa Majesté la reine Elisabeth II.
L’héritier du trône a pu admirer les icônes qui ornent la cathédrale et se rendre compte des résultats des récents travaux de restauration. Il a conversé avec les fidèles.
La cathédrale avait été consacrée fin octobre par le patriarche de Moscou Cyrille. Assistaient à cette liturgie de nombreux hôtes d’honneur parmi lesquels le prince Michael de Kent, cousin de Sa Majesté la reine Elisabeth II.
Visite à Londres du patriarche Cyrille, 15-18 octobre 2016 La société royale de géographie organise à l’occasion de cette visite patriarcale une exposition de photos consacrée à la présence de l’Eglise russe en Grande-Bretagne. La première paroisse auprès de l’ambassade de l’Empire russe a été consacrée en 1716.
Le prince Charles s’intéresse depuis longtemps à la chrétienté orientale. Il a visité les monastères du Mont Athos ainsi que, en octobre dernier, le monastère russe pour femmes de Gethsémané (Jérusalem).
Le prince Charles s’intéresse depuis longtemps à la chrétienté orientale. Il a visité les monastères du Mont Athos ainsi que, en octobre dernier, le monastère russe pour femmes de Gethsémané (Jérusalem).
C’est là qu’est inhumée Alice de Battenberg, princesse de Grèce et grand-mère de Charles, . La princesse Alice était la nièce de la tsarine Alexandre, dernière impératrice de Russie. Interfax religion Trad "PO"
Le prince de Galles Charles s’est rendu dans la cathédrale de la Dormition à Londres.
Принц Чарлз посетил русский собор Успения Божией Матери в Лондоне, присутствовал на молебне, прослушал выступление детского хора, осмотрел помещение храма, выставку, посвященную своей дальней родственнице святой великой княгине Елизавете Федоровне. Принц Чарлз уже бывал здесь при митрополите Антонии много лет назад.
Royally nice to meet you! Prince Charles is greeted by angelic choirgirls as he attends a concert and prayer service at a Russian Orthodox Cathedral in London Dailymail
Royally nice to meet you! Prince Charles is greeted by angelic choirgirls as he attends a concert and prayer service at a Russian Orthodox Cathedral in London Dailymail
Pendant une longue période Laurence Guillon a été une fidèle collabotrace de P.O. qu'elle a grandement aidé.Nous lui en sommes reconnaissants
Tudor Petcu Tout d'abord, je vous en serais très reconnaissant si vous pouviez parler un peu de vos expériences spirituelles ou, mieux dit, de vos voyages spirituels. Comment caractériseriez-vous l’influence que ces expériences avaient eue sur votre personnalité?
Laurence Guillon: En réalité, je me suis convertie très tôt à l’orthodoxie, sans faire de voyages particuliers. Je ne suis pas passée par le bouddhisme ou l’hindouisme, je me suis intéressée dans mon enfance à la Grèce antique, et désintéressée du catholicisme, et à l’issue de mon engouement pour la Grèce, qui était païen, fait d’amour de la vie, d’extase vitale, j’ai découvert le christianisme à travers les romans de Dostoïevski.
J’avais envie de sortir du monde occidental et contemporain qui ne me correspondait pas du tout. Je cherchais à m’évader, je voulais retourner au moyen âge, je me sentais déracinée spirituellement et même historiquement, car l’enracinement dans un pays est pour moi spirituel et charnel. J’aimais le moyen âge français, mais je m’en sentais coupée, malgré la relative bonne conservation de notre patrimoine, car le catholicisme que j’ai connu dans mon enfance, celui de Vatican II, mais même celui d’avant, ne me reliait pas à ce passé médiéval il en était lui-même coupé.
Tudor Petcu Tout d'abord, je vous en serais très reconnaissant si vous pouviez parler un peu de vos expériences spirituelles ou, mieux dit, de vos voyages spirituels. Comment caractériseriez-vous l’influence que ces expériences avaient eue sur votre personnalité?
Laurence Guillon: En réalité, je me suis convertie très tôt à l’orthodoxie, sans faire de voyages particuliers. Je ne suis pas passée par le bouddhisme ou l’hindouisme, je me suis intéressée dans mon enfance à la Grèce antique, et désintéressée du catholicisme, et à l’issue de mon engouement pour la Grèce, qui était païen, fait d’amour de la vie, d’extase vitale, j’ai découvert le christianisme à travers les romans de Dostoïevski.
J’avais envie de sortir du monde occidental et contemporain qui ne me correspondait pas du tout. Je cherchais à m’évader, je voulais retourner au moyen âge, je me sentais déracinée spirituellement et même historiquement, car l’enracinement dans un pays est pour moi spirituel et charnel. J’aimais le moyen âge français, mais je m’en sentais coupée, malgré la relative bonne conservation de notre patrimoine, car le catholicisme que j’ai connu dans mon enfance, celui de Vatican II, mais même celui d’avant, ne me reliait pas à ce passé médiéval il en était lui-même coupé.
Alors que je me suis tout de suite retrouvée dans la spiritualité russe, et l’Orthodoxie faisait le lien avec le moyen âge, comme avec l’antiquité, d’ailleurs, elle me restituait le passé à l’intérieur du présent, elle me mettait en continuité et en relation.
Les expériences spirituelles fortes me sont venues plus tard, sans doute comme un résultat de la maturation de cet ensemencement orthodoxe précoce. J’ai eu des rêves impressionnants qui m’ont parfois réveillée, mise en face de mes errements, ou au contraire encouragée. J’ai eu des moments d’intense contemplation dans la nature, et quelques fortes révélations à l’église, en lien avec le mystère du temps. Je me suis rendu compte que ma vie, en dépit de mes errements, était guidée et qu’on ne me lâchait pas.
Tudor Petcu S'il vous plait de bien vouloir mettre en évidence le moment où vous avez découvert l'Orthodoxie et l'importance de cette découverte quant a l’évolution de votre vie.
Laurence GuillonJe l’ai découverte à mon adolescence, en lisant les romans russes, Tolstoï et surtout Dostoïevski, Crime et Châtiment, l’Idiot, et surtout les Frères Karamazov. Je me suis intéressée à l’histoire russe, aux chants liturgiques et aux icônes. J’ai été bouleversée par le film de Tarkovski « Andreï Roubliov ». Je suis arrivée à Paris à dix-sept ans, pour faire mes études, et j’ai commencé à chercher une paroisse orthodoxe qui pût m’accueillir. J’ai trouvé une église à Vanves, et le père Barsanuphe (Ferrier) m’a fait visiter le skite du saint Esprit en me montrant et m’expliquant les icônes du père Grégoire (Krug), ce qui été pour moi une révélation. Parallèlement, je m’initiais à l’iconographie auprès de Léonide Ouspenski.
Lire "L'orthodoxie plaît aux enfants" et ICI
Mon engagement dans l’Orthodoxie m’a, je pense, mise en porte à faux avec l’occident contemporain. Je me suis sentie décalée par rapport à tout ce qui se passait dans le France des années soixante-dix et quatre-vingt, et j’ai fini par partir en Russie, au début des années 90. Cela m’a compliqué l’existence, et au début, je ne l’ai pas bien accepté, je me suis éloignée de l’Eglise pendant quelques années, puis j’y suis peu à peu revenue. Actuellement, je ne regrette pas mon choix. D’ailleurs, dès le début, j’étais certaine de ne pas revenir dans aucune église occidentale.
Les expériences spirituelles fortes me sont venues plus tard, sans doute comme un résultat de la maturation de cet ensemencement orthodoxe précoce. J’ai eu des rêves impressionnants qui m’ont parfois réveillée, mise en face de mes errements, ou au contraire encouragée. J’ai eu des moments d’intense contemplation dans la nature, et quelques fortes révélations à l’église, en lien avec le mystère du temps. Je me suis rendu compte que ma vie, en dépit de mes errements, était guidée et qu’on ne me lâchait pas.
Tudor Petcu S'il vous plait de bien vouloir mettre en évidence le moment où vous avez découvert l'Orthodoxie et l'importance de cette découverte quant a l’évolution de votre vie.
Laurence GuillonJe l’ai découverte à mon adolescence, en lisant les romans russes, Tolstoï et surtout Dostoïevski, Crime et Châtiment, l’Idiot, et surtout les Frères Karamazov. Je me suis intéressée à l’histoire russe, aux chants liturgiques et aux icônes. J’ai été bouleversée par le film de Tarkovski « Andreï Roubliov ». Je suis arrivée à Paris à dix-sept ans, pour faire mes études, et j’ai commencé à chercher une paroisse orthodoxe qui pût m’accueillir. J’ai trouvé une église à Vanves, et le père Barsanuphe (Ferrier) m’a fait visiter le skite du saint Esprit en me montrant et m’expliquant les icônes du père Grégoire (Krug), ce qui été pour moi une révélation. Parallèlement, je m’initiais à l’iconographie auprès de Léonide Ouspenski.
Lire "L'orthodoxie plaît aux enfants" et ICI
Mon engagement dans l’Orthodoxie m’a, je pense, mise en porte à faux avec l’occident contemporain. Je me suis sentie décalée par rapport à tout ce qui se passait dans le France des années soixante-dix et quatre-vingt, et j’ai fini par partir en Russie, au début des années 90. Cela m’a compliqué l’existence, et au début, je ne l’ai pas bien accepté, je me suis éloignée de l’Eglise pendant quelques années, puis j’y suis peu à peu revenue. Actuellement, je ne regrette pas mon choix. D’ailleurs, dès le début, j’étais certaine de ne pas revenir dans aucune église occidentale.
Pourquoi l'Orthodoxie est-elle assez belle et importante à vos yeux et comment pourrait-elle nous aider à mieux comprendre le tréfonds de l’existence humaine?
J’ai aimé l’Orthodoxie d’abord parce qu’elle était belle, comme les émissaires de saint Vladimir à Constantinople, et pour moi le beau est lié au juste, au vrai, au bon. L’Orthodoxie a gardé la Tradition, et dans le monde complètement psychotique où nous sommes, cette Tradition donne une orientation à ma vie, elle la relie au cheminement ancestral des hommes vers leur Dieu. Elle me met en communication mystérieuse avec mes ancêtres les plus lointains, au moment même où en Occident, tous les ponts culturels et spirituels ont été coupés, où les gens ne savent plus d’où ils viennent ni où ils vont. Elle reste ferme, elle ne cherche pas à séduire, elle est dans le droit fil de notre évolution depuis des millénaires, et nous apporte tout cet héritage, sans déformations ni interprétations fantaisistes, philosophiques, esthétiques aventureuses.
C’est une référence à laquelle on peut confronter tout ce.que nous voyons ou entendons raconter, et qui nous donne du discernement. Au début, je reliais l’Orthodoxie à la Russie, mais quand j’ai été obligée de rentrer en France, je suis allée dans un monastère d’obédience grecque, le monastère de Solan, fondé par le père Placide Deseille, et j’ai découvert tout ce que la liturgie orthodoxe avait en commun avec la civilisation méditerranéenne du sud de la France où j’avais grandi et où je me retrouvais à nouveau. Les liens de l’ancien et du nouveau testament avec notre passé pastoral, agricole, les liens de la liturgie et des mélodies byzantines avec l’antiquité la plus lointaine : l’Orthodoxie nous recentre..... SUITE
J’ai aimé l’Orthodoxie d’abord parce qu’elle était belle, comme les émissaires de saint Vladimir à Constantinople, et pour moi le beau est lié au juste, au vrai, au bon. L’Orthodoxie a gardé la Tradition, et dans le monde complètement psychotique où nous sommes, cette Tradition donne une orientation à ma vie, elle la relie au cheminement ancestral des hommes vers leur Dieu. Elle me met en communication mystérieuse avec mes ancêtres les plus lointains, au moment même où en Occident, tous les ponts culturels et spirituels ont été coupés, où les gens ne savent plus d’où ils viennent ni où ils vont. Elle reste ferme, elle ne cherche pas à séduire, elle est dans le droit fil de notre évolution depuis des millénaires, et nous apporte tout cet héritage, sans déformations ni interprétations fantaisistes, philosophiques, esthétiques aventureuses.
C’est une référence à laquelle on peut confronter tout ce.que nous voyons ou entendons raconter, et qui nous donne du discernement. Au début, je reliais l’Orthodoxie à la Russie, mais quand j’ai été obligée de rentrer en France, je suis allée dans un monastère d’obédience grecque, le monastère de Solan, fondé par le père Placide Deseille, et j’ai découvert tout ce que la liturgie orthodoxe avait en commun avec la civilisation méditerranéenne du sud de la France où j’avais grandi et où je me retrouvais à nouveau. Les liens de l’ancien et du nouveau testament avec notre passé pastoral, agricole, les liens de la liturgie et des mélodies byzantines avec l’antiquité la plus lointaine : l’Orthodoxie nous recentre..... SUITE
Les fidèles du Patriarcat de Moscou ont enfin une « vraie » cathédrale
Samuel Lieven "La CROIX"
Le patriarche Kirill de Moscou a inauguré dimanche 4 décembre la nouvelle cathédrale orthodoxe sur le quai Branly à Paris.
Ce prestigieux édifice confère aux fidèles du Patriarcat de Moscou le rayonnement qui leur manquait, malgré près d’un siècle de présence en France. L’iconostase – la cloison recouverte d’icônes qui sépare le chœur de l’assemblée – n’est qu’un artifice provisoire en attendant une structure permanente en marbre. Mais les fumées d’encens et les chants liturgiques, dans la plus pure tradition russe orthodoxe, étaient bien réels dans la nouvelle cathédrale consacrée dimanche 4 décembre au matin à Paris par le patriarche Kirill de Moscou, qui effectue en France sa première visite depuis son élection début 2009.
Samuel Lieven "La CROIX"
Le patriarche Kirill de Moscou a inauguré dimanche 4 décembre la nouvelle cathédrale orthodoxe sur le quai Branly à Paris.
Ce prestigieux édifice confère aux fidèles du Patriarcat de Moscou le rayonnement qui leur manquait, malgré près d’un siècle de présence en France. L’iconostase – la cloison recouverte d’icônes qui sépare le chœur de l’assemblée – n’est qu’un artifice provisoire en attendant une structure permanente en marbre. Mais les fumées d’encens et les chants liturgiques, dans la plus pure tradition russe orthodoxe, étaient bien réels dans la nouvelle cathédrale consacrée dimanche 4 décembre au matin à Paris par le patriarche Kirill de Moscou, qui effectue en France sa première visite depuis son élection début 2009.
Après une inauguration plutôt discrète le 19 octobre en l’absence de Vladimir Poutine et de François Hollande, pour cause de raidissement diplomatique entre Paris et Moscou sur la Syrie, place à la religion.
Dans cet édifice de pierre et de verre coiffé de cinq bulbes dorés, à deux pas de la tour Eiffel, une douzaine d’évêques orthodoxes, des fidèles, mais aussi Mireille Mathieu, Frère Alois, prieur de Taizé, Robert Hossein, Jean-Pierre Chevènement, ou encore l’épouse du premier ministre russe Dmitri Medvedev ont assisté au rituel de consécration et à la messe célébrée par le chef de l’Église orthodoxe russe – 150 millions de fidèles, soit la moitié de l’orthodoxie mondiale.
Dans l’assemblée, des descendants de la première immigration russe blanche ayant fui la révolution d’octobre 1917, mais aussi des Russes, Biélorusses ou Moldaves d’immigration récente.
Le pape, représenté par son nonce apostolique en France
Pour beaucoup, ceux-ci sont venus de la paroisse des Trois-Saints-Docteurs, un ancien garage du 15e arrondissement qui tenait lieu jusqu’à présent de cathédrale à tous les fidèles du Patriarcat de Moscou, regroupés dans le diocèse de Chersonèse. Mais étaient également présents des fidèles… de la Martinique.
Comme Alain, transporteur, et Nicaise, infirmière, d’anciens catholiques attirés par la liturgie (essentiellement en slavon, NDLR) et « l’authenticité » de la tradition russe orthodoxe. Ils ont accompagné à Paris leur prêtre, le P. Jean-Denis, pour assister à l’événement, et ils comptent prochainement se rendre en Russie dans le cadre d’un échange entre paroisses.
Grand absent, en juin dernier, au dernier concile panorthodoxe en Crète, sous la présidence du patriarche œcuménique Bartholomeos de Constantinople, le patriarche Kirill de Moscou n’en a pas moins convié, dimanche, à sa cérémonie de dédicace les principaux responsables orthodoxes en France.
En particulier Mgr Jean de Charioupolis, archevêque des Églises russes en Europe occidentale, rattaché au Patriarcat de Constantinople auquel Moscou dispute âprement le leadership sur l’orthodoxie mondiale. Le pape François, que Kirill a rencontré lors d’une entrevue historique en février à Cuba, était aussi représenté par son nonce apostolique en France, Mgr Luigi Ventura.
Une visibilité sans précédent
Symbole d’un retour en mode majeur de l’Église russe sur la scène internationale après des décennies de glaciation soviétique, la cathédrale inaugurée dimanche, entièrement financée par la Fédération de Russie à hauteur de 170 millions d’euros, change radicalement le paysage de l’orthodoxie en France (environ 400 000 croyants). Elle donne d’abord, un siège apostolique enfin digne de ce nom aux fidèles du Patriarcat de Moscou.
Le siège actuel est occupé par Mgr Nestor de Chersonèse, jeune évêque au profil pastoral et fin connaisseur des réalités françaises et occidentales – il a été formé sur les bancs de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge de Paris, fondé en 1925 par les intellectuels de l’émigration russe blanche. SUITE LA CROIX + PHOTOS
Dans cet édifice de pierre et de verre coiffé de cinq bulbes dorés, à deux pas de la tour Eiffel, une douzaine d’évêques orthodoxes, des fidèles, mais aussi Mireille Mathieu, Frère Alois, prieur de Taizé, Robert Hossein, Jean-Pierre Chevènement, ou encore l’épouse du premier ministre russe Dmitri Medvedev ont assisté au rituel de consécration et à la messe célébrée par le chef de l’Église orthodoxe russe – 150 millions de fidèles, soit la moitié de l’orthodoxie mondiale.
Dans l’assemblée, des descendants de la première immigration russe blanche ayant fui la révolution d’octobre 1917, mais aussi des Russes, Biélorusses ou Moldaves d’immigration récente.
Le pape, représenté par son nonce apostolique en France
Pour beaucoup, ceux-ci sont venus de la paroisse des Trois-Saints-Docteurs, un ancien garage du 15e arrondissement qui tenait lieu jusqu’à présent de cathédrale à tous les fidèles du Patriarcat de Moscou, regroupés dans le diocèse de Chersonèse. Mais étaient également présents des fidèles… de la Martinique.
Comme Alain, transporteur, et Nicaise, infirmière, d’anciens catholiques attirés par la liturgie (essentiellement en slavon, NDLR) et « l’authenticité » de la tradition russe orthodoxe. Ils ont accompagné à Paris leur prêtre, le P. Jean-Denis, pour assister à l’événement, et ils comptent prochainement se rendre en Russie dans le cadre d’un échange entre paroisses.
Grand absent, en juin dernier, au dernier concile panorthodoxe en Crète, sous la présidence du patriarche œcuménique Bartholomeos de Constantinople, le patriarche Kirill de Moscou n’en a pas moins convié, dimanche, à sa cérémonie de dédicace les principaux responsables orthodoxes en France.
En particulier Mgr Jean de Charioupolis, archevêque des Églises russes en Europe occidentale, rattaché au Patriarcat de Constantinople auquel Moscou dispute âprement le leadership sur l’orthodoxie mondiale. Le pape François, que Kirill a rencontré lors d’une entrevue historique en février à Cuba, était aussi représenté par son nonce apostolique en France, Mgr Luigi Ventura.
Une visibilité sans précédent
Symbole d’un retour en mode majeur de l’Église russe sur la scène internationale après des décennies de glaciation soviétique, la cathédrale inaugurée dimanche, entièrement financée par la Fédération de Russie à hauteur de 170 millions d’euros, change radicalement le paysage de l’orthodoxie en France (environ 400 000 croyants). Elle donne d’abord, un siège apostolique enfin digne de ce nom aux fidèles du Patriarcat de Moscou.
Le siège actuel est occupé par Mgr Nestor de Chersonèse, jeune évêque au profil pastoral et fin connaisseur des réalités françaises et occidentales – il a été formé sur les bancs de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge de Paris, fondé en 1925 par les intellectuels de l’émigration russe blanche. SUITE LA CROIX + PHOTOS
Au ministère de l’enseignement supérieur ont été signés les arrêtés d’accréditation des Grands séminaires de Moscou et Saint-Pétersbourg.
Ces accréditations, selon le site de l’Église russe, permettront d’offrir aux séminaristes les avantages accordés par les lois russes aux étudiants des établissements d’enseignement supérieur nationaux, notamment, pour les étudiants du cursus ordinaire, le droit au sursis d’incorporation.
D’autre part, les diplômes délivrés par ces deux grands séminaires seront équivalents aux diplômes supérieurs d’État qui ouvrent droit à l’inscription en master et sont reconnus tant pour les emplois publics que privés.
Ces accréditations, selon le site de l’Église russe, permettront d’offrir aux séminaristes les avantages accordés par les lois russes aux étudiants des établissements d’enseignement supérieur nationaux, notamment, pour les étudiants du cursus ordinaire, le droit au sursis d’incorporation.
D’autre part, les diplômes délivrés par ces deux grands séminaires seront équivalents aux diplômes supérieurs d’État qui ouvrent droit à l’inscription en master et sont reconnus tant pour les emplois publics que privés.
Les deux Grands séminaires ont satisfait aux procédures d’accréditation, à l’examen des niveaux d’enseignement dispensé, des standards pédagogiques tant de l’enseignement théologique que des autres contenus et de la préparation postulants.
Interfax-religion Trad "PO"
Interfax-religion Trad "PO"
Dimanche dernier, le 4 décembre 2016, Jour de la Fête de la Présentation de la Vierge au temple, fut une journée faste, celle de la dédicace d'une nouvelle cathédrale orthodoxe, la Cathédrale de la Sainte Trinité, à Paris. C'est un évènement rare dont nous avons tout lieu de nous réjouir.
Tout d'abord, parce qu'il fut placé sous le signe de la beauté, beauté de la nouvelle église, beauté des chants, beauté de la cérémonie.
Ensuite, parce qu'il répond à un besoin patent, celui de donner un nouveau lieu de culte aux nombreux fidèles qui affluent en France et, particulièrement à Paris, depuis les territoires traditionnels du patriarcat de Moscou.
Tout d'abord, parce qu'il fut placé sous le signe de la beauté, beauté de la nouvelle église, beauté des chants, beauté de la cérémonie.
Ensuite, parce qu'il répond à un besoin patent, celui de donner un nouveau lieu de culte aux nombreux fidèles qui affluent en France et, particulièrement à Paris, depuis les territoires traditionnels du patriarcat de Moscou.
Il a aussi donné une image concrète de la réelle unité des orthodoxes grâce à la présence, pour célébrer l'Eucharistie autour du patriarche Kirill, de tous les évêques orthodoxes de Paris placés à la tête des diocèses appartenant aux autres Eglises orthodoxes.
Alors, ne boudons pas notre plaisir et savourons cet évènement, en espérant qu'il contribuera à une vie paisible des orthodoxes dans notre pays.
Séraphin Rehbinder
Président de l'OLTR
10 décembre 2016
Alors, ne boudons pas notre plaisir et savourons cet évènement, en espérant qu'il contribuera à une vie paisible des orthodoxes dans notre pays.
Séraphin Rehbinder
Président de l'OLTR
10 décembre 2016
Le père Timothée Zolotuïsky, recteur de la paroisse Saint-Nicolas (Patriarcat de Moscou) à Reykjavik, a déclaré à RIA-Novosti que la communauté russe d’Islande cherche deux millions et demi d’euros pour la construction d’une église orthodoxe au centre de Reykjavík.
Il y a plusieurs années déjà que la mairie de la capitale islandaise a attribué un terrain pour cette construction.
Lire Des architectes russes ont créé un projet novateur de Centre orthodoxe à Reykjavik
Un million d’euros a été promis à la paroisse par une riche donatrice moscovite, mais pour construire « une église orthodoxe dans la capitale la plus septentrionale du monde » il faut un total de trois millions et demi d’euros (les matériaux et la main d’œuvre sont très chers en Islande).
« Nous comptons sur nos compatriotes entrepreneurs, parce que les Islandais ne vont pas nous aider. Nous avons des contacts avec les régions polaires de Russie l qui collaborent avec le cercle des nations polaires dont l’Islande fait partie. Peut-être qu’un gouverneur d’une de ces régions voudra nous aider, » a déclaré le père Timothée.
Il y a plusieurs années déjà que la mairie de la capitale islandaise a attribué un terrain pour cette construction.
Lire Des architectes russes ont créé un projet novateur de Centre orthodoxe à Reykjavik
Un million d’euros a été promis à la paroisse par une riche donatrice moscovite, mais pour construire « une église orthodoxe dans la capitale la plus septentrionale du monde » il faut un total de trois millions et demi d’euros (les matériaux et la main d’œuvre sont très chers en Islande).
« Nous comptons sur nos compatriotes entrepreneurs, parce que les Islandais ne vont pas nous aider. Nous avons des contacts avec les régions polaires de Russie l qui collaborent avec le cercle des nations polaires dont l’Islande fait partie. Peut-être qu’un gouverneur d’une de ces régions voudra nous aider, » a déclaré le père Timothée.
« Peut-être que les représentants des milieux d’affaires russes ne sont pas intéressés par la fréquentation des églises mais qu’ils voudront soutenir la culture russe. Pour se convaincre de la nécessité de construire une église orthodoxe aussi près de cercle polaire, il faut venir ici et voir comment vit la communauté russe sur cette île belle, mais sévère, » a confirmé Anne Valdimarsdottir, directrice du Centre culturel et spirituel des concitoyens russophones.
Les opposants à la construction de l’église
Anne Valdimarsdottir a ajouté « Nous avons été contactés par des gens, prétendant être soutenus par la mairie, intéressés par le terrain qui ont proposé de nous l’acheter pour construire un hôtel ou un centre commercial. Lorsque nous leur avons aimablement rétorqué que le terrain est propriété municipale, qu’il ne peut être vendu, est soudain sortie de terre une association de défense de l’environnement paysager qui a argué que le projet risquait de choquer dans l’environnement architectural, qu’il ne correspondait pas à l’esprit de Reykjavik. Que l’église sera trop belle. » Cette initiative vient d’un architecte local, voisin du terrain. Il s’est adressé à la mairie, a contacté la presse et lancé une campagne de signatures.
Nous nous sommes adressés à nos concitoyens et aux habitants de la ville, et nous avons réuni une telle quantité d’avis favorables que la discussion a été terminée. »
Mais comme l’a confirmé le père Timothée, les opposants n’en sont pas restés là : « Les vitres de notre église provisoire ont été brisées, les murs ont été tagués. On a même tenté de m’attirer sous une autre juridiction. Mais avec l’aide de Dieu, nous avons tenu le coup, l’ambassade nous a soutenus. »
Les opposants à la construction de l’église
Anne Valdimarsdottir a ajouté « Nous avons été contactés par des gens, prétendant être soutenus par la mairie, intéressés par le terrain qui ont proposé de nous l’acheter pour construire un hôtel ou un centre commercial. Lorsque nous leur avons aimablement rétorqué que le terrain est propriété municipale, qu’il ne peut être vendu, est soudain sortie de terre une association de défense de l’environnement paysager qui a argué que le projet risquait de choquer dans l’environnement architectural, qu’il ne correspondait pas à l’esprit de Reykjavik. Que l’église sera trop belle. » Cette initiative vient d’un architecte local, voisin du terrain. Il s’est adressé à la mairie, a contacté la presse et lancé une campagne de signatures.
Nous nous sommes adressés à nos concitoyens et aux habitants de la ville, et nous avons réuni une telle quantité d’avis favorables que la discussion a été terminée. »
Mais comme l’a confirmé le père Timothée, les opposants n’en sont pas restés là : « Les vitres de notre église provisoire ont été brisées, les murs ont été tagués. On a même tenté de m’attirer sous une autre juridiction. Mais avec l’aide de Dieu, nous avons tenu le coup, l’ambassade nous a soutenus. »
La paroisse orthodoxe de Reykjavik
Actuellement, les offices sont célébrés dans une chapelle provisoire, dans un bâtiment pour lequel la communauté verse un loyer mensuel de près de deux mille cinq cents euros. Il est donc vain d’espérer réunir en plus des fonds pour la construction d’une nouvelle grande église. La paroisse a déménagé trois fois, elle a d’abord été hébergée dans une ancienne chapelle luthérienne, puis à l’ambassade.
La première liturgie de la période post-soviétique a été présidée par le métropolite Pitirim (Netchaev, 1926–2003) de Volokolamsk et Yourievo, il était venu pour baptiser une nièce et c’est à la demande de la communauté qu’il avait célébré la liturgie.
« C’est certainement ce qui a poussé nos paroissiens à se dire qu’on ne vit pas que de pain et que l’on peut préserver sa foi même quand on vit loin de sa patrie, » selon le père Timothée.
Selon le Bureau des statistiques d’Irlande, actuellement dans ce pays de 330.000 habitants, vivent près 3.500 immigrés russophones en provenance de Russie ou d’anciennes républiques soviétiques. Ils ne sont pas les seuls à fréquenter la chapelle orthodoxe provisoire, on y trouve des Serbes, des Bulgares, des Roumains, des Grecs, des orthodoxes polonais qui ne disposent pas de leur propre église.
Officiellement la paroisse compte 600 inscrits, 30 à 40 personnes participent à la liturgie dominicale, pour les grandes fêtes qui rassemblent quelque 200-300 personnes, la paroisse loue la cathédrale luthérienne pour Pâques et la cathédrale catholique pour Noël.
« À côté de l’église, nous construirons un centre culturel, où nous installerons notre bibliothèque et notre école qui fonctionne depuis 13 ans. Nous y organiserons aussi des expositions, des réunions, des conférences. Nous ne nous adresserons pas seulement aux orthodoxes russophones, » précise Anne Valdimarsdottir.
La religion en Islande
En Islande, depuis 1540, l’église officielle est l’Église évangéliste luthérienne adoptée par 92,2 % de la population, les autres sont catholiques ou protestants d’autre confession. Selon un sondage publié au début de cette année, un peu moins de la moitié de la population déclare pratiquer et plus de 40 % des jeunes se déclarent athées. 56,2 % de la population de Reykjavik et de ses environs se déclarent chrétiens, en province ils sont de 77 à 90 %.
Les orthodoxes en Islande se répartissent entre quatre juridictions : de Constantinople, de Moscou, serbe et roumaine ; en 2013, ils étaient 900 soit 0,28 % de la population du pays.
Traduction "PO" Lien Roublev
Идея строительства православного храма в Рейкьявике вызвала недовольство части горожан
Actuellement, les offices sont célébrés dans une chapelle provisoire, dans un bâtiment pour lequel la communauté verse un loyer mensuel de près de deux mille cinq cents euros. Il est donc vain d’espérer réunir en plus des fonds pour la construction d’une nouvelle grande église. La paroisse a déménagé trois fois, elle a d’abord été hébergée dans une ancienne chapelle luthérienne, puis à l’ambassade.
La première liturgie de la période post-soviétique a été présidée par le métropolite Pitirim (Netchaev, 1926–2003) de Volokolamsk et Yourievo, il était venu pour baptiser une nièce et c’est à la demande de la communauté qu’il avait célébré la liturgie.
« C’est certainement ce qui a poussé nos paroissiens à se dire qu’on ne vit pas que de pain et que l’on peut préserver sa foi même quand on vit loin de sa patrie, » selon le père Timothée.
Selon le Bureau des statistiques d’Irlande, actuellement dans ce pays de 330.000 habitants, vivent près 3.500 immigrés russophones en provenance de Russie ou d’anciennes républiques soviétiques. Ils ne sont pas les seuls à fréquenter la chapelle orthodoxe provisoire, on y trouve des Serbes, des Bulgares, des Roumains, des Grecs, des orthodoxes polonais qui ne disposent pas de leur propre église.
Officiellement la paroisse compte 600 inscrits, 30 à 40 personnes participent à la liturgie dominicale, pour les grandes fêtes qui rassemblent quelque 200-300 personnes, la paroisse loue la cathédrale luthérienne pour Pâques et la cathédrale catholique pour Noël.
« À côté de l’église, nous construirons un centre culturel, où nous installerons notre bibliothèque et notre école qui fonctionne depuis 13 ans. Nous y organiserons aussi des expositions, des réunions, des conférences. Nous ne nous adresserons pas seulement aux orthodoxes russophones, » précise Anne Valdimarsdottir.
La religion en Islande
En Islande, depuis 1540, l’église officielle est l’Église évangéliste luthérienne adoptée par 92,2 % de la population, les autres sont catholiques ou protestants d’autre confession. Selon un sondage publié au début de cette année, un peu moins de la moitié de la population déclare pratiquer et plus de 40 % des jeunes se déclarent athées. 56,2 % de la population de Reykjavik et de ses environs se déclarent chrétiens, en province ils sont de 77 à 90 %.
Les orthodoxes en Islande se répartissent entre quatre juridictions : de Constantinople, de Moscou, serbe et roumaine ; en 2013, ils étaient 900 soit 0,28 % de la population du pays.
Traduction "PO" Lien Roublev
Идея строительства православного храма в Рейкьявике вызвала недовольство части горожан
Traduit du russe par Marie et André Donzeau
Les catholiques français se mobilisent en soutien de l'ancien Premier ministre François Fillon, qui a l'intention de se présenter à l'élection présidentielle avec l'appui de l'électorat de droite.
Le dimanche 20 novembre, il est arrivé en tête au premier tour des primaires organisées par le parti de centre-droit "Les Républicains", avec 44,1% des voix.
Dimanche prochain, 27 novembre l'ex-premier ministre sera en concurrence avec le maire de Bordeaux, Alain Juppé, qui a obtenu 28,3%.
Le journal d'extrême-gauche "L'Humanité" a appelé la victoire écrasante de Fillon au premier tour des primaires "un signal inquiétant de l'électorat de droite", rapporte Radio France Internationale.
Le journal écrit que l'ancien premier ministre a creusé l'écart grâce aux voix des catholiques et des traditionalistes en raison de ses vues conservatrices sur les questions de la famille. Et il rappelle que le nouveau chef de la droite a été appuyé par les représentants des mouvements "La Manif pour tous" et "Sens commun", qui s'opposent au mariage homosexuel.
Les catholiques français se mobilisent en soutien de l'ancien Premier ministre François Fillon, qui a l'intention de se présenter à l'élection présidentielle avec l'appui de l'électorat de droite.
Le dimanche 20 novembre, il est arrivé en tête au premier tour des primaires organisées par le parti de centre-droit "Les Républicains", avec 44,1% des voix.
Dimanche prochain, 27 novembre l'ex-premier ministre sera en concurrence avec le maire de Bordeaux, Alain Juppé, qui a obtenu 28,3%.
Le journal d'extrême-gauche "L'Humanité" a appelé la victoire écrasante de Fillon au premier tour des primaires "un signal inquiétant de l'électorat de droite", rapporte Radio France Internationale.
Le journal écrit que l'ancien premier ministre a creusé l'écart grâce aux voix des catholiques et des traditionalistes en raison de ses vues conservatrices sur les questions de la famille. Et il rappelle que le nouveau chef de la droite a été appuyé par les représentants des mouvements "La Manif pour tous" et "Sens commun", qui s'opposent au mariage homosexuel.
Les politologues français et la presse s'efforcent maintenant de comprendre en quoi Fillon a "séduit" les électeurs catholiques (selon les sondages, ce sont environ 53% des paroissiens de base qui ont voté pour lui lors des primaires du parti).
Observons une première chose : il n'a jamais caché son attitude chaleureuse à l'égard de la religion, dont il dit clairement : "J'ai été élevé dans cette tradition, et j'ai conservé ma foi". L'ancien Premier ministre fait régulièrement des pèlerinages à l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes, un monastère bénédictin situé sur les rives de la Sarthe, dans le village où se trouve sa maison. Au début de l'été dernier, commençant sa campagne pour l'investiture présidentielle, Fillon s'est rendu à un rassemblement à Paris pour le soutien aux chrétiens d'Orient. Cette visite a été organisée par son directeur de campagne Patrick Stefanini, et les discours de l'ancien chef du gouvernement lui ont valu le soutien enthousiaste des réfugiés chrétiens. Deuxièmement, son équipe comporte des "chrétiens ardents" parmi lesquels ses porte-parole Valérie Boyer et Jérôme Chartier, ainsi que le président de la cinquième plus grande région française, les Pays de la Loire, Bruno Retailleau.
Troisièmement, la lettre de Fillon à la Conférence de l'épiscopat catholique de France, publiée le 24 Octobre en réponse au message du clergé "redécouvrir le sens de la politique dans un monde en mutation" du 13 Octobre de cette année, a été une démarche importante. Le prétendant au poste présidentiel a exprimé sa solidarité avec les "espoirs" de l'épiscopat. Dans sa réponse, il a appelé la dignité de la personne humaine et l'esprit d'entreprise et de liberté "valeurs héritées du christianisme et du siècle des Lumières".
Face à la croissance de ce "j'appelle le totalitarisme islamique", a déclaré Fillon, il faut opposer une ferme affirmation de "nos valeurs, sans succomber au relativisme ". Il s'est prononcé en faveur d'un capitalisme, qui n'exonère pas le créateur de richesse de la lutte pour l'élargissement des droits et des possibilités des faibles, mais, a-t-il dit, "je suis contre le capitalisme clanique, où les lobbyistes sont prioritaires pour bénéficier du bien commun et de l'intérêt général". Aux catholiques, l'ex-Premier ministre a également promis de réécrire la loi sur le mariage homosexuel, interdisant aux couples homosexuels l'adoption « plénière ». En même temps, il parle de limiter l'afflux de migrants dans le pays.
Observons une première chose : il n'a jamais caché son attitude chaleureuse à l'égard de la religion, dont il dit clairement : "J'ai été élevé dans cette tradition, et j'ai conservé ma foi". L'ancien Premier ministre fait régulièrement des pèlerinages à l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes, un monastère bénédictin situé sur les rives de la Sarthe, dans le village où se trouve sa maison. Au début de l'été dernier, commençant sa campagne pour l'investiture présidentielle, Fillon s'est rendu à un rassemblement à Paris pour le soutien aux chrétiens d'Orient. Cette visite a été organisée par son directeur de campagne Patrick Stefanini, et les discours de l'ancien chef du gouvernement lui ont valu le soutien enthousiaste des réfugiés chrétiens. Deuxièmement, son équipe comporte des "chrétiens ardents" parmi lesquels ses porte-parole Valérie Boyer et Jérôme Chartier, ainsi que le président de la cinquième plus grande région française, les Pays de la Loire, Bruno Retailleau.
Troisièmement, la lettre de Fillon à la Conférence de l'épiscopat catholique de France, publiée le 24 Octobre en réponse au message du clergé "redécouvrir le sens de la politique dans un monde en mutation" du 13 Octobre de cette année, a été une démarche importante. Le prétendant au poste présidentiel a exprimé sa solidarité avec les "espoirs" de l'épiscopat. Dans sa réponse, il a appelé la dignité de la personne humaine et l'esprit d'entreprise et de liberté "valeurs héritées du christianisme et du siècle des Lumières".
Face à la croissance de ce "j'appelle le totalitarisme islamique", a déclaré Fillon, il faut opposer une ferme affirmation de "nos valeurs, sans succomber au relativisme ". Il s'est prononcé en faveur d'un capitalisme, qui n'exonère pas le créateur de richesse de la lutte pour l'élargissement des droits et des possibilités des faibles, mais, a-t-il dit, "je suis contre le capitalisme clanique, où les lobbyistes sont prioritaires pour bénéficier du bien commun et de l'intérêt général". Aux catholiques, l'ex-Premier ministre a également promis de réécrire la loi sur le mariage homosexuel, interdisant aux couples homosexuels l'adoption « plénière ». En même temps, il parle de limiter l'afflux de migrants dans le pays.
Ces jours-ci, Fillon a parlé sur la station de radio Europe 1, où il est entré dans une polémique avec Juppé, qui accusait l'ex-premier ministre d'être un traditionaliste trop fervent.
"Oui, bien-sûr, je suis catholique, mais ni réactionnaire ni conservateur," a-t-il déclaré, ajoutant qu'il n'a pas l'intention de présenter des excuses pour ses "valeurs". De cette manière, il attire non seulement les voix des personnes d'âge moyen et plus âgés, mais également des jeunes gens bénévoles de sa campagne, qui soutiennent activement leur candidat sur les réseaux sociaux. Jérôme Fourquet, de l'Institut français d'opinion publique, souligne l'importance des sympathies des électeurs catholiques. Au niveau des primaires, les catholiques pratiquants représentent environ 15%, "une minorité puissante qui se mobilise plus fortement lorsqu'il s'agit des élections", note le sociologue, soulignant que "pour les catholiques de droite, Fillon représente une bonne synthèse entre la stature présidentielle et le radicalisme idéologique". Les 9000 bénévoles de la Manif pour tous et de Sens commun sont prêts à soutenir sa candidature au sein de la population.
Jusqu'à présent, les catholiques français ont subi une défaire de la part de l'administration du président actuel François Hollande. Mais maintenant, la situation commence à changer. Des Etats-Unis se sont mis à souffler les vents du changement, dont l'indicateur a été l'élection à la première place du candidat républicain Donald Trump. Dans son programme, ainsi que dans le programme de Fillon on peut trouver d'importantes convergences de principe, comme le désir de mettre en œuvre une "révolution de la droite conservatrice" qui, contrairement à l'idéologie de la gauche libérale, prétend qu'elle travaille au bien commun, qu'elle remplira vraiment ses promesses et détruira les élites kleptocratiques globalistes. Dans ce contexte, Fillon, qui, comme Trump, est entouré de conseillers chrétiens pratiquants, proposera un programme de rénovation et non pas de maintien du statu quo, comme ses adversaires. L'Eglise catholique des Etats-Unis et les électeurs catholiques ont pu aider considérablement le candidat républicain à remporter l'élection présidentielle. Le temps de la revanche est arrivé aussi en France, elle qu'en Mars de cette année, le pape François a appelé la "fille aînée de l'Eglise, mais pas la plus fidèle."
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Сделают ли католики Франсуа Фийона президентом Франции?
"Oui, bien-sûr, je suis catholique, mais ni réactionnaire ni conservateur," a-t-il déclaré, ajoutant qu'il n'a pas l'intention de présenter des excuses pour ses "valeurs". De cette manière, il attire non seulement les voix des personnes d'âge moyen et plus âgés, mais également des jeunes gens bénévoles de sa campagne, qui soutiennent activement leur candidat sur les réseaux sociaux. Jérôme Fourquet, de l'Institut français d'opinion publique, souligne l'importance des sympathies des électeurs catholiques. Au niveau des primaires, les catholiques pratiquants représentent environ 15%, "une minorité puissante qui se mobilise plus fortement lorsqu'il s'agit des élections", note le sociologue, soulignant que "pour les catholiques de droite, Fillon représente une bonne synthèse entre la stature présidentielle et le radicalisme idéologique". Les 9000 bénévoles de la Manif pour tous et de Sens commun sont prêts à soutenir sa candidature au sein de la population.
Jusqu'à présent, les catholiques français ont subi une défaire de la part de l'administration du président actuel François Hollande. Mais maintenant, la situation commence à changer. Des Etats-Unis se sont mis à souffler les vents du changement, dont l'indicateur a été l'élection à la première place du candidat républicain Donald Trump. Dans son programme, ainsi que dans le programme de Fillon on peut trouver d'importantes convergences de principe, comme le désir de mettre en œuvre une "révolution de la droite conservatrice" qui, contrairement à l'idéologie de la gauche libérale, prétend qu'elle travaille au bien commun, qu'elle remplira vraiment ses promesses et détruira les élites kleptocratiques globalistes. Dans ce contexte, Fillon, qui, comme Trump, est entouré de conseillers chrétiens pratiquants, proposera un programme de rénovation et non pas de maintien du statu quo, comme ses adversaires. L'Eglise catholique des Etats-Unis et les électeurs catholiques ont pu aider considérablement le candidat républicain à remporter l'élection présidentielle. Le temps de la revanche est arrivé aussi en France, elle qu'en Mars de cette année, le pape François a appelé la "fille aînée de l'Eglise, mais pas la plus fidèle."
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Le 7 décembre 2016, Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a célébré la Divine liturgie à l’église de la Résurrection de Zürich.
Aux portes de l’église, les enfants de l’école du dimanche ont accueilli le Patriarche, lui présentant le pain et le sel traditionnels.
Sa Sainteté concélébrait avec le métropolite Jérémie de Suisse (Patriarcat de Constantinople),le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, le métropolite Innocent de Vilnius et de Lituanie, le métropolite Marc de Riazan et de Mikhaïlovsk, l’archevêque Théophane de Berlin et d’Allemagne, l’archevêque Michel de Genève et d’Europe occidentale, l’archevêque Serge de Solnetchnogorsk, directeur du Secrétariat administratif du Patriarcat de Moscou, l’évêque Antoine de Bogorodsk, responsable de la Direction des établissements du Patriarcat de Moscou à l’étranger, l’évêque Nestor de Chersonèse, l’archimandrite Philarète (Boulekov), vice-président du DREE, l’archiprêtre Mikhaïl Zeman, recteur de l’église de la Résurrection de Zürich, des clercs du diocèse de Chersonèse.
Aux portes de l’église, les enfants de l’école du dimanche ont accueilli le Patriarche, lui présentant le pain et le sel traditionnels.
Sa Sainteté concélébrait avec le métropolite Jérémie de Suisse (Patriarcat de Constantinople),le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, le métropolite Innocent de Vilnius et de Lituanie, le métropolite Marc de Riazan et de Mikhaïlovsk, l’archevêque Théophane de Berlin et d’Allemagne, l’archevêque Michel de Genève et d’Europe occidentale, l’archevêque Serge de Solnetchnogorsk, directeur du Secrétariat administratif du Patriarcat de Moscou, l’évêque Antoine de Bogorodsk, responsable de la Direction des établissements du Patriarcat de Moscou à l’étranger, l’évêque Nestor de Chersonèse, l’archimandrite Philarète (Boulekov), vice-président du DREE, l’archiprêtre Mikhaïl Zeman, recteur de l’église de la Résurrection de Zürich, des clercs du diocèse de Chersonèse.
Des représentants de l’Église catholique romaine et d’autres communautés chrétiennes assistaient à la liturgie, chantée par le chœur « Pokrov ». L’évangile a été lu en slavon d’Église et en allemand. Après la litanie instante, le Patriarche a lu des prières pour la paix en Ukraine. Video journal télévisé Suisse alémanique et reportage de la TV Suisse alémanique
A la fin de l’office, l’archiprêtre Mikhaïl Zeman, recteur de la paroisse, s’est adressé au Patriarche Cyrille : « Aujourd’hui, nous nous réjouissons de la joie dont se réjouirent ceux qui assistèrent il y a quinze ans à la consécration de cette église, célébrée par Votre Sainteté. Nous nous réjouissons, comme beaucoup de ceux qui sont ici et participèrent aux festivités du 70e anniversaire de la paroisse, il y a 10 ans, célébrations que vous aviez présidées. Nous nous réjouissons avec la nouvelle génération de paroissiens, ceux qui ont grandi durant ces années, ici et maintenant et célèbrent avec vous le 80e anniversaire de notre communauté. Permettez-nous de nous incliner de vous remercier de la joie que vous faites à vos enfants. »
L’archiprêtre Mikhaïl a offert au Patriarche une icône des saints martyrs de Zürich, saints patrons de la ville : Félix, Régule et Exupérance.
Ensuite, le Primat de l’Église orthodoxe russe a prononcé un discours, avant d’offrir à la paroisse une icône du Sauveur en félicitant les paroissiens : « Je remercie tous ceux qui travaillent ici, et plus particulièrement ceux qui soutiennent cette sainte église ». Le Patriarche a alors remis des décorations et des distinctions à plusieurs paroissiens. Ensuite, une réception en l’honneur du 80e anniversaire de la paroisse de la Résurrection a été donnée. Lien
Ensuite, le Primat de l’Église orthodoxe russe a prononcé un discours, avant d’offrir à la paroisse une icône du Sauveur en félicitant les paroissiens : « Je remercie tous ceux qui travaillent ici, et plus particulièrement ceux qui soutiennent cette sainte église ». Le Patriarche a alors remis des décorations et des distinctions à plusieurs paroissiens. Ensuite, une réception en l’honneur du 80e anniversaire de la paroisse de la Résurrection a été donnée. Lien
"Nous avons eu la joie de contempler une image de l'unité orthodoxe", s'est réjoui le patriarche de Moscou dans son adresse à la foule, en fin de célébration, en remerciant la France et Paris d'avoir permis la construction de ce lieu magnifique.
Sa Sainteté Cyrille, Patriarche de Moscou et de toute la Russie, effectue les rites de sanctification et de consécration de la nouvelle cathédrale orthodoxe russe à Paris, la cathédrale Sainte-Trinité. A la fin de la liturgie, le Patriarche Cyrille, Mgr Nestor Sirotenko, évêque de Chersonèse, en charge des communautés du patriarcat de Moscou de l'Eglise orthodoxe russe en France, Suisse, Espagne et Portugal, et Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie à Paris, doivent prendre la parole. Lien KTO
Sa Sainteté Cyrille, Patriarche de Moscou et de toute la Russie, effectue les rites de sanctification et de consécration de la nouvelle cathédrale orthodoxe russe à Paris, la cathédrale Sainte-Trinité. A la fin de la liturgie, le Patriarche Cyrille, Mgr Nestor Sirotenko, évêque de Chersonèse, en charge des communautés du patriarcat de Moscou de l'Eglise orthodoxe russe en France, Suisse, Espagne et Portugal, et Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie à Paris, doivent prendre la parole. Lien KTO
À son arrivée le samedi 3 décembre, il a présidé la célébration des vigiles dans l'église des Trois-Saints-Docteurs à Paris.
Dimacnche, le 4 décembre, il consacré la nouvelle église de la Sainte-Trinité à Paris.
Le lundi 5 décembre il se rendra au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, ainsi qu'à la maison de retraite voisine. Puis, il rendra visite à la communauté de notre Séminaire à Épinay-sous-Sénart.
De Paris il ira à Zurich où le 7 décembre il présidera la liturgie dans l'église de la Résurrection dont la paroisse célébrera ses 80 ans.
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PHOTOS
Une douzaine d'évêques, des fidèles, et Mireille Mathieu dans l'assemblée: après une inauguration en demi-teinte en octobre, sans Vladimir Poutine, le patriarche de Moscou Kirill a consacré dimanche avec faste sa nouvelle cathédrale à Paris, signe d'une soif de rayonnement dans le monde. Signe de l'importance de l'événement dans la communauté orthodoxe, Kirill était entouré pour cette cérémonie de dédicace (consécration) d'une douzaine d'évêques.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a assisté à l'office au côté de l'épouse du Premier ministre russe, Svetlana Medvedeva. Plusieurs célébrités amies de la Russie étaient présentes, debout comme le veut l'usage. Parmi elles, le metteur en scène Robert Hossein et la chanteuse Mireille Mathieu, foulard noué autour du cou comme la majorité des femmes dans l'assemblée. Lien
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Le 4 décembre 2016, fête de l’Entrée de la Mère de Dieu au temple, Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a consacré la cathédrale de la Sainte-Trinité de Paris. La cathédrale fait partie d’un ensemble situé sur les rives de la Seine, comprenant également un Centre spirituel et culturel orthodoxe.
Dimacnche, le 4 décembre, il consacré la nouvelle église de la Sainte-Trinité à Paris.
Le lundi 5 décembre il se rendra au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, ainsi qu'à la maison de retraite voisine. Puis, il rendra visite à la communauté de notre Séminaire à Épinay-sous-Sénart.
De Paris il ira à Zurich où le 7 décembre il présidera la liturgie dans l'église de la Résurrection dont la paroisse célébrera ses 80 ans.
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Une douzaine d'évêques, des fidèles, et Mireille Mathieu dans l'assemblée: après une inauguration en demi-teinte en octobre, sans Vladimir Poutine, le patriarche de Moscou Kirill a consacré dimanche avec faste sa nouvelle cathédrale à Paris, signe d'une soif de rayonnement dans le monde. Signe de l'importance de l'événement dans la communauté orthodoxe, Kirill était entouré pour cette cérémonie de dédicace (consécration) d'une douzaine d'évêques.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a assisté à l'office au côté de l'épouse du Premier ministre russe, Svetlana Medvedeva. Plusieurs célébrités amies de la Russie étaient présentes, debout comme le veut l'usage. Parmi elles, le metteur en scène Robert Hossein et la chanteuse Mireille Mathieu, foulard noué autour du cou comme la majorité des femmes dans l'assemblée. Lien
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Le 4 décembre 2016, fête de l’Entrée de la Mère de Dieu au temple, Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a consacré la cathédrale de la Sainte-Trinité de Paris. La cathédrale fait partie d’un ensemble situé sur les rives de la Seine, comprenant également un Centre spirituel et culturel orthodoxe.
Le Primat de l’Église orthodoxe russe a présidé la célébration de la Divine liturgie. Sa Sainteté concélébrait avec le métropolite Innocent de Vilnius et de Lituanie, le métropolite Marc de Riazan et de Mikhaïlovsk, l’archevêque Michel de Genève et d’Europe-Occidentale, l’archevêque Élisée de Souroge, l’archevêque Serge de Solnetchnogorsk, chef du secrétariat administratif du Patriarcat de Moscou, l’évêque Nestor de Chersonèse, l’évêque Antoine de Bogorodsk, responsable de la Direction des établissements du Patriarcat de Moscou à l’étranger, ainsi que l’archimandrite Philarète (Boulekov), vice-président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, l’archiprêtre Nicolas Rehbinder, recteur de l’église des Trois-Saints-Docteurs de Paris, l’higoumène Philippe (Riabykh), représentant du Patriarcat de Moscou au Conseil de l’Europe, et des clercs du diocèse de Chersonèse.
Des hiérarques d’autres Églises orthodoxes locales participaient à la cérémonie : le métropolite Emmanuel de France et l’archevêque Jean de Chariopolis (Patriarcat de Constantinople), le métropolite Ignace (Patriarcat d’Antioche), le métropolite Joseph et l’évêque Marc (Patriarcat de Roumanie).
Des hiérarques d’autres Églises orthodoxes locales participaient à la cérémonie : le métropolite Emmanuel de France et l’archevêque Jean de Chariopolis (Patriarcat de Constantinople), le métropolite Ignace (Patriarcat d’Antioche), le métropolite Joseph et l’évêque Marc (Patriarcat de Roumanie).
L’office était chanté par le Chœur réuni des églises de Paris, sous la direction de M. Politova, et le chœur du Centre spirituel Sainte-Geneviève-de-Paris, sous la direction de S. Volkov. Les hymnes étaient chantés en slavon d’église et en français.
La liturgie était retransmise en direct à la télévision française KTO, et sur la chaîne de télévision russe « Soyouz ». Par ailleurs, les personnes n’ayant pu trouver place dans l’église pouvaient suivre l’office sur des écrans installés sur ses murs.
Le Patriarche Cyrille a prononcé une prière spéciale pour la paix en Ukraine après la litanie instante.
Plusieurs personnalités officielles, dont le chancelier du Président de la Fédération de Russie, A. S. Kolpakov, le représentant spécial du gouvernement français au développement des relations avec la Russie, le sénateur Jean-Pierre Chevènement, l’ambassadeur de Russie en France, A. K. Orlov, le maire de Paris, Anne Hidalgo, assistaient à l’office.
Parmi les invités, figuraient le président de la Fondation des initiatives socio-culturelles, S. V. Medvedeva, le secrétaire permanent de l’Académie française, Hélène Carrère-d’Encausse, le nonce apostolique en France, l’archevêque Luigi Ventura (Église catholique romaine), et des représentants d’autres confessions chrétiennes.
A la fin de l’office, Sa Sainteté a prononcé une homélie, avant d’offrir une icône de la Vierge d’Iveron à la cathédrale.
Le Primat de l’Église orthodoxe russe a exprimé sa gratitude aux nombreuses personnes ayant contribué à la construction de la cathédrale de la Sainte-Trinité, nommant notamment le Président russe Vladimir Poutine, l’ex-président français Nicolas Sarkozy, le président en charge F. Hollande, « parce que la décision prise au plus haut niveau a permis de mener à bien ce remarquable projet. Une fois encore, en votre personne, Madame le maire, je veux exprimer ma reconnaissance à la ville de Paris. Je remercie ceux qui ont contribué à cette œuvre, ceux qui ont collecté et donné de l’argent, ceux qui sont venus aider, ceux qui ont soutenus. »
Remerciant l’évêque Nestor de ses efforts, Sa Sainteté lui a remis un encolpion et une croix, réalisés à l’occasion du millénaire du trépas de saint Vladimir.
La liturgie était retransmise en direct à la télévision française KTO, et sur la chaîne de télévision russe « Soyouz ». Par ailleurs, les personnes n’ayant pu trouver place dans l’église pouvaient suivre l’office sur des écrans installés sur ses murs.
Le Patriarche Cyrille a prononcé une prière spéciale pour la paix en Ukraine après la litanie instante.
Plusieurs personnalités officielles, dont le chancelier du Président de la Fédération de Russie, A. S. Kolpakov, le représentant spécial du gouvernement français au développement des relations avec la Russie, le sénateur Jean-Pierre Chevènement, l’ambassadeur de Russie en France, A. K. Orlov, le maire de Paris, Anne Hidalgo, assistaient à l’office.
Parmi les invités, figuraient le président de la Fondation des initiatives socio-culturelles, S. V. Medvedeva, le secrétaire permanent de l’Académie française, Hélène Carrère-d’Encausse, le nonce apostolique en France, l’archevêque Luigi Ventura (Église catholique romaine), et des représentants d’autres confessions chrétiennes.
A la fin de l’office, Sa Sainteté a prononcé une homélie, avant d’offrir une icône de la Vierge d’Iveron à la cathédrale.
Le Primat de l’Église orthodoxe russe a exprimé sa gratitude aux nombreuses personnes ayant contribué à la construction de la cathédrale de la Sainte-Trinité, nommant notamment le Président russe Vladimir Poutine, l’ex-président français Nicolas Sarkozy, le président en charge F. Hollande, « parce que la décision prise au plus haut niveau a permis de mener à bien ce remarquable projet. Une fois encore, en votre personne, Madame le maire, je veux exprimer ma reconnaissance à la ville de Paris. Je remercie ceux qui ont contribué à cette œuvre, ceux qui ont collecté et donné de l’argent, ceux qui sont venus aider, ceux qui ont soutenus. »
Remerciant l’évêque Nestor de ses efforts, Sa Sainteté lui a remis un encolpion et une croix, réalisés à l’occasion du millénaire du trépas de saint Vladimir.
Le Patriarche Cyrille a ensuite décoré plusieurs personnes, notamment l’architecte Jean-Michel Wilmotte et l’ambassadeur de Russie en France, A. K. Orlov. Youtube
Sa Sainteté a salué les personnalités présentes dans l’église et remercié les hiérarques de leur concélébration, remarquant : « Lorsque nous célébrons ensemble la Divine liturgie, nous démontrons nos véritable et intangible unité. Cette unité doit surmonter plusieurs barrières : culturelles, nationales, linguistiques. Aujourd’hui, nous avons pu nous réjouir ensemble de cette magnifique image de l’unité de l’Église orthodoxe. Je vous remercie encore une fois. Que la bénédiction divine, la Protection de la Très-pure et toute-bénie Reine des Cieux demeure sur cette merveilleuse ville de Paris, sur la France et sur tous ceux qui vivent ici, indépendamment de leur nationalité et de leur confession. »
En souvenir de ce jour, l’évêque Nestor a offert au Primat de l’Église orthodoxe russe une icône de sainte Geneviève, patronne de Paris. Lien + PHOTOS
Sa Sainteté a salué les personnalités présentes dans l’église et remercié les hiérarques de leur concélébration, remarquant : « Lorsque nous célébrons ensemble la Divine liturgie, nous démontrons nos véritable et intangible unité. Cette unité doit surmonter plusieurs barrières : culturelles, nationales, linguistiques. Aujourd’hui, nous avons pu nous réjouir ensemble de cette magnifique image de l’unité de l’Église orthodoxe. Je vous remercie encore une fois. Que la bénédiction divine, la Protection de la Très-pure et toute-bénie Reine des Cieux demeure sur cette merveilleuse ville de Paris, sur la France et sur tous ceux qui vivent ici, indépendamment de leur nationalité et de leur confession. »
En souvenir de ce jour, l’évêque Nestor a offert au Primat de l’Église orthodoxe russe une icône de sainte Geneviève, patronne de Paris. Lien + PHOTOS
Le 5 Décembre
Le Président de la République a reçu ce matin à l’Elysée Sa Sainteté Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie.
A l’occasion de cet entretien, le chef de l’Etat a rappelé l’attachement de la France au développement des relations d’amitié entre les peuples français et russe. Le Président de la République et le Patriarche Cyrille ont eu un échange de vues sur la responsabilité commune des dirigeants politiques et religieux à agir au service de la paix. Ils ont évoqué la situation des chrétiens d’Orient. Le chef de l’Etat a rappelé la relation particulière, fondée sur l’histoire, que la France entretient avec ces communautés, l’attention qui était portée à leur situation et les initiatives prises par la France pour leur venir en aide.
Le Président de la République a reçu ce matin à l’Elysée Sa Sainteté Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie.
A l’occasion de cet entretien, le chef de l’Etat a rappelé l’attachement de la France au développement des relations d’amitié entre les peuples français et russe. Le Président de la République et le Patriarche Cyrille ont eu un échange de vues sur la responsabilité commune des dirigeants politiques et religieux à agir au service de la paix. Ils ont évoqué la situation des chrétiens d’Orient. Le chef de l’Etat a rappelé la relation particulière, fondée sur l’histoire, que la France entretient avec ces communautés, l’attention qui était portée à leur situation et les initiatives prises par la France pour leur venir en aide.
Le Président de la République a exprimé au Patriarche sa conviction que la préservation de la diversité religieuse au Moyen-Orient passe par la lutte contre les terrorismes et les intégrismes et par le règlement politique des crises qui traversent la région. C’est pourquoi il est nécessaire de mettre fin au massacre en cours en Syrie pour porter assistance aux populations civiles et engager enfin la négociation politique.
le 5 décembre Le patriarche Cyrille de Moscou a visité le cimetière orthodoxe russe de Sainte-Geneviève des Bois. Il a été accompagné de l’archevêque Jean de Charioupolis dont la cathédrale, Saint-Alexandre-Nevsky, se trouve rue Daru à Paris.
le 5 décembre Le patriarche Cyrille de Moscou a visité le cimetière orthodoxe russe de Sainte-Geneviève des Bois. Il a été accompagné de l’archevêque Jean de Charioupolis dont la cathédrale, Saint-Alexandre-Nevsky, se trouve rue Daru à Paris.
La communauté de notre Séminaire Sainte-Geneviève à Épinay-sous-Sénart a eu la joie de recevoir le 5 décembre 2016 la visite du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, accompagné par le métropolite Innocent de Vilnius, l'archevêque Michel de Genève (Église russe hors frontières), l'archevêque Serge de Solnetchnogorsk, auxiliaire du diocèse de Moscou et l'évêque Antoine de Bogorodsk, responsable des établissements de l'Église russe à l'étranger. L'évêque Nestor de Chersonèse était, bien sûr, pour accueillir le Patriarche avec sa délégation.
La visite du Patriarche a commencé par une prière dans notre chapelle intérieure, à laquelle se sont rassemblés, en plus de nos séminaristes et formateurs, quelques-uns de nos anciens élèves, nos amis et mécènes, des Spinoliens et des habitants des villes voisines, l'évêque d'Évry Mgr Michel Dubost, l'évêque de Saint-Dié Mgr Didier Berthet, le P. Hacinthe Destivelle, officiel du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, le P. Emmanuel Gougaud, secrétaire du Conseil pour l'unité des chrétiens de la Conférence des évêques de France, la chef du Bureau central des cultes du Ministère de l'Intérieur M. Arnaud Schaumasse, le maire d'Épinay-sous-Sénart M. Georges Pujals et plusieurs élus de la ville, le président de l'agglomération M. Nicolas Dupont-Aignan.
À la fin de l'office, le P. Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire, a salué le Patriarche et souligné le rôle personnel qu'il a joué dans la naissance de cet établissement unique en son genre dans l'Église russe, où les séminaristes peuvent étudier dans des universités laïques et religieuses, tout en se préparant au ministère de l'Église. SUITE
La visite du Patriarche a commencé par une prière dans notre chapelle intérieure, à laquelle se sont rassemblés, en plus de nos séminaristes et formateurs, quelques-uns de nos anciens élèves, nos amis et mécènes, des Spinoliens et des habitants des villes voisines, l'évêque d'Évry Mgr Michel Dubost, l'évêque de Saint-Dié Mgr Didier Berthet, le P. Hacinthe Destivelle, officiel du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, le P. Emmanuel Gougaud, secrétaire du Conseil pour l'unité des chrétiens de la Conférence des évêques de France, la chef du Bureau central des cultes du Ministère de l'Intérieur M. Arnaud Schaumasse, le maire d'Épinay-sous-Sénart M. Georges Pujals et plusieurs élus de la ville, le président de l'agglomération M. Nicolas Dupont-Aignan.
À la fin de l'office, le P. Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire, a salué le Patriarche et souligné le rôle personnel qu'il a joué dans la naissance de cet établissement unique en son genre dans l'Église russe, où les séminaristes peuvent étudier dans des universités laïques et religieuses, tout en se préparant au ministère de l'Église. SUITE
Le Patriarche Cyrille rencontre l’archevêque catholique de Paris, le cardinal André Vingt-Trois
Le 5 décembre 2016, le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a rencontré l’archevêque catholique de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, dans la capitale française.
Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, l’évêque Nestor de Chersonèse, l’évêque Antoine de Bogorodsk, responsable de l’Administration des établissements du Patriarcat de Moscou à l’étranger, participaient à la rencontre.
Le cardinal André Vingt-Trois a chaleureusement accueilli le Patriarche Cyrille. L’archevêque catholique de Paris a félicité Sa Sainteté de la consécration de la nouvelle cathédrale de la Sainte-Trinité, célébrée la veille. La cathédrale est située quai Branly, à Paris. Selon l’hiérarque catholique, cet évènement témoigne des bonnes relations qu’entretiennent la Russie et la France, et l’église est, selon lui, le symbole de ces relations.
De son côté, le Patriarche Cyrille a remercié le cardinal Vingt-Trois d’avoir soutenu le projet de cathédrale orthodoxe.
L’entretien qui a suivi a porté sur le problème de l’érosion des valeurs chrétiennes traditionnelles en Europe aujourd’hui. Le Patriarche Cyrille a remercié l’archevêque de Paris de la position de l’Église catholique de France sur le sujet des mariages homosexuels. Comme on sait, les catholiques français se sont nettement prononcés contre l’adoption de la loi qui, non seulement légalise semblables unions, mais reconnaît aussi aux homosexuels le droit d’adopter des enfants.
Exprimant sa solidarité avec l’Église catholique de France, le Patriarche Cyrille a souligné : « Nous avons vu le visage de la France catholique pendant les meetings contre cette loi sur la possibilité de l’adoption par les couples de même sexe. Nous avons abordé ce thème pendant ma rencontre avec l’archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois. Tout le monde connaît le rôle de l’Église catholique, qui s’est prononcée de façon catégorique contre la légalisation des mariages homosexuels. La manifestation d’un million de Français, principalement des catholiques, a été le témoignage éclatant du désaccord d’une partie importante de la population avec ce qui se passait.
Il faut dire que la position de l’Eglise n’a changé en rien, et ne peut changer, car cela va contre la morale chrétienne. Je répète encore une fois que ni les catholiques, ni les orthodoxes ne jugent personne. Nous n’exigeons pas de durcissement contre ceux dont les orientations sexuelles présentent des particularités. Mais nous refusons catégoriquement que ces relations soient mises au même niveau que le mariage, qui a été établi par Dieu et duquel naissent des enfants, par lequel se poursuit l’existence du genre humain. Ce qui entre dans le dessein de Dieu ne peut être corrigé par des doctrines ou des pratiques politiques. La position de l’Église se base sur ce postulat.» Lien +Photos
Le 5 décembre 2016, le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a rencontré l’archevêque catholique de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, dans la capitale française.
Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, l’évêque Nestor de Chersonèse, l’évêque Antoine de Bogorodsk, responsable de l’Administration des établissements du Patriarcat de Moscou à l’étranger, participaient à la rencontre.
Le cardinal André Vingt-Trois a chaleureusement accueilli le Patriarche Cyrille. L’archevêque catholique de Paris a félicité Sa Sainteté de la consécration de la nouvelle cathédrale de la Sainte-Trinité, célébrée la veille. La cathédrale est située quai Branly, à Paris. Selon l’hiérarque catholique, cet évènement témoigne des bonnes relations qu’entretiennent la Russie et la France, et l’église est, selon lui, le symbole de ces relations.
De son côté, le Patriarche Cyrille a remercié le cardinal Vingt-Trois d’avoir soutenu le projet de cathédrale orthodoxe.
L’entretien qui a suivi a porté sur le problème de l’érosion des valeurs chrétiennes traditionnelles en Europe aujourd’hui. Le Patriarche Cyrille a remercié l’archevêque de Paris de la position de l’Église catholique de France sur le sujet des mariages homosexuels. Comme on sait, les catholiques français se sont nettement prononcés contre l’adoption de la loi qui, non seulement légalise semblables unions, mais reconnaît aussi aux homosexuels le droit d’adopter des enfants.
Exprimant sa solidarité avec l’Église catholique de France, le Patriarche Cyrille a souligné : « Nous avons vu le visage de la France catholique pendant les meetings contre cette loi sur la possibilité de l’adoption par les couples de même sexe. Nous avons abordé ce thème pendant ma rencontre avec l’archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois. Tout le monde connaît le rôle de l’Église catholique, qui s’est prononcée de façon catégorique contre la légalisation des mariages homosexuels. La manifestation d’un million de Français, principalement des catholiques, a été le témoignage éclatant du désaccord d’une partie importante de la population avec ce qui se passait.
Il faut dire que la position de l’Eglise n’a changé en rien, et ne peut changer, car cela va contre la morale chrétienne. Je répète encore une fois que ni les catholiques, ni les orthodoxes ne jugent personne. Nous n’exigeons pas de durcissement contre ceux dont les orientations sexuelles présentent des particularités. Mais nous refusons catégoriquement que ces relations soient mises au même niveau que le mariage, qui a été établi par Dieu et duquel naissent des enfants, par lequel se poursuit l’existence du genre humain. Ce qui entre dans le dessein de Dieu ne peut être corrigé par des doctrines ou des pratiques politiques. La position de l’Église se base sur ce postulat.» Lien +Photos
Le Patriarche Cyrille à la Maison russe de Sainte-Geneviève-des-Bois
Le 5 décembre 2016, Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a visité la Maison russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, en banlieue parisienne. Cette maison accueillant des retraités russes émigrés a été fondée en 1927 par la princesse V. K. Mechtcherskaïa. Aujourd’hui, la Maison compte environ 80 pensionnaires, dont une quinzaine d’émigrés russes. Le Patriarche Cyrille a offert une icône de la Vierge de Kazan. Suite
Le 5 décembre 2016, Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a visité la Maison russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, en banlieue parisienne. Cette maison accueillant des retraités russes émigrés a été fondée en 1927 par la princesse V. K. Mechtcherskaïa. Aujourd’hui, la Maison compte environ 80 pensionnaires, dont une quinzaine d’émigrés russes. Le Patriarche Cyrille a offert une icône de la Vierge de Kazan. Suite
INTERVIEW - Le patriarche de Moscou et de toutes les Russies consacre dimanche à Paris la nouvelle cathédrale orthodoxe russe.
Le Figaro: Pourquoi ouvrir un lieu de culte si important au cœur de Paris?
Patriarche KIRILL. - Quand les croyants étaient persécutés dans mon pays, Paris a accueilli nombre d'entre eux, contraints à quitter leur patrie. Dans leur nouveau pays, nos compatriotes se rendent compte que l'Église les aide à se sentir un peuple uni et, par la prière, à dépasser les dissimilitudes qui sont naturelles dans un milieu multinational et pluriculturel. Or, les fidèles de l'Église orthodoxe russe sont un milieu pluriel. En particulier ici, à Paris, qui est un monde en perpétuel mouvement, où se croisent étudiants, hommes d'affaires et de culture, touristes. Tous doivent avoir la possibilité de se réunir en une Église où ils trouveront non seulement un espace pour la prière mais aussi la communauté de ceux qui leur sont proches en esprit.
Je suis convaincu que la construction de cette nouvelle église est un événement dans la vie culturelle des Français qui ont toujours manifesté un grand intérêt pour la culture russe, y compris l'iconographie, l'architecture religieuse, le chant liturgique. Dans cette perspective, l'église n'est pas seulement un lieu de culte, mais aussi un lieu d'échanges culturels, dans de nombreux domaines. Nous croyons qu'un tel échange sous les voûtes d'une église est plus simple et plus ouvert que celui qui se fait dans le contexte politique. Je pense qu'il n'y a pas assez d'échanges de ce genre entre nos peuples.
Le Figaro: Pourquoi ouvrir un lieu de culte si important au cœur de Paris?
Patriarche KIRILL. - Quand les croyants étaient persécutés dans mon pays, Paris a accueilli nombre d'entre eux, contraints à quitter leur patrie. Dans leur nouveau pays, nos compatriotes se rendent compte que l'Église les aide à se sentir un peuple uni et, par la prière, à dépasser les dissimilitudes qui sont naturelles dans un milieu multinational et pluriculturel. Or, les fidèles de l'Église orthodoxe russe sont un milieu pluriel. En particulier ici, à Paris, qui est un monde en perpétuel mouvement, où se croisent étudiants, hommes d'affaires et de culture, touristes. Tous doivent avoir la possibilité de se réunir en une Église où ils trouveront non seulement un espace pour la prière mais aussi la communauté de ceux qui leur sont proches en esprit.
Je suis convaincu que la construction de cette nouvelle église est un événement dans la vie culturelle des Français qui ont toujours manifesté un grand intérêt pour la culture russe, y compris l'iconographie, l'architecture religieuse, le chant liturgique. Dans cette perspective, l'église n'est pas seulement un lieu de culte, mais aussi un lieu d'échanges culturels, dans de nombreux domaines. Nous croyons qu'un tel échange sous les voûtes d'une église est plus simple et plus ouvert que celui qui se fait dans le contexte politique. Je pense qu'il n'y a pas assez d'échanges de ce genre entre nos peuples.
Le Figaro: Vous avez des projets similaires dans le monde: est-ce là une stratégie de représentation de la Russie?
Patriarche KIRILL ....//// L'Église ne peut avoir aucune stratégie, si ce n'est rendre témoignage du Christ et de son Évangile. Les relations politiques peuvent s'améliorer ou empirer, mais nos églises resteront toujours ouvertes aux orthodoxes de toute origine, quelles que soient leurs convictions politiques, qui sont unis dans la prière...////
La Fédération de Russie a financé le projet parisien. L'Église orthodoxe russe est-elle trop proche du pouvoir politique?
Patriarche KIRILL ////La politique - si nous entendons par ce mot la lutte pour le pouvoir et l'influence - est là où les hommes l'introduisent par leurs actes. Y compris là où elle n'a aucune place. Il ne viendrait à l'idée de personne d'introduire la politique dans une famille, entre époux et enfants, si du moins on veut préserver la famille. De même, l'Église ne peut pas faire partie des jeux politiques, quels que soient les efforts de ceux qui souhaitent l'y impliquer, ne voyant pas la beauté du christianisme et sa vocation eschatologique.///
////L'État chez nous ne perçoit pas d'impôt destiné à l'Église, comme en Allemagne. Le président de la Russie ne confirme pas la nomination des évêques, comme le fait le président de la République française en Alsace et Lorraine, conformément au concordat de 1801. Nos prêtres ne reçoivent aucun salaire de l'État russe ; en revanche, nos prêtres en Belgique sont rémunérés par l'État belge....////
Aucune Église chrétienne au monde ne connaît une telle expansion: 30 000 églises construites en vingt-cinq ans! Le nombre de fidèles est-il au rendez-vous?
////...La renaissance de la vie ecclésiale dans les pays de la Russie historique est un vrai miracle survenu après les ténèbres du régime athée. Cette renaissance chrétienne reflète le rejet libre de l'idéologie athée qui empoisonnait pendant des décennies la vie de notre peuple. Cette leçon est d'actualité non seulement pour nous, mais aussi pour tout pays qui cherche aujourd'hui à effacer l'héritage chrétien, à créer une nouvelle humanité, libérée des prétendus préjugés religieux. Parfois, nous observons avec étonnement que les stéréotypes sécularistes en vogue dans certains pays européens ressemblent aux slogans soviétiques. Cela ne peut pas ne pas nous inquiéter....///
La Russie retrouverait-elle son «âme» après un siècle d'athéisme?
///... Notre peuple n'a jamais perdu son âme, même dans les pires années des persécutions antireligieuses. Même privés de la possibilité de s'instruire de leurs racines et se considérant formellement comme athées, nos compatriotes ne sont pas devenus des êtres sans âme marchant comme un seul homme en direction du paradis promis par les bolcheviks. L'exploit accompli par notre peuple pendant la Seconde guerre mondiale....//// Néanmoins, l'héritage athée resurgit dans l'activité de certains hommes, de certains groupes. Ils ont une sorte de phobie de l'Église, de tout ce qui est chrétien, héritée du passé soviétique, quand les croyants étaient stigmatisés, privés de voix, bannis de l'espace public.
Remarquez avec quelle nervosité certaines personnes réagissent à la réalisation dans notre pays du droit de l'Église à récupérer les lieux de culte illégalement arrachés aux fidèles, droit reconnu par le Conseil de l'Europe....///
Comment l'orthodoxie russe conçoit-elle la lutte contre l'islam radical?
////Nous ne luttons pas contre l'islam dans telle ou telle de ses conceptions. Nous luttons contre l'athéisme militarisé qui n'a pas le droit de s'identifier à quelque religion que ce soit, y compris à l'islam. Dans cette lutte, nous sommes aux côtés des musulmans qui considèrent les meurtres commis prétendument au nom de l'islam comme une profanation de leur religion. Nous les comprenons. Tout homme qui s'arroge le droit de tuer au nom de Dieu doit être arrêté, même par les armes si cela est nécessaire. Ceux qui militent contre la présence de la religion dans l'espace public et empêchent l'enseignement du fait religieux dans les écoles donnent des arguments aux prédicateurs de l'extrémisme religieux. Le manque de connaissances justes sur la religion ouvre le champ aux recruteurs de Daech. Il faut dire aussi qu'une présentation déviée de la morale traditionnelle, la suppression de la distinction entre la vertu et le péché poussent également des gens à se radicaliser. Le soutien aux communautés religieuses traditionnelles est la meilleure protection contre l'extrémisme religieux, le meilleur vaccin contre l'idéologie athée de Daech, qui se répand comme un virus.
Votre rencontre avec le pape François à Cuba est historique mais elle a provoqué des blocages internes: empêchent-ils de nouvelles avancées?
Nos relations avec l'Église catholique romaine sont toujours dynamiques! Nous entretenons avec elle un dialogue à plusieurs facettes. Nos positions sur les questions qui exigent des efforts communs sont déjà identiques et ne nécessitent donc pas de rapprochement. Nous sommes prêts à faire face ensemble aux atteintes portées à la conception traditionnelle de la famille, aux tentatives d'imposer un sécularisme militant qui menace l'identité chrétienne. Jamais l'Église orthodoxe et l'Église catholique ne seront indifférentes au sort des chrétiens de quelque confession que ce soit, persécutés dans n'importe quelle partie du monde. Il y a beaucoup d'autres domaines pour un travail commun./////
La critique à l'intérieur de l'Église orthodoxe russe sur notre coopération avec les catholiques vient généralement d'un manque d'information sur la nature du travail commun. En même temps, l'histoire de nos relations est assombrie par les gestes des uniates (Églises gréco-catholiques de rite orthodoxe rattachée à Romes, NDLR) qui font souffrir beaucoup d'orthodoxes, y compris en Ukraine. ////
Suite Le Figaro
En RUSSE Texte intégrale Интервью Святейшего Патриарха Кирилла французскому изданию «Фигаро» в преддверии визита во Францию
Patriarche KIRILL ....//// L'Église ne peut avoir aucune stratégie, si ce n'est rendre témoignage du Christ et de son Évangile. Les relations politiques peuvent s'améliorer ou empirer, mais nos églises resteront toujours ouvertes aux orthodoxes de toute origine, quelles que soient leurs convictions politiques, qui sont unis dans la prière...////
La Fédération de Russie a financé le projet parisien. L'Église orthodoxe russe est-elle trop proche du pouvoir politique?
Patriarche KIRILL ////La politique - si nous entendons par ce mot la lutte pour le pouvoir et l'influence - est là où les hommes l'introduisent par leurs actes. Y compris là où elle n'a aucune place. Il ne viendrait à l'idée de personne d'introduire la politique dans une famille, entre époux et enfants, si du moins on veut préserver la famille. De même, l'Église ne peut pas faire partie des jeux politiques, quels que soient les efforts de ceux qui souhaitent l'y impliquer, ne voyant pas la beauté du christianisme et sa vocation eschatologique.///
////L'État chez nous ne perçoit pas d'impôt destiné à l'Église, comme en Allemagne. Le président de la Russie ne confirme pas la nomination des évêques, comme le fait le président de la République française en Alsace et Lorraine, conformément au concordat de 1801. Nos prêtres ne reçoivent aucun salaire de l'État russe ; en revanche, nos prêtres en Belgique sont rémunérés par l'État belge....////
Aucune Église chrétienne au monde ne connaît une telle expansion: 30 000 églises construites en vingt-cinq ans! Le nombre de fidèles est-il au rendez-vous?
////...La renaissance de la vie ecclésiale dans les pays de la Russie historique est un vrai miracle survenu après les ténèbres du régime athée. Cette renaissance chrétienne reflète le rejet libre de l'idéologie athée qui empoisonnait pendant des décennies la vie de notre peuple. Cette leçon est d'actualité non seulement pour nous, mais aussi pour tout pays qui cherche aujourd'hui à effacer l'héritage chrétien, à créer une nouvelle humanité, libérée des prétendus préjugés religieux. Parfois, nous observons avec étonnement que les stéréotypes sécularistes en vogue dans certains pays européens ressemblent aux slogans soviétiques. Cela ne peut pas ne pas nous inquiéter....///
La Russie retrouverait-elle son «âme» après un siècle d'athéisme?
///... Notre peuple n'a jamais perdu son âme, même dans les pires années des persécutions antireligieuses. Même privés de la possibilité de s'instruire de leurs racines et se considérant formellement comme athées, nos compatriotes ne sont pas devenus des êtres sans âme marchant comme un seul homme en direction du paradis promis par les bolcheviks. L'exploit accompli par notre peuple pendant la Seconde guerre mondiale....//// Néanmoins, l'héritage athée resurgit dans l'activité de certains hommes, de certains groupes. Ils ont une sorte de phobie de l'Église, de tout ce qui est chrétien, héritée du passé soviétique, quand les croyants étaient stigmatisés, privés de voix, bannis de l'espace public.
Remarquez avec quelle nervosité certaines personnes réagissent à la réalisation dans notre pays du droit de l'Église à récupérer les lieux de culte illégalement arrachés aux fidèles, droit reconnu par le Conseil de l'Europe....///
Comment l'orthodoxie russe conçoit-elle la lutte contre l'islam radical?
////Nous ne luttons pas contre l'islam dans telle ou telle de ses conceptions. Nous luttons contre l'athéisme militarisé qui n'a pas le droit de s'identifier à quelque religion que ce soit, y compris à l'islam. Dans cette lutte, nous sommes aux côtés des musulmans qui considèrent les meurtres commis prétendument au nom de l'islam comme une profanation de leur religion. Nous les comprenons. Tout homme qui s'arroge le droit de tuer au nom de Dieu doit être arrêté, même par les armes si cela est nécessaire. Ceux qui militent contre la présence de la religion dans l'espace public et empêchent l'enseignement du fait religieux dans les écoles donnent des arguments aux prédicateurs de l'extrémisme religieux. Le manque de connaissances justes sur la religion ouvre le champ aux recruteurs de Daech. Il faut dire aussi qu'une présentation déviée de la morale traditionnelle, la suppression de la distinction entre la vertu et le péché poussent également des gens à se radicaliser. Le soutien aux communautés religieuses traditionnelles est la meilleure protection contre l'extrémisme religieux, le meilleur vaccin contre l'idéologie athée de Daech, qui se répand comme un virus.
Votre rencontre avec le pape François à Cuba est historique mais elle a provoqué des blocages internes: empêchent-ils de nouvelles avancées?
Nos relations avec l'Église catholique romaine sont toujours dynamiques! Nous entretenons avec elle un dialogue à plusieurs facettes. Nos positions sur les questions qui exigent des efforts communs sont déjà identiques et ne nécessitent donc pas de rapprochement. Nous sommes prêts à faire face ensemble aux atteintes portées à la conception traditionnelle de la famille, aux tentatives d'imposer un sécularisme militant qui menace l'identité chrétienne. Jamais l'Église orthodoxe et l'Église catholique ne seront indifférentes au sort des chrétiens de quelque confession que ce soit, persécutés dans n'importe quelle partie du monde. Il y a beaucoup d'autres domaines pour un travail commun./////
La critique à l'intérieur de l'Église orthodoxe russe sur notre coopération avec les catholiques vient généralement d'un manque d'information sur la nature du travail commun. En même temps, l'histoire de nos relations est assombrie par les gestes des uniates (Églises gréco-catholiques de rite orthodoxe rattachée à Romes, NDLR) qui font souffrir beaucoup d'orthodoxes, y compris en Ukraine. ////
Suite Le Figaro
En RUSSE Texte intégrale Интервью Святейшего Патриарха Кирилла французскому изданию «Фигаро» в преддверии визита во Францию
Retransmission en direct de la liturgie à la nouvelle cathédrale orthodoxe russe à Paris sur KTO
A partir de 9h59, durant trois heures, dimanche 4 décembre, la chaîne de télévision KTO diffusera une retransmission en direct de la liturgie à la nouvelle cathédrale orthodoxe russe à Paris qui sera présidée par le patriarche Cyrille de Moscou.
A partir de 9h59, durant trois heures, dimanche 4 décembre, la chaîne de télévision KTO diffusera une retransmission en direct de la liturgie à la nouvelle cathédrale orthodoxe russe à Paris qui sera présidée par le patriarche Cyrille de Moscou.
Les témoins silencieux de l'athéisme soviétique
L'exposition de photos "Que cache le silence des ruines", qui s'est ouverte le 10 novembre 2016 dans la galerie moscovite "Na Kachirke" est un témoignage supplémentaire incontestable des effroyables crimes du régime soviétique. Elle dénonce les militants contemporains de l'athéisme et les professionnels de la lutte contre la construction d'églises.
C'est l'ultime étape du projet du diocèse de Kassimov,"Les trésors de la plaine de la Mechtchera ; les églises en ruines du diocèse de Kassimov", dont le but est l'étude et la préservation des églises anciennes qui ont une valeur historique, culturelle et architecturale.
Toutes les églises présentées à l'exposition ont été autrefois délibérément fermées par les tchékistes et converties en entrepôts, en salles de cinéma ou en maison de la culture.
Une église, comme on le sait, vit par la prière et, quand celle-ci a disparu, cela se traduit immédiatement dans son apparence.
L'exposition de photos "Que cache le silence des ruines", qui s'est ouverte le 10 novembre 2016 dans la galerie moscovite "Na Kachirke" est un témoignage supplémentaire incontestable des effroyables crimes du régime soviétique. Elle dénonce les militants contemporains de l'athéisme et les professionnels de la lutte contre la construction d'églises.
C'est l'ultime étape du projet du diocèse de Kassimov,"Les trésors de la plaine de la Mechtchera ; les églises en ruines du diocèse de Kassimov", dont le but est l'étude et la préservation des églises anciennes qui ont une valeur historique, culturelle et architecturale.
Toutes les églises présentées à l'exposition ont été autrefois délibérément fermées par les tchékistes et converties en entrepôts, en salles de cinéma ou en maison de la culture.
Une église, comme on le sait, vit par la prière et, quand celle-ci a disparu, cela se traduit immédiatement dans son apparence.
Bien entendu, les représentants du pouvoir soviétique avaient aussitôt coupé les croix, emporté les icônes et les ustensiles liturgiques mais il est parfois difficile de croire que, en quelque 70 ans, ces églises resplendissantes de beauté ont pu devenir des ruines pour la restauration desquelles, même avec toute la bonne volonté et les fonds possibles, il faudra de nombreuses années.
En résultat de la collaboration de photographes, de journalistes, d'employés du diocèse, du clergé local, d'artistes, d'archivistes et d'historiens sur le territoire de huit districts du département de Ryazan en 2015 - 2016, quarante six églises en ruines du XVIIe au XXe siècles ont été enregistrées.
En résultat de la collaboration de photographes, de journalistes, d'employés du diocèse, du clergé local, d'artistes, d'archivistes et d'historiens sur le territoire de huit districts du département de Ryazan en 2015 - 2016, quarante six églises en ruines du XVIIe au XXe siècles ont été enregistrées.
Parmi elles, sept monuments historiques et culturels d'importance fédérale, six d'importance régionale et quatorze sites associés aux noms de la noblesse russe, de voyageurs, d'écrivains, de peintres et d'architectes, parmi lesquels des noms de l'aristocratie moscovite, Ouchakov Volkonsky, Kildichev, Protasev, Vouich. La probabilité est grande que la conception d'églises, dont la paternité est actuellement incertaine, est due à des architectes moscovites, entre autres Matveï Fëdorovitch Kazakov.
Dans cette exposition, qui a suscité un vif intérêt parmi les visiteurs de la galerie, trente-trois travaux photographiques ont été présentés. Le public de Ryazan peut désormais prendre connaissance des œuvres des artistes photographes participants au projet. Le 17 novembre, une exposition s'est ouverte dans la bibliothèque départementale "Gorky" de Ryazan. L'étape suivante est la ville de Kassimov. L'exposition de photos a également reçu une invitation de la Société pan-russe pour la protection des monuments historiques et culturels.
Молчаливые свидетели советского безбожия
В Москве открылась фотовыставка «О чем молчат руины», посвященная православным храмам, разрушенным в советское время Lien Traduction Marie et André Donzeau
Молчаливые свидетели советского безбожия
В Москве открылась фотовыставка «О чем молчат руины», посвященная православным храмам, разрушенным в советское время Lien Traduction Marie et André Donzeau
A l’occasion des fêtes de Noël, l’ensemble vocal masculin « Chantres Orthodoxes Russes », composé de 12 choristes se produira pour un concert unique en l’église Saint-Marceau d’Orléans le samedi 10 décembre à 20h30.
Venez écouter des chants sacrés russes tirés du répertoire lié à la Nativité du Christ et goûter à la beauté d’une musique qui perpétue la tradition russe aux mélodies vibrantes de profondeur. Le panorama de la musique qui sera interprété, illustre la riche histoire de la musique monastique orthodoxe russe depuis l’abandon du chant byzantin à la fin du XVIe siècle.
Venez écouter des chants sacrés russes tirés du répertoire lié à la Nativité du Christ et goûter à la beauté d’une musique qui perpétue la tradition russe aux mélodies vibrantes de profondeur. Le panorama de la musique qui sera interprété, illustre la riche histoire de la musique monastique orthodoxe russe depuis l’abandon du chant byzantin à la fin du XVIe siècle.
Depuis leur création en 2013, les « Chantres Orthodoxes Russes » se consacrent au répertoire liturgique russe et plus particulièrement aux œuvres des grands centres spirituels comme le monastère des grottes de Kiev, mais surtout la laure de la Trinité Saint-Serge ou certains des chantres ont fait leurs classes.
Alexis Tchertkoff
Renseignements / Réservation de places : 06 61 76 98 11
Billeterie : Eglise Saint-Marceau (le soir du concert), tarif unique : 10,- €.
Ensemble vocal « Chantres Orthodoxes Russes »
Alexis Tchertkoff
Renseignements / Réservation de places : 06 61 76 98 11
Billeterie : Eglise Saint-Marceau (le soir du concert), tarif unique : 10,- €.
Ensemble vocal « Chantres Orthodoxes Russes »
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