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20.Posté par Daniel le 13/05/2013 19:20
Je suis partiellement d'accord avec Irénée. Il faut voir le positif aussi. Mais il faut aussi des critiques sinon l'on tombe dans l'autocongratulation chères à certains orthodoxes.

19.Posté par Irénée le 13/05/2013 10:29
Pour revenir au sujet de ce fil, je trouve l'analyse du Père Georges assez dure et en partie injuste.
Il est très excessif de parler de "répudier le patrimoine". Il y a certainement eu des erreurs de commises, des décisions inappropriées, mais aussi beaucoup de choses positives !
Regardez les dix dernières années de l'archevêché, regardez le nombre de créations de paroisses, l'accroissement des monastères, les ordinations de diacres et prêtres... ce sont des indicateurs plus objectifs du dynamisme de ce diocèse que les impressions d'un abandon du caractère "russe" ! et ce sont des éléments conformes à la mission de l'Eglise !
Autre point à propos de patrimoine : le travail effectué par l'archiprêtre André Fortounatto sur la Liturgie en 2011, et sur les Vigiles l'année précédente. Il s'agit bien là, explicitement, de préserver l'héritage liturgique reçu de l'émigration russe en Europe occidentale, en mettant par écrit les rubriques et les usages observés pendant cinquante ans dans les paroisses de l'archevêché !
Ces commentaires extrêmement pessimistes ne devraient pas avoir leur place dans des échanges sur la vie de l'Eglise. L'Eglise et son avenir sont entre les mains de Dieu, et il ne devrait pas y avoir de place pour des analyses qui semblent oublier ce qui tient le plus de place dans nos vies : l'Amour et la miséricorde du Seigneur Ressuscité et sa sollicitude pour son Eglise !

18.Posté par Mischa : Страница Архиепископии перевернулась навсегда. le 13/05/2013 09:47
Теперь Архиепископия пожинает свои плоды. За 10 лет правления вл. Гавриила, они полностью стали глухими и слепыми, но зато очень хорошо руководили своим Епископом. Теперь он отправлен далеко...отдыхать. Настали времена тяжелые.

Но так как они все эти годы совершенно сознательно шли по пути слепцов, то и сами ослепли и оглохли. Их теперь возьмут за руку и поведут в нужном направлении. Радоваться можно только тому что пришел митр.Эммануил, который наведет порядок в этом хаосе, судах и отлучениях.

Страница Архиепископии перевернулась навсегда.

17.Posté par Vladimir: L’archevêché n’en aurait d’ailleurs pas l’énergie le 12/05/2013 23:16
"Le slavon constitue une partie intégrante de la tradition liturgique de l'Eglise russe. Il a absorbé de nombreux traits du grec ancien, la langue du Nouveau Testament et des saints Pères, et les particularités de la langue vernaculaire des anciens slaves, et l'expérience des saints ascètes qui s'adressaient à Dieu avec les mots des prières slavonnes.

Le slavon est la langue liturgique utilisée par tous dans l'Eglise russe. Il n'est pas seulement la richesse de notre Eglise locale, mais aussi un trésor culturel de l'humanité qu'il faut garder et conserver."

"Projet de document sur le slavon dans la vie de l'Église russe du XXIe siècle" de la Commission Inteconcilliaire de l'Eglise russe (cf. http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Projet-de-document-de-la-Conference-Interconciliaire-CI-sur-le-slavon-dans-la-vie-de-l-Eglise-russe-du-XXIe-siecle_a2800.html).

Mais ce n'est pas l'objet du fil, qui est bien l'analyse très pertinente de la situation de Daru: peut être qu'un sursaut peur encore permettre de déjouer le pessimisme de la conclusion "Il est aujourd’hui impossible de faire marche arrière et j’en suis parfaitement conscient. L’archevêché n’en aurait d’ailleurs pas l’énergie" et permettra à Daru de prendre la place qui lui reviendrait dans la "véritable renaissance ecclésiale, indispensable pour nous tous, que ce soit en Russie ou en Occident, à Paris, à Bruxelles, en Amérique ou où que ce soit ailleurs. "

16.Posté par Tchetnik le 12/05/2013 21:55
Il conviendrait de les traduire du grec au russe de plus, le slavon n'étant lui-même qu'une traduction que l'Histoire a prouvée ne pas être parfaite.

15.Posté par Galina le 12/05/2013 19:35
@ Gueorguy

Le métropolite Hilarion
"Il a d'abord rappelé que l'Église Russe n'avait pas arrêté de position sur la question de la traduction des textes liturgiques du slavon en russe; les avis y sont partagés et la question doit être abordée sous plusieurs aspes."

14.Posté par Gueorguy: Juste, un point en marge le 12/05/2013 18:35
@ 13 - Vladimir

Juste, un point en marge. Il s'agit des articles 54 et 55 (et non 44 et 45). Car il convient d'être précis même si je suis d'accord avec vous, cette question est secondaire; en tout cas, elle n'est pas liée à cette file de discussion.

Sur l'action du père Georges Kotchetkov. J'ai peu d'informations sur ses pratiques catéchétiques et par quelles formes elles s'exprimaient. Peut-être, celles-ci étaient jugées trop "avant-gardistes" et soulevaient quelques réprobations de milieux plus traditionalistes. On ne peut pas, non plus, reprocher les prudences exprimées. Il ne faut pas oublier que toutes les années où l'Eglise se trouvaient sous le contrôle de l'URSS, elle s'est justement préservé de toutes influences extérieures et de toutes tentatives de se faire déstabiliser en conserver très rigoureusement un rite qui pouvait paraitre très figé. C’est aussi grâce à cela que l’Eglise a survécu à ces années du communisme.

Et dans ce contexte, l’introduction de la pratique de la langue russe moderne apparaissait, déjà, comme une innovation justement perçue comme dangereuse. Mais, en plus, il y avait un contexte particulier qui n’a pas arrangé les choses.

Il faut comprendre que cette tentative d’introduction de la langue russe moderne se réalisait au moment de la libération de l’Eglise russe du Joug du communisme mais, aussi, car c’était, justement à la même période, au moment de l’éclatement de l’URSS (Le début des années quatre-vingt-dix !). Et l’introduction du russe moderne donnait la perception de cautionner les séparatismes nationaux (*) qui introduirait, à leur tour, leur langue nationale. Le slavon étant lui perçu comme la garantie d’une langue unique pour toute l’Eglise dans les pays de l’ex-URSS d’alors et, donc, de l’unité de l’Eglise.
Mais, il n’y a pas qu’en Russie et dans l’ex-URSS que la résistance à l’introduction du russe moderne s’est opérée, au sein de l’Eglise russe.

En marge de ses observations sur la situation de l’Archevêché, on peut noter un reproche qui n’est pas sans fondement, dans les propos du père Georges K. (qu’il s’adresse, aussi, à lui-même).

Celui-ci écrit, en effet :
« Je ne peux que regretter le cours des évènements.
J’ai été le témoin de cette évolution. Au début des années 90, j’ai essayé, maladroitement peut-être et sans finesse, d’expliquer lorsque me trouvant en France qu’il est indispensable, et cela en toute urgence, de dire les offices en russe, de catéchiser les adultes, de contribuer à la création de communautés et de fraternités sans, en aucun cas, renoncer à ses racines russes et à la langue russe. »

Pour avoir été le témoin de quelques très timides tentatives, au demeurant, assez infructueuses, je peux confirmer que la résistance à l’introduction du russe moderne a largement touché notre Eglise russe en France. Tout juste puis-je citer les efforts, malheureusement, aujourd’hui, oubliés d’un père Georges Sérikoff. Un parent qui m’était des plus proches exprimait, avec regret, cette observation : le russe est, à peu près, la seule langue moderne qui n’est pas reconnue comme une langue liturgique. Il est inutile d’entretenir ces regrets quand bien même c’est à partir de ce type de constats que le père George Kotchetkov établit son diagnostic de la situation actuelle.

Il se trouve que j’ai assisté à la présentation, à Paris, du recueil « La doctrine sociale de l’Eglise russe » et j’ai eu l’opportunité de poser au métropolite Cyrille (plus tard, il devenait le Patriarche de Moscou) la question de savoir si l’introduction de la langue russe ne faciliterait pas une meilleure relation entre l’Eglise et la société, puisque c’était la préoccupation de cet ouvrage rédigé sous sa conduite. Mgr Cyrille n’a absolument pas rejeté cette idée et, plus, même, a insisté sur le caractère pédagogique qui serait contenu dans une telle démarche. Il a, bien sûr, marqué la nécessaire prudence quant à la qualité des traductions et a invité, aussi, à ne pas se leurrer exagérément en pensant que cela serait la solution à tous les problèmes pour atteindre des populations non (ou plus) ecclésialisées ; prenant l’exemple, devant un public au sein d’une institution catholique, de l’abandon excessif du latin au profit des langues modernes qui n’avait pas résolu de problème.

(*) Exemple douloureux de l’Ukraine ; avec le problème du schisme du dit « patriarcat d’Ukraine » ; fomenté par le candidat malheureux à l’élection, un an auparavant, au patriarcat de Moscou, Philarète Denisenko qui se lançait, alors, dans une aventure personnelle mais, un temps, soutenu par les autorités politiques.

13.Posté par Vladimir: Il est bien dommage qu'il n'ait pas été entendu le 12/05/2013 10:58
Le débat concernant l'application des articles 44 et 45 des statuts est vraiment très secondaire (pour Misha, on pourrait attaquer par voie judiciaire cette application de l'article 45 en contestant le caractère exceptionnel de la situation autorisant l'application de l'article 45 et demander la nomination d'un administrateur judiciaire... Mais une telle démarche me semble vraiment improbable!); par contre, comme le souligne Gueorguy, l'analyse du père Georges est remarquablement clairvoyante et juste.

Le père Georges est considéré comme "moderniste" par les milieux conservateurs de l'Eglise russe pour son action en faveur de l’introduction de textes en russes dans les offices et d'un catéchuménat pour les adultes voulant se faire baptiser ou revenant à l'Eglise sans bases catéchétiques. Il connait bien Daru, ayant soutenu son master de théologie à St Serge il y a vingt ans (1993) puis gardant des liens étroits avec l'ACER et intervenant régulièrement comme conférencier. Il est clair qu'il a bien compris les enjeux,
"COMMENT NE PAS ÊTRE CONSCIENT QUE SEULE CETTE VOIE, CELLE DU PATRIMOINE ET DE LA RUSSITÉ QU’IL ÉTAIT ENVISAGEABLE, FÛT-CE VÊTU À L’EUROPÉENNE, DE RESTER FIDÈLE À SA VOCATION ET DE MIEUX SERVIR LE PLÉRÔME ORTHODOXE, GRÈCE, EUROPE OCCIDENTALE, AMÉRIQUE, ETC. COMMENT IGNORER, NE FÛT-CE QUE POUR UN INSTANT, CETTE MANIFESTE VOLONTÉ DIVINE, SON DEVOIR À L’ÉGARD DE LA RUSSIE ET DE SON ÉGLISE, CE LEGS DES ANCÊTRES, DE TOUS CEUX QUI ONT ÉTÉ ACTIFS AU SEIN DE L’ÉMIGRATION RUSSE",

bien diagnostiqué l’erreur de "S'ÊTRE (UN PEU) BRUTALEMENT ORIENTÉ EXCLUSIVEMENT SUR CONSTANTINOPLE ET, EN MÊME TEMPS, SUR TOUT CE QUI N’ÉTAIT PAS RUSSE..." et le triste échec qui en découle: "QUELLE PITIÉ! JE DÉPLORE NON SEULEMENT LA DISSOLUTION DU PATRIMOINE RUSSE, L’ÉCHEC QUE SUBISSENT L’EGLISE ET LE PEUPLE RUSSE. VOILÀ UNE ŒUVRE DIVINE VOUÉE À LA STÉRILITÉ."

Il est bien dommage qu'il n'ait pas été entendu… comme nombre de personnes, aussi bienveillantes que lui envers Daru et qui partagent son analyse, mais dont les voix ont été systématiquement étouffées (je pense en particulier à l'OLTR et à tous ceux qui en sont proches…)

12.Posté par Gueorguy le 10/05/2013 20:52
D'abord. @7 - Daniel.

Laisosns tomber cette histoire de perception très conditionnelle. Peu importe.
Ce n'est pas le sujet de cette file et j'ai eu tort de l'aborder.

Ensuite @4 - Daniel.

Comme je l'ai écrit, c'est à peine plus le sujet de cette file de discussion. Mais je vais répondre une dernière fois sur cette question.
Il n'y avait nullement besoin de citer tel ou tel article dans les documents dont vous parlez. Dès lors qu'il se réfère aux statuts, ces articles en font partie. Cela dit, je pense que le Patriarche Bartholomée se place strictement ecclésial et ne fait référence qu'au Tomos. Et pour lui, l'alinéa 7 du TOMOS répond tout à fait aux questions posées par la situation actuelle.
Le reste relève de l'appréciation des uns et des autres. Enfin, en dehors de cette situation, quiconque "pourrait largement contester les choses devant les Tribunaux en s'appuyant sur l'article 54... et 55." ou de n'importe quel autre... Je vous le confirme... Que cela soit motivé ou fantaisiste. L'important est le résultat de la démarche et pas du tout le fait de l'entreprendre.

----------------------------------

Je ne souhaite plus prolonger, ici, de développement sur les questions juridiques. La file de discussion est consacrée à l'opinion et au regard que porte le père Georges Kotchetkov sur la destinée de l'Archevêché en laquelle, lui, ne se berce pas d'illusion. Et surtout, cette file est consacrée à l'exposition de ses arguments.

Et je ne crois pas un instant que lui, pas plus, par exemple, que le Métropolite Antoire Bloom - cité en exergue sur le site de l'OLTR (voir lien ci-dessous) n'entrevoyaient, par le maintien du lien avec la Russie, la constitution d'une "réserve indienne".

Reprenons cette phrase du père Georges Kotchetkov:

"L’archevêché a toujours été lié avec la Russie, avec son histoire. Son souhait était de retourner dans le pays et de acquitter de ses dettes à l'égard de la Patrie. Comment ne pas admirer ceux dans l’émigration russe qui ont quitté leur pays malgré eux et qui s’estimaient toujours être les débiteurs de la Russie, de l’Eglise russe et de son peuple. "

Et plus loin:

"Quelles sont donc les erreurs commises ?
Je crois que les mauvais choix ont été faits à la fin des années 80 et au début des années 90 du siècle dernier. C’est alors que l’archevêché n’a plus voulu se considérer russe et à s’est même senti gêné de sa russité. "

Bref. Plutôt que de citer des bouts d'articles, il convient de relire avec attention cet entretien d'un père Georges que certains - parmi lesquels il y en a à qui l'on y tresse de belles couronnes - ont voulu soutenir comme l'une des rares consciences de l'Eglise russe et qui n'ont pas entendu les conseils que, semblent-ils, le père Georges leur avait prodigué.

11.Posté par Mischa le 09/05/2013 22:00
@ Daniel - Commentaire № 4
Объясните мне почему вы думаете что сейчас возникла ситуация, когда Архиепископия может подавать в суд о несоблюдении Уставов?

10.Posté par Daniel le 09/05/2013 16:38
@ Victorov

Mais ne savez-vous pas que le prénom Daniel est porté en France par plus d'une personne? Il faut vraiment ne pas avoir lu ce que j'écris et ce qu'écrit Daniel Struve pour nous confondre. Surtout ne tentez de devenir détective, vous feriez faillite.

9.Posté par Victorov le 09/05/2013 10:49
1. Je puis comprendre Gueorgy, qui n'évoquait pas - je pense - M. Maraite, mais un autre forumiste acharné, un certain "D.S." (prénom complet : "Daniel") qui avance parfois des arguments proches de ceux de "notre" Daniel. La confusion est donc possible ...

2. Encore une fois, si Daru cesse de se référer à la tradition russe, on ne voit pas pourquoi cet archevêché doit être maintenu, au sein du même patriarcat, en parallèle aux archevêchés grecs existants dans les différents pays européens (et qui ont déjà des paroisses francophones, germanophones, anglophones, etc.).

8.Posté par jean-marie lotte le 08/05/2013 21:43
Cher Boris! Le p.George est de nos jours très actif pour le Patriarcat. C'est une personne proche du primat actuelle, depuis toujours c'est en plus l'un des prêtres qui œuvre le plus pour l'introduction du russe a la place du slavon...mais c'est déjà un autres sujet !

7.Posté par Daniel le 08/05/2013 19:38
@ Guerguy

La perception est une chose, la réalité en est une autre. Si vous n'avez pas encore remarqué sur ce blog et d'autres forums que Daniel et M Maraite ne sont pas la même personne, c'est que votre sagacité n'est guère très affutée.

Pour en revenir à l'article, si j'ai bien compris, ce père Georges proposait à Daru de demeurer "une réserve indienne" ou une sorte de "ghetto russe" pour reprendre les expressions chères à Tchetnik. Mauvaise stratégie, comme bien d'exemples le montrent.

6.Posté par Boris le 08/05/2013 16:49
Et toi aussi, Brutus? Les meilleurs amis de l’Archevêché fuient la galère!

Ami intime et coreligionnaire de la FRAT, objet des plaidoiries d'une certaine dynastie + "et Fils", défenseurs ardents de la Fraternité Saint Philarète dans le récent conflit Arkhangelsk, voilà que le père Kotchetkov se joint subitement aux conjurés et se met à sonner le glas de Daru...

Sa défense n'a-t-elle pas été la Pomme de discorde avec l’Église russe et son primat il y a très longtemps.

Concluons en que le diagnostic Archevêché n'est pas des meilleurs!!!

5.Posté par Gueorguy le 08/05/2013 16:46
Au demeurant, je présente mes excuses aux lecteurs de ce blog. J'ai pris la peine d'apporter une réponse précise à la remarque "juridique" de "Daniel" mais je n'avais pas prêté attention que c'était la file de discussion concernant l'entretien du père Georges Kotchetkov qui aborde des sujets bien différents et plus étendus que les questions juridiques que soulève Daniel.

On pourrait avoir la malicieuse perception que c'était une manoeuvre classique pour détourner l'attention du contenu de cet important entretien. Cela dit, cela me fait bien penser à la méthode régulièrement employée par l'un des mes détracteurs qui sévit, avec de telles méthodes, sur d'autres sites. Que l'on me pardonne ces pensées !

4.Posté par Daniel le 08/05/2013 16:30
@ Gueorguy

Aussi bien dans la lettre envoyée au Patriarche que dans le CR de la réunion, je n'ai vu de mention à l'article 55... Donc je m'interroge. Je ne conteste rien, je constate simplement, mais je me dis que si les choses tournaient mal pour un des 3 camps en présence, il pourrait largement contester les choses devant les Tribunaux en s'appuyant sur l'article 54... et 55.
Je suis simplement la chose avec intérêt, attendant les prochains épisodes.

3.Posté par Gueorguy le 08/05/2013 15:57
Il convient de préciser à Daniel quelques régles élémentaires du droit.

En cas de conflit ou contradiction entre deux articles (dans un contrat, dans des statuts), c'est le premier cité qui s'applique.

Mais il n'y pas pas de contradiction et, au contraire, un suivi. Puisque les dispositions de l'article 54 ne peuvent s'appliquer, ce sont celles de l'article 55 qui le sont entierement (qui pallie à une difficulté de mise en oeuvre de l'article précédent).

Article 55. Cas d’empêchement exceptionnel.

La convocation de l’AGE chargée de désigner le nouvel Archevêque ne peut être reportée que dans des circonstances exceptionnelles ne dépendant pas de la volonté du locum tenens, tels que des actes de guerre ou toutes autres situations analogues. Dans ce cas, le locum tenens et le CA gardent leurs fonctions et ils ont l’obligation de convoquer l’AGE à la première occasion. Durant cette période, le locum tenens jouit de tous les droits et prérogatives de l’Archevêque diocésain. Si, en raison des circonstances décrites ci-dessus, il est impossible d’entrer en communication avec le Patriarcat, le plus ancien des évêques auxiliaires en ordination et en activité assume ipso facto les fonctions de locum tenens.
-------------------

Je concède à Daniel que le cas de circonstances exceptionnelles s'appliquent avec des considérations larges mais que la notion de "analogues à des cas de guerre" n'est cité que comme un exemple ("telles que"). Reste que l'on peut aisément appliquer cet article à la situation actuelle, parce qu'elle est :
- Exceptionnelle, puisque c'est la première fois qu'elle se produit
- indépendante de la volonté du Locum Tenens. (C'est bien le Patriarche qui n'a pas validé la liste).

Et force est de constater que c'est bien cet article qui est appliqué ! Seule une action en justice pour le contester - si elle est couronnée de succès - pourrait remettre cela en question. Daniel envisage-t-il de l'entreprendre car le contester, ici, ne sert à rien.

Dans cette article 55, il est, d'ailleurs, expressement écrit que:
"Durant cette période, le locum tenens jouit de tous les droits et prérogatives de l’Archevêque diocésain."

Comprendre que ses prérogatives (celle du Locum Tenens) se trouvent être étendues à celle de l'Archevêque diocésain.Ceci à partir de la fin des 4 mois (Daniel se trompe d'une semaine! Décidément, il n'a pas de chance !), c'est à dire le 16 mai. Quant à ces nouvelles prérogatives, elles sont bien plus larges que celle de seulement organiser les élections. Les statuts les définissent précisément.

2.Posté par Mischa le 08/05/2013 15:54
Интереснейший текст! Но как я понял о. Г. Кочетков давно призывал Архиепископию вернуться в лоно Церкви Матери и всячески поддерживать русскую традицию. Почему же его друзья в Париже к нему не прислушались?

1.Posté par Daniel le 08/05/2013 08:41
Aujourd'hui, le métropolite Emmanuel cesse d'être locum tenens en vertu de l'article suivant des statuts:

Article 54. Convocation de l’AGE.

Le locum tenens organise dans les meilleurs délais, entre quarante jours après le décès de l’Archevêque au minimum et quatre mois au maximum, l’AGE chargée de désigner le nouvel Archevêque. Si l’AGE n’est pas réunie dans les délais, le locum tenens perd ses droits et le CA demande au Saint-Synode la désignation d’un nouveau locum tenens qui agira conformément aux dispositions de cet article.

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