BON REVEILLON et JOYEUSE ANNEE 2017
A tous les lecteurs, à tous les contributeurs de P.O. nous souhaitons que 2017 nous soit clémente ! Pour beaucoup 2016 a été une année douloureuse, saturée d'épreuves...

Que 2017, centenaire du putsch bolchevik soit généreuse en évènements bénis, en sujets passionnants, qu’elle nous apporte encore plus d’auteurs, qu’elle soit marquée par une volonté de concorde et de paix ! Que se rapproche l'unité tant espérée entre les chrétiens! Tous nos vœux vont à Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, ainsi qu’au séminaire orthodoxe d'Epinay et à son recteur, le hiéromoine Alexandre. Comment ne pas nous réjouir de la consécration par le patriarche Cyrille de la si belle cathédrale de la Sainte Trinité au cœur de Paris ! Bonne année! S Novym Godom ! С новым Годом! Happy new year! Et pour nos amis qui parlent une autre langue que le Français - Vœux 2017 multi-langues

BON REVEILLON et JOYEUSE ANNEE 2017
(Albanais) gëzuar vitin e r, (Allemand) gutes neues jahr, (Alsacien) e glëckliches nëies, (Anglais) happy new year, (Antillais) bon lanné, (Arabe) aam saiid / sana saiida عام سعيد, (Arménien) shnorhavor nor tari, (Basque) urte berri on, (Berbère) asgwas, amegas, (Bioelorusse) Z novym hodam З новым годам, (Bulgare) chestita nova godina, (Breton) bloavezh mat / bloavez mad, (Corse) pace e salute, (Croate) sretna nova godina, (Espagnol) feliz año nuevo, (Flamand) gelukkig Nieuwjaar, (Gaélique d’Ecosse) bliadhna mhath ur, (Gaélique d’Irlande) ath bhliain faoi mhaise, (Galicien) feliz aninovo, (Gallo) Bónn anaèy, (Gallois) blwyddyn newydd dda, (Géorgien) gilocavt akhal tsels გილოცავთ ახალ წელს, (Grec) kali chronia OU kali xronia Καλή Χρονιά, (Guyanais) bon nannen, (Hongrois) boldog új évet, (Kabyle) asseguèsse-ameguèsse, (Martiniquais) bon lanné, (Néerlandais) gelukkig Nieuwjaar, (Polonais) szczesliwego nowego roku, (Réunionnais) bone-érèz ané, (Roumain) un an nou fericit, (Russe) S novim godom С Новым Годом, (Suédois) gott nytt år, (Suisse-Allemand) es guets Nöis, (Tahitien) ia orana i te matahiti api, (Tchèque) štastný nový rok, (Thai) sawatdii pimaï, (Turc) yeni yiliniz kutlu olsun, (Ukrainien) Z novym rokom Щасливого Нового Року / З Новим роком, (Vietnamien) Cung Chúc Tân Niên / Cung Chúc Tân Xuân, (Wallon) bone annéye èt bone santéye, (Wolof) dewenati, (Yiddish) a gut yohr

En 1699, Pierre le Grand a établi un oukaz qui décidait de fêter le nouvel an chaque 1er janvier. La coutume de décorer les sapins n’a pas trouvé son public immédiatement
BON REVEILLON et JOYEUSE ANNEE 2017

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 31 Décembre 2016 à 10:59 | 3 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Pélagie le 31/12/2016 11:46
et surtout que le Seigneur bénisse cette nouvelle année pour qu'elle apporte la paix dans ce monde !

2.Posté par Irénée le 31/12/2016 13:14
On se serait bien passé du père noël sur un site chrétien orthodoxe !
Bonne année quand même à tous !

3.Posté par Zadig le 31/12/2016 15:02
Réveillonner ce soir ? Communier demain ?? plus carême en cours … ???

4.Posté par Vladimir.G: NOUVEL AN EN RUSSIE: UNE FÊTE TRÈS POPULAIRE le 31/12/2016 19:12
BONNE NOUVELLE ANNÉE À TOUTES ET À TOUS !!!

LE NOUVEL AN EN RUSSIE: UNE FÊTE TRÈS POPULAIRE

L'année commence le 1er janvier en Russie depuis Pierre le Grand (1699) mais le "tsar modernisateur" n'est pas allé jusqu'à imposer le calendrier grégorien et le calendrier julien restera en vigueur jusqu'en 1918. Le Nouvel an tombe donc durant la période festive qui suit Noël, les "sviatki". Chômé depuis 1897, il donne lieu à des réjouissances populaires. L'impératrice Elisabeth avait lancé la tradition d'ouvrir son palais au peuple et de recevoir les diplomates ce jour là et ses successeurs s'y tiennent (Joseph de Maistre parle de "saturnales monarchiques" en 1816 en laissant percevoir le caractère grandiose de la cérémonie). C'est une fête mondaine et populaire, le peuple pénètre dans le palais de son souverain, alors que l'empereur effectue " la cérémonie de la sortie du Nouvel an " : " sortie " à 11 heures, office religieux, réception des diplomates et des dignitaires, banquet et " baisemain " (1). Pour l'Eglise il s'agit de la fête de la Circoncision du Seigneur et c'est la Liturgie de saint Basile le Grand qui est célébrée.

Le décret de Pierre le Grand ordonnait de décorer maisons et porches avec des branches de conifères. Les sapins dans les maisons apparurent à la fin du XIXe et un décret de Nicolas II ordonne d'en décorer les rues et places de St Pétersbourg et Moscou. La tradition des banquets et bals officiels du Nouvel an prend place parmi les fêtes et mascarades de Noël et se répand aussi en province…

La fête du Nouvel an est interdite après 1917, avec toutes les fêtes traditionnelles, mais le "vieux nouvel an" ("staryi novyi god") restera fêté par la population le 13 janvier après le changement de calendrier...

L'interdiction est confirmée en 1926 et ce n'est qu'en 1938 que le Nouvel an civil est récupéré par le pouvoir soviétique, avec un énorme sapin dans la grande salle des colonnes du palais des syndicats (ancien palais de l'Union de la noblesse…). Il remplace Noël avec d'autant plus de vigueur qu'il tombe maintenant en plein carême (il en est de même pour le 8 mars, "journée de la femme", qui tombe pendent le Grand carême). Les coutumes laïques de Noël sont reprises pour le Nouvel an: le "sapin de Noël" (roždestvennaja elka) devient le "sapin du Nouvel an" (novgodnjaja elka), "ded Moroz" (le Père Gel, père Noël russe), qui était timidement apparu au début du XXe siècle dans les élites occidentalisées, revient accompagné d'une nièce (sniegourochka), pour apporter des cadeaux; l'horloge du Kremlin sonne à minuit alors qu'aucune cloche ne sonne plus... Mais surtout le 1er janvier est un jour chômé et devient l'une des plus grandes fêtes de l'année, avec réveillons arrosés, pétards et cadeaux à minuit, feux d'artifice…

Cet aspect particulièrement festif a été encore accentué en 2005 quand 6 jours chômés ont été instaurés après le 1 janvier pour créer une période de vacances qui va jusqu'au Noël orthodoxe et un sondage du centre Levada (2) confirmant cette popularité puisque le Nouvel An arrive largement en tête des festivités de fin d'année en Russie: à la question "qu'allez vous fêter en cette fin d'année?" Les sondés répondent (chiffres de 1997 entre ()):
- Le Nouvel An: 95% (92%)
- Noël le 7/01: 58% (58%)
- Noël le 25/12: 4% (13%)
- Aucune fête: 2% (4%)

Mais pour les Orthodoxes c'est le carême…

FETE LAÏQUE EN CAREME
Interview du père Tykhon, higoumène du monastère de la Rencontre à pravoslavie.ru en 2013 (3)

"Le Nouvel An est peut-être la seule fête familiale qui a subsisté aujourd’hui en Russie, lorsque toute la famille se rassemble et peut se ressentir effectivement comme une famille. Il y a très peu de tels événements dans la vie de l’homme contemporain, et il ne faut pas le supprimer… Nous disons toujours à nos paroissiens que si leurs parents et leurs proches veulent fêter le nouvel an, il ne faut pas les priver de cette joie - étant entendu que le chrétien orthodoxe ne doit pas transgresser le carême - mais le devoir de celui-ci est aussi d’apporter, en cette fête, la lumière du Christ, la joie de l’attente de la Nativité du Christ. En conséquence, sur la base de tous ces problèmes et préoccupations, nous décidâmes de célébrer la sainte liturgie durant la nuit du nouvel an. …

Au début, nous pensions qu'il n'y aurait que nos moines à l’office voire, peut-être, quelques uns de nos paroissiens les plus assidus. Mais, à notre grande surprise, l’église était pleine… Pour nos paroissiens, dont les familles sont orthodoxes, c'était une excellente manière de résoudre cette question de la célébration du Nouvel an... L’année suivante il y eut encore plus de monde et, chaque année encore plus ! Puis nous avons appris que cette pratique a été adoptée dans d’autres églises (*). Notre monastère se trouve dans le centre même de Moscou et, à minuit précises, le bruit des feux d’artifices et les explosions des pétards couvrent la première ecténie. Nous acceptons cela avec calme. Personne, ni les moines, ni nos paroissiens ne condamnent ceux qui ne viennent pas à l’église à cette occasion. …Nous célébrons en cette nuit un peu plus rapidement que d’habitude, afin que les fidèles puissent encore prendre le métro pour rentrer. La communion est distribuée de quatre ou cinq calices. La liturgie dure environ une heure et demie. Tous les moines, et même la plupart des paroissiens, communient aux saints mystères du Christ.

Il y eut dans le christianisme la pratique d’ecclésialiser les fêtes et les traditions païennes. Peut-être est-ce là, aujourd’hui, quelque chose de semblable" (Fin de citation)

Un certain nombre d'églises en Russie célébraient ainsi un office particulier dans la nuit du 31 décembre (en 2015, 25 églises à Moscou, 10 à St Pétersbourg... (4)). Cette année la question ne se pose pas puisqu'il y aura partout des vigiles dominicales avec, éventuellement, un office d'action de grâce du Nouvel an (célébré par le patriarche à 19h à la cathédrale du Christ Sauveur). Une liturgie sera célébrée à minuit dans certains endroits (monastère de St Pierre à Moscou, laure de la Trinité – St Serge à Sergiev Possad…)

ILLUSTRATIONS POUR CE TEXTE SUR: https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1636977026598962&id=100008600417897&pnref=story

Sources:
(1) http://kubaba.univ-paris1.fr/2000/fetes1/tchernichev.htm
(2) http://www.levada.ru/2016/12/24/novogodnie-prazdniki-2/
(3) http://www.seminaria.fr/Rencontre-avec-l-archimandrite-Tikh…
(4) http://www.pravoslavie.ru/89229.html

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