NICOLAS SENÈZE, à CHEVETOGNE (Belgique)

Dans le sud de la Belgique, les moines de rites latin et byzantin de Chevetogne perpétuent l’intuition de Dom Lambert Beauduin, pionnier du mouvement liturgique et précurseur de l’œcuménisme.

Du sommet de la « tige », comme on appelle les crêtes dans cette région des contreforts des Ardennes belges, on la voit apparaître sur l’autre versant : une solide bâtisse de briques rouges et, à côté, une église blanche de style russe. L’espace d’un instant, on se croirait aux confins de l’Oural ! Nous sommes pourtant au cœur du Condroz, plateau vallonné à une trentaine de kilomètres au sud de Namur où, en 1939, des moines venus d’Amay, près de Liège, sont venus s’installer pour perpétuer l’intuition œcuménique de leur fondateur, Dom Lambert Beauduin (1873-1960).

« Nous avons été fondés en 1925 pour travailler et prier pour l’unité de l’Église », résume Dom Philippe Vanderheyden, abbé de Chevetogne. Pionnier du mouvement liturgique et précurseur de l’œcuménisme, Dom Lambert avait en effet l’intuition que, pour parler avec les autres chrétiens, et spécialement les orthodoxes, il fallait les connaître de l’intérieur et savoir comment ils priaient. D’où ce monastère où cohabitent rites latin et byzantin et cette église russe traditionnelle. Suite La Croix

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 24 Août 2013 à 17:14 | 0 commentaire | Permalien



Recherche



Derniers commentaires


RSS ATOM RSS comment PODCAST Mobile