Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a insisté sur les racines chrétiennes de l'Europe, ce qui est une belle avancée par rapport aux textes et discours précédents, mais il a oublié l'Orthodoxie …
Le discours intégral de Van Rompuy à l'Alliance française
AP

« Les deux premiers moments d'unification européenne ont été, d'abord, la Chrétienté latine du Moyen-Age, puis la République des Lettres du 18e siècle », a-t-il affirmé.

« Du 12e au 15e siècle, la chrétienté latine était unie religieusement et donc culturellement. Partout en Europe, la foi chrétienne structurait la vie quotidienne. Pensez aux prêtres qui célébraient la même liturgie dans la même langue (…). Partout, les gens de culture utilisaient le Latin et disposaient des mêmes références intellectuelles. (…) Partout, les écoles et les universités avaient le même programme. Partout, dans les arts plastiques, la tapisserie et la peinture, l'inspiration venait des mêmes modèles », a-t-il détaillé.

La Renaissance, suivie du Siècle des Lumières constitue le deuxième mouvement d'unification européenne, selon M. Van Rompuy. Mais ici aussi, le président du Conseil européen insiste sur l'aspect chrétien de l'héritage.

« On oublie souvent que la Renaissance, la science et la philosophie modernes, sont nées dans un cadre chrétien. A part quelques exceptions, dont Galilée, avec le consentement de l'Eglise. La raison se développa avec Saint Thomas d'Aquin au 13e siècle, qui redécouvrit Aristote, un penseur non-chrétien », a-t-il dit.

(d'après Belga) lesoir.be

Rédigé par Vladimir Golovanow le 27 Janvier 2010 à 17:00 | 0 commentaire | Permalien



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