Traduction Elena Tastevin

L’archiprêtre Alexandre Tkatchenko, directeur de l’hospice pour enfants à Saint-Pétersbourg, demande aux autorités fédérales d’octroyer un terrain à Moscou pour y construire un hospice pour ’enfants.

« Actuellement mon but est de persuader le gouvernement de la nécessité de fonder un centre fédéral palliatif d’enfants à Moscou. Beaucoup d’enfants malades viennent dans la capitale de toute la Russie pour y être soignés. A la fin du traitement ils ne savent pas où aller. A la maison, en effet, ils n’auraient aucune assistance médicale. Malheureusement, les capacités de l’hospice en cours de construction auprès du monastère des Saintes Marthe et Marie, ne sont pas suffisantes pour secourir tous les enfants malades, - a dit le père Alexandre dans une interview qui sera publié jeudi par « Moskovskij komsomolets ».

C’est pourquoi il est nécessaire de fonder encore un hospice fédéral d’enfants à Moscou.

« Nous avons déjà trouvé des personnes prêtes à investir dans la construction d’un tel centre. Or, le foncier à Moscou est très onéreux. Ce serait dommage d’acheter un terrain avec des ressources financières qui pourraient servir pour soigner les enfants. Nous espérons obtenir l’aide des autorités fédérales », - a dit le prêtre.
Les hospices d’enfants devraient être patronnés par l’Etat qui couvrirait les soins, les médicaments et l’hygiène, ainsi que par l’Eglise et des organisations de bienfaisance.

« L’activité des organisations de bienfaisance et l’assistance de l’Eglise donneraient à l’enfant la possibilité de garder la joie de la vie malgré la maladie et les traitements. . Nous pouvons coopérer. Et nous avançons en ce sens actuellement », - a dit le père Alexandre.

Interfax-religion


Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 24 Avril 2012 à 20:26 | 1 commentaire | Permalien


Commentaires

1.Posté par La société se préoccupé des handicapes le 06/05/2012 14:08
13 millions d’handicapés russe pourront vivre mieux. La Russie a franchi un grand pas dans la création d’un environnement sans barrières pour les personnes handicapées avec la signature par le président Dmitri Medvedev de la loi sur la ratification de la Convention de l’ONU sur les droits des handicapés.

Plus d’une centaine d’État se sont associés à cette Convention qui défend les droits des handicapés. Il leur sera désormais plus facile de trouver un emploi, de se faire soigner, d’aller dans un musée ou un club sportif ou de prendre tout simplement un transport en commun. Bref, la vie des 13 millions d’handicapés russes et de leurs proches sera plus facile et plus confortable.

La Convention de l’ONU sur les droits des handicapés est entrée en vigueur en mai 2008 et a été signée par la Russie en septembre de la même année. En mars dernier a commencé la procédure de sa ratification, Mais ce sont là des subtilités juridiques parce que la réalité est autrement importante. C’est depuis plusieurs années que la Russie est engagée dans la création de l’environnement sans barrières pour les handicapés dans le cadre du programme public « Environnement accessible » qui facilite la socialisation des handicapés. On assiste également au développement de l’enseignement inclusif, quand les enfants sains et handicapés étudient ensemble. Les handicapés disposent également de nombreux privilèges en ce qui concerne l’assistance médicale, l’admission dans les écoles supérieures, les déplacements dans les transports publics et les visites de musées. La société elle-même a changé dans le sens plus favorable aux handicapés, - notent Nadejda Belkova, membre du Conseil pour les handicapés auprès du président de la Fédération de Russie. La mise en œuvre de la Convention promet d’accélérer la création de l’environnement sans barrières.

Nous avons pu opérer une véritable avancée depuis 4 ans en mettant notamment en place le Conseil pour les handicapés auprès du président qui crée des emplois pour handicapés et s’occupe de l’enseignement inclusif. La société a changé d’attitude envers les handicapés. C’est ainsi que le programme ‘environnement accessible » prévoit des mesures de réhabilitation des femmes handicapées qui fondent maintenant des familles et mettent au monde des enfants sains.

Le mouvement paralympique tend à se développer, les transports en commun deviennent plus accessibles de même que l’ensemble de l’environnement urbain avec l’apparition des rampes et des parkings destinés aux handicapés. Et pourtant, ces infrastructures manquent encore même à Moscou.

Les régions dont les possibilités financières sont beaucoup plus modestes sont encore en retard par rapport à la capitale. Les handicapés n’y ont pas toujours les médicaments et le matériel médical dont ils ont besoin, - reconnaissent les experts. Il faudra « faire de grands efforts pour mettre en œuvre la Convention de l’ONU », - estime l’ombudsman Vladimir Loukine.

Le Convention prévoit un certain nombre de normes qui constituent la limite inférieure qu’il faut respecter s’agissant d’handicapés. Il y a notamment des réglementations qui concernent les retraites et les allocations attribuées aux handicapés. Il faut avoir cette norme comme référence pour pouvoir s’y conformer. Cela demandera évidemment des dépenses supplémentaires mais il le faut bien puisqu’il s’agit des mal aimés du sort.

En fin de compte, - poursuit l’ombudsman, le souci envers les handicapés témoigne du respect que les gens portent envers eux-mêmes et envers leur pays. Les traditions russes sont là pour en témoigner. « Avant la révolution de 1917 les gens se sentaient obligés de venir en aide aux handicapés et l’Église s’en occupait activement », - note Vladimir Loukine.

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