La Nativité du Christ nous situe à nouveau à l’entrée de la grotte de Bethléem - Joyeux Noël !
"Un enfant nous est né, un fils nous est donné [...]. On lui donne ce nom : [...] Prince de la paix" (Is 9, 6-7 ; lecture aux vêpres de la Nativité).

La Nativité est à la fois un mystère et un miracle, la promesse exaucée et l'espérance de l’avenir, l'attente de l'ineffable qui est, pour nous croyants, forcément lié à la personne du Seigneur Jésus-Christ, venu dans le monde et devenu pleinement homme."Parlons d’orthodoxie" félicite de tout cœur ses lecteurs et ses contributeurs qui célèbrent aujourd’hui la Nativité de Notre Seigneur Jésus Christ et leur souhaite une excellente fin d’année !

В настоящее время новоюлианского календаря придерживаются Константинопольская, Александрийская, Антиохийская, Румынская, Болгарская, Кипрская, Элладская, Албанская, Чехо-Словацкая и Американская Православные Церкви, а также западная часть Польской Православной Церкви — они празднуют Рождество сегодня, 25 декабря.

Русская, Иерусалимская, Грузинская, Сербская Православные Церкви, а также монастыри Афона и восточная часть Польской Православной Церкви живут по староюлианскому календарю и будут праздновать Рождество 7 января.

Пасху все Православные Церкви празднуют в один день. Исключение составляет только Финляндская Православная Церковь, которая празднует Пасху по григорианскому календарю.
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Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 25 Décembre 2016 à 11:48 | 5 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Tchetnik le 25/12/2016 15:31
Prière et pensées pour les 92 victimes de la catastrophe Aérienne de Sotchi et leurs familles.

2.Posté par Vladimir G: Une fête en famille chez les orthodoxes le 26/12/2016 08:36
Une fête en famille chez les orthodoxes

A Noël, aucune différence de dogme ne distingue les orthodoxes des autres chrétiens. «Noël représente l’incarnation de Dieu en homme. Le fils unique de Dieu est venu sauver l’humanité de la mort morale. C’est une très grande fête ecclésiastique», indique le Père Maxime Pothos, vicaire général de l’Archevêché orthodoxe de Suisse. A Genève, la communauté grecque, qui réunissait «environ 2500 personnes dans les années 90, en compte près de 6000 depuis la crise; nous accueillons près de 200 fidèles chaque dimanche à Chambésy», estime le Père Basile Kotrotsios, recteur de la paroisse. Logée dans une crypte sous l’église grecque, une paroisse francophone rassemble, elle aussi, près de 200 membres, selon son président et chef de chœur, Pierre Ronget. Ce sont des Français, des Suisses, des Erythréens, des Roumains, des Grecs ou des Russes de langue française.

25 décembre ou 7 janvier?

«Contrairement à ce que l’on dit, tous les orthodoxes fêtent Noël le 25 décembre», précise le Père Maxime. La confusion vient du fait qu’une majorité d’orthodoxes – dont les Russes – a conservé le calendrier julien, décalé de 13 jours par rapport à notre calendrier grégorien: «Noël, pour eux, se fête bien le 25 décembre, même si cela correspond à notre 7 janvier!» Pourquoi le 25 décembre, d’ailleurs? «Jusqu’au IVe siècle, la naissance de Jésus était célébrée le 6 janvier, avec la théophanie, c’est-à-dire le baptême du Christ. Au IVe siècle, l’Eglise a choisi de fêter la Nativité le 25 décembre pour recouvrir et éliminer une fête romaine de la lumière célébrée ce jour-là (Sol invictus), coïncidant avec le rallongement des jours.»

Carême de la Nativité

«Noël est une grande fête, mais pour les orthodoxes, elle est incomparable à la fête des fêtes, qui est Pâques», observe Pierre Ronget. Le Père Basile tempère: «Sans la naissance de Jésus, il n’y aurait pas de résurrection. Sans Noël, pas de Pâques.»

Quoi qu’il en soit, les pratiquants se préparent à Noël, spirituellement et physiquement, du 15 novembre au 25 décembre. C’est le carême de la Nativité. Le jeûne, un peu moins strict que celui de Pâques, requiert de s’abstenir de viande, d’œufs et de fromage, mais manger du poisson est autorisé jusqu’au 17 décembre. Le 24 au soir, le repas reste léger. Durant le carême, on ne célèbre pas de mariage et le jeûne «des pensées vaines et des paroles faciles» est recommandé.

«Aujourd’hui, chacun fait comme il peut, nuance Basile Kotrotsios. L’idée est de se purifier pour être digne de recevoir l’Enfant Jésus. L’important est de privilégier le partage et l’amour.» Le 25, abstinence et jeûne sont rompus.

Le 24 décembre, les paroisses grecque et francophone organisent un goûter de Noël pour les enfants. «Il faut leur parler une langue qu’ils comprennent, note Pierre Ronget. On leur lit l’Evangile, on les réunit autour de l’icône et on leur donne des cadeaux.» Le lendemain, à 10 h, c’est la liturgie de Noël, qui dure près de deux heures, suivie d’un repas offert aux personnes isolées. «Nous partageons un moment fraternel, afin que personne ne reste seul, indique Irène Bartholdi, ancienne membre du conseil de paroisse. Chacun apporte une entrée ou un dessert, la paroisse prépare le plat principal.»

Alors que l’Eglise grecque reste telle quelle à Noël, la crypte des francophones se pare de fleurs, de boules et de guirlandes. «L’orthodoxie accorde beaucoup d’importance à tous les sens: l’encens, les icônes, les fleurs, les chants contribuent à créer un état d’esprit qui oriente vers la prière. Même lorsqu’on n’est pas en grande forme, lorsqu’on est desséché, triste ou fâché, on peut entendre, voir, respirer et s’imprégner de toutes ces choses. Cela représente déjà une forme de spiritualité. En rendant l’église belle, il y a l’idée d’incliner les gens à la gratitude et la louange, observe une fidèle de la paroisse qui s’occupe de sa décoration depuis trente ans. Une crèche est disposée et parfois construite par les enfants. On la décore de branches et de fleurs, comme l’icône de la Nativité.»

A noter que le sapin ne fait pas partie de la tradition hellénique: en Grèce, ce sont des maquettes de bateaux que l’on décore, rappelant l’importance de la mer.

Gâteaux de Noël

«En Grèce, Noël se fête en famille. Il n’existe ni messe de minuit ni réveillon. Le repas se prend le 25 à midi, après la liturgie. La tradition de la dinde, venue d’Occident, n’existait pas il y a quelques années, note le Père Basile. Dans les villages, on avait coutume d’abattre un cochon. Une soupe à base de poule accompagnait le repas festif. Aujourd’hui, les familles préparent une dinde ou un coq.»

Avant Noël, les Grecs préparent des gâteaux: les kourabiedes, à base d’amandes et de fleur d’oranger, recouverts de sucre glace, et les melomakarona, biscuits au miel et aux noix. Certains confectionnent le christopsome (pain du Christ), grand pain rond orné d’une croix grecque et parfumé au zeste d’orange et aux clous de girofle. Quant aux cadeaux, ils se donnent généralement le 1er janvier. (TDG)
(Créé: 25.12.2016, 18h56)

3.Posté par père Joachim le 29/12/2016 10:41
Une phrase bien vite énoncée ci-dessus (cf. 2) illustre l’esprit « bon enfant » de l’article qui rend compte à peu prés de l’ambiance émotionnelle de Noël : «L’orthodoxie accorde beaucoup d’importance à tous les sens: l’encens, les icônes, les fleurs, les chants contribuent à créer un état d’esprit qui oriente vers la prière..."

Du point de vu de la catéchèse liturgique et du témoignage, s'installe ainsi une confusion profonde et « meurtrière » qui introduit une équivalence entre deux niveau de pratique « l’essentiel et l'accessoire » et dévalue l’une au détriment de l’autre.

Cette banalisation bien souvent explicable favorise cependant un glissement de la foi chrétienne d'une " édifiante mystique de communion" à l’imposture d’une religion édulcorée, de confort tribal ritualiste à tendance sectaire qui n’est d’aucun réel secours pour l’être humain.

Peut-on croire et laisser penser que, pour le culte orthodoxe, l'icône de la Nativité et les fleurs qui la décorent ont la même fonction dans le plan divin du salut, initié dans la grotte de Bethléem ?
Et si nous sommes ravis d’entendre, certains carols anglais ou les cantiques ravissants tel que « Il est né le Divin enfant … » force est de constater qu’ils n'ont qu'un faible rapport avec le contenu de l'hymnologie primitive de la nativité composée par st. Romain le Mélode pour être chanté dans la Basilique de la Nativité, d’autres lieux de cultes plus modestes de l'église orthodoxe et même dans les chaumières de nos villages.

Le délicieux « poupon rose et or », liturgiquement encensé dans les plus prestigieuses basiliques de ce monde le 25 décembre et porté religieusement dans les bras d’illustres Prélats pour être déposé dans des crèches ne peut susciter qu’une immense surprise et la terrible sensation d’une dégringolade (sans fin?) qui nous éloigne des signes forts tel que l’évangéliaire et de l’icône. Mais surtout c’est la mystagogie du culte de la nuit de la fête de la venue du Messie-Emanuel qui s’estompe, distraite par les fastes d’un ronflements religieux de circonstances.

Mieux que l’étonnement, et le questionnement qui peuvent s’introduire face à des différences qui pour finir n’ont plus rien de "légitimes" et qui tendent même à envahir le « voisinage », il conviendrait en situation de diaspora de s’attacher à plus de cohérence vis-à-vis de l’héritage spirituel commun qui nous parvient à l’approche de son deuxième millénaire d’existence, surtout, afin d’en vivre avec « dignité et sobriété » et sans « états d’âmes » et de le transmettre, selon nos capacités et si telle est la Divine volonté ?

4.Posté par Vladimir G: forme et contenu sont indissociables pour les croyants le 29/12/2016 12:07
Bénissez cher père Joachim,

Votre remarque est d'autant plus intéressante que le ritualisme tient une place essentielle dans l'expression de la foi orthodoxe, en particulier en Russie où forme et contenu sont indissociables pour les croyants: « Aucun peuple chrétien de l'Europe ne possède un sentiment aussi aigu et brûlant de Dieu dans la matière, dans les objets sacrés que les Russes. La séparation nette du pur et de l'ignoble, du sacré et du profane dans la piété russe n'a comme précédent que, dans l'Israël ancien, le rapport à l'Arche d'Alliance (…). Il aime considérer que, dans le creuset du culte ecclésial, tout ce qui est plein de grâce soit transformé de terrestre et périssable en quelque chose de pur et sacré,» écrit l'historien et théologien A.V. Kartachev (*). Et il faut rappeler que, si la modification des textes religieux eut évidement un rôle important, c'est le changement des rites et des représentations iconographiques qui fut et reste la pierre de touche du schisme des Vieux-croyants.

(*) In « Le sens de la vieille-croyance », Paris 1924; Citation du journal «Tserkov » Moscou, 1992-2, page 18


5.Posté par Tchetnik le 29/12/2016 17:12
C'est bien justement parce que certains - en fait beaucoup trop de - croyants ne savent pas hiérarchiser l'enseignement, les idéaux de l'Eglise, les rites liturgiques et les coutumes locales que l'Eglise a de tels problèmes avec certains comportements antiévangéliques ensuite. Quand on n'a pas le discernement de distinguer les ordres d'importance, on a ensuite - logiquement - du mal à discerner le Bien du mal...

Bien des croyants compensent leur ignorance théologique par un attachement excessif à des rites qui sont effectivement importants dans leurs grandes lignes comme incarnation et anticipation d'un idéal de beauté divine, d'Ordre et d'harmonie absolues et universelles, qui donnent une certaine dignité à la prière et à la louange, mais qui le sont bien moins dans leur aspect "coutume locale". C'est pourtant à cet aspect que la plupart des "fidèles" tiennent le plus, car il ne nécessite pas de gros efforts de compréhension, de travail sur soi et d'abnégation.

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