Le Patriarcat latin de Jérusalem salue l’inscription, vendredi 29 juin, de l’église de la Nativité de Bethléem, en Cisjordanie, au Patrimoine mondial
JERUSALEM – Communiqué

Le site du «Lieu de naissance de Jésus», comprend également la route de pèlerinage.

Le Patriarcat latin de Jérusalem salue l’inscription, vendredi 29 juin, de l’église de la Nativité de Bethléem, en Cisjordanie, au Patrimoine mondial. Le site du «Lieu de naissance de Jésus», comprend également la route de pèlerinage,

Le Patriarcat tient à souligner que Bethléem, avant d’être le premier site palestinien inscrit sur la liste de l’Unseco, appartenait déjà au Patrimoine de l’Humanité quand on sait que 2 milliards de chrétiens vénèrent le lieu ainsi qu’1 milliard de musulmans qui reconnaissant Jésus comme un prophète. Soit la moitié de l’humanité. Pour le Patriarcat, cette déclaration de l’Unesco est donc en soi très positive

Le fait que l’Autorité palestinienne ait travaillé pour cette déclaration montre aussi une victoire diplomatique. Bethléem fait partie des Territoires Palestiniens, c’était donc pour l’AP un droit et même un devoir.

Ceci dit, ce n’est pas le point unique qu’il faut relever.

Dans cette décision de l’Unesco, il y a aussi l’image que les Palestiniens s’intéressent aux Lieux saints chrétiens et qu’ils ont, d’autre part, le désir d’encourager les pèlerinages et le tourisme religieux. Pour mémoire, Bethléem est le premier site touristique des Territoires Palestiniens (deux millions de visiteurs en 2011).

Le Patriarcat fait remarquer également que ce classement au Patrimoine de l’Humanité manifeste l’intention de protéger ces Lieux saints contre les intempéries du temps ou tout autre risque. SUITE LPJ

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 4 Juillet 2012 à 14:22 | 2 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Basilique de la Nativité : une restauration pour retrouver l'unité chrétienne le 10/02/2014 08:20
Bâti au IVe siècle par l'empereur romain Constantin et réaménagé par Justinien au VIe siècle, le monument est en pleine rénovation depuis la mi-septembre.

Quand le pape François se rendra en pèlerinage en mai à Bethléem, il apercevra le toit de la basilique de la Nativité couvert d'échafaudages, symbole de la volonté de restaurer l'unité entre les Églises qui se la partagent. Bâti au IVe siècle par l'empereur romain Constantin et réaménagé par Justinien au VIe siècle, le monument est en pleine rénovation depuis la mi-septembre. Sa restauration complète est évaluée à 15 millions d'euros

Après un accord historique entre l'Autorité palestinienne, d'un côté, et les trois Églises (orthodoxe, catholique et arménienne) qui administrent, dans une cohabitation parfois difficile, la basilique érigée à l'endroit où, selon la tradition, est né le Christ, il a été décidé de réparer en priorité le toit. La charpente pourrissante - une structure de 20 tonnes - n'avait pas été entretenue depuis 200 ans.

L'ouvrage a été confié à une entreprise familiale de Toscane (Italie), spécialisée dans la préservation des charpentes anciennes, pour un coût de 1,9 million d'euros. "Attaqué par des champignons et les infiltrations d'eau, le bois s'arrache facilement à certains endroits", explique le restaurateur italien Marcello Piacenti. "Le projet est de conserver au mieux ce qui est conservable, comme la poutre de la nef centrale. On va réutiliser le bois de la toiture. 80 % à 90 % du toit seront conservés." Le reste du bois nécessaire est arrivé d'Italie début janvier. Il a fallu retrouver des réserves de bois homogène ancien de trois ou quatre siècles, de la même couleur et la même densité que les poutres. SUITE

2.Posté par Vladimir.G le 10/02/2014 11:02
"On a un credo commun, une foi commune. Au lieu d'une Église de division, il y a l'Église qui crie l'unité."

Quel magnifique exemple des bienfait de l'unité!

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