Des auteurs proches de ces sources qui ont tendance à passer sous silence les dimensions positives de la vie de l'Église russe ont très souvent des sentiments anti-russes viscéraux ; sans être pour autant "pro-français".

Il arrive assez souvent que, par souci de "religieusement correct", leurs sentiments destructeurs soient camouflés sous des "mais non, on leur veut du bien", "j'aime la Russie, c'est pourquoi je critique...", "c'est une église malade !" (or, il faudrait qu'ils commencent par la poutre qu'ils ont dans l'oeil). Je ne sais pas si le "mutisme" concernant p. Anatole se rapporte à ce problème, mais... ces personnes, qui n'aiment pas la tradition russe, ont beaucoup d'émotion et très peu d'argumentation solide. D'où la volonté de passer sous silence ce qui est de plus positif dans la tradition russe qu'ils n'aiment pas, d'accuser ceux qui défendent le "camp" russe dans l'affaire de Nice d'être politisés, etc. C'est justement l'affaire de la cathédrale de Nice qui est révélatrice : il faudrait étudier de plus près la situation et surtout, la gestion de la cathédrale russe de Nice (finances, droits d'entrée appliqués depuis de très longues années, exclusion des paroissiens relativement récent de la liste officielle, négligence par rapport aux travaux de restauration etc.) pour comprendre à quel point ces gens ont eux-mêmes une très importante "poutre politique" dans l'oeil.