Commentaires
Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

12.Posté par Irénée le 25/08/2010 10:05
On ne va pas se battre sur des statistiques (qui, en plus, n'existent pas !) mais il ne faut pas non plus trop simplifier... dans de nombreux pays, comme en amérique latine où les antiochiens sont largement majoritaires, les descendants d'émigrés russes fréquentent des paroisses dépendnat d'Antioche, et c'est très bien ainsi...
Quant à l'OCA, c'est un bon exemple d'organisme ecclésial regroupant des personnes de toutes origines, et ayant acquis son indépendance. Il ne s'agit donc pas, là non plus, d'un "retour à l'Eglise mère".

11.Posté par Marie Genko le 25/08/2010 10:01

Cher Irénée,

Si vous ne comprenez pas, cela veut dire que ni moi ni personne ne saura vous faire comprendre que l'Orthodoxie est justement riche des différentes cultures et génies populaires.
L'Orthodoxie est à la foi UNE et DIVERSE, et riche dans sa diversité!
En Occident, si Dieu le veut, nous verrons les Catholiques retrouver leur orthodoxie, et le Saint Père de Rome sera, sur son territoire canonique occidental, le Patriarche d'Occident.
Et tous les chrétiens catholiques de rite latin dans le monde dépendront de Rome, puisque c'est dans cette Église qu'ils ont connu le Christ.
De même, comme je l'ai écrit ci-dessus, tant que ce patriarcat d'Occident n'existe pas, les fidèles orthodoxes, en dispersion, sont sensés être soumis et fidèles à leur Église mère.
Celle-ci peut être grecque, Géorgienne, ou serbe ou roumaine ou russe...
Mais, contrairement à ce que vous semblez souhaiter: il n'y a pas et il n'y aura pas de Papauté orthodoxe, ni à Constantinople, ni à Rome!
Cela j'en suis convaincue!


10.Posté par vladimir le 24/08/2010 22:42
Notons tout de même que la situation en France est très spécifique. Partout ailleurs dans le monde les paroisses du patriarcat de Moscou regroupent maintenant la majeure partie des Orthodoxes de tradition russe et aux USA c'est l'OCA qui joue ce rôle.

9.Posté par Irénée le 24/08/2010 22:36
Excusez-moi Marie, mais je me préoccupe peu de ce que pense et dit M. Frêche...
Nous avons déjà échangé à ce sujet. Personnellement je ne comprend pas bien cette notion d'Eglise Mère... s'il y en avait une, ce serait Jérusalem d'où sont partis les apôtres. Je n'en vois aucune autre.
Je reconnais bien entendu tout l'apport spirituel et culturel de l'Eglise et des Saints de Russie, mais je ne vois toujours pas pourquoi ici, en France, il faudrait un lien canonique avec Moscou. Pardonnez moi cette incompréhension.

8.Posté par Marie Genko le 24/08/2010 20:23

Cher Irénée,

Vous avez parfaitement raison, la majorité des communautés issues de l'émigration russe sont actuellement confiée à l'exarque du Patriarche Bartholomé, Mgr Gabriel.
C'est une situation provisoire, qui dure justement par le fait que plus de la moitié des fidèles de l'exarchat pensent que le communisme sévit toujours en Russie!
C'est ce qui nous empêche de revenir dans le giron de notre Église mère
Et il se peut que les fidèles de l'archevêché n'aient pas complètement tord puisque les statues de Lénine fleurissent toujours sur les places de l'ex URSS!
Comme cela sera bientôt le cas chez nous en France, grâce à Monsieur Frêche,

Tout comme en Russie les statues de l'horrible monstre qu'à été Lénine ne contribuent pas à donner une bonne image de ce malheureux pays, de même en France nous pourrons avoir honte, aussi honte que si on nous imposait des statues de Hitler !


7.Posté par Irénée le 24/08/2010 15:00
Si vous parlez de cela, il aurait fallu dire : le retour de l'ERHF et pas l'église russe à l'étranger. En France en particulier, il y a très peu de paroisse ERHF, et la majorité des communautés issues de l'émigration russe reste sous l'omophore de Mgr Gabriel, exarque du patriatcat oecuménique.
L'action missionnaire revient à chaque baptisé, à chaque paroisse, et pas forcémént à une Eglise nationale.
Mon allusion à l'apôtre Paul était en rapport avec l'appellation dd'Eglise russe. Paul parle de l'Eglise qui est à Ephèse, pas de l'Eglise grecque.

6.Posté par Marie Genko le 24/08/2010 11:39

Cher Irénée,

En 2007 l'Église russe à l'étranger, sous la conduite du métropolite Laur, est revenue sous l'omophore du Patriarche de Russie.
Vous le savez pourtant aussi bien que moi.
A mon tour de ne pas comprendre, votre allusion à l'Église universelle dans ce cas précis, et votre référence à l'apôtre Paul.
Pensez-vous vraiment que chaque Patriarcat n'a pas un devoir Pastoral auprès de ses fidèles dispersés dans des terres non traditionnellement orthodoxes? et par voie de conséquence, un devoir d'apostolat et de témoignage auprès des populations non orthodoxes?
Dans le cas précis d'une conversion à l'orthodoxie d'une frange non négligeable de populations autochtones, n'est-ce pas le rôle de l'Église orthodoxe, dans sa plénitude, (c'est à dire avec l'accord de tous les Patriarcats orthodoxes) qu'il est d'usage de créer une nouvelle Église autocéphale?
En attendant que le nombre des fidèles orthodoxes sur le sol américain ou celui d'Europe occidentale justifie la création d'un ou de deux nouveaux patriarcats, il semble tout à fait évident que les convertis doivent rester fidèles à la tradition du Patriarcat qui a su les amener au Christ.
Il ne s'agit pas de phylétisme, il s'agit d'un mouvement naturel du fils vers son Père.
Nous Français, orthodoxes de tradition russe, devons rester fidèles à la tradition de notre Église mère, et la soutenir dans le terrible combat qu'elle mène aujourd'hui en Russie pour rétablir la vérité historique du cauchemar vécu par la Russie et ses satellites durant le XXème siècle.
Car c'est sur la Vérité seule que notre monde pourra se sauver.


5.Posté par vladimir le 24/08/2010 10:58
@ Irénée,

Vous avez raison sur le fond, en particulier pour l'Église russe qui dépasse largement les frontières géographiques et ethniques de la Russie (les délégués russes étaient minoritaires au dernier concile local...), mais nous reprenons tous, comme Marie, les appellations officielles des différentes juridictions pour bien nous faire comprendre. L'événement dont parle Marie est la réunification de l'Église Orthodoxe Russe en 2007, quand l'Église Orthodoxe Russe Hors Frontières est revenue sous l'omophore du patriarche de Moscou...

4.Posté par Irénée le 24/08/2010 09:29
Marie,
Permettez-moi de ne pas bien comprendre votre affirmation selon laquelle "l'Église russe à l'étranger, qui est complètement occidentale, se soit remise sous l'omophore du Patriarcat de Moscou."
Je ne vois pas du tout à quel événement récent vous faites allusion...
Et permettez-moi de dire une fois encore qu'il serait préférable de parler de l'Eglise 'de Russie', ou "en Russie' plutôt que de donner une nationalité à l'Eglise...Selon moi, c'est tout aussi vrai pour l'Eglise en Grèce ou en Chine...conformément aus paroles de l'apôtre Paul et à la tradition de l'Eglise.
Ce n'est pas parce que certains ont pris de mavaises habitudes à des moments particuliers qu'il faut accepter ces états de fait.

3.Posté par Marie Genko le 23/08/2010 15:08

Merci, cher M. Boris Larin, pour votre appréciation de mon récit.
Il est toujours rassurant de sentir qu'un texte a été compréhensible et bien reçu.
Je pense important d'ajouter, qu'aujourd'hui certains intellectuels et beaucoup de membres de l'Église orthodoxe russe, s'efforcent de se battre pour rétablir la vérité historique.
C'est un véritable don du ciel, que l'Église russe à l'étranger, qui est complètement occidentale, se soit remise sous l'omophore du Patriarcat de Moscou. Elle est certainement une aide et un soutien considérable pour cette lutte entre la Vérité et le Mensonge.

Cher Vladimir, Vous avez entièrement raison! c'est Lénine, et non Staline, qu'il convient de retirer de son piédestal. C'est Lénine qui a perdu l'empire russe et c'est lui qui est la source de tout le mal!
Staline n'est qu'un valet digne de son maître!

2.Posté par vladimir le 22/08/2010 16:50
Et pendent ce temps là M. Frêche déclare que Lénine n'était "pas un dictateur sanglant". Selon l'élu, "c'est l'homme qui a changé la face du monde au XXe siècle. (...) Chez Lénine, il y a deux moments lumineux: la révolution d'octobre, ça, c'est Lénine qui la personnifie, même s'il n'était pas seul. Et puis il y a la décolonisation: car 1917 a changé la face du monde" et fait ériger une statue à ce "grand homme du XXe siècle"

1.Posté par BORIS Larin le 22/08/2010 16:11
Chère Madame Genko,

Admirable récit de ce retour tant attendu aux sources (purifiées depuis 20 ans?)
Voici une référence à plusieurs odyssées avec le même itinéraire méditerranéen, il y a quelques décennies.
Les motivations nostalgiques des crédules pèlerins n'étaient-elles similaires à celle de votre cohorte? Renaissance nationale, débolchévisation, Russie unie et indivisible...
Les arguments des armateurs de ce paquebot n'étaient-ils pas en consonance avec ceux qu'exposaient les poseurs de pièges staliniens en 1936 et 1946? Vagues de retour avant la guerre, puis après et, enfin, après 1956.
Toutes ces vagues ont été cruellement oblitérées.
Au moins vos compagnons de périple se gardent d'élire domicile dans les provinces éloignées de l'ex sixième de la terre émergée.
Pour illustrer ce propos: le long métrage "Est-Ouest" de Régis Wargnier avec Catherine Deneuve et Sandrine Bonnaire! (existe en DVD)
L'amour ne doit-il pas être lucide afin de pouvoir être opérant???
Merci encore pour vos écrits sur ce blog.
Boris Larin
.............................
"Piégés par Staline"
Nicolas JALLOT

Dans la veine de Paroles de Poilus (760 000 exemplaires vendus) et de Paroles d'étoiles, Nicolas Jallot propose, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Staline, un document qui retrace l'histoire de la Russie de 1917 à nos jours au travers des témoignages de « retournants », ces citoyens français d'origine russe ou mariés à des Russes qui répondirent à l'appel de Staline au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et partirent en URSS, sans se douter que le piège de Staline se refermerait derrière eux. Dépossédés de leurs papiers d'identité, privés de leurs droits civiques, considérés comme des citoyens de seconde zone, abandonnés par la France, ils furent séparés, envoyés aux quatre coins de l'empire soviétique et beaucoup finirent au goulag.

"Présentation du livre"

Le 14 juin 1946, Staline et le Soviet suprême offrent l'amnistie aux Russes "blancs" et à leur famille vivant en France et les exhortent à venir reconstruire la mère patrie. Dans le climat si particulier de l'après-guerre, plusieurs milliers de Français d'origine russe ou mariés à des Russes partent vivre en Union soviétique. On les appelle les Vazvrachiensé, c'est-à-dire les Retournants.

Dès leur arrivée en URSS, le piège se referme. Privés de leurs papiers d'identité français, déchus de leurs droits civiques, ils sont placés de force aux quatre coins de l'empire où ils doivent apprendre à survivre en parias, comme des citoyens de seconde zone.

Abandonnés par la France au nom de la grande politique et des bonnes relations franco-soviétiques, ces Retournants meurent en grande majorité au goulag ou isolés à des milliers de kilomètres de Moscou. Sans jamais avoir revu la France.

Par devoir de mémoire, et souvent pour la première fois, les survivants témoignent : leurs épopée est une histoire de l'Union soviétique à travers le XXe siècle. De la révolution de 1917 à la perestroïka, de la Seconde Guerre mondiale à la mort de Staline, tous racontent les affres d'un système inhumain, donné pourtant à une certaine époque comme modèle pour l'avenir de l'humanité.

Recueil de témoignages et ouvrage d'investigation, Piégés par Staline est une hommage à ces oubliés de l'Histoire.

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