Le site du président de l'Ukraine Victor Iouchtchenko annonce qu'il a eu, le 20 mars, une rencontre à Istanbul avec le patriarche Barthélemy de Constantinople. Selon le communiqué, "l'objectif principal était de rendre plus actifs les contacts" entre le patriarcat de Constantinople et l'Ukraine. La question de l'ouverture en Ukraine d'une représentation du patriarcat de Constantinople, qui serait "une cour ecclésiale ou un centre culturel et d'information", a été abordée.

S'adressant aux journalistes, le président ukrainien a affirmé: "Il est important pour l'Ukraine, en tant que pays orthodoxe, d'entretenir des relations à un haut niveau et dynamiques avec le patriarcat œcuménique". Il a ajouté qu'il accordait "une grande attention à ce dialogue".

Le communiqué présidentiel précise que Victor Iouchtchenko a abordé avec le patriarche Barthélemy la question de la préparation au concile panorthodoxe et de la tenue prochaine d'une rencontre des représentants des Églises autocéphales sur le sujet.

Sur les contacts entre l'administration présidentielle ukrainienne et le patriarcat de Constantinople, voir également cette note de ce blog.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 21 Mai 2009 à 16:10 | 4 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par laura wendling le 22/05/2009 21:37
Victor Louchtchenko quand je vois ce nom j'ai envie de pleurer. Je suis née en Crimée et personnellement avant de penser à la religion, il devrait plutôt remettre le pays en marche depuis qu'il est là lui, c'est de pire en pire. Au lieu de ne penser qu'à sa petite personne, il devrait ouvrir les yeux sur la détresse de l'Ukraine. Les bandits,les oligarques, les voleurs dans la loi se font de l'argent sur le dos de tout le monde et en plus avec la bénédiction du gouvernement. Voir mon pays comme ça, j'ai le cœur en milles morceaux .

2.Posté par Nikita Krivochéine le 24/05/2009 10:50
Voila XX siècles et quelques que les pouvoirs temporels et spirituels de par le monde sont à la recherche de la fameuse « symphonie » : gouvernement chrétien, Eglise ayant droit de regard sur ce gouvernement.
Inévitablement, la symphonie reste inachevée. Entre les reproches de « césaropapisme » que Dostoïevski adressait au catholicisme, le bon père Combes et sa loi de 1905 en France sans parler des atrocités bolcheviques en Russie nous sommes loin du compte : le prince de ce monde et la pratique de la foi ne font pas bon ménage.
L’Empire d’Orient, dit-on, a été le modèle de cette entente entre Eglise et Etat. Sans doute. En tout cas les efforts en vue de mettre en place un mode de gouvernement démo-chrétien dans l’Europe d’après-guerre n’ont perduré que plusieurs décennies. La Russie post communiste s’emploie à trouver de nouveaux modes d’interaction Eglise-Etat (sorabotnitchestvo) – mais voila que des reproches de retour à l’époque « synodale » se font entendre chez l’intelligentsia…
Lorsque je lis les dépêches qui relatent la rencontre secrète (pour pas longtemps) entre le patriarche basé à Istanbul et le président ukrainien sur le départ je me dis que Barthélémy et Youchtenko nous donnent un concert de mauvais rap des cités !
Ils complotent an vue de conférer un statut canonique au renégat Philarète Denissenko, de déloger d’Ukraine l’Eglise canonique, en communion avec le patriarcat de Moscou, et d’y instaurer une orthodoxie étatisée : « des divisions » , dans le sens stalinien à propos du Vatican, pour mieux diviser l’orthodoxie. De mémoire je n’arrive pas à trouver d’antécédents récents à de telles ingérences d’une Église dans les affaires d’un pays, ou de recours de l’autorité politique au goupillon ! Heureusement, les constellations politiques prescrivent un prochain changement d’administration à Kiev.
Mais le troupeau orthodoxe d’Ukraine est resté fidèle au baptême de Saint Vladimir et a applaudit le défunt patriarche Alexis II et le métropolite Cyrille lorsque celui-ci haranguait la foule de jeunes croyants réunis dans le centre ville de Kiev : « Rousj, Oukraïna, Belarous – eto estj Sviataja Rousj ».
La cacophonie touche à sa fin, la recherche de la symphonie se poursuivra !

3.Posté par vladimir le 25/05/2009 15:00
Cher Nikita,
J'ai vu d'assez prés une réussite de la manœuvre que vous décrivez: en Estonie la collusion du pouvoir et de quelques émigrés a réussi, avec l'aide du patriarcat de Constantinople, à mettre en place une église dissidente. Elle a bénéficié de tous les soutiens possibles: églises, appartements et autres bâtiments, rémunérations et carrières... etc., alors que l'Église canonique en place ne pouvait pas faire enregistrer ses association cultuelles et se faisait dépouiller de ses biens... Malgré cela il est remarquable de constater que seule une petite minorité de paroisses est passée chez les scissionnistes, qui ont du "importer" leurs évêques d'Afrique!

4.Posté par Svetlana Milko le 27/05/2009 10:00

Продолжается конфликт вокруг Болгарского подворья в Бухаресте

Румынский священник Габриэль Григореску, назначенный настоятелем болгарского храма Св. Илии в Бухаресте, забрал ключи от церкви, сообщает Православие.БГ со ссылкой на представителей болгарской общины румынской столицы.

"Полностью поддерживаем нашего священника Петра Тотева и не оставим наших соотечественников без храма", - заявил Русенский митрополит Неофит, пресс-секретарь Синода Болгарской Православной Церкви, уполномоченный Святейшим Патриархом Максимом вести дела Болгарской Церкви вместо проходящего лечение Предстоятеля.

В среду вечером 20 мая владыка Неофит вернулся из Бухареста, где встретился с представителями болгарской общины.

"Коллеги из Дирекции по делам вероисповеданий при Румынском правительстве заверили меня в том, что будут содействовать, чтобы храм остался в распоряжении болгар", - заявил и.о. главы болгарской Дирекции по делам вероисповеданий Эмил Велинов. В течение нескольких дней вел он переговоры с высокопоставленными чиновниками в Бухаресте по урегулированию спора о болгарском храме. Ему обещали, что вопрос будет решен в нашу пользу.

Епархия Мунтении и Добруджи решила присвоить храм св. Илии, в котором издавна совершала свои богослужения община православных болгар, и назначила настоятелем храма румынского священника, который сразу же запретил службы на церковно-славянском языке и потребовал платить за аренду здания 600 евро, пишет болгарская пресса.

Здание храма св. Илии Пророка было предоставлено в 1954 г. в качестве подворья Болгарской Православной Церкви Святейшим Патриархом Румынским Юстинианом.

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