Version française Claude Lopez-Ginisty d'après IMPANTOKRATOROS

Que doit-on faire des récents événements à Jérusalem commémorant le 50e anniversaire de la rencontre du Patriarche Athénagoras et du Pape Paul VI, au cours de laquelle le Patriarche de Constantinople, avec l'archevêque de l'archidiocèse grec orthodoxe et d'autres hiérarques du Patriarcat, a rencontré avec le pape de Rome pour effectuer des services de prières communes et des déclarations communes? Quels problèmes, le cas échéant, ces réunions et déclarations posent-elles pour nous en tant que chrétiens orthodoxes et pour notre foi orthodoxe? Et, en dernière analyse, est le problème théologique essentiel en jeu ici?

Voici quelques-unes des questions que de nombreux fidèles posent, et elles méritent une réponse complète en retour. Ce court article va tenter d'apporter quelques réponses, ou au moins les amorces de ces réponses.

Ceux qui verraient dans ces rassemblements œcuméniques un développement extrêmement positif parlent d'eux comme des "échanges de générosité, de bonne volonté et d'espoir" et des "échanges dans l'esprit de l'amour chrétien", qui sont de "véritables expressions de la foi des Apôtres, des Pères, et des orthodoxes." Les champions de ces rencontres ne manquent jamais d'admettre que "bien qu'il existe de sérieuses divergences" entre l'Eglise orthodoxe et le catholicisme "qui ne doivent pas être négligées, néanmoins notre foi exige que nous nous réunissions et que nous témoignons de nos engagements chrétiens partagés." Voilà comment un théologien orthodoxe américain bien connu, a fait allusion à l'événement de Jérusalem et je crois qu'il répète avec précision la conception générale parmi les supporters [de cette opinion].

Si, toutefois, nous devons comprendre le sens de ces événements d'une manière spirituelle et théologique, nous devons aller au-delà des clichés usés et des platitudes galvaudées et examiner l'ecclésiologie sous-jacente qui est soit implicite ou exprimée par le Patriarche et ses partisans au cours ces réunions. Il est assez facile, et malheureusement assez fréquent, même chez les chrétiens orthodoxes, de se contenter de la langue fleurie de l'amour et de la réconciliation et de ne pas prêter attention à la signification profonde de la théologie qui est exprimée en paroles et en actes. Si nous voulons éviter un tel écueil et aider les autres, nous devons acquérir une mentalité orthodoxe et juger ces questions importantes dans le cadre et les critères orthodoxes. SUITE Orthodoxologie

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 27 Juin 2014 à 20:04 | 11 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Vladimir.G: point de vue "zélote" le 28/06/2014 23:58
Ce texte, dont Justine et moi avions publié de larges commentaires, est réellement intéressant car il donne une appréciation clairement "zélote" de ce sommet historique. Comme je le souligne régulièrement, le courant "zélote" (voir la définition dans "Œcuménisme orthodoxe et vocabulaire" *) est probablement majoritaire au sein du Peuple de Dieu orthodoxe et c'est pour cela que ce texte est particulièrement significatif.

L'auteur est donc "un prêtre orthodoxe grec" qui ne s’appuie sur aucun théologien contemporain. Un Russe aurait probablement cité St Jean de Shanghai ou le métropolite Antoine Khrapovitsky qui ont beaucoup développé ce type de thèses et sont très appréciés par les défenseurs russes de ce courant.

* http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/OEcumenisme-orthodoxe-et-vocabulaire_a3728.html

2.Posté par justine le 29/06/2014 18:58
On peut s'étonner que, une fois de plus, dans ce nouveau fil sur l'article en question aussi, l'essentiel de ce que dit l'auteur, passe entre les mailles des citations choisies. On renvoie pour cela le lecteur à la source du texte, ce qui permet d'éviter d'entrer en matière et de dévier sur des points secondaires (comme p. ex. caractériser le texte de "zélote" ou critiquer le fait que l'auteur ne cite aucun Saint Père particulier, sans remarquer qu'en réalité, toute sa perspective est celle des Saints Pères dans leur ensemble!). Pour quelle raison? Je tente une dernière fois d'attirer l'attention sur cet essentiel:

L'auteur analyse le message du patriarche Bartholomée du 23 mai à Jérusalem, à l'Eglise de la Résurrection, et constate qu'il exprime une ecclésiologie entièrement conforme à celle de Vatican II et entièrement opposée à celle de l'Eglise orthodoxe, et qu'il tente d'aligner toutes les Eglises orthodoxes sur cette n o u v e l l e ecclésiologie, inconnue jusqu'à présent en Orthodoxie.

En résumé, cette nouvelle ecclésiologie proclame que l'Eglise Une, Sainte, Catholique et Apostolique est divisée dans le temps! Que cette division a été le fait de la prédominance de la faiblesse humaine, impliquant que la faiblesse humaine serait plus forte que la Volonté de Dieu concernant Son Eglise! Qu'aucun des groupes résultant de cette division, l'Eglise Orthodoxe y comprise, ne saurait prétendre à être l'Eglise Une, Sainte et Cartholique! (position constamment affirmée par le "Conseil Œcuménique des Eglises" et omniprésente dans tous les documents du COE).

En même temps, cette nouvelle ecclésiologie affirme que parallèlement à la susdite division dans le temps, l'Eglise est en quelque sorte une hors du temps, introduisant ainsi une dualité dans l'Eglise, ce que l'auteur qualifie de "nestorianisme ecclésiologique". N'oublions pas que quand en Orthodoxie on parle de l'Eglise, on parle du Christ, car l'Eglise est "le Christ étendu à tous les siècles" (St Jean Chrysostome) et "la présence permanente du Christ dans le monde" (cf. Mt 28,20). Et donc qui touche à l'ecclésiologie, touche à la christologie!

Ajoutons qu'en Grèce, un groupe de hiérarques a récemment exigé du Saint Synode de l'Eglise de Grèce de s'occuper enfin de ce problème, d'examiner en profondeur tous les textes approuvés par les Orthodoxes dans le cadre du COE et du dialogue avec les roméo-catholiques et de se prononcer à ce sujet.

Concernant le terme "zélote": Vladimir renvoie à sa définition. La voila: "Zélote - Ce qualificatif est généralement appliqué à ceux qui s'opposent à tout dialogue et témoignage avec les autres confessions chrétiennes." Or, ceci n'est pas une définition, mais une grossière calomnie. Les anti-œcuménistes (que Vladimir entend quand il dit "zélotes", terme évoquant l'idée de fanatisme et d'étroitesse d'esprit) ne sont point opposés au dialogue et au témoignage vis à vis des autres confessions chrétiennes. Tout au contraire ils sont pour le dialogue, mais un dialogue sincère, véridique, ayant pour but de ramener les hétérodoxes à la Foi orthodoxe (Veuillez vous reporter, Vladimir, au document, si souvent invoqué par vous, de l'Eglise Russe sur les relations avec les hétérodoxes et qui définit exactement ainsi le but des dialogues!). Ils sont pour un dialogue solidement fondé sur la Tradition de l'Eglise (orthodoxe, s'entend), les Saints Conciles, les Saints Pères et les Saints Canons. Et par conséquent, non seulement ils ne sont pas contre le témoignage vis à vis des autres confessions chrétiennes, mais tout à fait pour le témoignage, mais orthodoxe, vrai et authentique. Ce qu''ils refusent, ce sont les trahisons de la Foi orthodoxe, telles qu'on les trouve dans la nouvelle ecclésiologie suscitée.

3.Posté par Vladimir.G: importance dupoint de vue "zélote" le 30/06/2014 00:41
Je voudrais mieux préciser pourquoi je trouve importante la publication de ce texte. Tous ce que j'ai lu en français que j'ai lus à propos de ce sommet provient de sources favorables aux dialogues œcuméniques. Quand il s'agit d'Orthodoxes, ils appartiennent aux courants que j'avais appelés "consensuel" ou "œcuméniste" dans mon analyse rappelée ci-dessus, et cela donne l'impression que la quasi-totalité des Orthodoxes partage ce point de vue. Mais ce n'est pas du tout le cas: si en Europe Occidentale ce point de vue est largement majoritaire, et particulièrement en France où ces positions sont si largement défendus par la "Fraternité orthodoxe" et les théologiens issus de "l'Ecole de Paris" qu'elles en deviennent omniprésentes, il n'en est pas du tout de même dans les pays de tradition orthodoxe.

Ainsi en Russie, si les positions favorables aux dialogues sont mises en avant par la hiérarchie de l'Eglise russe, avec en tête le patriarche Cyrille et son principal porte-parole, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, le point de vue "zélote" est très souvent exprimé par de nombreux média orthodoxes et sur Internet. En ce qui concerne ce sommet, l'Eglise russe est restée silencieuse et ce sont ceux qui le dénoncent qui se font le plus entendre; leurs arguments sont proches du texte publié, avec souvent des références à des théologiens russes des XIXe-XXe siècles comme ceux que j'ai cité précédemment. Une nuance est cependant intéressante: une sympathie certaine pour le pape François, contrebalancée dans le cas présent par un rejet total du patriarche Bartholomée et des prises de position du Phanar.

4.Posté par John le 30/06/2014 01:23
Je ne vois pas ce qu'on peut lui reprocher. Il ne sort aucune nouvelle idée (ou dogme) de sa poche et énonce clairement l'indivisibilité de l'Eglise et donc du Christ.

5.Posté par Père Joachim le 01/07/2014 10:46
Le terme "zélote" est employé ici, me semble t il, d'une manière abusive. Normalement Il désigne des groupes fanatiques qui absolutisent et fige des positions traditionnelles de la foi en usant d' exclusives, d'agressivité et de sectarisme, entièrement impropre à l'esprit de l'évangile (Tite 3, 9- 10)

Les mouvements zélotes sont régulièrement réapparut dans l'histoire religieuse. Actuellement et depuis quelques décennies, il y a sur la Sainte Montagne de l'Athos des moines zélotes en nombre très important.
Ils sont divisés en factions nombreuses qui pour certaines d’entre elles n'ont ni évêques schismatiques, ni prêtres. La faction la plus célèbre est regroupée autour du tristement célèbre monastère d' Esphigménou qui résiste aux ordres du Phanar et aux assauts de la police en affichant, sur une haute tour moyenâgeuse, un étendard noir sur lequel est inscrit "l'orthodoxie ou la mort"
Pour la petite histoire, il y a aussi un tout petit groupe monastique grec à la skite des Sts.Archanges qui prolongent une doctrine élaborée en Russie, et qui prétendait inscrire la divinité dans la figure géométrique de "l'hexagone". Ils s'appellent les Hexagonites et s'inscrivent, eux aussi, dans la mouvance zélote "des sans prêtres".
Le climat curieux et exotique de ces centaines de religieux, quelques fois très ascétiques, est tout de même entièrement en rupture spirituelle avec tout le reste des moines. En revanche leur aspect très "orthodoxe" fait qu'ils ne sont pas sans disciples laïcs, vivants dans le monde.
Toute cette ambiance surannée mais significative "de l'église d'orient" est admirablement évoquée dans le livre "ermites dans la taïga"

A n'en pas douter ces doux dingues qui constituent actuellement un champs d'études de sociologie religieuse, pourraient devenir la source d'un puissant incendie fondamentaliste populaire, si la juste foi venait à s’affadir vraiment.

Rien à voir donc, pour le moment, avec les disciples du verbiage de "la théologie conservatrice" qui ne sont que le versant opposé de ceux qui usent du "langage galvaudé de la pure colombe" et qu' ils critiquent avec une rage inquisitoriale de très mauvais aloi.

6.Posté par justine le 01/07/2014 13:14
A John: Pour votre information, le texte original du message patriarcal en question sur:
http://www.ec-patr.org/docdisplay.php?lang=gr&id=1914&tla=gr

Et en ce qui concerne la doctrine orthodoxe de l'indivisibilite de l'Eglise, voici un passage du volume 4, page 181, de la "Dogmatique" de Saint Justin de Celije (Ed. L'Age d'Homme, 1997):

"Dans Son être divino-humain, l'Eglise est une et unique, tout comme le Dieu-Homme, le Christ, est Un et Unique. C'est pour cette raison que la division, la scission de l'Eglise est une chose ontologiquement, essentiellement impossible. Il n'y a jamais eu de division de l'Eglise, et il ne saurait y en avoir, mais il y a eu et il y aura des chutes hors de l'Eglise, comme des sarments stériles tombant desséchés du Cep divino-humain éternellement vivant qu'est le Seigneur Jésus-Christ (cf. Jean 13,16). De la seule et unique Eglise indivisible, à différentes époques des hérétiques et des schismatiques se sont détachés et ont déchu de son corps divino-humain. C'est ainsi que se sont d'abord détachés les gnostiques, puis les ariens, puis les pneumatomaques, puis les monophysites, puis les iconoclastes, puis les catholiques-romains, puis les protestants, puis les uniates, puis... ainsi de suite tous les autres membres des légions hérétiques et schismatiques."

7.Posté par Vladimir.G : Qui sont les "Zélotes"? le 02/07/2014 10:06
"Zélotes" ou "anti-œcuméniste" désigne les Orthodoxes opposé à l'œcuménisme; Ainsi par exemple le métropolite Jean de Pergame écrivait en 2009: "Le risque est ecclésiologique: quelle est l’autorité et la validité des décisions conciliaires? Obéirons-nous aux décisions conciliaires, comme nous le faisons, étant mis en place pour cela, ou bien aux “zélotes” de l’orthodoxie ? L’orthodoxie existe-t-elle, et les dogmes de foi, sans décisions conciliaires?"(Ibid.) Il parlant en l'occurrence des partisans de la «Confession de foi contre l’œcuménisme», document qui développe en effet cette doctrine: "nous évitons toute relation avec ceux qui innovent en matière de foi… Pour le bienheureux père Justin Popovitch, l’œcuménisme est le nom commun pour les pseudo-Églises de l’Europe occidentale. Leur nom commun est en fait “panhérésie”… Aussi, nous proclamons que, pour ces raisons, ceux qui se meuvent dans cette irresponsabilité œcuméniste, quelle que soit leur place dans l’organisme ecclésial, se trouvent en contradiction avec la tradition de nos saints et par voie de conséquence en opposition avec eux. C’est pour cette raison que leur attitude doit être condamnée et rejetée par l’ensemble des hiérarques et du peuple fidèle."(1) Ces quelques extraits, comme le titre du document, montrent bien ce refus de tout dialogue œcuménique et le texte du "prêtre grec" se trouve sur la même ligne.

Le métropolite Philarète de Minsk et de Biélorussie avait résumé les fondements théologiques de cette approche (2): comme l'illustre très bien l'article, pour ses tenants les frontières de l'Église correspondent avec l'institution ecclésiale canonique et les communautés chrétiennes séparées sont considérées comme hérétiques; Mgr Philarète précise: "une pareille interprétation de la pratique ecclésiale est difficilement acceptable."

La position de l'Eglise russe sur ce sujet est claire et sans ambigüité:
" 7.3. L'Église condamne ceux qui, utilisant des informations non fiables, défigurent de parti pris la tâche qu'assume l'Église orthodoxe de porter témoignage face au monde hétérodoxe et calomnient sciemment la Hiérarchie de l'Église, l'accusant de "trahison de l'Orthodoxie". Envers de telles personnes qui sèment les graines du scandale parmi les simples fidèles, il convient de prendre des sanctions canoniques. Il faut à cet égard se laisser guider par les décisions de la Rencontre panorthodoxe de Salonique (1998): "Les délégués ont condamné unanimement les groupes de schismatiques et également certains groupes d'extrémistes à l'intérieur des Églises locales orthodoxes, qui exploitent le thème de l'œcuménisme pour critiquer la direction ecclésiastique et saper son autorité, cherchant par là à soulever des dissensions et des schismes dans l'Église. À l'appui de leur critique injuste ils recourent à des matériaux mensongers et à la désinformation.

Les délégués ont également souligné que la participation orthodoxe au mouvement œcuménique s'est toujours fondée et se fonde toujours sur la Tradition Orthodoxe, sur les décrets des Saints Synodes des Églises Orthodoxes locales et des rencontres panorthodoxes... Les participants sont unanimes dans leur manière de concevoir la nécessité de continuer à participer aux différentes formes d'activités interchrétiennes. Nous n'avons pas le droit de nous dérober à la mission qui nous a été conférée par notre Seigneur Jésus-Christ, la mission de témoigner de la vérité devant le monde non orthodoxe. Nous ne devons pas rompre les relations avec les chrétiens des autres confessions qui sont prêts à collaborer avec nous... Au long des nombreuses décennies de participation orthodoxe au mouvement œcuménique, pas un des représentants (officiels) de telle ou telle Église locale orthodoxe n'a trahi l'Orthodoxie. Au contraire, ces représentants se sont toujours gardés fidèles et obéissants envers leurs autorités ecclésiastiques, ont agi en plein accord avec les règles canoniques, avec l'enseignement des Conciles œcuméniques et des Pères de l'Église et avec la Sainte Tradition de l'Église orthodoxe". Ils représentent aussi un danger pour l'Église ceux qui prennent part à des contacts interchrétiens sans la bénédiction de l'autorité ecclésiastique, ainsi que ceux qui causent le scandale dans le milieu orthodoxe en pratiquant une communion sacramentelle inadmissible avec l'hétérodoxie. " ("Principes fondamentaux régissant les relations de l'Eglise orthodoxe russe avec l'hétérodoxie", § 7.3)

NB: Le Père Joachim va plus loin dans la classification en réservant le terme "zélotes" aux plus extrémistes des "anti-œcuménistes". Personnellement je trouve cela excessif; les "Zélotes" étaient les membres d’un mouvement juif radical du Ier siècle, proche des Pharisiens; ils chasserent les Romains de Jérusalem avant que ceux-ci ne reviennent en force, détruisent le Temple et provoquent la Diaspora en 70… Mais le sens d'origine est « admirateur zélé »: on parle de Simon le Zélote, apôtre de Jésus-Christ.

(1) http://www.orthodoxie.com/actualites/europe/importants-remous-au-sein-des-eglises-orthodoxes-a-propos-de-la-prochaine-reunion-de-la-commission-i/#sthash.6FKLgyqB.dpuf
(2) Introduction du débat sur les "Principes fondamentaux régissant les relations de l'Eglise orthodoxe russe avec l'hétérodoxie". Cf. http://orthodoxeurope.org/page/14/1.aspx

8.Posté par L'Eglise de Jérusalem accusée de «discriminer» ses clercs et fidèles d'origine arabe le 07/08/2014 09:59
La politique de l'Eglise de Jérusalem, dirigée par les Grecs, est «discriminatoire» envers ses clercs et fidèles d'origine arabe, dénonce l’archevêque Théodose de Sébaste (Atallah Hanna), du Patriarcat grec-orthodoxe de Jérusalem. Mgr Atallah Hanna, originaire de Rameh, en Haute-Galilée, est un ardent défenseur de la cause palestinienne et du dialogue avec les musulmans.
SUITE....

9.Posté par Irénée le 07/08/2014 21:54
On pourrait aussi accuser de discrimination vis à vis des orthodoxes d'origine française une bonne partie de l'épiscopat orthodoxe présent en France !
Jean-Louis Palierne l'avait magistralement écrit il y a plus de 10 ans ! Mais il ne faut pas en parler puisque les évêques en question sont russes, roumains ou grecs !

10.Posté par Vladimir.G: Pour clore le débat le 07/08/2014 22:53
@ Irénée: ajoutez aussi "les évêques en question sont russes, roumains ou grecs ..." ou Allemand, Belge ou Néerlandais...

11.Posté par Irénée le 08/08/2014 09:37
Vous avez raison Vladimir, et la nationalité de ces évêques ne me pose personnellement aucun problème ! à condition qu'ils traitent de la même manière tous les fidèles, quelle que soit leur origine....

Nouveau commentaire :



Recherche



Derniers commentaires


RSS ATOM RSS comment PODCAST Mobile