Traduit du russe par Marie et André Donzeau

Dans un mois, sur l'île de Crète, doit se tenir le saint et grand Concile de l'Eglise orthodoxe. Sa convocation a été précédée de 55 années d'un processus pré-conciliaire dans lequel l'Eglise orthodoxe russe a pris la part la plus active.

Le thème de la préparation au Concile panorthodoxe a été évoqué dans son exposé par le Président du Département des Relations Ecclésiastiques Extérieures (DREE) du Patriarcat de Moscou, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, lors de la séance solennelle consacrée au 70e anniversaire de la DREE.

« Bon nombre des propositions du Patriarcat de Moscou qui ont été présentées par le Département des relations ecclésiastiques extérieures lors des réunions préparatoires ont été pour l'essentiel intégrées, aussi bien dans le Règlement intérieur du Concile panorthodoxe que dans les projets de documents conciliaires, a noté Mgr Hilarion. Tout d'abord, il était important pour nous d'éviter que ne se produise lors du Concile le cas où une église locale se verrait imposer une décision fondamentalement inacceptable pour elle. La méthode du consensus, telle qu'elle a été approuvée à la requête du Patriarche Cyrille pour l'adoption de toutes les décisions du Concile, exclut une telle possibilité ».

L'Eglise russe a également estimé important qu'il soit expressément convenu dans le Règlement que lors du Concile ne pourront pas être examinés d'autres thèmes que ceux qui sont déjà inclus dans l'ordre du jour conciliaire. « Pour nous il ne s'agit pas de points formels du Règlement, a souligné le président de la DREE. Ils permettent à l'Église russe de participer aux travaux du Concile sans craindre l'apparition de situations imprévues, sans craindre qu'une décision soit prise qui irait à l'encontre des canons et de la Tradition de l'Eglise ».

Dans le même temps le processus préparatoire du Concile ne peut pas être considéré comme dépourvu de lacunes, reconnaît le hiérarque : « le débat sur les projets de documents conciliaire qui, après leur publication, a surgi dans certaines Eglises locales y compris chez nous, a montré que certains documents nécessitent une amélioration. Je pense qu'une telle mise au point des documents, qui prendrait en compte la position de toutes les Églises autocéphales, doit nécessairement être effectuée, soit à l'Assemblée des Primats qui précédera le Concile, soit lors du saint et grand Concile de l'Eglise orthodoxe ».

Le Président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a observé, en rendant grâce à Dieu, que lors des dernières années du processus pré-conciliaire, le niveau de compréhension et de soutien pour les positions de l'Eglise orthodoxe russe et sa manière d'aborder les problèmes a très sensiblement augmenté ; ceci témoigne de l'unité de pensée croissante des Églises orthodoxes locales, à laquelle nous nous efforçons d'apporter une contribution dans la mesure de nos forces.

Service de communication de la DREE

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Mai 2016 à 11:49 | 1 commentaire | Permalien

Hégoumène Ephrem Meziani: mon chemin vers l'Eglise Orthodoxe russe
PARTIE 1: VERS L'ORTHODOXIE

L'hégoumène Ephrem est aumônier de la chapelle Saint-Nicolas de la Maison russe à Sainte-Geneviève-des-Bois . Quand nous nous sommes rencontrés, je lui ai demandé comment il est devenu orthodoxe et il a accepté que nous échangions sur ce sujet pour en faire un article.

Comme dans le cas du père Georges Leroy , qu'il a d'ailleurs rencontré, son parcours présente un témoignage intéressant sur les voies de ces conversions qui témoignent de la réussite du témoignage et de la mission des Orthodoxes en Europe occidentale. Initiée par des migrants, cette Orthodoxie répond ainsi aux besoins spirituels de certains autochtones qui, pour être très minoritaires, n'en apportent pas moins une contribution essentielle au rayonnement de notre foi autour de nous.

*Note: il m'a semblé intéressant d'ajouter des notes au témoignage du père Ephrem pour mieux situer les différents protagonistes. Je les ai insérées dans le texte pour en permettre une lecture commode eu égard au format du blog qui ne permet pas de renvois faciles.

Hégoumène Ephrem Meziani: mon chemin vers l'Eglise Orthodoxe russe
DU ROLE DES CHATS DANS LES VOIES DE DIEU

Père Ephrem: Les voies de Dieu sont impénétrables. Rien ne semblait me destiner au départ à rejoindre l'Église orthodoxe russe. Je suis né dans une famille catholique, Maman était très pieuse et je fus un jeune Catholique fervent et engagé, fréquentant en particulier l'aumônerie du lycée. Bien que très jeune, je suivis avec intérêt le concile Vatican II dont j'espérais un renouveau, un nouvel élan pour l'Église. Mais les résultats m'ont extrêmement choqué: j'avais 17-18 ans quand la réforme liturgique a été appliqué (1966-67) et je n'acceptais pas cette désacralisation de la messe; il se passait des choses invraisemblables et à mon sens pas correctes dans notre paroisse: c'était une renonciation, une trahison des valeurs et de la Tradition. Je n'avais rien contre le passage au français, mais les textes – c'était n'importe quoi, des prières qui ne voulaient rien dire; il n'y avait plus aucun respect pour l'autel, les Saintes espèces, les prêtres avaient troqué la soutane pour des jeans et l'aumônier mettait la Résurrection en question…

Q: vous avez alors suivi le courant intégriste?

Père Ephrem: Non, j'ai rejoint l'Église Melkites à Saint Julien le Pauvre*. Les Melkites viennent du Liban. Ils se sont détachés du patriarcat orthodoxe d'Antioche pour rejoindre l'Église catholique au XVIIIè siècle en gardant le rite byzantin. Leur primat porte le titre de patriarche d'Antioche (http://www.pgc-lb.org/fre/home). L’église Saint-Julien-le-Pauvre est très belle. C'est l'une des plus anciennes églises de Paris. *

* Note: La première attestation de l’église Saint-Julien-le-Pauvre date de 507 et l'église actuelle est de style roman du XIIe siècle. Elle fut longtemps la chapelle de l'Hôtel Dieu; confisquée à la Révolution, elle fut ensuite laissée à l'abandon puis devint la première paroisse de la communauté melkite de Paris en 1888. Une magnifique iconostase en marqueterie de bois qui se marie très bien avec les piliers et les voutes romans y a été réalisée en 1900 cf.

Hégoumène Ephrem Meziani: mon chemin vers l'Eglise Orthodoxe russe
Père Ephrem: Je fréquentais donc cette communauté Melkite, dont le rite byzantin me satisfaisait; les offices avaient lieu en français et en arabe, ce qui était très beau. Les autorités diocésaines m'ont accordé une "autorisation de changement de rite" que je ne suis d'ailleurs pas allé chercher car j'étais déjà sur le départ.

Il n'y avait pas de séminaire et, toujours en recherche, j'avais alors lu "Essai sur la théologie mystique de l'Église d'Orient" de Vladimir Lossky qui m'a fortement marqué.* J'ai en effet compris la latinisation de la Liturgie chez les Uniates et je voulais retrouver la véritable source du rite.

Note: Vladimir Nikolaïevitch Lossky(1903-1958) est considéré comme un des "pères" de la théologie orthodoxe en Occident. Son grand classique, "Essai sur la théologie mystique de l’Église d’Orient", paru en 1944, est la première œuvre significative d’un théologien orthodoxe à atteindre un grand public en Europe occidentale et il a inspiré toute une génération de jeunes théologiens qui ont suivis ses enseignements (cf. http://www.pagesorthodoxes.net/theologiens/lossky/lossky-intro.htm).

Père Ephrem: Vladimir Lossky avait fait partie de l'Église orthodoxe russe et je me suis adressé à l'église de la rue Pétel, cathédrale de l'Église russe à Paris, pour demander s'il n'y avait pas de paroisse francophone. Mais le prêtre que j'y ai alors rencontré m'a éconduit sans autre forme de procès en disant que l'Orthodoxie n'était pas pour des gens comme moi…

Question: vous avez du être déçu? Rebuté?

Père Ephrem:
Un petit peu…! Mais c'est là qu'interviennent les chats: me promenant souvent au "Jardin des Plantes", j'y remarquais une personne peu ordinaire qui venait régulièrement donner à manger au chats perdus qui infestaient les lieux. Sa tenue indiquait un ecclésiastique et j'osai l'aborder pour lui faire part de mes interrogations. Il s'agissait en fait de l’évêque Teofil Ionescu, primat de l'Église orthodoxe roumaine de Paris.*

* Note: Après la Deuxième Guerre mondiale et l’installation du communisme en Roumanie (1948), l'Église orthodoxe roumaine de Paris se coupe de la juridiction canonique du Patriarcat roumain, se constituant dans une éparchie orthodoxe roumaine hors frontières … Elle est revenue au sein de l'Eglise-mère le 10 mai 2009 (http://www.mitropolia.eu/fr/site/149/).


Question:
il vous a orienté vers une paroisse roumaine?

Père Ephrem: Pas du tout. Il me conseilla d'aller à la paroisse Saint Irénée, 96, bd Auguste Blanqui (Paris 13), église-cathédrale de l'ECOF*. J'avais entendu parler de cette "Église Catholique Orthodoxe de France" et je savais qu'elle se trouvait alors dans un "vide canonique", sans aucun rattachement depuis 1966, mais Mgr Teofil me rassura en disant "qu'il avait des plans pour cette juridiction." Et en effet, l'ECOF fut reçue sous l'omophore du patriarcat de Roumanie de 1970 à 1993, et j'y fus très bien accueilli.

* Note: pour ceux qui veulent en savoir plus sur l'ÉCOF, voir le très intéressant exposé du Père Marc Génin à L’Institut Saint Serge le 27 septembre 2013; "Nouvelle Forme de Communauté Orthodoxe, l’ECOF",http://stjeansanfrancisco.pafeos.org/spip.php?article59

Hégoumène Ephrem Meziani: mon chemin vers l'Eglise Orthodoxe russe
UN SAS VERS L'ORTHODOXIE

Question:et vous êtes ainsi devenu orthodoxe?

Père Ephrem: Absolument! J'y appris les fondements de l'Orthodoxie en suivant les cours de "l'Institut St Denis"* et je fus ordonné diacre en 1973 puis prêtre célibataire en 1975, après avoir obtenu ma licence de "l'Institut St Denis"*; je célébrais, participais à la vie de la communauté, aux assemblées diocésaines…

* Note: L'institut St Denis, qui existe toujours (http://www.institut-de-theologie.fr/), fut crée par l'ÉCOF et le patriarcat de Moscouen en 1944 comme un pendant francophone à l'ITO St. Serge (alors entièrement voué au russe et au slavon). Il était dirigé par Vladimir Lossky jusqu'en 1953. Une fusion des deux Instituts fut envisagée en 1945, lorsque le métropolite Euloge, recteur de l'ITO en sa qualité de primat de l'Archevêché russe, décida de revenir à l'Église russe, et deux jeunes professeurs de l'ITO, le père Alexandre Schmemann et le professeur Constantin Andronikoff, acceptèrent d'y professer au début (1945-1946), mais se retirèrent rapidement après le rappel à Dieu du métropolite Euloge et la nouvelle rupture entre l'Archevêché et Moscou.

Question: Mais vous ne restèrent pas longtemps à l'ECOF?

Père Ephrem: En effet, ce fut plutôt une transition. Le père Eugraph Kovalevsky, fondateur de l'ÉCOF qui fut sacré évêque sous le nom de Jean de Saint-Denis en 1964 dans l'Église russe hors frontières, était décédé depuis quelques années et il avait été remplacé par l'archiprêtre Gilles Bertrand-Hardy, sacré évêque dans l'Église de Roumanie sous le nom de Mgr Germain en 1972. Il commença à introduire des innovations personnelles qui éloignaient l'ECOF de la Tradition orthodoxe. Il refusait de se plier aux injonctions du patriarcat de Roumanie et, lorsque je lui ai fait remarquer qu'il rompait ainsi la communion avec le plérôme des évêques orthodoxes il me répondit "je suis en communion avec les ancien évêques des Gaules," à quoi je rétorquai "mais ils sont morts, Monseigneur!" Et je décidais de quitter l'ÉCOF.

Question: Vous n'avez donc pas attendu la dislocation de cette juridiction?

Note: Début 1993 le Saint Synode de l’Eglise roumaine retire la juridiction canonique de l'ECOF et destitue Monseigneur GERMAIN de toute fonction épiscopale. Celui-ci refuse de s'y plier mais la révélation de son mariage en 1995, en rupture de ses vœux monastiques, provoque un scandale en 2001. Une partie des paroisses quittèrent l'ECOF pour former "l'Union des associations cultuelles orthodoxes de rite occidental" (UACORO) et beaucoup rejoignirent, sur une base individuelle, la juridiction du patriarcat de Serbie ou d'autres juridictions canoniques. Actuellement l'ECOF, toujours dirigée par Mgr Germain, n'a pas de rattachement canonique mais revendique toujours prés de trente paroisses en France et à l'étranger (Suisse, Allemagne, USA, Argentine… Cf. http://eglise-orthodoxe-de-france.fr/)

Père Ephrem: Non. Dès 1976 je prenais contact avec «l’archevêché russe-orthodoxe en Europe occidentale» (cf. http://exarchat.eu/) où je fus reçu le 1 juin 1976 par Mgr Georges (Tarasov, cf. http://exarchat.eu/spip.php?article132). J'y reçu la tonsure rasophore l'année suivante et passai la licence de théologie à l'ITO St Serge. Plus tard je rejoignis l'Église russe…

Mais ceci est une autre histoire!

À suivre Parti II: "Rejoindre l'Église russe."
V.G.

Photo: Mgr. Nestor de Chersonèse, l'hégoumène Ephrem Meziani et le protodiacre Alexey Sobolev administrent les Saints Sacrements aux retraités de la Maison russe à Sainte-Geneviève-des-Bois
Hégoumène Ephrem Meziani: mon chemin vers l'Eglise Orthodoxe russe

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Mai 2016 à 08:36 | 3 commentaires | Permalien

L’un des principaux axes de l’action du Département des relations extérieures est d’entretenir des relations réciproques avec les autres communautés chrétiennes. Dans son allocution à l’occasion du 70e anniversaire du Département , son président, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, a, entre autres, souligné que les relations avec l’Église catholique romaine présentent des nouvelles perspectives de développement tant au niveau bilatéral qu’à celui de la chrétienté tout entière.

« Le dialogue qui se poursuit depuis 1979 entre la famille des Églises locales orthodoxes et l’Église catholique romaine couvre un large spectre de problèmes et s’oriente vers de longues consultations théologiques. L’action bilatérale du Patriarcat de Moscou et de divers instituts de l’Église catholique romaine se situe, en premier lieu, dans la sphère de la problématique sociale où nos positions sont très proches », a déclaré le métropolite.

Le métropolite Hilarion a souligné que le développement des événements mondiaux au cours de ces dernières années confirme combien il est indispensable qu’orthodoxes et catholiques unissent leurs forces pour s’opposer à la sécularisation libérale, à la crise des valeurs familiales et à l’explosion des normes de la morale traditionnelle. De plus, une place importante dans ces relations est accordée à la coopération culturelle, qui se réalise dans le cadre du groupe de travail bilatéral créé l’an dernier.

« Dans les conditions de la lutte qui se poursuit contre le terrorisme au Moyen Orient, et avant tout en Syrie et en Irak, nous sommes particulièrement intéressés au renforcement des actions communes pour défendre les chrétiens contre les persécutions par les extrémistes et pour apporter des secours humanitaires aux populations de ces régions. »

Ce thème, parmi de nombreux autres actuels, est mentionné dans la déclaration commune adoptée le 12 février à La Havane par Sa Sainteté Cyrille, Patriarche de Moscou et de toute la Russie, et le Pape François. Le président du DREE a rappelé que cette rencontre a été préparée pendant au moins vingt ans si l’on prend comme pointe de départ la première tentative de rencontre entre un patriarche de Moscou et un pape de Rome en 1997. Elle n’avait pu avoir lieu parce qu’il n’avait pas été possible de dégager une position commune qui aurait débouché sur déclaration conjointe. « Au cours de ces dernières années, le niveau des relations bilatérales s’est considérablement élevé, ce qui est reflété dans le texte de la déclaration de la Havane. »

« La rencontre a été déclarée historique, marquante pour notre époque, on lui a même donné d’autres épithètes pour souligner son importance. Elle a eu lieu à un moment critique de l’histoire récente : le monde était sous la menace d’une nouvelle guerre mondiale. L’aviation turque avait abattu un avion russe qui survolait la Syrie et cet acte pouvait avoir le rôle de catalyseur d’action militaire qu’avait eu en 1914 l’attentat de Sarajevo. Le déploiement aux frontières de la Syrie de forces armées de différentes coalitions antiterroristes aurait pu conduire à ce qu’au lieu de lutter contre un ennemi commun ces coalitions s’attaquent l’une l’autre et Dieu seul sait comment cela se serait terminé. Dans cette situation l’appel conjoint du Patriarche et du Pape a des actions commune et coordonnées était on ne peut plus à propos. Et il a été entendu. Aujourd’hui, tout le monde prend conscience que seules des actions communes vaincront le terrorisme. »

Lire aussi Interview exclusive du métropolite Hilarion de Volokolamsk: « Nous sommes non rivaux, mais frères » (partie 1)

Le président du DREE a également relevé que dans l’Église orthodoxe russe on apprécie au plus haut point la position du primat russe sur la situation de conflit civil en Ukraine, situation que, malheureusement, ne fait qu’exacerber la politique de la direction de l’Église gréco-catholique ukrainienne. Le métropolite Hilarion a rappelé que dans la déclaration commune du Patriarche et du Pape il est clairement dit que « la méthode de l’„uniatisme” des siècles passés, consistant à amener une communauté à l’unité en la séparant de son Église, n’est pas une voie conduisant au rétablissement de l’unité. »

« Cela a déjà été dit, notamment, dans le document de la Commission mixte du dialogue orthodoxe-catholique signé à Balamand en 1993. Toutefois, ce document n’avait pas été confirmé par le pape Jean-Paul II. Aujourd’hui le Primat de l’Église catholique romaine a confirmé ce qui est évident non seulement pour les orthodoxes, mais aussi pour les participants catholiques au dialogue. J’estime que c’est un important acquis », a souligné le métropolite Hilarion .

Lire Interview exclusive du métropolite Hilarion de Volokolamsk: « Nous sommes non rivaux, mais frères » (partie 2)

Lien en russe Traduction "PO"
Председатель ОВЦС: Встречу Святейшего Патриарха Кирилла с Папой Франциском неслучайно назвали эпохальной

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Mai 2016 à 18:34 | 1 commentaire | Permalien

Festival "Voix du Monde" dans le parc du Séminaire orthodoxe à Épinay-sous-Sénart: 21-29 mai 2016
Le festival "Voix Du Monde" organisé conjointement par la ville d'Épinay-sous-Sénart et le Séminaire orthodoxe russe Sainte-Geneviève, sous la direction artistique de M. Ariel Alonso, directeur du Choeur de la Sorbonne, a pour objectif, en invitant des chœurs du monde entier, de proposer des concerts d’exception et faire dialoguer les cultures à travers le langage universel de la voix chantée.

Pour cette première édition, le Festival vous emmène du Nord au Sud, de l'Ouest à l'Est, pour un échange entre l’ancien et le nouveau continent, entre l'Occident et l'Orient.

Site Internet du Festival. Vous pouvez Réserver vos places. Gratuit pour les -12 ans


Festival "Voix du Monde" dans le parc du Séminaire orthodoxe à Épinay-sous-Sénart: 21-29 mai 2016
PROGRAMME:

Ouverture du festival, samedi 21 mai à 20h

En ouverture du festival, samedi 21 mai à 20h, l’ensemble La Chimera propose son dernier travail, La Misa de Indios, qui mêle le répertoire baroque colonial de l’Amérique du Sud (Pérou, Bolivie, Paraguay) avec la célèbre Misa Criolla du compositeur argentin Ariel Ramírez. Des pièces modernes, composées par Eduardo Egüez, s’ajoutent au programme et donnent une couleur très particulière au projet.

Ce chœur de 30 chanteurs, accompagné de deux solistes et d’un orchestre de neuf musiciens, vous laissera une impression durable d’avoir participé à une procession au Pérou, entonné des mélodies centenaires et emmené très loin, dans des contrées où les couleurs, les sentiments, se mêlent tout autant à la spiritualité qu’à la vie.


2e étape, dimanche 22 mai à 16h


Pour la deuxième étape de ce tour du monde des voix chantées, dimanche 22 mai à 16h, le Chœur de femmes Ariadna, dirigé par Ariel Alonso, permet d’appréhender toute l’intensité qui se dégage d’un ensemble de seize interprètes talentueuses chantant à voix égales.

Pour le Festival Voix du Monde, ce chœur nous emmène à la découverte de la la musique vocale du XXe siècle des Pays de l’Est. Un programme qui nous plonge dans une atmosphère faite de lumières et d’ombres, où se répondent – en contraste – l’universalité et l’actualité. Le tout porté par des voix qui, en s’envolant vers le ciel, éblouissent au passage nos oreilles et éclairent nos âmes.

Samedi 28 mai à 20h, le Chœur des étudiants de l’Université Paris-Sorbonne

Le Chœur des étudiants de l’Université Paris-Sorbonne, dirigé par Ariel Alonso, rassemble dans sa configuration courante cinquante jeunes chanteurs enthousiastes, talentueux et déterminés. Leur travail consiste à aborder « a cappella » un répertoire original et peu connu, notamment à travers l’exploration des musiques du monde.

A Epinay-sous-Sénart, le samedi 28 mai à 20h, le Chœur des étudiants de l’Université Paris-Sorbonne nous invite avec lui à la découverte des musiques des pays nordiques. Au programme, des œuvres de Morten Lauridsen, Jan Sandström et Wilhelm Stenhammar, entre autres, qui illustrent brillamment l’essor et l’évolution de l’écriture pour chœurs dans les pays nordiques. Un mouvement à la fois neuf et profondément ancré dans les chants traditionnels.

Dernière étape, dimanche 29 mai à 16h


Pour la dernière étape de ce tour du monde des voix chantées, dimanche 29 mai à 16h, le Chœur de chambre Exprîme nous transporte sur le nouveau Continent, en Amérique du Nord. Il propose ainsi deux grandes œuvres pour chœur et orchestre – la Symphony of Psalms d’Igor Stravinsky et les Chichester Psalms de Leonard Bernstein – qui, pour l’occasion, sont interprétées dans des versions transcrites pour piano à quatre mains et percussions.

Ces classiques revisités, en prenant le relais de l’orchestration complète, offrent un cadre plus sombre, en nuances de gris, qui fait ressortir efficacement l’écriture chorale et le texte des psaumes. Un programme qui répond pleinement à l’exigence de ce festival : ouvrir le dialogue et abolir les frontières en musique.

Le Festival est organisé par la Mairie d’Epinay-sous-Sénart et le Séminaire Orthodoxe Russe Sainte-Geneviève, sous la direction artistique d’Ariel Alonso, directeur des chœurs Sorbonne Universités.

Billetteries : Fnac — Carrefour — Géant — Magasins U — Intermarché — www.francebillet.com 0 892 68 36 22 (0,34€/min)

Renseignements : www.festival-epinay.org / info@festival-epinay.org / 01.60.47.85.80

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Mai 2016 à 16:21 | 3 commentaires | Permalien

Le pape François se rend dans le "premier pays chrétien" – l'Arménie
Le "visite au premier pays chrétien" tel est la devise officielle du prochain voyage du pape François en Arménie les 24-26 juin.

L'emblème du voyage, qui vient d'être dévoilé, représente le monastère de Khor Virap et le mont Ararat, lié à la figure biblique de Noé. Le monastère de Khor Virap est le premier lieu saint de l'Arménie chrétienne.

Son nom signifie « puits profond » car le futur Grégoire l'Illuminateur y fut jeté aux oubliettes pendant les persécutions des Chrétiens (IVe siècle) et y survécut miraculeusement durant treize ans. Il devient ensuite le premier catholicos d'Arménie, faisant du royaume, le plus ancien pays chrétien du monde.


Les couleurs de l'emblème sont le violet et le jaune – les couleurs officielles de la Sainte Église Apostolique Arménienne et de l'Église Catholique Romaine et il comporte aussi les blasons des deux Églises ainsi que l'inscription "pape François. Arménie. 24-26 juin 2016" Source

Les détails du prochain voyage apostolique du Pape François en Arménie sont désormais connus. Le calendrier de ce voyage de 3 jours a été rendu public ce vendredi. Un voyage à forte connotation œcuménique. Le Pape arrivera vers 15 heures vendredi 24 à l'aéroport de Erevan, la capitale arménienne, puis se rendra à la cathédrale apostolique d'Etchmiadzin, près d'Erevan où il sera accueilli par le Catholicos Karekine II, patriarche de l'Eglise apostolique arménienne.

Parmi les temps forts de ce voyage, la visite du Saint-Père au mémorial de Tsitsernakaberd qui honore les victimes du génocide arménien, samedi 25 au matin. Le Pape se rendra ensuite dans la ville de Gyumri, la deuxième ville arménienne, située au Nord-Ouest du pays. Il y célèbrera la messe puis visitera la cathédrale des martyrs. Le soir, à son retour à Erevan, le Souverain Pontife présidera une rencontre œcuménique de prière pour la paix, sur la place centrale de la ville.

Lire aussi Le pape François met à pied d’égalité le génocide des arméniens, la Shoah et les crimes de Staline
Le pape François se rend dans le "premier pays chrétien" – l'Arménie

Œcuménisme et racines chrétiennes

La dernière journée de ce voyage, dimanche 26, sera marquée par la participation du Pape François à la Divine liturgie dans la cathédrale arméno-apostolique puis par un déjeuner œcuménique avec le Catholicos et les évêques catholiques du pays. Le Pape signera ensuite une déclaration commune avec le patriarche arménien. Le voyage s'achèvera par une visite et un temps de prière au monastère de Khor Virap. Comme à chacun de ses déplacements à l’étranger, le Souverain Pontife s’entretiendra avec les autorités civiles, notamment avec le Président de la république ainsi qu’avec le corps diplomatique.

Le pape François se rend dans le "premier pays chrétien" – l'Arménie
Commémoration du génocide arménien le 23 avril 2015 à Etchmiadzin, près d'Erevan. – AFP

Jean-Paul II s’était rendu en Arménie en septembre 2001, à l´occasion du 1700e anniversaire du christianisme dans le pays. Cette visite du successeur du pape polonais est également très attendue par les Arméniens. Ce voyage apostolique interviendra un peu plus d'un an après ses mots historiques : le 12 avril 2015, François avait qualifié de «premier génocide du XXè siècle» le massacre des Arméniens il y a un siècle sous l’Empire ottoman. (OB)

RV

V.G.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Mai 2016 à 10:12 | 4 commentaires | Permalien

Un concert fut donné à l’Opéra royal de Madrid méticuleusement organisé par les musiciens paroissiens de l’église Sainte-Marie-Madeleine.

Видео с концерта в Королевской опере в честь освящения храма св.Марии Магдалины. Все исполнители прихожане храма

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Mai 2016 à 12:35 | 0 commentaire | Permalien

Le 15 mai 2016, 3e dimanche de Pâques, dimanche des femmes myrophores, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, président de la Commission des paroisses d’ancien rite et des relations avec les vieux-croyants, a célébré la Divine liturgie à l’église de la Protection-de-la-Mère-de-Dieu de Roubsovo. Le Centre patriarcal de tradition liturgique russe ancienne est installé dans cette paroisse.


Le métropolite concélébrait avec de nombreux prêtres, parmi lesquels l’archiprêtre Ioann Mirolioubov, consultant au DREE, secrétaire de la Commission des paroisses de rites ancien et des relations avec les vieux-croyants, ainsi qu’avec le clergé de la paroisse. Suite

Lire aussi Le film "RASKOL" : schisme de l'Eglise orthodoxe
suite Secrets et rites de l’ancienne orthodoxie

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Mai 2016 à 12:35 | 1 commentaire | Permalien

Guerre 14-18: la Champagne se souvient de ses soldats russes
Quelque 300 personnes ont commémoré dimanche à Saint-Hilaire-le-Grand (Marne) le centenaire de l’arrivée des soldats russes en Champagne lors de la Première Guerre mondiale, un épisode méconnu de l’Histoire, a constaté un journaliste de l’AFP.

«Un siècle après, face aux sacrifices de ces milliers de soldats du corps expéditionnaire russe, l’émotion est toujours aussi vive», a déclaré Elisabeth Obolensky, présidente de l’association du souvenir du corps expéditionnaire russe en France lors de la cérémonie dans la chapelle orthodoxe.

A Saint-Hilaire-le-Grand, commune de 300 habitants situés à 35 km de Reims, plus de 900 soldats ayant combattu aux côtés des troupes françaises durant la Première Guerre mondiale reposent dans le cimetière militaire russe.

«Dans cet écrin de verdure, on trouve une chapelle, un ermitage et un petit cimetière: c’est surprenant, on se croirait presque en Russie», a commenté Franck Lesjean, chargé du patrimoine historique au conseil départemental de la Marne.

Après une célébration liturgique orthodoxe dans la chapelle, en présence de nombreux Russes blancs et d’un chœur venu de Russie pour l’occasion, une procession a eu lieu dans le cimetière où un pope a béni les tombes des disparus. Suite AFP
Guerre 14-18: la Champagne se souvient de ses soldats russes

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 17 Mai 2016 à 12:55 | -1 commentaire | Permalien

Consécration de la cathédrale Sainte-Marie-Madeleine à Madrid par Mgr Nestor
Le 15 mai, troisième dimanche après Pâques, qui commémore les Saintes Femmes Myrrhophores, Mgr. Nestor de Chersonèse et son Eminence Mgr. Antoine de Bogorodsk, responsable des institutions du Patriarcat de Moscou à l’étranger, ont célébré la consécration de la cathédrale de Sainte Marie-Madeleine à Madrid.

La veille, les deux évêques célébrèrent solennellement les vigiles au terme desquelles Mgr. Antoine eut une visite guidée dans les locaux de la paroisse où se situe le centre culturel et éducatif « Russkiy Mir » (« le Monde Russe »).

Parmi le clergé présent à la consécration, il y avait le prêtre Andrey Kordotchkine (recteur de ladite église), l’archimandrite Macaire (Rossello), doyen des paroisses orthodoxes russes en Espagne et au Portugal, l’higoumène Séraphim (Pavlov), recteur de la paroisse de l’Annonciation à Barcelone, le prêtre Alexey Krylov, recteur de la paroisse de Tchesmenne à Saint-Pétersbourg, le prêtre Iaroslav Dibatch, recteur de la paroisse de la Nativité-de-la-Mère-de-Dieu à Torrevieja, le prêtre Sergei Prossandeev, recteur de la paroisse Saint-Georges à Valence (Espagne), le hiéromoine Silouane (Sandor), membre du Patriarcat de Roumanie, l’archimandrite Dimitrios (Saez), du Patriarcat de Constantinople, le protodiacre Constantin Markovitch, de la cathédrale marine Saint-Nicolas à Saint-Pétersbourg et le protodiacre Alexey Sobolev de l’église des Trois-Saints-Docteurs à Paris. A cet office solennel fut aussi présent Mgr. Juan Antonio Martinez Camino, évêque auxiliaire de l’Eglise catholique romaine à Madrid.

Consécration de la cathédrale Sainte-Marie-Madeleine à Madrid par Mgr Nestor
L’autel en marbre de Carrare, installé la veille de la consécration a été réalisé par le maître espagnol Antonio Soler selon les esquisses du recteur de la paroisse consacrée et de l’iconographe anglais Aidan Harte. Pour ces dessins furent utilisées des images d’anciennes églises ouest-goths et préromaines d’Espagne. Des reliques de Sainte Eulalie (martyre du IVème siècle à Mérida, à l’époque – Emérita Augusta), furent posées sous l’autel selon la tradition. Pour la nouvelle église, on consacra aussi un antimension.

Après la Divine Liturgie, les évêques ont adressé chacun un discours aux paroissiens ; et parmi les invités importants, Youri Kortchaguine, ambassadeur plénipotentiaire de la Fédération de Russie en Espagne a été décoré de l’ordre de Saint Serge de Radonej, 3ème degré. Des lettres de gratitude de la part du patriarche et des évêques ont aussi été délivrées à plusieurs bienfaiteurs et paroissiens actifs dans cette communauté. Parmi les nombreux cadeaux de la part de cette dernière, Monseigneur Nestor reçut des habits liturgiques et une panagia reproduite d’après celle, ancienne, se trouvant au Musée du Vatican.

Le même jour, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, Youri Kortchagine, convia les invités les plus importants à un déjeuner. Un repas fut aussi offert dans l’enceinte de la paroisse. Suivant la Semaine des Saintes Femmes Myrrhophores, le mouvement de la jeunesse au sein de la paroisse a offert des livrets commémoratifs ainsi que des bouquets de fleurs à chaque femme, et réalisé une vidéo relatant l’événement. Un « flash mob » des enfants fut organisé durant lequel ils chantèrent « Maman : le premier mot ».

Le soir, un concert fut donné à l’Opéra royal de Madrid méticuleusement organisé par les musiciens paroissiens de l’église de Sainte-Marie-Madeleine. Un dîner clôtura la soirée. Lien PHOTOS

Consécration de la cathédrale Sainte-Marie-Madeleine à Madrid par Mgr Nestor

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Mai 2016 à 20:25 | 2 commentaires | Permalien

Le Conseil religieux du canton de Zurich a organisé le 8 mai 2016 au soir, une rencontre des responsables religieux des Eglises chrétiennes présentes dans le canton. Il s’agissait d’y discuter des amendements proposés à la loi cantonale sur le statut juridique des entités religieuses. La réunion avait pour objectif d’élaborer une attitude commune à l’égard des textes proposés. Elle s’est tenue dans la cathédrale de Grossmünster.

Etaient présents des délégués de l’Eglise catholique romaine, de l’Eglise protestante réformée, des Eglises orthodoxes locales (patriarcats de Constantinople, de Serbie, de Roumanie, de Bulgarie, ainsi que des communautés préchalcédoniennes).

Des cantiques pascaux ont été chantés, la réunion a été suivie par une collecte des fonds destinés aux chrétiens de Syrie. Les représentants des principales entités chrétiennes ont exposé les fondements des statuts administratifs qui sont les leurs dans leurs pays respectifs. Lien

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Mai 2016 à 18:39 | 0 commentaire | Permalien

Dimanche, le 22 mai 2016 - Pèlerinage pour la fête de Saint Nicolas et vénération de ses reliques
Centre de pèlerinage du diocèse de Chersonèse

Dimanche, le 22 mai 2016, au jour de la translation des reliques de Saint Nicolas le Thaumaturge de Myre à Bari
et avec la bénédiction de Mgr Nestor, évêque de Chersonèse (patriarcat de Moscou)

Dans la basilique de Saint Nicolas à Saint Nicolas de Port ( à 12 km de Nancy)

Ce village est devenu un centre important pour la vénération de saint Nicolas par les chrétiens de l'Allemagne, de France et surtout de la Lorraine dont il est le Saint protecteur, après les transfert des reliques de ce Saint depuis Bari, en 1098

Dimanche, le 22 mai 2016 - Pèlerinage pour la fête de Saint Nicolas et vénération de ses reliques
Programme et affiche

Contacts: prêtre Nicolas Nikichine
tel +33 (0)6 20 34 95 46
nicolas.nikichine@gmail.com

ou Madame Inna Botcharova
+33 (0)6 50 64 01 26
Инна Бочарова
Зам. Директора Паломнического Центра


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Mai 2016 à 07:31 | 0 commentaire | Permalien

Le 10 mai 2016, dans le cadre des cérémonies du millénaire de la présence des moines russes au Mont Athos, avait lieu la présentation des publications du monastère Saint-Pantéléimon du Mont Athos.

L’assistance a pris connaissance de l’album « Chronique du monastère Saint-Pantéléimon en images », dans lequel sont reproduites des photographies d’archives datant de 1850 à 1950. Il contient également des documents sur l’histoire du monastère, sur les moines russes de l’Athos, la correspondance officielle du monastère et différents extraits de journaux intimes, ainsi que des œuvres des ascètes athonites russes.

Lire aussi Le congrès international « La Rus’ et l’Athos : un millénaire de liens spirituels et culturels » s’est tenu à Tchernihiv

Prenaient part à l’évènement le métropolite Clément de Kalouga et de Borosvsk, président du Conseil éditorial de l’Église orthodoxe russe, A. D. Beglov, représentant plénipotentiaire du Président russe pour la Région fédérale centrale, M. Y. Abramov, fondateur du Musée de l’icône russe, le hiéromoine Nikon (Smirnov), supérieur du métochion de l’Athos à Moscou, l’higoumène Julienne (Kaleda), vice-présidente du Département synodal aux monastères et au monachisme, l’archiprêtre Igor Iakimtckouk, secrétaire du DREE aux relations interorthodoxes, le père Mikhaïl Asmus, secrétaire du Comité d’organisation de l’Église orthodoxe russe pour la préparation des célébrations du millénaire de la présence des moines russes au Mont Athos, l’higoumène Denis (Chlenov), responsable de la Bibliothèque de Académie de théologie et du séminaire de Moscou, le moine Ermolaï (Tchejia), bibliothécaire et archiviste du monastère Saint-Pantéléimon, K. A. Vakh, rédacteur en chef de l’édition « Indrik », etc.

Mgr Clément a congratulé l’assistance de la sortie de cet album et des autres publications du monastère Saint-Pantéléimon, rappelant l’importance inestimable de l’Athos dans le développement de la vie spirituelle de la Rus’.

Des chants de Pâques ont été interprétés par le Chœur synodal de Moscou, dirigé par A. Pouzakov.

A la fin de la présentation, ses participants ont visité le métochion de l’Athos à Moscou, situé en face du Musée de l’icône russe. Lien

Lire aussi Un nouveau livre : « La période athonite de la vie de l’archevêque Basile (Krivoсheine) d’après les documents »
Présentation des publications du monastère russe Saint-Pantéléimon du Mont Athos Actualité

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Mai 2016 à 14:40 | -1 commentaire | Permalien

Décès de l’archiprêtre Ignace Peckstadt, pionnier de l’Eglise orthodoxe de Flandre
Le 7 mai est décédé l’archiprêtre Ignace Peckstadt, un avocat estimé du barreau de Gand et prêtre bien-aimé de la paroisse Saint-Apôtre-André à Gand.

Les funérailles de Ignace Peckstadt a lieu le samedi 14 mai à 11 heures


Il est né à Evergem le 4 novembre 1926 dans une famille de vieille souche flamande et lors de ses années d’études à l’Université de Gand il est rentré en contact pour la première fois avec l’Église orthodoxe, son vécu et spiritualité. Il en était animé et parti en voyages à de nombreuses reprises dans les pays traditionnellement orthodoxes des Balkans (Yougoslavie, Roumanie, Bulgarie, Grèce, Turquie, Russie), où il put établir des contacts avec les évêques, théologiens et moines et moniales, dont le grand Patriarche Athénagoras de Constantinople.

Dans les années 60 – pendant la période du Concile Vatican II – il fonda à Gand une association sous le nom ‘Apôtre André – contacts avec l’orthodoxie’ qui amena en Flandres de grandes figures de l’Église orthodoxe afin d’initier un publique divers dans la richesse de la spiritualité orthodoxe

En 1972 il devient le fondateur de la paroisse orthodoxe Saint-Apôtre-André à Gand. Depuis cette paroisse et sous son impulsion, l’orthodoxie s’est répandue plus loin en Région flamande, raison pour laquelle il est vu comme un pionnier de l’Église orthodoxe en Flandre. En 1974 il est ordonné diacre à Paris et un an plus tard prêtre par l’archevêque Georges de Syracuse (Patriarcat œcuménique). Par ses nombreux contacts il put contribuer efficacement à l’obtention de la reconnaissance officielle de l’Église orthodoxe dans notre pays. Il faisait partie de l’Archevêché orthodoxe du Benelux (Patriarcat œcuménique), métropole qui depuis 2013 est conduite par son fils, le métropolite Athénagoras, chef du culte orthodoxe dans notre pays.

Le 2 mai, il célébra avec son épouse Marie-Thérèse Janssens son 63e anniversaire de mariage. Il était le père de quatre enfants, grand-père de dix petits-enfants et de trois arrière-petits-enfants. En plus de son fils métropolite, il y a aussi son autre fils (Bernard Peckstadt, paroisse de Bruges) et son beau-fils (Dominique Verbeke, paroisse de Gand) qui sont tous deux prêtres orthodoxes.

Sur le plan œcuménique il fut pendant de nombreuses années membre du Conseil inter ecclésial à Gand, du groupe d’études et de travail oecuménique de Flandre occidentale et de l’organe de consultation des Églises chrétiennes en Belgique, l’instance œcuménique la plus élevée en Belgique. Au niveau européen il était co-inspirateur des nombreux congrès orthodoxes.

De 1950 à 1998 il fut un avocat actif au barreau de Gand, dont pendant 9 ans membre du Conseil de l’ordre et pendant 16 ans président du bureau Pro-Deo, le service d’aide juridique. D’autre part il fut pendant plus de 35 ans juge de paix suppléant et professeur pour les matières juridiques dans l’enseignement supérieur des infirmiers
Décès de l’archiprêtre Ignace Peckstadt, pionnier de l’Eglise orthodoxe de Flandre

Pour finir, l’archiprêtre Ignace Peckstadt était un orateur apprécié. Il était invité dans les milieux les plus divers pour parler des aspects historiques et spirituels du christianisme orthodoxe. D’autre part il est l’auteur de deux livres : “La force de la présence de Dieu. Sagesse de la spiritualité orthodoxe” (2001) Edition Averbode 215p. et Une fenêtre ouverte sur l’Église orthodoxe” (2005), Edition Averbode, 285 p.

Les funérailles de Ignace Peckstadt a lieu le samedi 14 mai à 11 heures dans l’église du béguinage gantois de sainte Elisabeth, Sophie van Akenstraat (près du Rabot). Une divine liturgie précédera dans l’église orthodoxe du Saint-Apôtre -ndré, Sophie van Akenstraat 17 à Gand.

Lien Orthodoxia et Photos
Décès de l’archiprêtre Ignace Peckstadt, pionnier de l’Eglise orthodoxe de Flandre

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Mai 2016 à 11:29 | -1 commentaire | Permalien

V.G.
Le dimanche 10 mai 2016 le Pape Théodore (Tawadros) II, principale autorité de l'Église copte orthodoxe, a appelé par téléphone le Pape François en réponse à un message de ce dernier pour le deuxième anniversaire de leur rencontre à Rome qui soulignait combien catholiques et coptes sont unis dans « un œcuménisme du sang ». Et les deux primats ont souligné la volonté de poursuivre dans l'engagement commun pour l'unité des chrétiens et la proposition d'un accord pour la célébration de Pâques à une date commune. Coptes et catholiques croient et partagent des valeurs communes, soutient encore le Pape, telles que la sacralité et la dignité de chaque vie humaine, la sainteté du mariage et de la famille, le respect de la création.

Autant de valeurs confrontées à de nombreux défis, et pour lesquels les coptes et les catholiques sont appelés à apporter une réponse commune. «Si nous apprenons à porter nos fardeaux les uns les autres, à échanger sur le riche patrimoine de nos traditions respectives, nous serons à même de voir ce qui nous unit plus que ce qui nous divise», affirme le Pape source

« UN ŒCUMENISME DU SANG »
Le patriarche de Moscou Cyrile accueillait de son côté le Patriarche Théodore en octobre 2014 en soulignant que cette visite ouvrait une nouvelle page dans l’histoire des relations entre les deux Églises. « Nous entretenons historiquement de bonnes et cordiales relations, mais les rapports bilatéraux sont devenus plus fréquents ces dernières 30-40 années, notamment grâce à notre participation commune au travail de différentes organisations interchrétiennes, a poursuivi Sa Sainteté. Le dialogue théologique entretenu de 1985 à 1995 a été une étape très importante dans le développement de nos relations bilatérales ; il nous a rapproché et nous a permis de mieux comprendre les positions de nos Églises sur les questions christologiques. » En 2005, il a été proposé de reprendre ce dialogue. « Mais rien n’a été entrepris, malheureusement, pendant ces 9 années, en premier lieu à cause de la situation difficile au Proche Orient » a constaté le Primat de l’Église orthodoxe russe qui a proposé de discuter des prochains efforts à faire dans ce domaine. (https://mospat.ru/fr/2014/10/29/news110446/)

« UN ŒCUMENISME DU SANG »
Mais de fait c'est bien la situation au Proche Orient qui monopolise l'attention de tous ces dernières années: "Dans les circonstances actuelles, les leaders religieux ont une responsabilité particulière pour éduquer leurs fidèles dans un esprit de respect pour les convictions de ceux qui appartiennent à d’autres traditions religieuses. Les tentatives de justifications d’actions criminelles par des slogans religieux sont absolument inacceptables. Aucun crime ne peut être commis au nom de Dieu, « car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix » (1 Co 14, 33)," ont proclamé ensemble le pape François et le patriarche Cyrile dans leur "déclaration commune" de La Havane (http://www.eglise.catholique.fr/actualites/416654-declaration-commune-du-pape-francois-et-du-patriarche-cyrille-de-moscou-et-de-toute-la-russie/).

L'Église copte est actuellement la plus importante des confessions chrétiennes du Proche Orient. Elle est en communion avec les Églises arménienne et syrienne dans le cadre de la confession des Eglises orthodoxes orientales, qui représente actuellement quelques 60 millions de chrétiens. Après des siècles d'isolement les unes des autres, ces Églises ont réaffirmé leur appartenance à la seule foi en 1965 à Addis-Abeba, leurs primats se rencontrent chaque année et plusieurs groupes de travail ont été constitués pour aider les patriarches dans ce processus de rapprochement. Ces Eglises sont aussi engagées dans des dialogues théologiques avec l'Orthodoxie, l'Alliance réformée mondiale, l'Eglise catholique et la Communion anglicane; elles sont aussi membres du COE où elles se retrouvent fréquemment sur les mêmes positions que les Église orthodoxes....

AVANCÉES THÉOLOGIQUES


Ces Eglises, souvent appelées préchalcédoniennes, se rattachent aux racines de l'Orthodoxie car elles gardent intacte la foi des trois premiers conciles que l'Orthodoxie vénère aussi. Elles sont souvent qualifiées à tort de "monophysite" car elles n'ont pas approfondi le monophysisme depuis les origines; il est beaucoup plus verbal que théologiquement fondé. Les Coptes parlent souvent pour le Christ d'une seule nature unie, ce qui est une manière implicite d'en reconnaître deux. Leur confession de foi actuelle se rapproche de la nôtre et ils ont conservé un sens marqué de l'histoire et de la tradition, une tradition monastique, une spiritualité, une liturgie et une théologie mystique proches des Orthodoxes.

En fait la cause essentielle du schisme fut d'abord politique, les populations autochtones réagissaient contre l’institutionnalisation de l'Eglise après Justinien, dans laquelle ils voyaient un instrument de domination du pouvoir impérial, et les patriarcats de Rome et surtout de Constantinople voulaient marginaliser l'Eglise d'Alexandrie, très puissante et qui faisait leur faisait de l'ombre. La lutte entre Constantinople et Alexandrie pour le leadership en Orient fut épique: Alexandrie était au départ en tête, obtenant la 2ème place après Rome au concile de Nicée 1 (325), mais Constantinople, appuyée par l'empereur, passa devant au concile... de Constantinople 1 (381), Alexandrie obtint ensuite l'éviction du charismatique patriarche de Constantinople St Jean Chrysostome lui-même en 403 (concile du Chêne) puis surtout la condamnation du patriarche de Constantinople Nestorius en 431(concile d’Éphèse), et ses conclusions furent encore majoritaires en 449 (Éphèse II). Mais les conclusions de ce «brigandage d'Éphèse» ont été infirmées deux ans plus tard à Chalcédoine (451) et c'est là que les mots jouèrent un rôle essentiel: les plus importantes Eglises d'Orient, Alexandrie et Antioche furent séparées des autres Eglises chrétiennes, des patriarcats "grecs" furent établis à leur place (qui s’appellent toujours "grec-orthodoxes") mais ils ne purent jamais regagner la puissance des anciens patriarcats ni contester le leadership de Constantinople.

Pour ce qui concerne les relations avec l'Orthodoxie, le meilleur résumé de la situation se trouve dans l'annexe aux "Principes fondamentaux régissant les relations de l'Eglise orthodoxe russe avec l'hétérodoxie" (http://orthodoxeurope.org/page/7/5/2.aspx):

Citation:
RELATIONS AVEC LES ÉGLISES ORIENTALES ANCIENNES (PRECHALCEDONIENNES)
L'Église orthodoxe russe prend part au dialogue avec les églises orientales préchalcédoniennes au niveau panorthodoxe depuis 1961. Dans un premier temps, de dialogue se déroula dans le cadre de rencontres officieuses. Depuis 1985, ses représentants qui font partie de la Commission théologique mixte mènent un dialogue théologique officiel avec ces Eglises. Les travaux consacrés durant de nombreuses années à l'étude des causes et du caractère de la division existant entre l'Église orthodoxe et les églises qui n'ont pas reçu les définitions du IVe Concile œcuménique (de Chalcédoine) ont abouti à la "Seconde Déclaration et proposition aux Églises " (Chambésy, Suisse, 1990).

Concernant le bilan provisoire du dialogue panorthodoxe avec les églises préchalcédoniennes et le document élaboré au cours de ce dialogue, c'est la décision de l'Assemblée des évêques de l'Église orthodoxe russe de 1997 qui fait autorité: "Après étude de l'information relative au développement du dialogue entre l'Église orthodoxe et les Églises orientales orthodoxes (préchalcédoniennes), rendre hommage à l'esprit de fraternité, de compréhension mutuelle et d'effort commun de fidélité à la Tradition apostolique et patristique qui est exprimée par la Commission théologique mixte pour le dialogue entre l'Église orthodoxe et les Églises orientales orthodoxes dans la "Seconde déclaration commune et propositions aux Églises " (Chambésy, Suisse, 1990)".

La "Déclaration" ne doit pas être considérée comme un document définitif, suffisant au rétablissement de la pleine communion entre l'Église orthodoxe et les Églises orientales orthodoxes: elle contient en effet des imprécisions dans diverses formulations christologiques. Il faut exprimer l'espoir que les formulations christologiques continueront à être précisées au cours de l'étude des questions de caractère liturgique, pastoral et canonique, de même que les questions concernant le rétablissement de la communion ecclésiale entre les deux familles d'Églises de tradition orthodoxe et orientale". Se basant sur la décision de l'Assemblée des évêques que nous venons de citer, le Saint Synode, dans sa session du 30 mars 1999, a pris la décision de prolonger le dialogue théologique bilatéral de l'Église orthodoxe russe avec les Églises préchalcédoniennes.
Fin de citation

« UN ŒCUMENISME DU SANG »

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Mai 2016 à 12:36 | 5 commentaires | Permalien

Bulletin de la Fraternité  de la Transfiguration et de l'Institut orthodoxe Saint Philarète, mai 2016
Ce bulletin paraîtra mensuellement, liens en anglais et en russe
The Transfiguration Brotherhood and St. Philaret’s Christian Orthodox Institute May 2016 Newsletter

Christ is risen!
Dear Friends,

Welcome to the Transfiguration Brotherhood (PSMB) and St. Philaret’s Christian Orthodox Institute (SFI) May 2016 Newsletter.

Lire La Fraternité de la Transfiguration célèbre son 25e anniversaire, une liturgie est officiée à la cathédrale du Christ Sauveur

We are excited to announce the English versions of the PSMB and SFI websites. The Brotherhood’s website (http://en.psmb.ru) contains essential information about our movement, such as our Life Principles, and enables you to follow our current events. The SFI website reflects our research and academic activities along with providing a discussion platform for contemporary theology experts.


I have to start with sad news. On Bright Saturday, 7 May, we lost Nikita Struve, our wise friend, Editor-in-Chief of the Russian Christian Movement journal “Le Messager”, an SFI trustee and a friend of our Institute and the Transfiguration Brotherhood. Memory eternal to him! May the risen Lord grant him eternal rest!


Here is an outline of last month’s events:

Our spiritual father and SFI Rector Rev. Prof. Georgy Kochetkov commented on Patriarch Kirill’s message, in which he had criticised worship of man, and on its interpretation in the mass media.

The recently translated interview with Fr Georgy offers a retrospective journey into the history of our Institute and highlights the concept behind it.


A brief overview of our conference on friendship, sobornost and solidarity held in March can be found here.

In a week’s time (16-19 May), we shall be holding another conference in the annual series ‘Catechesis in the Tradition of the Holy Fathers’. This year the main focus of the conference will be kerygmatic preaching about Christ during the 1st and the 2nd stages of catechesis. We are hoping to welcome all those who invest time and effort into helping people get an introduction into the church tradition and become true Christians in their everyday life. We shall also continue discussing the interesting issues raised at previous events in the series.

I am also pleased to announce our Brotherhood Facebook page.


We are hoping to increase the density of our websites’ content with time. I would be grateful for any suggestions you might have regarding ways of improving our English websites and their content.


Our next newsletter will be delivered on Monday, 6 June.

He is risen indeed!
Yours sincerely,

Sofia Androsenko

Press Secretary, St. Philaret’s Institute
M.: +7 962 986 74 33
http://sfi.ru/en

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Mai 2016 à 11:07 | 2 commentaires | Permalien

Le 7 mai 2016 rappel à Dieu du professeur Nikita Struve à l'âge de 85 ans. Paix à son âme +
Nikita Struve, professeur, philosophe, président du Groupe de recherches sur l’émigration russe, directeur d’Ymca-Press, infatigable « propagandiste » de la culture russe en France... Suite "La CROIX" Nicolas Senèze et La NEF

Les obsèques de Nikita Struve auront lieu vendredi 13 mai, dans la matinée à la cathédrale Saint-Alexandre Nevsky (10h00 divine liturgie suivie de l’office des funérailles). YOU TUBE + PHOTOS

L’inhumation aura lieu ensuite au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois. Mémoire éternelle !

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 8 Mai 2016 à 07:53 | 4 commentaires | Permalien

Ensemble vocal masculin " Chantres Orthodoxes Russes " mercredi 25 Mai 2016 à 20h30
Venez écouter un chœur russe, exclusivement masculin, qui visite des chants sacrés perpétuant une tradition aux mélodies vibrantes de profondeur.

Un grand concert de chants orthodoxes russes sera donné en l'église Saint-Germain l'Auxerrois à Paris, non loin du Louvre et du Pont-Neuf par l'ensemble vocal masculin " Chantres Orthodoxes Russes ".

Le panorama de la musique liturgique et monastique russe, qui sera interprété, illustre la riche histoire de la musique orthodoxe russe depuis l'abandon du chant byzantin à la fin du XVIe siècle.

Depuis leur création en 2013, les " Chantres Orthodoxes Russes " se consacrent au répertoire liturgique russe et plus particulièrement aux oeuvres des grands centres spirituels comme la laure de Kiev, mais surtout la laure de la Sainte-Trinité- Saint-Serge.

Placé sous la direction de Serge Rehbinder, maître de chapelle en l'église orthodoxe russe de Saint Séraphim de Sarov à Paris, l'ensemble vocal " Chantres Orthodoxes Russes " est composé de chanteurs professionnels et amateurs qui ont fait leur classe dans de grands choeurs en Russie et en France. Parmi ces choeurs, on peut citer ceux de la laure de la Trinité Saint-Serge près de Moscou dirigé par feu l'archimandrite Matthieu Mormyl, de la cathédrale russe Saint Alexandre Nevsky à Paris ou le choeur de Crimée placé sous la direction d'Igor Mikhailevskiy.

Les premières polyphonies religieuses, inspirées par le chant populaire russe, voient le jour au XVIIe siècle, à la suite de l'ouverture à l'Occident et de la découverte du chant liturgique polonais.
Un siècle plus tard, les chantres russes adaptent le principe du choral luthérien à de vastes compositions à 8, 12, voire 48 voix. Mais le XVIIIe siècle est aussi celui du goût italien.

Le public se rend à l'église comme on va à l'opéra pour écouter les " concerti à plusieurs parties " de Dimitri Bortniansky. Plus tard, les compositeurs de l'Ecole de Saint-Pétersbourg se tournent vers le romantisme allemand, puisant leurs thèmes dans les mélodies populaires, à la manière du lied allemand.

Avec le réveil culturel de la Russie au XIXe siècle et l'éclosion du mouvement slavophile, l'école synodale de Moscou renoue avec des motifs anciens et des harmonisations sobres et propices à la prière et à la méditation.
L'introduction dans le choeur des voix de basse profonde renforcent le caractère mystique du drame liturgique. D'une étonnante beauté, cette musique est cependant peu jouée en concert, les basses profondes étant rares et très recherchées.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Mai 2016 à 18:47 | 0 commentaire | Permalien

Le soir du dimanche 1er mai, aux vêpres de Pâques, nous avons eu la joie d'avoir avec nous Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, et quatre prêtres du diocèse de Paris, dont M. l'abbé Emmanuel Schwab, curé de la paroisse Saint-Léon. LIEN Youtube

Il y avait également dans l'assemblée deux séminaristes de Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux qui avaient passé plusieurs jours avec nous. À la fin de la célébration, Mgr Lebrun a donné sa bénédiction à l'assemblée. Puis, nos hôtes ont partagé le repas avec la communauté du Séminaire.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Mai 2016 à 18:01 | Permalien

Des milliers de chrétiens orthodoxes venus d'Egypte et d'Europe de l'Est ont refait les derniers pas du Christ en portant la croix à travers la Vieille ville de Jérusalem pour célébrer leur Vendredi saint, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les fidèles, transportant des croix de toutes tailles, ont commémoré les derniers instants du Christ jusqu'à sa crucifixion en refaisant le chemin de croix le long de la Via Dolorosa, s'arrêtant devant les différentes stations pour prier avec ferveur dans leurs langues respectives.

Les autorités israéliennes ont mis en place un important dispositif dans la Vieille ville, située à Jérusalem-Est, partie palestinienne de Jérusalem annexée et occupée par Israël....Suite AFP

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Mai 2016 à 16:08 | 1 commentaire | Permalien

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