Le patriarche Cyrille prie pour la fin de la pandémie
Le patriarche Cyrille prie pour arrêter la propagation du coronavirus et appelle l'Église à renforcer la prière, a déclaré vendredi Vladimir Legoyda, chef du département synodal des relations de l'Église avec la société et les médias, dans sa chaîne de télégramme.

"En ces temps difficiles, lorsqu'une infection à coronavirus se propage dans le monde entier, Sa Sainteté le Patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrillel appelle tous les évêques, le clergé, les moines et les laïcs de l'Église orthodoxe russe à intensifier la prière", indique également la lettre circulaire publiée vendredi par l'administrateur du bureau du Patriarcat  le métropolite Deniss, qu'il a envoyé à tous les évêques de l'Église orthodoxe russe.

Le métropolite a proposé de lire dans tous les diocèses une prière pour le salut du coronavirus ("de la peste nuisible"), qui était auparavant recommandée pour la lecture dans les églises de Moscou et de la région de Moscou.

Moscou 27 mars. INTERFAX  Lien Патриарх Кирилл молится о прекращении пандемии

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Mars 2020 à 19:55 | 0 commentaire | Permalien

Pourquoi des Américains choisissent-ils l'orthodoxie?
EKATERINA SINELCHTCHIKOVA

Seuls deux ou trois millions d'Américains sur les 325 millions d'habitants du pays se disent chrétiens orthodoxes. Beaucoup d’entre eux ont avoué s’être rendus pour la première fois dans cette église en raison des «odeurs et des cloches», citant donc un exotisme externe, que ce soient l'odeur de l'encens, la sonnerie des cloches ou même l'amour de Dostoïevski. Mais pourquoi ont-ils décidé d’y rester?

Jusqu'à l'âge de neuf ans, Patrick Maiorca vivait au Texas ; son père servait dans l'US Air Force. Après le service, la famille a déménagé dans l’Oklahoma voisin. Alors, il n'y avait que deux ou trois églises orthodoxes dans l'État. La grande majorité des croyants sont baptistes ou nouveaux protestants. « J'ai été élevé dans la foi anglicane. Après avoir fréquenté une école protestante complètement folle, je suis devenu agnostique», explique Patrick.

L'intérêt pour l'Église orthodoxe est apparu lorsqu'il a commencé à étudier la langue et l'histoire russes, ainsi que l'histoire de Rome. Finalement, il est tombé amoureux de la culture russe. « Mais aussi en tant qu’agnostique, j'ai senti que l'Église orthodoxe était la seule à tenir fermement sur ses pieds. L'Ouest a été façonné par la chute de l'empire romain d'Occident », assure-t-il.

Orthodoxie par email

Et il n'est pas seul dans ce cas. « De nombreux convertis américains recherchent quelque chose de plus fondé, plus vieux, qui a fait ses preuves et qui dure depuis plus longtemps », a déclaré Robert Hegwood, du Mississippi.

Lui-même a été élevé dans un foyer baptiste, il est devenu méthodiste à la fin de son adolescence et est ensuite entré peu après dans le mouvement charismatique pendant 21 ans. Robert a rencontré l'orthodoxie en 1995 alors qu'il vivait à l'étranger, sur une petite île du Pacifique Nord appelée Saipan. SUITE

Lire Le Washington du père Victor Potapov

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 27 Mars 2020 à 03:34 | 0 commentaire | Permalien

De célèbres acteurs russes demandent au patriarche de s’impliquer dans l’affaire du refuge du monastère de Toula
Plus d’une dizaine de célèbres artistes de Russie s’adressent au patriarche Cyrille pour lui demander d’intervenir pour sauver le refuge pour chats et chiens de la région de Toula fermé ces derniers jours par le recteur de l’abbatiale locale.

La requête, parvenue à Interfax, est signée par, notamment, Inna Tchourikova, Svetlana Krioutchkova, Dimitri Pevstov, Benjamin Smekhov, Alexandre Chirvindt, Alexis Serebriakov, Hélène Safonova, Alexandre Zbrouev, Vera Vassilieva, Hélène Kambourova, Alexandre Lazarev : « Permettez-nous d’attirer votre attention sur l’incident, révoltant selon nous, qui est survenu à la mi-mars lorsque le nouveau recteur de l’abbatiale du monastère de l’icône de la Vierge de Kazan (à Kolioupanovo, région de Toula), malgré l’opposition de la supérieure du couvent, a, en moins d’une heure, fermé ce lieu de vie où, depuis plus de dix ans, sont recueillis les chats et les chiens abandonnés par leurs maîtres au pied de l’enceinte du monastère. »

Selon cette requête, le refuge a été créé à l’initiative de la supérieure de l’époque, mère Euphrosine, de quelques moniales et d’un groupe de bénévoles préoccupés par le sort des animaux domestiques abandonnés par leurs maîtres. Le nouveau recteur de l’abbatiale a demandé à l’administration d’évacuer les animaux au prétexte qu’ils n’étaient plus nourris par personne. Les bénévoles, au contraire, affirment qu’ils avaient de quoi continuer à les nourrir.

De célèbres acteurs russes demandent au patriarche de s’impliquer dans l’affaire du refuge du monastère de Toula
« Selon nos informations, — poursuivent les auteurs de la requête —, tous les chiens étaient stérilisés et castrés, vaccinés contre la rage, ils vivaient dans de beaux enclos cachés à la vue des passants. On n’entendait pas d’aboiements de sorte que les pèlerins ne pouvaient deviner que des animaux vivaient dans le couvent. »

Dans la nuit du 15 au 16 mars, des inconnus en jeep ont emmené, on ne sait où, les chats et les chiens. On a dit aux bénévoles que les animaux ont été recueillis dans d’autres refuges, or les deux refuges de la région de Toula ont déclaré ne pas avoir reçu de nouveaux animaux. « Deux chiens dont on a dit qu’ils ont été accueillis dans un haras de la région de Moscou ont été retrouvés le lendemain dans une forêt proche du couvent. Une partie des chats sont revenus aux alentours, mais n’ont pu pénétrer dans l’enceinte du monastère, ils errent maintenant affamés. »

Quand la police lui a demandé où sont passés plus d’une soixantaine de chiens, le gendre de la femme qui tient le comptoir des cierges et vend par ailleurs de la shawarma a répondu : « il y a eu un miracle, ils sont montés au ciel. »
Selon les artistes, ce qui s’est produit est une tragédie non seulement pour ces chats et ces chiens, mais aussi pour tous ceux, moniales, paroissiens et bénévoles, qui ne sont pas indifférents au sort des animaux et en prenaient soin. « Il est regrettable que dans un couvent qui attire de nombreux pèlerins se soient des gens aussi insensibles qui mènent le bal. Cet acte cruel par lequel le nouveau recteur débute son service au couvent, malheureusement, entache toute l’Église orthodoxe russe et peut en détourner des gens qui sont en recherche de spiritualité. »

Aussi les auteurs du texte demandent au patriarche Cyrille de condamner moralement les actes des membres du couvent qui ont privé de toit des dizaines d’animaux que protégeaient des moniales et des paroissiens et d’agir pour que ces animaux reviennent à leur refuge et que les bénévoles puissent continuer à s’en occuper.

De célèbres acteurs russes demandent au patriarche de s’impliquer dans l’affaire du refuge du monastère de Toula
Source Moscou, 22 mars 2020. INTERFAX – traduction PO
Известные российские актеры просят патриарха вмешаться в ситуацию с приютом при тульском монастыре

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Mars 2020 à 13:08 | 2 commentaires | Permalien

Pendant dix minutes, toutes les cloches des églises de France vont sonner en "solidarité avec notre nation toute entière" face au coronavirus, a fait savoir la Conférence des évêques de France.
Il n'y aura pas que les applaudissements pour le personnel soignant qui vont résonner ce mercredi soir. En ce jour de l'Annonciation, les cloches de toutes les églises de France vont sonner à 19h30, a annoncé la Conférence des évêques de France à BFMTV.

Il s'agit d'une marque de soutien envers "la nation" qui se bat actuellement contre le coronavirus.

"Nous voulons manifester notre solidarité avec notre nation toute entière, porter notre humanité à la fois très forte et fragile devant Dieu ce moment très spécial de son histoire", a expliqué Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, dans un message relayé par l'émission Le Jour du Seigneur de France 2.
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Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 25 Mars 2020 à 19:04 | -1 commentaire | Permalien

Saint Jean Chrysostome : Prière pour les défunts
Les défunts sont commémorés par un Office spécial appelé "samedi des âmes," célébré 4 fois par an :

Les 2 samedis précédant le Grand Carême, le premier samedi du Grand Carême, et le samedi avant la Pentecôte.

Les Orthodoxes croient qu'il est du devoir des vivants de se souvenir et de prier pour les défunts. Une prière générale est prononcée pour les personnes spécifiques, et pour toutes les âmes inconnues qui n'ont personne pour prier à leur mémoire. Les paroissiens apportent de petits plats de "kollyva" à l'église (plats de blé cuit mêlé à des épices, sucre, raisins, etc), et remettent une liste des prénoms de leurs bien-aimés défunts au prêtre.

Mieux vaut mourir saint et loin des siens, que pécheur et chez soi!

Il n'en est pas de même du juste : à son départ, il recueille une foule d'avantages; il est utile à tous les vivants par le souvenir de sa propre vertu, il les rend meilleurs. Les pécheurs au contraire sont encore punis par là. Car ce n'est pas seulement de leur vivant, mais jusqu'après leur mort, qu'ils nuisent à beaucoup de monde en laissant partout des exemples de leur avarice.

A présent donc que vous êtes instruits sur ce point, cessez de plaindre ceux qui meurent à l'étranger, mais plaignez ceux qui meurent dans le péché; ne proclamez pas heureux ceux qui finissent leurs jours dans leur maison et dans leur lit, mais ceux qui les terminent dans la vertu; et nous-mêmes, cultivons la vertu et fuyons le vice. Car la première profite aux vivants et aux défunts; et le second nuit aux morts en 2 façons: en les couvrant de honte et en les conduisant aux châtiments éternels.

Que Dieu donc, qui a daigné accorder à la sainte martyre qui nous a rassemblés ici en ce jour, la faveur de s'armer, de combattre, de vaincre, et d'être couronnée, nous juge tous dignes aussi, à notre dernier jour, de sortir de la vie présente fidèles à Ses Commandements et à Ses lois, et de pouvoir ainsi entrer dans les mêmes tabernacles que notre sainte, et y jouir des biens éternels: puissions-nous tous obtenir ce bonheur par la grâce et la miséricorde de Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec lequel gloire au Père et au Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Amen.

i[saint Jean Chrysostome, extrait du ch. 6 de l'homélie sur sainte Drosis]
Saint Jean Chrysostome : Prière pour les défunts

Pourquoi les funérailles Orthodoxes sont-elles joyeuses?

[...] Ainsi, comme nous sommes remplis de joie, nous chantons des Psaumes en l'honneur des défunts, et ces Psaumes nous exhortent à avoir bon courage au sujet de la mort. En effet le Psalmiste nous dit : O mon âme, tourne-toi vers le lieu de ton repos, parce que le Seigneur t'a comblée de biens (Ps. 119,7.) Le voyez-vous? La mort est un bienfait et une cessation de travaux; car, une fois entré dans ce paisible Séjour, on se repose de ses oeuvres, comme Dieu S'est reposé des Siennes. [...]

saint Jean Chrysostome, extrait du ch. 3 de l'homélie sur les saintes martyres Bernice, Prosdoce et Domnine.

Sur la mort du pécheur, le vrai deuil, les vrais sujets de larmes, les aumônes utile aux morts et les offrandes pour les défunts.

4. Comprendrez-vous enfin qu'il n'y a pas là un sujet de larmes? Ce mystère est la plus grande marque de la sagesse de Dieu. Comme on abandonne une maison, ainsi fait l'âme, pressée de se réunir à son Seigneur. Et vous êtes dans le deuil? Il fallait donc pleurer à la naissance de l'enfant, car la dernière naissance est bien plus heureuse. L'âme s'en va vers une autre Lumière; elle s'échappe comme d'une prison; elle retourne comme on revient, d'un combat.
Sans doute, m'objectera-t-on, mais vous parlez des justes; et que t'importe, ô homme? auprès des justes éprouves-tu ce que je dis ?

Eh bien, dites-moi, que peut-on reprocher à l'enfant, au petit enfant?

Pourquoi votre deuil pour le nouveau baptisé, car, pour celui-ci encore, la condition est la même?
Pourquoi donc votre deuil? Ne voyez-vous pas que c'est comme un pur soleil qui s'élève? Que l'âme pure, quittant son corps, est une lumière brillante?

L'empereur, faisant son entrée dans la ville, ne mérite pas le silence de l'admiration autant que l'âme rejetant son corps pour s'en aller avec les Anges.

Réfléchissons donc sur l'âme, sur le saisissement, sur l'admiration, sur la volupté qu'elle éprouve. Pourquoi votre deuil, encore une fois? Ne pleurez-vous donc que sur les pécheurs? Plût au Ciel qu'il en fût ainsi! Je ne l'empêcherai pas ce deuil-là; plût à Dieu que telle en fût la cause! De là les larmes apostoliques; de là les larmes du Seigneur. Jésus aussi, Jésus pleura sur Jérusalem.

Je voudrais que ce fût à ce caractère qu'on reconnût le deuil. Mais lorsqu'aux exhortations qu'on vous adresse, vous n'opposez que des mots, l'habitude, les liaisons rompues, la protection qui vous est enlevée, vous ne parlez pas du vrai deuil, je ne vois là que des prétextes.

Faites le deuil du pécheur, versez sur lui des larmes; et moi aussi, j'en verserai avec vous, j'en verserai plus que vous, d'autant qu'il est plus exposé aux châtiments, le pécheur; et moi aussi, je me lamenterai, et de mes lamentations je vous dis la cause, et ce n'est pas vous seulement qui devez pleurer le pécheur, mais la cité tout entière et tous ceux que vous rencontrez, comme vous pleurez sur les malheureux que l'on mène à la mort, car c'est la réalité, c'est une mort sinistre que celle des pécheurs.

Mais toutes les idées sont confondues. Voilà le deuil que commande la sagesse, qui est un grand enseignement, l'autre n'est que faiblesse, pusillanimité. Si nous sentions tous le vrai deuil, nous corrigerions les vivants. Si l'on vous donnait des remèdes contre la mort qui frappe les corps, vous ne manqueriez pas d'y recourir; si vous saviez pleurer la mort du pécheur, vous l'empêcheriez, vous l'écarteriez, et de vous, et de lui.

SUITE
Saint Jean Chrysostome : Prière pour les défunts

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Mars 2020 à 06:04 | 1 commentaire | Permalien

Icône de la Mère de Dieu de Koursk
Depuis 1951 l’icône réside aux Etats-Unis, au siège de l'Eglise Russe Hors Frontières, elle voyage dans le monde des vivants et elle est partout une source de miracles continus.

Icône de la Très Sainte Mère de Dieu de la racine de Koursk est également connue en tant que "Znamenie" - signe

L’icône a été trouvée le 8 septembre 1295, par un homme de la ville de Rylsk, près d’un grand chêne sur la rive du fleuve Touskara.

Tandis qu’il prenait l’icône, un petit courant d’eau a commencé à couler de dessous les racines du chêne: l’homme qui a trouvé cette icône et ses compagnons construisirent une chapelle en bois (Tchasovnia, en Russe, de «tchasy « (les heures canoniques)

C'était un petit bâtiment sans autel, non consacré, normalement utilisé sans clergé, pour des offices de lecture qui ne requièrent pas de prêtre, tel que des heures, ou prières, ou des lectures d’hymnes acathistes etc.).

Maintenant à ce même endroit est érigée la Cathédrale de la Nativité de La Mère de Dieu, dans l’ Ermitage masculin de Korennoi. Comme la nouvelle de l’invention ( découverte) d’une icône était parvenue jusques au prince Basile Chemyaka, il a commandé que l’icône soit apportée à Rylsk. Le Peuple a accueilli l’icône avec grand honneur, mais le prince lui-même n’était pas présent et il a été frappé de cécité soudaine. Pendant qu’il pleurait à cause de son manque de foi, et priait la Mère de Dieu, il a été miraculeusement guéri, et a ordonné qu’une cathédrale soit construite construite dans Rylsk, aussi à la mémoire de la Nativité de La Mère de Dieu. L’icône a été placée là et prince Basile a établi sa commémoration au 8 septembre.

Lire aussi Mgr Marc Archevêque de Berlin d’Allemagne et de Grande Bretagne : les valeurs chrétiennes en Europe d’aujourd’hui

Néanmoins, plusieurs fois l’icône est mystérieusement retournée à la chapelle initiale à l’endroit de sa découverte et on a finalement décidé de la laisser là. On a enregistré beaucoup de guérisons qui se sont produites quand les malades priaient la Theotokos en ce lieu.

En 1485 une bande des tartares a attaqué la région, et a essayé de brûler la chapelle ainsi que l’Ermitage. La chapelle semblait résister au feu et les tartares ont suspecté un prêtre du nom de Bogolep, qui se trouvait là, d’être être une sorte de magicien. Le prêtre leur dit que c’était parce que l’icône miraculeuse était là que la chapelle ne brûlait pas. Les tartares furieux, ont pris l’icône, l’ont coupée en deux morceaux, les ont jetés et ils ont alors brûlé la chapelle avec succès. Le prêtre a été fait prisonnier et emmené vers la Crimée....SUITE Orthodoxologie

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Mars 2020 à 09:42 | 2 commentaires | Permalien

Cathédrale des Trois Saints Docteurs à Paris
Le 20 mars 2020 à partir de 9 h émission en direct de la Liturgie des Dons Présanctifiés sur notre page Facebook

Conformément aux indications des autorités françaises la liturgie sera célébrée  les portes de l'église étant fermées, seul le clergé sera présent à l'intérieur de l'église. 

Трехсвятительский кафедральный храм в Париже

Друзья, завтра 20 марта 2020 в 9.00 будем передавать прямую трансляцию Литургии Преждеосвященных Даров здесь на нашей странице в Фейсбуке.

В связи с указаниями Правительства Франции, Литургия будет служиться в закрытом храме и без прихожан, только силами и в присутствии духовенства.
Надеемся, что видеотрансляция хотя бы отчасти утешит христианские души, жаждущие оказаться в Храме Божием в это сложное время.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Mars 2020 à 08:02 | 2 commentaires | Permalien

Saint Haralampos, martyr au début du III-e siècle. Intercède depuis des siècles lors des épidémies
Saint Haralampos [Ἅγιος Χαράλαμπος, Charalampe, Haralambos, Charalambas, Charalampus...] était évêque de Magnésie, également et il prêcha l'Evangile dans cette région pendant de nombreuses années.

Un jour, lorsque la nouvelle de sa prédication fut connue du proconsul Lucien et du commandant militaire Lucius, le saint fut arrêté et traduit en justice, où il confessa courageusement sa foi en Christ et refusa d'offrir des sacrifices aux idoles et aux faux dieux.

Malgré son grand âge [il avait plus de 107 ans!], il fut torturé sans merci. On lui lacéra tout le corps avec des crochets de fer et on lui arracha toute la peau, l'écorchant vif. Certaines icônes représentent le saint souriant portant sa peau sur les bras, comme un vêtement. Le saint déclara simplement à ses bourreaux : "Merci, mes frères, d'avoir arraché la peau du vieux corps et d'avoir renouvelé mon âme pour la vie nouvelle et éternelle."

En voyant Haralampos endurer ces tortures, deux soldats, Porphyre et Baptus, confessèrent leur foi en Christ, et furent immédiatement décapités. Trois femmes qui assistaient aux souffrances de Haralambos commencèrent également à glorifier le Christ, et furent rapidement martyrisées elles aussi.

De nombreuses autres tortures barbares, furent infligées au saint après qu'il ait été amené à l'empereur Septime Sévère lui-même. Condamné à mort et conduit sur le lieu de l'exécution, Haralambos pria que Dieu accorde que le lieu où ses reliques reposeraient ne souffre jamais de famine ou de maladie. Après avoir prié ainsi, le saint rendit son âme à Dieu avant même que le bourreau ne l'ait décapité. La tradition dit que la fille de Sévère Gallina, fut émue par le courage du saint vieillard et qu'elle se convertit.

Le Chef du saint se trouve au monastère de Saint Etienne des Météores. Depuis des temps immémoriaux, le saint est invoqué pour faire cesser les épidémies ( la peste en particulier). Prions-le pour qu'il intercède pour nous tous en ces temps de pandémie.
Saint Haralampos, martyr au début du III-e siècle. Intercède depuis des siècles lors des épidémies

Acathiste à Saint Haralampos, Hiéromartyr de Magnésie écrit par le Moine Niphon de la Skite d'Iveron sur la Sainte Montagne de l’Athos

Kontakion 1 Plagal du quatrième ton.

Chantons Haralampos, le victorieux hiéromartyr du Christ, et le médecin merveilleux de l'âme et du corps. Toi qui déverses sur nous un grand torrent de guérisons, délivre des passions, des maladies et des démons, ceux qui s’écrient : Réjouis-toi, ô saint martyr Haralampos.

Ikos 1
Ô saint martyr Haralampos les Anges incorporels, en voyant tes luttes, furent stupéfaits, et avec eux, tous les fidèles t'offrent un hymne, et tous, rendus plus joyeux de ta gloire, s’écrient alors ainsi :
Réjouis-toi, grand hiéromartyr,
Réjouis-toi, qui te tiens devant la Trinité.
Réjouis-toi, enfant de pieux parents,
Réjouis-toi, gloire et fierté de la Magnésie.
Réjouis-toi, car tu fus choisi par Dieu avant ta conception.
Réjouis-toi, car dès ta jeunesse tu fus partout célèbre.
Réjouis-toi, canon et fierté du sacerdoce,
Réjouis-toi, beauté très divine de la sainteté.
Réjouis-toi, grand maître du peuple,
Réjouis-toi, notre doux protecteur.
Réjouis-toi, par qui notre espoir est accompli,
Réjouis-toi, par qui Dieu est invoqué.
Réjouis-toi, ô saint martyr Haralampos.

Kondakion 2

Ô Haralampos, guérisseur du Christ et grand parmi les Martyrs, En voyant ton endurance à des douleurs dépassant la nature humaine, le souverain inhumain voulut te torturer, mais tu ne fus pas impressionné par la menace de mort, et tu t’écrias : Alléluia.

SUITE Orthodoxologie

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Mars 2020 à 10:54 | 2 commentaires | Permalien

L’Église orthodoxe roumaine s’apprête à canoniser le père Arsène (Boca)  1910- 1989
Le synode de l’Église orthodoxe roumaine prépare le dossier en canonisation du hiéromoine Arsène (Boca).
C’est l’assemblée diocésaine de la métropole de Transylvanie qui, en septembre 2019, en a déposé la demande auprès du synode.

Rappelons que le hiéromoine Arsène (Boca), théologien et fresquiste roumain, disposait d’un don de prévoyance qui attirait de nombreux croyants. Il est né le 29 septembre 1910 dans une famille très pieuse de paysans de Vața de Sus et lors de son baptême a reçu le prénom Zian. En 1933, à la fin de ses études secondaires au lycée orthodoxe Abraham à Brad, il entre à l'académie de théologie de Sibiu, où tout le monde se souvient lui comme d’un étudiant que l’on surnommait « le saint » et qui s’est lié d’amitié avec son professeur, l’archiprêtre Dumitru Stăniloae, qui deviendra une des figures marquantes de la théologie orthodoxe du XXe siècle.

En 1933, il entre à l’Institut des beaux-arts de Bucarest. Conjointement, il suit les cours de mystique chrétienne dispensés par le professeur Nikiphore Crainic à la faculté de théologie et des études de médecine. En 1936, il est ordonné diacre et, deux ans plus tard, il termine ses études de théologie ; en 1939, il est envoyé au skite roumain de Prodrome sur le Mont Athos où il séjourne trois mois. Les manuscrits grecs et roumains qu’il en a rapportés, traduits par le père Dumitru Stălinoae, constitueront la célèbre i[Philocalie ] iroumaine en 12 volumes

L’Église orthodoxe roumaine s’apprête à canoniser le père Arsène (Boca)  1910- 1989
Pour la préparation et l’édition des quatre premiers volumes, il deviendra l’aide principal du père Stălinoae qui la qualifiera de « rénovateur de la philocalie roumaine de XXe siècle ».

En 1940, Zian Boca reçoit la tonsure monacale et le prénom Arsène, deux ans plus tard il est ordonné hiéromoine et nommé abbé du monastère Sambata de Sus (Brâncoveanu) déserté pendant plus de cent ans. Pendant la reconstruction du monastère, le père Arsène habitait une modeste cellule creusée dans la roche.

En quelques années, le père Arsène a non seulement réussi à reconstruire le monastère, mais aussi à créer un vaste mouvement de renaissance spirituelle. En août 1946, le monastère a enfin été consacré.

La première arrestation du père Arsène date de 1945, elle a été suivie de quelques autres, de séjours dans la prison de Braşov, dans le camp de travail « canal du Danube à la Mer Noire » et de six mois dans les terribles prisons de Jilava et Oradea. En 1948, il est affecté au monastère de Prislop et, sous prétexte de malversations, il en est chassé en 1959 (c’est l’époque où en Roumanie est publié un décret qui ordonne à tous les moines qui n’ont pas atteint l’âge de la retraite de quitter leur monastère).

Le père Arsène a passé les quelque trente années qui lui restaient à vivre à décorer des églises sous la stricte surveillance de la Securitate et assigné à résidence.

Son âme lumineuse a été rappelée à Dieu le 28 novembre 1989. La tombe du père Arsène (Boca) au monastère de Prislop est un des lieux de pèlerinage les plus fréquentés de Roumanie. Le moine est vénéré comme martyr et thaumaturge.

Source : В Румынской Церкви могут прославить в лике святых отца Арсения Боку — Traduction PO

L’Église orthodoxe roumaine s’apprête à canoniser le père Arsène (Boca)  1910- 1989

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Mars 2020 à 19:20 | 0 commentaire | Permalien

Un clerc schismatique est revenu au sein de l’Église orthodoxe ukrainienne
Le diacre Georges Chevtchouk, qui avait dérivé vers le schisme, est revenu au sein de l’Église orthodoxe ukrainienne, après avoir fait pénitence en public. Il a été reçu au sein du clergé du diocèse d’Ovroutch ; il a souhaité expier son péché en construisant une église dans le village d’Ossovka, district d’Émiltchine, région de Jitomir.

Ainsi que l’annonce le site du diocèse, le 10 mars 2020, en présence du métropolite Benjamin d’Ovroutch et de Korosten et de 5 prêtres, le clerc a exprimé en la cathédrale de la Nativité du Christ de Koroten, son sincère repentir d’avoir fait partie du « patriarcat de Kiev » schismatique.

« Alors que j’étais dans le schisme, j’ai été témoin du fait que l’accent était mis essentiellement sur la politique, non sur le salut de l’âme. On a essayé de me persuader de rejoindre l’Église orthodoxe d’Ukraine, mais cette organisation aussi ne se préoccupe que de politique politicienne, elle attise l’hostilité et la haine en organisant des raids destinés à s’approprier des églises de force, souvent avec l’appui silencieux des autorités », – a déclaré le diacre Georges Chevtchouk dans sa lettre de repentance, qui a été lue à haute voix dans la cathédrale.

L’évêque dirigeant du diocèse d’Ovroutch a souligné que l’Église se réjouit du retour du pécheur repenti, et que le clergé du diocèse accueille son confrère dans la paix et l’amour. Par ailleurs le métropolite Benjamin a exprimé sa gratitude au doyen l’archiprêtre Basile Mistchouk et au diacre Georges Chevtchouk, pour avoir su ramené à la raison les paroissiens du « patriarcat de Kiev » du village d’Ossovka, qui ont également envoyé au prélat une lettre de repentance.

Lien PRICHOD Traduction PO

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Mars 2020 à 10:20 | 1 commentaire | Permalien

Carol Saba et son invité l'archimandrite Siméon /Cossec/

« Le Carême est un voyage spirituel et sa destination est Pâques » écrivait le Père Alexandre SCHMEMAN, un des plus éminents théologiens et liturgistes orthodoxes du XXème siècle.

Pour parler de ce voyage vers Pâques, Carol SABA reçoit l´Archimandrite Syméon (Cossec), higoumène du monastère Saint SILOUANE, à Saint MARS de LOCQUENAY.

Il sera question de la structure liturgique et spirituelle d'ensemble du Grand Carême dans l'Eglise orthodoxe et des disciplines, aussi bien physiques (jeûne et abstinence alimentaire) que spirituelles (offices de prières) que l'Eglise offre aux fidèles pendant cette période pour réussir, comme des gladiateurs, avec foi et discipline, ce qui s´assimile, aussi, à un combat spirituel.

ARCHIVES L'Orthodoxie, ici et maintenant


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Mars 2020 à 03:36 | 3 commentaires | Permalien

L'archevêque Michel (Donskoff) : NOTRE TACHE – RESTER NOUS-MÊMES ORTHODOXES
Traduction Marie Genko

L’Orthodoxie n’est pas une idéologie. Elle est un témoignage !

Nous devons vivre en tant que croyant orthodoxe. Lorsque nous nous nourrissons d’Orthodoxie et que la Grâce du Seigneur est sur nous, elle se propage à tout notre entourage.

Alexis Khomiakoff a exprimé ce concept : « L’Unité de l’Eglise découle de façon absolue de l’unité de Dieu, car l’Eglise n’est pas une multitude d’individus avec leurs identités propres, mais elle est l’unité de la Grâce de Dieu, qui vit en une pluralité de créatures intelligentes, obéissantes à cette Grâce »

Nous n’avons jamais été missionnaires, à l’exemple de l’Occident, mais les Français ont toujours pu entrer dans une église orthodoxe. Nous ne les avons pas appelés depuis la rue, nous ne leur avons pas distribué des tracts, comme le font les Protestants. Nous avons toujours compris que notre tâche essentielle était de rester nous-mêmes Orthodoxes, pour le reste nous nous en remettons au Seigneur.

Des intellectuels russes de gauche, ont écrit que la révolution russe de 1917 aurait soit disant eu pour conséquence, l’arrivée des Russes, qui seraient venus ici, en Occident pour ensemencer l’Orthodoxie – c’est une absurdité.
Cette pensée a été présentée à la façon d’une approche idéologique. Pourtant il n’en était pas ainsi. Notre seul devoir - n’est-il pas de rester orthodoxes, et pour le reste, que la Volonté de Dieu soit faite.

Nous attendons l’Icône

Autrefois à Montréal (Canada) l’Icône de la Vierge d’Ibérie a commencé à suinter de la Myrrhe.
José Munoz- Cortes (iconographe orthodoxe canado-chilien a durant quinze années été le gardien de l’Icône d’Ibérie de La Mère de Dieu. Il se rendait avec elle dans différentes paroisses dans beaucoup de pays à travers le monde /remarque de l’auteur/ Il arrivait souvent à l’improviste.

Je me rendais un jour à un service de vêpres. En tournant au bout de la rue, j’ai vu qu’une grande foule se tenait devant l’église. Je me suis demandé ce qui se passait, un incendie, ou autre chose ? Lorsque j’ai posé la question sur la raison de cet attroupement, ce sont des Français qui m’ont répondu : « Nous attendons l’Icône »

Je n’étais pas au courant de l’arrivée de l’Icône, mais eux ils le savaient, et ils voulaient recevoir la Myrrhe qui en suintait.
Avec cette Myrrhe, nous avons oint des personnes durant 15 années. Ces gens emplissaient nos églises au point que nous leur demandions de venir en dehors des heures des offices afin de laisser la place à nos paroissiens, qui étaient obligés d’attendre dans la rue. Nous persuadions ces personnes de venir en dehors des heures des offices. Même si les gens venaient en foule dans l’église orthodoxe, seuls quelques uns d’entre eux demandèrent à être admis à devenir Orthodoxes.
L'archevêque Michel (Donskoff) : NOTRE TACHE – RESTER NOUS-MÊMES ORTHODOXES

LES COMMUNAUTES ORTHODOXES FRANCOPHONES

Des communautés composée uniquement de français, virent le jour. Les traductions des textes liturgiques ne furent pas immédiatement très heureuses, parce que ces textes furent traduits par des Français qui n’étaient pas orthodoxes et par des Russes qui parlaient mal le Français. Par la suite ils furent petit à petit corrigés, mais ils ne sont pas encore parfaits.

Il y a eu des communautés francophones qui, en un siècle disons le ainsi, se sont étables. La première fut un monastère bénédictin en Belgique, qui demanda au Pape de Rome la permission de célébrer toute la Liturgie de l’Eglise orthodoxe russe en Slavon. En deux ou trois ans ils se mirent à écrire des Icônes et à les distribuer, ils étaient des témoins du christianisme oriental et de la mission chrétienne d’Orient. Il advint que leur abbé écrivit au Pape à Rome pour lui demander de bénir son passage dans l’Eglise Orthodoxe Russe. Ce monastère fut immédiatement fermé et tous moines furent dispersés. Un d’entre eux vint à Paris trouver le Métropolite Euloge (Guéorguievsky) et demanda à être reçu à titre personnel dans l’église orthodoxe russe.

Il créa en Belgique une paroisse francophone. Plus tard, les Bénédictins ouvrirent un monastère dans un endroit différent avec le rite oriental (c'est-à-dire uniate. –note du rédacteur) mais ils devaient toujours mentionner le Pape de Rome dans leurs offices.

Plusieurs évènements se produisirent dans différents lieux en relation avec le fait que des personnes venaient à l’Orthodoxie. Je vais me répéter, nous n’étions pas missionnaires, et je ne pense pas que la mission était nécessaire.

Les églises se vident

- Actuellement, si l’Occident s’intéresse à l’Orthodoxie, cela ne veut pas dire qu’il envisage de devenir orthodoxe. Tout cela se fera dans l’avenir ! Le catholicisme s’épuise actuellement, les églises sont à vendre. En France en 2002, trente églises furent démolies. Cela inquiéta le président de la République, mais il n’y a rien à faire – les églises se vident.

A Genève les Suisses sont calvinistes. Tout est simple pour eux. Ce sont des personnes qui disent :
« Dieu existe – parce que je crois en Lui, je suis sauvé »

Ils peuvent venir dans une église orthodoxe, cela leur sera agréable car ils aiment les chants liturgiques. J’ai un jour rencontré dans la rue une intellectuelle suisse, déjà âgée, qui m’a dit lors de cette rencontre :
« Vous savez cela fait quarante ans que je viens dans votre église »

Elle n’est pas orthodoxe et elle n’en éprouve pas le besoin. Elle estime qu’elle est déjà sauvée de toutes façons, même si l’Orthodoxie cela est bien, selon elle. Un tel panachage est caractéristique de l’Occident.
L'archevêque Michel (Donskoff) : NOTRE TACHE – RESTER NOUS-MÊMES ORTHODOXES

Historiquement la France était orthodoxe

- En ce qui concerne les Catholiques français il est important de se souvenir qu’ils étaient orthodoxes jusqu’au Xème siècle, jusqu’au moment où Charlemagne a lui-même mis en place le Pape à Rome en affirmant que celui-ci était le représentant du Christ sur terre.

Il y a vingt ans j’ai pu voir dans un livre (il s’agissait d’une édition savante en Grec et en Français) le rapport d’un concile local à Paris rédigé par un évêque Hilarion, et daté du Vème siècle. Je tenais dans mes mains une chose étonnante car le programme de ce concile était le même que celui de notre assemblée diocésaine, et ici nous sommes au Vème siècle.
Cet ordre existait jusqu’à Charlemagne qui, en L’an 800, fut couronné empereur. Il fut un usurpateur, il obligea les évêques à signer un document affirmant qu’ils soutenaient l’ordre nouveau. Pas un seul évêque de Gaule n’accepta l’ordre nouveau et ils furent tous massacrés. Un des évêques fut tué cette année, non loin du centre de Paris. Cela nous démontre que les envoyés de Charlemagne n’étaient pas des doux, mais ils ressemblaient plutôt à des tueurs et à des gardiens d’ordre. Charlemagne transféra même la capitale de son empire dans la ville germanique d’Aix la Chapelle.

Des divisions apparurent parmi les populations autour de la mer Méditerranée. Une partie resta orthodoxe, et très longuement il y eu une opposition au catholicisme en France. C’était l’évêque de Lyon, qui était considéré comme le chef de l’Eglise et non le Pape à Rome.

Historiquement la France était orthodoxe, et notre patriarche a promulgué un décret disant que nous devons commémorer les martyrs qui ont de leur sang arrosé et béni ces terres : Sante Geneviève, Saint Hilarion et beaucoup d’autres. Et les communautés francophones se développent parce que les gens sont conscients de leur Passé. Les familles francophones orthodoxes ne sont pas très nombreuses, mais elles existent. Nous publions les vies des Saints qui ont illuminé l’Occident. Un livre des vies des Saints Suisses a été édité, et nous préparons actuellement une vie des Saints en Belgique.

Pour parler des Saints en France, il faudrait éditer quarante volumes !

Lien en russe О ПРАВОСЛАВИИ ВО ФРАНЦИИ
Lire aussi L'archevêque Michel de Genève: "La Russie est toujours vivante dans le cœur des hommes"
L'archevêque Michel (Donskoff) : NOTRE TACHE – RESTER NOUS-MÊMES ORTHODOXES

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 17 Mars 2020 à 20:31 | 58 commentaires | Permalien

Des évêques auxiliaires pour l’Eglise orthodoxe russe en Europe occidentale
Archiprêtre Alexandre Winogradsky Frenkel

Le 11 mars 2020, dans sa session habituelle, le Saint Synode du Patriarcat de Moscou a annoncé qu’il confirmait l’élection de l’archimandrite Symeon /Cossec/ du Monastère Saint-Silouane et de l’higoumène Elisée /Germain/, recteur de la paroisse de la Saint-Trinité d’expression française – dite “la Crypte” qui a été votée le 26 février dernier par l’assemblée de l’Archevêché.

C’est un moment novateur pour l’ensemble des Eglises orthodoxes qui vivent en Europe, notamment en Europe occidentale. Cela marque une évolution sur cent ans. Les deux Ecoles théologiques de Paris voient un embryon qui a poussé longtemps et face à diverses tribulations, en Europe et en langue française. Les deux nouveaux évêques ont été choisis selon le Tomos/Gramota de l’Archevêché à l’Institut Saint-Serge, là même où ils furent élus par la nouvelle structure ecclésiale rattachée à la Mère Eglise historique de Moscou.


Des évêques auxiliaires pour l’Eglise orthodoxe russe en Europe occidentale
Paris restera toujours une capitale de rencontres des idées, des traditions, des mouvements de populations ,de cultures diverses, de différentes traditions religieuses. La réflexion continue dans diverses directions, avec des personnes qui cherchent à s’inscrire dans la recherche d’une Eglise de tradition russe.

C’est la voie que les deux nouveaux évêques ont exprimée, l’ayant choisie comme source de leur direction spirituelle sur un chemin en terre de tradition chrétienne occidentale. Ils ouvrent une voie pour que se poursuivent des routes très contrastées : il y a Saint Silouane l’Athonite, le Père Sophrony (récemment canonisé par Constantinople), les allers-retours entre l’Institut Saint-Serge et l’Institut Saint-Denis passé ensuite à l’ECOF – les études sur les Liturgies développées par Mgr Jean (Eugraph) Kovalevsky en français.

De nombreuses personnalités se croisent sur ce chemin : le métropolite Euloge, ses successeurs, Vladimir Lossky, Olivier Clément, mais aussi Saint Jean de Changhai et de San Francisco, La troïka des théologiens russes (PP. A. Schmemann, Meyendroff et B. Bobrinskoy), les membres des familles de l’émigration russe : le père Pierre Struve (paroisse francophone), le père Lev Gillet, Nikita Struve et YMCA-Presse. Il faut aussi mentionner le père Louis Bouyer et Elisabeth Behr-Sigel venus du protestantisme vers le catholicisme et l’orthodoxie. Ou encore, le père Irénée-Henri Dalmais, dominicain, grand expert des traditions orientales.

Ceci pour dire que l’actuel Archevêché, dans sa nouvelle existence, est un espace large, ouvert sur une grande diversité. Il peut s’égarer à cause de sa situation singulière. Son clergé suit la tradition slave et russe tout en étant traversé par des orientations multiples. C’est une chose que de suivre un archvêque qui a tenu à suivre la voie de la réunification avec l’Eglise-Mère de l’actuel patriarcat de Moscou. Le projet est un peu autre : s’ouvrir à l’avenir en marchant avec les juridictions qui composent le patriarcat de Moscou tout en tenant ferme dans les choix proposés en héritage du Concile de Moscou de 1917-18.

Ceci signifie aussi que l’Archevêché marche de concert avec l’Exarchat moscovite en Europe occidentale et ses diverses “structures ecclésiales” locales située en Europe. Ce même 11 mars, le Saint Synode du patriarcat de Moscou, suite à la demande du métropolite Antoine de Chersonèse, a désigné comme évêque auxiliaire (donc à une tâche identique à celles des évêques Syméon et Elisée) Mgr Alexis comme évêque de Coffa et administrateur du diocèse de Vienne et d’Autriche, à titre temporaire.

Ceci permet de suivre l’évolution de l’Eglise orthodoxe russe dans le vaste espace de la chrétienté occidentale.

Des évêques auxiliaires pour l’Eglise orthodoxe russe en Europe occidentale
Source sur la nomination de Mgr Alexis de Caffa comme évêque membre de l’Exarchat de Chersonèse d’Europe occidentale du patriarcat de Moscou en qualité d’administrateur du diocèse de Vienne et d’Autriche : Cathédrale russe Sainte-Trinité/Свято-Троицкий собор в Париже

Le Saint-Synode a nommé Mgr Alexis de Veliki Oustioug évêque auxiliaire du diocèse de Chersonèse.

Le 11 mars 2020 le Saint-Synode de l’Église Orthodoxe Russe a examiné le rapport de Son Éminence Antoine, métropolite de Chersonèse et d’Europe occidentale, Exarque du Patriarche en Europe occidentale, dans lequel le hiérarque avait demandé la nomination d’un évêque auxiliaire pour le diocèse de Chersonèse.

Les membres du Synode ont décidé de nommer Son Excellence Alexis, évêque de Veliki Oustioug et de Tot’ma, évêque auxiliaire du diocèse de Chersonèse, avec le titre “évêque de Caffa” (acte №11).

De même le Saint-Synode a désigné Mgr Alexis, évêque de Caffa, comme administrateur du diocèse de Vienne et d’Autriche à titre temporaire (acte №13).

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Source

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Mars 2020 à 10:35 | 0 commentaire | Permalien

« Ange, dit saint Augustin, désigne la fonction non pas la nature»
Les anges continuent de susciter l’intérêt parmi croyants et non-croyants. Présents du début à la fin de la Bible, ces êtres spirituels figurent au cœur de la doctrine chrétienne.

Qui sont-ils ?

Dans la Tradition chrétienne, les anges sont des créatures : ni dieux, ni demi-dieux, ils sont, comme les hommes, le fruit de la volonté aimante de Dieu.

Le Credo exprime la foi en Dieu « créateur de l’univers visible et invisible » : les anges s’inscrivent dans cet univers des réalités non matérielles. Reprenant cette affirmation, le IVe concile du Latran (1215) professe explicitement la création des anges par Dieu. Mais, s’ils sont des créatures, ils sont, contrairement aux hommes, définis comme de purs esprits.

« Ange, dit saint Augustin, désigne la fonction non pas la nature»
Même si des théologiens ont réfléchi à partir de l’Écriture et des définitions dogmatiques sur les subtilités de la nature angélique – jusqu’à spéculer sur une éventuelle identité sexuée… –, il est difficile, sinon impossible de se faire une idée juste des anges et plus encore de bien parler d’eux : ce sont des êtres purement spirituels. Seule la foi en révèle l’existence. Saint Thomas d’Aquin lui-même, surnommé pourtant « le docteur angélique », disait à la fin de sa vie que personne ne pouvait connaître absolument ce qu’ils sont, lui qui concluait déjà, dans sa Somme théologique, que « les substances angéliques étant supérieures à notre intelligence, celle-ci ne saurait les appréhender selon ce qu’elles sont en elles-mêmes » (1).

Que font-ils ?

S’il est difficile de définir précisément ce que sont les anges en eux-mêmes, observer leur activité ou rendre compte de leurs fonctions, telles qu’elles sont consignées dans l’Écriture, permet de mieux cerner ce qu’ils représentent pour la foi. Comme le note saint Augustin, « d’après ce qu’il est, c’est un esprit, d’après ce qu’il fait, c’est un ange » (2).

« Ange, dit saint Augustin, désigne la fonction non pas la nature»
Les anges ont d’abord pour vocation d’adorer Dieu comme le chantent de nombreux psaumes : « Louez-le tous ses anges… » (Ps 148)

Surtout, les anges – le nom signifie en grec « messagers », traduction de l’hébreu malak – sont principalement envoyés auprès des hommes. Dans les moments d’épreuve et de souffrance, ils viennent guérir et réconforter. C’est un ange, par exemple, qui donne de l’eau à Agar, chassée dans le désert par sa maîtresse (Gn 21, 17), ou qui apporte le pain au prophète Élie, épuisé et découragé, fuyant la colère de la reine Jézabel (1 R 19, 5-7) L’ange est celui qui guide, garde et combat. Dans le livre de Daniel, il sauve les trois jeunes gens jetés dans le feu sur ordre du roi Nabuchodonosor (Dn 3, 49).

« Ange, dit saint Augustin, désigne la fonction non pas la nature»
Dans les Actes des Apôtres, ils interviennent pour les Apôtres en leur prodiguant une aide efficace. Quant au livre de l’Apocalypse, il évoque la figure de Michel, envoyé combattre le dragon pour protéger la Femme sur le point d’accoucher et précipite à sa perte Satan et ceux que l’Église voit comme des anges déchus : « On le jeta donc, l’énorme Dragon, l’antique Serpent, le Diable ou le Satan… on le jeta sur la terre et ses anges furent jetés avec lui » (Ap 12, 9) Tout au long de l’histoire du salut, les anges sont des annonciateurs de celui-ci. On le voit en particulier lors de l’annonce, faite à Marie par l’ange Gabriel, de la naissance du Fils de Dieu en son sein (Lc 1, 26-38).


Ange ou Dieu ?


Dans plusieurs récits bibliques, celui qui est appelé « l’Ange de YHWH » se confond avec Dieu lui-même pour en constituer une manifestation visible. Ainsi dans le récit du buisson ardent (Exode 3), on lit que « l’Ange du Seigneur » apparut à Moïse. Or, au verset 4, c’est YHWH lui-même qui l’appelle « du milieu du buisson ».

Ainsi, la figure de l’Ange du Seigneur vient servir d’intermédiaire entre un Dieu transcendant et les hommes, traduisant par là même la conception biblique selon laquelle « nul ne peut voir Dieu sans mourir » (Ex 33, 20). Plutôt rare dans les récits préexiliques, la présence des anges se renforcera après l’exil du peuple hébreu à Babylone, dans le prolongement d’une réflexion sur l’absence d’un Dieu dont on accentue, dans un tel contexte, le caractère inaccessible.

« Ange, dit saint Augustin, désigne la fonction non pas la nature»
Faut-il croire aux anges ?

À la suite du témoignage de l’Écriture et de la Tradition, et contre tous les scepticismes, Jean-Paul II déclarait le 9 juillet 1986, lors de sa catéchèse hebdomadaire : « L’existence des êtres spirituels que l’Écriture Sainte nomme habituellement anges, était déjà niée du temps du Christ par les sadducéens. Les matérialistes et les rationalistes de tous les temps la nient aussi.
Cependant, comme l’observe avec pénétration un théologien moderne : “Si l’on voulait se libérer des anges, il faudrait revoir de façon radicale l’Écriture Sainte elle-même, et avec elle toute l’histoire du Salut”. » L’existence d’êtres non corporels, que la Bible nomme habituellement anges, est ainsi définie comme « une vérité de foi » par le Catéchisme de l’Église catholique.

Comment les voit-on aujourd’hui ?

Depuis plusieurs années, les anges sont devenus le sujet d’une abondante littérature ésotérique, à l’intention de personnes – croyantes ou non – en mal de surnaturel. Pour le P. André Fournier, recteur du mont Saint-Michel, « il faut essayer de christianiser cette demande en faisant référence au message du Christ, qui est toujours premier ».
Saint Paul mettait déjà en garde les chrétiens de Colosses contre le risque d’idolâtrer les créatures célestes : « La réalité, c’est le corps du Christ. Que personne n’aille vous en frustrer, en se complaisant dans d’humbles pratiques, dans un culte des anges » (Col 2, 17-18). Comme le rappelle le P. Fournier, les anges « ne sont que des messagers, et non pas l’origine du message. Ils ne font que transmettre la Parole de Dieu ».

Antoine BELLIER

(1) Somme théologique, Ia, q. 50, art. 2.
(2) Commentaire du Psaume 103 (1, 15).


« Ange, dit saint Augustin, désigne la fonction non pas la nature»
Les tout petits voient souvent des Anges dans leurs rêves

Le journal britannique « The Church Times » dit que des chercheurs ont établi que les tout petits voient souvent des Anges dans leurs songes mais n’en parlent pas craignant les moqueries des adultes. Les experts de l’Association des pédagogues britanniques croient que dans la majorité des cas leurs parents penseront qu’ils mentent. Keith Adam, professeur à l’université de Lincoln, a interrogé près d’une centaine d’enfants ayant vu des rêves à contenu d’ordre religieux. Elle a conclu que près d’un tiers des petits sondés n’ont jamais fait part de leurs rêves à qui que ce soit.

Les enfants ont raconté avoir vu dans leur sommeil des Anges tout à fait semblables à ceux qui sont représentés sur les tableaux et les peintures murales. Parfois ces anges avaient le visage de parents proches décédés.....Suite

« Ange, dit saint Augustin, désigne la fonction non pas la nature»
Archange saint Gabriel

Tout au long de l’Ancien Testament, les anges sont présents pour instruire, protéger, réconforter et conduire les hommes.Le Nouveau Testament est aussi tout rempli du ministère des anges.

Nous savons que si les anges se présentèrent aux hommes comme des messagers de Dieu, ils sont avant tout, de purs esprits qui se déploient dans une dimension étrangère à notre espace, sans être soumis à la durée ni au rythme du temps.L’ordinaire de la vie immortelle de ces créatures personnelles, pour parler comme Jésus, est de contempler sans cesse la face du Père qui est aux cieux, bonheur dont ils s’éloignent par amour de Dieu et des hommes, pour porter la parole de l’un aux autres. « Ange, dit saint Augustin, désigne la fonction non pas la nature. Tu demandes comment s’appelle cette nature ? Esprit. Tu demandes la fonction ? Ange. D’après ce qu’il est, c’est un esprit, d’après ce qu’il fait, c’est un ange. »

Après l’expulsion de nos premiers parents, l’ange à l’épée flamboyante interdit l’entrée du Paradis terrestre. Un ange consola Agar dans le désert. C’est un ange qui arrêta le bras d’Abraham prêt à immoler Isaac. Avant que Sodome fût détruite par le feu du ciel, un ange fit sortir Loth et sa famille de la ville. Le patriarche Jacob vit en songe des multitudes d’anges monter et descendre l’échelle qui allait de la terre au ciel SUITE


« Ange, dit saint Augustin, désigne la fonction non pas la nature»
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Une importante étude de Mgr Basile (Krivochéine) sur le sujet:
'LES ANGES ET LES DEMONS DANS LA VIE SPIRITUELLE"


Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie

Rédigé par l'équipe rédaction le 16 Mars 2020 à 05:20 | 1 commentaire | Permalien

Le Saint Synode appelle à prier fort pour que cesse l’infection propagée par le coronavirus
Le 11 mars 2020 une réunion du Saint Synode de l’Eglise orthodoxe russe a adopté la décision qui suit :

« Le Saint Synode de l’Eglise orthodoxe russe se montre inquiet de la propagation du coronavirus dans le monde ; des millions d’hommes dans tous les continents en ont déjà éprouvé les conséquences - risque d’infection, séquelles sociales et économiques.

Les membres du Saint Synode expriment leurs profondes condoléances aux parents et aux proches des victimes de la maladie en Chine, en Corée du Sud, en Iran, en Italie, en France, en Allemagne, en Espagne ainsi que dans d’autres pays.

Les efforts des médecins et des bénévoles sont bénis par le Seigneur. Ils font de leur mieux pour venir en aide aux malades et freiner la propagation de ce mal.


Lors des épidémies l’Eglise orthodoxe russe a toujours été à la hauteur de sa mission, jamais elle n’a refusé aux fidèles son soutien spirituel, la participation aux Sacrements. Nous appelons à la retenue, à une approche lucide de la situation, à la sérénité qu’apporte la prière. Le croyant n’a pas à se laisser aller à la panique et à la peur provoquées par des informations non fiables sur le coronavirus.

Il est en même temps inadmissible de faire preuve de légèreté face à l’épidémie, d’ignorer les prescriptions des médecins, de ne pas appliquer les mesures de prévention existantes. Cela présenterait un risque d’infection pour nous-mêmes comme pour notre environnement.

Le Saint Synode estime très important un respect systématique des mesures sanitaires d’ordre préventif. Il est indispensable de respecter ces mesures au sein des paroisses, des monastères, cela surtout dans les régions où l’épidémie est officiellement reconnue comme étant grave. Il convient d’avoir largement recours aux solutions désinfectantes pour nettoyer les châsses (oklad) des icônes qu’embrassent les fidèles. Il faut avoir recours à des gobelets à usage unique pour boire une gorgée d’eau après la communion.

Des mesures de prévention spéciales peuvent être mises en œuvre avec l’approbation de la hiérarchie dans les régions touchées par ce virus.

Le Saint Synode de l’Eglise orthodoxe russe appelle le clergé, les moines et les laïcs à prier de tout cœur pour que la maladie soit vaincue et que des forces soient données au corps médical.

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Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Mars 2020 à 10:24 | 10 commentaires | Permalien

Des nationalistes ukrainiens menacent d’incendier le lycée russophone de Lviv
Selon le directeur du  lycée № 45 les habitants de la ville condamnent le lycée pour son refus de prodiguer  tous ses cours en ukrainien.

Il y a au lycées des classes russophones. Le lycée accepte l'inscription d'élèves nouveaux dans ces classes. En réponse, les nationalistes ont appelé à incendier l'établissement, enseignants et élèves y compris.

La direction déclare que 80% des parents souhaitent maintenir l'enseignement en russe. Une nouvelle loi portant sur l'enseignement secondaire entrera bientôt en vigueur dans le pays. Il en découle que l'enseignement pourra se faire en langue russe. 

Националисты призвали сжечь лицей вместе с учениками из-за преподавания на русском языке, пишет «Страна.ua». По словам директора учреждения Ирины Мельник, местные жители обвиняют львовский лицей №45 за отказ полностью перейти на украинский язык.

Националисты устроили настоящую травлю и сыплют угрозами в адрес педагогов. И это при том, что в январе Верховная Рада приняла закон о среднем образовании, который разрешает учиться на русском языке в начальных классах. Правда, он еще не подписан президентом. Trad "PO"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Mars 2020 à 08:52 | -1 commentaire | Permalien

Le Saint Synode a décidé de nommer Son Excellence Alexis, évêque de Veliki Oustioug et de Tot'ma, évêque auxiliaire du diocèse de Chersonèse
Le 11 mars 2020 le Saint-Synode de l'Église Orthodoxe Russe a examiné le rapport de Son Éminence Antoine, métropolite de Chersonèse et d'Europe occidentale, Exarque du Patriarche en l'Europe occidentale, dans lequel l'hiérarque avait demandé la nomination d'un évêque auxiliaire pour le diocèse de Chersonèse.

Les membres du Synode ont décidé de nommer Son Excellence Alexis, évêque de Veliki Oustioug et de Tot'ma, évêque auxiliaire du diocèse de Chersonèse, avec le titre "évêque de Caffa" (cahier 11).

De même, le Saint-Synode a désigné Mgr Alexis, évêque de Caffa, administrateur du diocèse de Vienne et d'Autriche à titre temporaire (cahier 13).

Священный Синод избрал викарного архиерея Корсунской епархии

11 марта 2020 года, в ходе заседания Священного Синода Русской Православной Церкви, было рассмотрено прошение митрополита Корсунского и Западноевропейского Антония, Патриаршего экзарха Западной Европы, о назначении ему викарного епископа.

Участники заседания постановили викарием Корсунской епархии с титулом «Кафский» избрать Преосвященного Алексия, епископа Великоустюжского и Тотемского (журнал № 11).

Решением Священного Синода епископу Кафскому Алексию также поручено временное управление Венско-Австрийской епархией (журнал № 13).

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Mars 2020 à 10:51 | 0 commentaire | Permalien

Moscou, Saint Synode de l'Eglise orthodoxe russe, séance du 11 mars 2020:  validation de l'élection au sein de l'Archevêché des évêques vicaires Mgr Syméon et de l'higoumène Elisée

  Approuver l'élection par l'Assemblée générale de l'archidiocèse des paroisses d'Europe occidentale de la tradition russe  de l'archidiocèse de ses vicaires évêques:

Archimandrite Syméon /Cossec/, lui conférant  le titre de  "Domodedovo"

Hiéromoine Elisée /Germain/, lui conférant le titre de  "Reutov"

- laissant le lieu et l'heure de leur ordination à la discrétion de Sa Sainteté le Patriarche de Moscou et de toute la Russie.

Sur quoi envoyer les décrets pertinents.

ЖУРНАЛ № 12  

ИМЕЛИ СУЖДЕНИЕ об утверждении избранных в Архиепископии западноевропейских приходов русской традиции кандидатов в викарные архиереи Архиепископии.архимандрита Симеона (Коссека) и игумена Елисея (Жермена)

Справка:Епархиальный архиерей Архиепископии митрополит Дубнинский Иоанн направил Предстоятелю Русской Православной Церкви письмо, в котором просит Священный Синод утвердить избрание Очередным общим собранием Архиепископии, состоявшимся 24 февраля 2020 года, в викарные архиереи Архиепископии двух кандидатов, ранее одобренных Предстоятелем Русской Православной Церкви: настоятеля монастыря святого Силуана архимандрита Симеона (Коссека) и настоятеля Свято-Троицкого прихода в Париже игумена Елисея (Жермена).

ПОСТАНОВИЛИ: Утвердить избрание Общим собранием Архиепископии западноевропейских приходов русской традиции следующих клириков Архиепископии в ее викарные архиереи:архимандрита Симеона (Коссека), определив ему титул «Домодедовский»,игумена Елисея (Жермена), определив ему титул «Рéутовский»,— оставив место и время их хиротонии на благоусмотрение Святейшего Патриарха Московского и всея Руси.

О чем послать соответствующие указы.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Mars 2020 à 21:00 | 2 commentaires | Permalien

Laurence Guillon: Néo russe
Les lectures du Grand canon Saint André de Crète ont pris fin. Il y a deux jours, une fidèle de la cathédrale, toujours très aimable, a voulu me montrer la petite église voisine consacrée à saint Serge. Elle était toute excitée de me dire qu'on y avait trouvé des fresques. Et en chemin, nous avons rencontré le prêtre. "Ce sont des fresques de style néo russe, art nouveau, Vaznetsov.

- Elles sont de lui?
- Non, mais c'est le même genre".

J'avais vu cette église il y a peut-être un an, quand on venait de la restituer à l'église après avoir servi de local à la Sberbank pendant des décennies. elle était dans un état affreux, badigeonnée de plusieurs couches de peinture verdâtre, et il y avait encore l'escalier menant à l'étage ménagé sous la coupole. On voyait juste un lutrin et quelques cierges au milieu du désastre.

Elle est à présent couverte d'échafaudages, décroûtée, il y a une modeste iconostase. Je n'ai pas vu grand chose des fresques révélées, à part une tête de Christ, d'une excellente qualité artistique. J'ai mieux vu sur le téléphone du prêtre. Pour l'instant, on a retrouvé juste le Christ. Et puis des ornements, typiques de l'époque. Ce devait être beau. Comme il s'est trouvé un sponsor, l'église bénéficiera d'un fresquiste qui essaiera d'en retrouver l'esprit, d'après tous ces fragments.

Laurence Guillon: Néo russe
J'y suis retournée ce soir pour la dernière lecture. J'en aime beaucoup l'ambiance. Les gens se saluent joyeusement, car ils sont peu nombreux à y aller et à avoir pris tout cela en mains. J'y ai retrouvé Anastassia et une autre jeune femme très expressive et très gaie que je ne voyais plus à la cathédrale. Puis sont arrivés deux cosaques. Le prêtre est chaleureux, familier. Il a dit une homélie, ils adorent les homélies, en province.

Chez le père Valentin, on ne fait d'homélies que pour les liturgies, pas pendant les offices de carême... je n'ai pas tout compris, mais je l'ai entendu dire qu'on était capable de faire de grands efforts pour maigrir en se privant de manger et en allant dans les salles de sport et qu'on pouvait faire les mêmes efforts pour jeûner pendant le carême et accumuler les prosternations...

Pour ce qui est des prosternations, je reste modérée, désormais, car une fois prosternée, je ne suis jamais sûre de pouvoir me relever sans aide.

J'aime bien ces célébrations dans des églises ruinées couvertes d'échafaudage, avec quelques enthousiastes. Des paroissiennes se dévouent pour chanter comme elles le peuvent. C'est très fraternel.

Sur la gauche bée encore l'énorme coffre-fort de la banque...

Laurence Guillon: Néo russe
Etant donné ce n'est pas un monument historique, comme la malheureuse église du métropolite Pierre, elle est plus facile à réparer, mais depuis l'apparition d'un sponsor, voilà qu'on commence à exiger des autorisations et à faire des vérifications, sur ce bâtiment qu'on avait entièrement saccagé et qui serait resté une ruine sans l'intervention de tous ceux qui y travaillent et y officient.

Je n'ai pas fait de photos, je n'avais pas d'appareil, mon téléphone était déchargé.

Voici les photos des vestiges de fresques que le père Serge, recteur de l'église saint Serge de Radonej, m'a communiquées.On y voit le Christ, saint Nicétas le Stylite, saint Alexandre Nevski, parmi les plus vénérés des nombreux saints locaux. Il y a également des fragments d'ornements "art nouveau"

Un vent glacial et humide m'attendait à la sortie. Pendant tout le mois de mars, nous aurons plus ou moins ce temps-là, Entre deux et cinq ou sept degrés, peut-être avec des regels. Mais quand même... Dans un mois, on peut espérer commencer à voir reverdir le jardin et pointer des crocus... on est plus près du printemps que de l'automne.


Laurence Guillon: Néo russe


Laurence Guillon: Néo russe

Laurence Guillon: Néo russe

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Mars 2020 à 16:51 | 0 commentaire | Permalien

L’initiative du patriarche Cyrille d’introduire du russe contemporain dans certaines parties des offices divins est approuvée par 75 % des habitants de Russie selon les résultats d’un sondage réalisé par VSIOM parvenus à Interfax.

Selon ces résultats, 29 % de la population se déclarant orthodoxes soutiennent pleinement cette initiative et 46 % la « soutiennent plutôt ». Par contre, 15 % des orthodoxes de la Fédération de Russie ne soutiennent pas cette idée de traduire en russe contemporain une partie des offices divins.

Le sondage a d’autre part mis en évidence que 37 % des habitants de Russie ne savent pas en quelle langue sont célébrés les offices dans les églises orthodoxes du pays, 27 % pensent que c’est en russe, 13 % en vieux-russe et 9 % savent que c’est en slavon russe.

Ce sondage a été réalisé le 10 février 2020 à la demande de l’Institut chrétien orthodoxe Saint-Philarète auprès d’un échantillon de 1 600 personnes âgées de plus 18 ans.


Source Moscou, le 2 mars 2020. INTERFAX – Traduction PO


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Mars 2020 à 11:52 | 8 commentaires | Permalien

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