Fête de la Transfiguration à l'église-cathédrale des Trois Saints Docters
Voici quelques photos prises lors de la sainte liturgie présidée par l'archiprêtre Nicolas Rehbinder, recteur de la paroisse, ce dimanche 19 août , fête de la Transfiguration, concélébrée avec l'archiprêtre Stephen Headley et le hiéromoine Joseph (Pavlinciuk).


Fête de la Transfiguration à l'église-cathédrale des Trois Saints Docters
Très belle homélie du père Nicolas.

Fête de la Transfiguration à l'église-cathédrale des Trois Saints Docters
Les fidèles étaient très nombreux.

Fête de la Transfiguration à l'église-cathédrale des Trois Saints Docters

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Août 2014 à 21:45 | 2 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Vladimir.G: approche originale "d''''Albocicade" le 21/08/2014 18:47
Comme indiqué l'an dernier (*), il y a au mois d'Août trois fêtes du Christ, dont la deuxième, la Transfiguration, étant aussi l'occasion de bénir les récoltes de fruits et légumes a reçu le doux surnom de "Sauveur des pommes".

Que nul ne s'avise de trouver cela trop trivial : si notre vocation est céleste, notre salut s'opère sur terre, et aucun aspect de la vie n'y est indifférent, pas même les navets ou les pommes.

On peut même retrouver, en allusion, cet entrecroisement de thèmes au début d'une homélie de St Ephrem le syrien dont j'ai eu envie de vous livrer quelques extraits. (Bon, je sais, la Transfiguration, c'est le 6 Août… je suis en retard).

*
* *
Du champ proviennent la réjouissance de la moisson; de la vigne les fruits délectables; et des divines Écritures, l'enseignement vivifiant. Le champ a un temps pour la moisson, la vigne a un temps pour la vendange, mais l'Écriture lue en tout temps répand un enseignement vivifiant. Le champ reste nu après la moisson, la vigne est amoindrie après la vendange; mais l'Écriture est chaque jour moissonnée, et les épis de ce qui est interprété en elle ne manquent pas; chaque jour elle est vendangée, et en elle, les grappes de l'espérance ne s'épuisent pas.

Approchons-nous donc de ce champ, apprécions ses ruisseaux vivifiants, et moissonnons en elle des épis de vie, les paroles de Notre Seigneur Jésus Christ, qui dit à ses disciples : "Quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point qu'ils n'aient vu le Fils de l'homme venir dans son règne, et "Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les conduisit à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière". Les hommes dont il avait dit qu'ils ne verront pas la mort jusqu'à ce qu'ils voient la marque de sa venue sont ceux qu'il a pris et emmenés sur la montagne; et il leur a montré comment il viendrait au dernier jour, dans la gloire de sa divinité et dans le corps de son humanité.

Il les conduisit sur la montagne pour leur montrer qui est le Fils. En effet, quand il leur avait demandé que disent les hommes du Fils de l'homme, ils répondirent : "Les uns Élie, les autres Jérémie ou l'un des prophètes." C'est pour cela qu'il les a conduit sur la montagne et leur a montré qu'il n'est pas Élie, mais le Dieu d'Élie; ni Jérémie mais celui qui a sanctifié Jérémie dans le ventre de sa mère; ni l'un des prophètes, mais le Seigneur des prophètes, celui qui les a envoyés et qui leur a montré qu'il est le Créateur du ciel et de la terre, qu'il est le Seigneur des vivants et des morts. En effet, il commanda au ciel et celui-ci a fait descendre Élie; il fit signe à la terre et celle-là a attiré Moïse. Il les conduisit sur la montagne, pour leur montrer qu'il est le Fils de Dieu, celui qui est né du Père avant les siècles, et dernièrement incarné de la Vierge d'une manière que Lui-seul sait, enfanté sans semence et ineffablement, en gardant la virginité incorruptible.

(…/…)

"Moïse et Élie leur apparurent, s'entretenant avec Lui." Et voici de quel genre étaient les paroles qu'ils échangeaient : ils lui rendaient grâce, car leurs paroles, et celles de tous les prophètes avec eux, ont été accomplies par sa présence. Ils lui firent une prosternation pour le salut qu'il a opéré pour le monde, - le genre humain - et parce que le mystère qu'eux-mêmes ont décrit, c'est lui qui l'a accomplit en oeuvres. La joie envahit les prophètes et les apôtres en cette ascension sur la montagne. Les apôtres se réjouirent de voir la gloire de sa Divinité, qu'ils ne connaissaient pas, et d'écouter la voix du Père rendant témoignage au Fils et à travers elle, ils connurent sa Divinité qui était cachée pour eux. Et, avec la Voix du Père, la gloire manifestée par son corps, venue de la Divinité unie avec celui-ci, sans changement et sans confusion, les a convaincus.

(…/…)

Les deux natures se réunissent en une seule personne. Fils unique du Père et Fils unique de Marie, quiconque se sépare de lui sera séparé de son royaume, et quiconque confond ses natures perd sa vie; celui qui nie que Marie a enfanté Dieu ne voit pas la Gloire de sa divinité; et celui qui nie qu'il porta une chair sans péché est rejeté du salut, et de la vie qui est donnée à travers sa chair.

(…/…)

S'il n'était pas chair, qui fut invité aux noces à Cana en Galilée ?

Et s'il n'était pas Dieu, qui changea l'eau en vin ?

S'il n'était pas chair, dans les mains de qui les pains se trouvaient-ils ?

Et s'il n'était pas Dieu, qui rassasia les cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants, avec cinq pains et deux poissons ?

S'il n'était pas chair, qui était assis dans la barque ?

Et s'il n'était pas Dieu, qui menaça le vent et la mer ?



S'il n'était pas chair, avec qui Simon le Pharisien mangea t-il ?

Et s'il n'était pas Dieu, qui pardonna les péchés de la courtisane ?



S'il n'était pas chair, qui était assis sur le puits, fatigué de marcher ?

Et s'il n'était pas Dieu, qui donna de l'eau vive à la Samaritaine, et qui décela qu'elle avait eu cinq maris ?



S'il n'était pas chair, qui portait des vêtements d'homme ?

Et s'il n'était pas Dieu, qui faisait des prodiges et des miracles ?



S'il n'était pas chair, qui cracha à terre pour en faire de la boue ?

Et s'il n'était pas Dieu, qui ouvrit des yeux avec de la boue ?

(…/…)

S'il n'était pas chair, qui reçut une giffle ?

Et s'il n'était pas Dieu, qui guérit l'oreille coupée par Pierre et la remit à sa place ?



S'il n'était pas chair, le visage de qui reçut-il des crachats ?

Et s'il n'était pas Dieu, qui souffla sur les apôtres pour qu'ils reçoivent le saint Esprit ?



S'il n'était pas chair, qui se présenta devant Pilate dans le prétoire ?

Et s'il n'était pas Dieu, de qui la femme de Pilate eut-elle peur en songe ?

(…/…)

S'il n'était pas Dieu et chair, notre salut est donc un mensonge, mensonge aussi alors la voix des prophètes.
Mais ce qu'ont dit les prophètes s'est réalisé,

et leurs témoignages sont vrais.
...

Donc, avec un brin de retard

Bonne fête de la Transfiguration !

(*) Note de VG: cf. http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Le-Sauveur-du-Miel_a3851.html

2.Posté par Fanfan le 22/08/2014 11:51
Et si sa Mère avait été exonérée du "péché originel" - et conçue différemment que les autres humains - comme le proclame dogmatiquement l'Église latine depuis 160 ans, elle n'aurait donc pas eu besoin d'être sauvée auquel cas elle ne saurait être "véritablement" humaine ..

Comment alors Le Christ son divin fils aurait-il pu être "véritablement homme" comme l'a proclamé le saint Concile d'Éphèse si sa Mère n'était pas véritablement humaine ?
Comment résoudre cet oxymore théologique, à défaut des instance oecuméniques qui sont des machines à éluder.

Nouveau commentaire :



Recherche



Derniers commentaires


RSS ATOM RSS comment PODCAST Mobile