Mais sans prosélytisme!

Le Patriarcat latin de Jérusalem a publié le 15 novembre sur son site Internet un décret autorisant "Les prêtres de la Fraternité-Saint-Pie-X" à célébrer dans les basiliques ou sanctuaires en forme privée et sans faire de publicité à leurs initiatives".

La Fraternité-Saint-Pie-X vivait sous le décret juridique d’interdiction promulgué en 1988 par Mgr Michel Sabbah, alors patriarche latin de Jérusalem, explique le P. Claude Boivin, premier assistant du District de France de la FSPX. Mais dans les faits, les prêtres lefebvristes étaient "tributaires du bon vouloir du clergé des lieux saints", précise-t-il au journal "la Croix". "Sauf dans certains lieux, les choses se passaient assez bien. Suite APIC

Histoire
Les débuts

En 1970, Mgr Marcel Lefebvre fonde à Écône (Suisse) la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X à la demande de plusieurs séminaristes français. Les buts de cette fraternité sacerdotale sont « le sacerdoce et tout ce qui s’y rapporte et rien que ce qui le concerne ». Avec l'autorisation de Paul VI, l'institution est érigée canoniquement par Mgr Charrière, évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg en tant que « pieuse union » pour une durée de trois ans ad experimentum renouvelables. De son côté, l'évêque de Sion l'autorise à fonder un séminaire à Écône.

Par la suite, Mgr Lefebvre continue de stigmatiser, plus ou moins violemment, la politique d'ouverture post-conciliaire, attaquant en particulier le dialogue inter-religieux auquel s'essaie l'Église catholique.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Novembre 2011 à 23:19 | 0 commentaire | Permalien



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