Le patriarche Barthélemy de Constantinople effectue cette semaine une visite en France
Le quotidien français catholique "La Croix" publie un article sur la visite, cette semaine, à Paris du patriarche Barthélemy de Constantinople.

Des informations sur le programme de cette visite sont, par ailleurs, proposées sur le site de l'AEOF

Communiqué

Visite de sa Sainteté Bartholomée Ier (du 11 au 14 avril 2011)au Quai d'Orsay avec le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé

Lire l'intervention du patriarche Bartholomeos Ier

ALLOCUTION DE SA SAINTETE
LE PATRIARCHE BARTHOLOMÉE de Constantinople
À L’ISSUE DU TE DEUM
CÉLÉBRÉ EN LA CATHÉDRALE SAINT STÉPHANE ICI


Rédigé par l'équipe de rédaction le 13 Avril 2011 à 18:36 | 9 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Potomok le 12/04/2011 15:45
Ispola eti Despota! (excusez la syntaxe si elle est mal retranscrite).

Bienvenue au Patriarche Bartholomée! Il faudrait assurer le Patriarche de nos meilleurs voeux pour que se déroulent idéalement son séjour dans notre pays. On a pu être suffisamment interloqué par quelques comportements ou réactions hostiles lors d'autre visite patriarcale pour ne pas reproduire de telles dispositions. Nous espérons qu'à l'occasion de sa visite en France, le patriarche de Constantinople trouvera un aussi bon accueil et une aussi bonne écoute que ceux qui lui ont été réservés lors de sa visite récente en Russie.

Particulièrement, en lisant l'article du journal "La Croix", on devine les immenses difficultés auxquels se trouve confronté, le patriarche Bartholomée ; lesquels semblent principalement au centre de ses préoccupations et nous voulons nous associer à son combat pour qu'il leur trouve une issue favorable.
Déjà, nous ne cachons pas être rassuré que des tentations quelques peu hégémoniques qui se firent malheureusement jour, comme en Estonie, ou perçues comme telles, comme en Ukraine, relèvent dorénavant d'initiatives qui ne sont plus d'actualité et ne seront plus soutenues.

Ainsi, on peut espérer que le patriarche prendra, de plus en plus, en compte, qu'il recevra le soutien le plus compréhensif de la part de ses frères orthodoxes, particulièrement, ceux qui, au cours du XXème siècle, ont subi les épreuves, au moins comparables, dans la lutte contre l’Eglise. Et justement, parce que eux sont sortis de ces épreuves, il convient de résorber des situations qui sont nées à cette époque. Par exemple, Mgr Euloge avait, certes de manière prématurée, confirmé le caractère strictement provisoire du soutien qu'il reçut, en 1931, du patriarche Photius.
Bien des avancées sensibles pourraient, alors, s'observer dans la préparation du prochain Concile dans la tenue duquel le Patriarche Bartholomée, à coté de ses frères orthodoxes, place de grand espoir.

Ispola eti Despota !

2.Posté par Mischa le 12/04/2011 21:32
@Potomok
Патриарх Варфоломей после достигнутых соглашений в Шамбези ничего менять в канонических структурах не может.
Сколько раз уже писали о временном статусе Архиепископии и о желаниях митр.Евлогия и конкретных намерениях владыки Сергия /Коновалова/....да видимо всё так и останется как есть. Даже не смотря на желания некоторых «активистов» что-то поменять.

Архиепископия в Париже ужасно гордится своей независимостью. Выбрать епископа в помощь вл. Гавриилу они могут, а вот в Фанаре кондидатуру не утверждают. Так они и сидят и "ждут у моря погоды". Ситуация в руках самих прихожан, но и тут тупик, очень много негативно настроенных людей, враждебно настроенных к РПЦ и РПЦЗ. Напоминает басню Крылова «лебедь, рак и щука»

Как часто бывает, скорее всего победит политика или финансы
Положение патриарха Варфоломея в Турции тяжёлое. Кстати РПЦ им пыталась помочь с Халки, с открытием новых приходов. Об этом уже шли переговоры митр. Илариона, патр.Кирилла и патр. Варфоломея
Господи помилуй и спаси

3.Posté par PetiaS le 13/04/2011 11:35
@Mischa

De toute façon en ce qui concerne de possibles évêques dans l'archevêché, il n'y en a pas. Et quand il y en a eut, ils ont été refusé par le Phanar, à savoir l'archimandrite Johannes Johansen (proposé par l'assemblé clérico-laïque) et l'hégoumène Siméon Cossec. Il n'y a pas de candidats ni pour un poste de vicaires, ni pour la succession du trône archiépiscopal. Les quelques moines qui gravitent dans le diocèse sont soit inexpérimentés, soit trop jeunes, soit malades. La réalité est bien là.

Mais ce n'est pas de la faute des dirigeants actuels, plus générallement l'archevêché et certains de ces idéologues tel le père Alexandre Schmemann ne considéraient pas le monachisme d'un bon oeil. Portant ce sont les monastères qui gardent la tradition et servent de viviers à de possibles épiskope. Malheureusement l'archevêché n'en a jamais été réellement pourvu. La est peut être la source de certains maux...

Du coup et n'en déplaise à certains, il n'est pas loin le jour ou la cathédre de la rue Daru se verra foulée par des évêques grecs "imposé" par le Phanar ou alors par un jeune archimandrite, anciennement doyen de l'institut Saint Serge et très impliqués dans affaires stambouliotes...

Bien à vous.

4.Posté par l'équipe de rédaction le 13/04/2011 12:08
La deuxième journée de la visite du patriarche Bartholomée à Paris

L'Assemblée des évêques orthodoxes de France a publié sur son site un compte rendu de la deuxième journée de la visite du patriarche Bartholomée à Paris. La journée a débuté par une rencontre au Quai d'Orsay avec le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé (photographie ci-contre). Sur le site du ministère, il est précisé: " Cette visite est l’occasion de souligner l’importance que la France attache à la défense de toutes les minorités religieuses et notamment, des chrétiens d’Orient." Puis, le patriarche a été reçu au siège des éditions du Cerf à l'occasion de la parution de son livre A la rencontre du Mystère. Comprendre le christianisme orthodoxe aujourd'hui. SUITE Orthodoxie.com

5.Posté par Gueorguy le 13/04/2011 13:25
On parle des relations de l'Archevêché avec le patriarcat de Constantinople, il est intéressant de lire ce bref historique récemment proposé par l'ancien secrétaire, Basile de Tiesenhausen.

Ce texte est paru après la publication du communiqué n°16 de l'OLTR, au sujet de l'élection des évêque vicaires.

Les deux textes sont disponibles à partir de la page de bienvenue du site de l'OLTR dont le lien est proposé, ci-dessous.

6.Posté par Bartimée le 14/04/2011 09:58
En attendant le 19 mai prochain, espérons en effet que "les tentations quelque peu hégémoniques" relèvent désormais d'un autre âge.

Notamment que la tentation d'exercer des tentatives de pressions politiques sur la Justice française ne sera pas insurmontable ...Tentation par exemple d'obtenir la soudaine transmutation d'un simple emphytéote en propriétaire-bailleur, afin de faire traîner les choses du côté de la Méditerranée.

En l'occurrence le temps y est bel et bien l'argent sonnant et trébuchant des fameux droits d'entrée. Lequel est dû rétroactivement au propriétaire-bailleur depuis la fin du bail, conformément au droit confirmé par les attendus de première instance.

7.Posté par Marie Genko le 16/04/2011 08:49
Cher Pétia S.

Ce n'est pas parce que des moines ont été envoyés méditer dans des monastères, qu'ils ont disparu de notre archevêché...!
Je pense plus particulièrement au Père Nicolas Molinier qui est un moine français, ni trop jeune, ni trop vieux, et dont le seul défaut, aux yeux de certains, serait d'être un tenant des traditions orthodoxes...
Évidemment il n'est peut être pas très Schmemanien....!
Mais le Père Nicolas existe et il fait bien partie de mon archevêché.

8.Posté par l'équipe de rédaction le 26/04/2011 10:39
L'Etat lorgne sur les deniers de l'Eglise

Le plan de rigueur n'épargne pas la puissante Eglise orthodoxe. L'Etat peut désormais taxer les revenus des institutions religieuses et s’apprête à disposer de leurs fonds de réserve.
a Banque de Grèce s'intéresse fortement au contenu des caisses des paroisses, des monastères et des institutions religieuses dans tout le pays, et même en Crète, dans le Dodécanèse et au mont Athos, qui bénéficient d'un statut ecclésiastique particulier [ils relèvent spirituellement et administrativement du patriarcat œcuménique de Constantinople]. Le plan de rigueur établi il y a tout juste un an a imposé la taxation des revenus de l’Eglise. Après avoir coupé dans les salaires des prélats et taxé l’intégralité de leurs revenus, l'Etat, via la Banque de Grèce, veut maintenant pouvoir disposer des liquidités de l’Eglise – soit les réserves constituées par les dons des particuliers. Et pour ne pas en perdre une miette, la Banque de Grèce veut prélever à la source, c'est-à-dire sur le compte bancaire où ces dons sont déposés. Ainsi, sans liquidités, l'Eglise se retrouvera dans l’incapacité d’établir des programmes budgétaires comme de financer projets et œuvres philanthropiques.....Suite ICI

9.Posté par vladimir le 26/04/2011 13:58
L'Église de Grèce est la deuxième fortune du pays (après l'état) et le plus gros propriétaire immobilier. C'est aussi un état dans l'état, surtout avec le primat précédent; feu Mgr Christodoulos (+2008) donnait son avis sur tous un grand nombre de thèmes politiques comme la lutte contre le retrait de la mention de la religion sur les cartes nationales d’identité, le refus que Skopje utilise l’appellation de “Macédoine”, les réticences sur la perspective européenne de la Turquie, le statut des immigrés... Il avait aussi appelé au "vote utile" pour la droite, "plus proche de l’Église"...

Cela dit, le lien avec Sa Sainteté Bartholomée 1 n'est pas évident: l'Église de Grèce est autocéphale depuis 1833 (reconnue par Constantinople en 1850) et les relations récentes ont été agitées: courte rupture de la communion du 30 avril au 6 juin 2004, grande réconciliations en 2006...

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