Le patriarche  russe Cyrille de Moscou a souligné que ce "Mont sacré" est "véritablement le centre de l'ensemble de l'orthodoxie"
Le 4 juin 2013, le Patriarche Cyrille est arrivé au monastère russe Saint-Pantéléimon du Mont Athos. Il a été accueilli devant les portes par l’archimandrite Jérémie, supérieur, et par la communauté.Sa Sainteté s’est dirigé vers l’église au son des cloches. Il a célébré un office d’intercession auquel assistaient les membres de la délégation officielle du Patriarcat de Moscou, le métropolite Apostol de Milet, représentant du Patriarche œcuménique au Mont Athos, l’archevêque Théognoste de Serguiev Possad, président du Département synodale du Patriarcat de Moscou des monastères et du monachisme et l’archimandrite mégaloschème Élie (Nozdrine).

Sa Sainteté a vénéré les reliques de saint Pantéléimon et s’est adressé à l’higoumène et aux frères, leur disant sa joie et son émotion de pénétrer à nouveau en ces lieux et de les revoir « Vous qui êtes à des milliers de kilomètres, vous participez réellement à la renaissance spirituelle de notre peuple, c’est pourquoi je m’adresse à vous avant tout pour vous témoigner ma gratitude et vous demander de ne pas oublier la Sainte Russie dans vos prières.

Le patriarche  russe Cyrille de Moscou a souligné que ce "Mont sacré" est "véritablement le centre de l'ensemble de l'orthodoxie"
Ayant soin des pèlerins car chaque mot qui sera prononcé ici, sous les voûtes de ce saint monastère, résonnera dans les esprits et les cœurs et portera du fruit au centuple. De la même façon, une parole maladroite, un accueil indifférent peuvent engendrer amertume et tristesse. Vous êtes chargés d’une grande mission : participer à la renaissance de la Sainte Russie. »

Le Primat de l’Église orthodoxe russe a visité l’ancien moulin du monastère Saint-Pantéléimon du Mont Athos, où saint Silouane l’Athonite (1866-1938) passa les premières années de sa vie monastique. Avec ses compagnons de route, le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a chanté une doxologie à saint Silouane.

Le patriarche Cyrille en visite sur le Mont Athos, en Grèce, a déclaré que ce "Mont sacré" est "véritablement le centre de l'ensemble de l'orthodoxie" "Grande est la responsabilité de ceux qui effectuent leur service ici, y compris pour la préservation de l'unité de toutes les Eglises orthodoxes, pour la pureté de l'orthodoxie et de la vie monastique. Par leurs prières, les moines du Mont Athos soutiennent l'orthodoxie dans le monde entier", a affirmé le patriarche Cyrille.

Rencontre avec le président grec Karolos Papoulias

Du 1er au 7 juin 2013, le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie visite l’Eglise orthodoxe de Grèce et le Mont Athos, à l’invitation de Hiéronyme, archevêque d’Athènes et de toute la Grèce, et du Saint Synode de l’Eglise orthodoxe de Grèce.

Lors de la visite du chantier de la future église destinée à la communauté russe d’Athènes, dédiée à la Mère de Dieu, il a remis à cette paroisse une parcelle de reliques de saint Séraphim de Sarov. Dans la capitale grecque, le chef de l'Eglise orthodoxe russe a rencontré le président de la République hellénique, Karolos Papoulias, qui lui a remis la grande Croix de l’ordre de l’Honneur.

Développement des pèlerinages et échanges de reliques

Le président grec a remercié le patriarche pour l'aide apportée à l’Eglise orthodoxe de Grèce "qui traverse une période difficile", pour le soutien à son action caritative et à ses importants projets sociaux. Karolos Papoulias a salué le fait que la Grèce est visitée par de nombreux touristes en provenance de Russie, soulignant le développement important des pèlerinages. "Je pense que nos Eglises doivent marcher côte à côte dans la recherche de la réponse à donner aux défis de la modernité, a-t-il dit. L’orthodoxie s’adresse à l’humanité avec un message de paix et de relations harmonieuses".

Le patriarche Cyrille a évoqué de son côté les liens unissant les peuples russe et grec, rappelant que des enfants de la Grèce étaient à l’origine de l’écriture slave. Il a aussi mentionné le rôle de l’Empire russe dans le combat de la Grèce pour son indépendance. Au XXe siècle, des émigrants russes, des réfugiés sont venus en Grèce. "D’abord à cause des évènements révolutionnaires puis, par la suite, pour différentes raisons, y compris économiques. De très nombreux Grecs du Pontin, qui vivaient sur le territoire de l’ex-Union soviétique, ont aussi émigré en Grèce, où vivent des centaines de milliers de personnes relevant à la fois de la culture grecque et de la culture russe".

Le patriarche  russe Cyrille de Moscou a souligné que ce "Mont sacré" est "véritablement le centre de l'ensemble de l'orthodoxie"
Reprenant la remarque de Karolos Papoulias sur l’importance des pèlerinages dans le développement des contacts fraternels entre les deux pays, le primat de l’Eglise russe a constaté que la collaboration dans ce domaine était promise à un bel avenir. L’échange de reliques, comme la venue de la sainte ceinture de la Mère de Dieu en Russie, qui avait attiré des millions de fidèles, ont une grande importance dans ce domaine.

Le patriarche Cyrille, après une visite à Thessalonique, où il s'est rendu dans les principaux sanctuaires de Salonique, effectue un pèlerinage au Mont Athos afin de renforcer les contacts entre l’Eglise orthodoxe russe et la Sainte Montagne.

Mospat et Kipa-Apic

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Juin 2013 à 09:40 | 2 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Boris: Autres sites pratiquant moins le principe orthodoxe de la générosité... le 06/06/2013 10:25
Spassibo, danke schön,merci au site "Parlons d'orthodoxie": j'y ai accès à des infos essentielles - séjour du S.S.Patriarche chez les moines Athos, par exemple, et bien d'autres Infos ....sans avoir à débourser mes modeste "roubles"!
Autres sites pratiquant moins le principe orthodoxe de la générosité...

2.Posté par Le petit cœur russe de la Grèce le 27/12/2013 10:24
La Grèce russe embrasse Athènes, Thessalonique et encore beaucoup de villes grandes et petites, où des ressortissants des ex-républiques soviétiques venaient s’installer à des époques différentes. Ici on peut rencontrer partout ceux et celles qui aiment et s’intéressent à la Russie, même dans des endroits, semble-t-il, les plus inattendus, affirme notre correspondant, qui a visité divers parties de la Grèce.

En plein centre de la Grèce, à quelque trois cent kilomètres de Thessalonique, se trouve une petite ville de Karditsa. On l’appelle en plaisantant le petit cœur de la Grèce. Car en grec « kardia » signifie cœur. C’est ici, en montagne, que se situe le deuxième Athos grec. Le rocher qui domine la crête est presqu’une copie exacte, disent les témoins, du saint mont Athos.

Dans la vallée pittoresque à son pied on entend souvent parler le russe. Ici se trouve le couvent Saint Georges « Karaiskaki ». Ses sœurs sont de différentes nationalités. On dirait que tous les pays du monde s’y sont donnés rendez-vous – France, Allemagne, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Israël…Mais la plupart des religieuses sont d’une manière ou d’une autre liées à la Russie.

Ayant quitté la Russie, elles ont décidé de garder, néanmoins, la culture et les traditions russes pour les transmettre à leurs enfants et petits-enfants, raconte la sœur Iona.

Maman n’a jamais insisté pour que nous apprenions le russe, mais a fait tout ce qui est possible pour que nous le sachions. Mon père, dont les parents étaient originaires d’Ukraine, est né en Allemagne, puis est parti en Amérique. Il a appris aussi le russe. C’était donc la langue qu’on parlait en famille. Nous nous initions à la langue et à la culture de la Russie aussi par les paroisses orthodoxes de l’émigration russe en Amérique et leurs colonies de vacances.

Comme presque toutes les religieuses du couvent la sœur Iona s’y est trouvée après avoir fait connaissance de l’archimandrite Dionissi Kalambokas. Le vénérable a réuni autour la foi orthodoxe même des femmes qui étaient loin du rite oriental du christianisme.

Les moines du monastère Pierre se rappellent également de la Russie. Son histoire remonte au 16e siècle. Mais la confrérie russophone, qui ne cesse de grandir, n’oublie pas la Russie.

Milena Faoustova


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