SERVICE DE PELERINAGE DU DIOCESE DE CHERSONESE EN FRANCE
avec la bénédiction de l’évêque Nestor de Chersonèse

Chers frères et sœurs, nous vous invitons à prendre part à nos pèlerinages orthodoxes qui auront lieu le jeudi 19 janvier 2012

Nous organisons un pèlerinage à Saintines après la Divine Liturgie et les agapes de l’église des Trois Saints Docteurs. Le départ est prévu à 15h00 avec une Action de Grâce et la vénération de la relique de Saint Jean Baptiste suivi d’une immersion dans la Sainte Source.

C’est grâce à la Sainte Source et à la relique de Saint Jean Baptiste que la ville de Saintines est devenue célèbre (5ème, 6ème siècle). Avant la révolution, un grand nombre de pèlerins venaient régulièrement en pèlerinage à Saintines. Aujourd’hui les pèlerins reviennent de nouveau en pèlerinage à Saintines d’Allemagne de Russie et de la France entière.

Prix du pèlerinage:
Acompte obligatoire

Groupe 6-11 personnes - 30€/pers;
enfant jusqu’à 10 ans - 20€
Groupe de 12 à 22 personnes -
25€/pers; enfant jusqu’à 10 ans-15€

Nous vous demandons de bien vouloir réserver vos places en vous inscrivant à ce pèlerinage à l’avance.

Pour toutes questions concernant les réservations contactez nous au:

tel.: +33 1 75 43 97 23 (de 12h00 à 18h00)
+33 6 20 10 05 74 – Andrey MASLOV
е-mail: pilgrim@alsgroupe.com


"PO" SERVICE DE PELERINAGE DU DIOCESE DE CHERSONESE EN FRANCE


Rédigé par SERVICE DE PELERINAGE le 2 Janvier 2012 à 11:08 | 14 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Père Nicolas le 02/01/2012 17:04

Chers frères et soeurs,

Ce sera une grande joie d'accueillir à nouveau les pèlerins de la paroisse des Trois Saints Hiérarques ainsi que ceux qui se joindront à eux.

Pour la communauté Orthodoxe des quatre Nouveaux Martyrs de Paris: père Dimitiri Klépinine, Mère Marie Skobtsov, sous-diacre Georges Skobtsov et Élie Fondaminsky située en l'église de Saintines.

Lien sur les photos de l'icône originale des quatre Martyrs réalisée par Anne Philippenko :
https://picasaweb.google.com/quatrenouveauxmartyrsdeparis/20110530Icone4Martyrs?authkey=Gv1sRgCJCz3a-xzajCmgE>

Archevêché des Églises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale (PC)
Dates et horaires de nos offices :

Sauf indication contraire les vêpres ou vigiles sont à 18 h et la divine Liturgie à 10h. Tous les horaires peuvent changer (rarement) en fonction des impératifs. Demander confirmation si vous venez pour la première fois. Les offices ont lieu à l'église de Saintines (15km au sud-ouest de Compiègne) dans l'Oise.

Nous suivons le calendrier grégorien (nouveau style).

– Janvier –
sam 7: vêpres décalées – Théophanie
dim 8: divine Liturgie
sam 21: vêpres
dim 22: divine Liturgie

– Février –
sam 11: vêpres – Fils prodique
dim 12: divine Liturgie
sam 25: vêpres – Adam chassé du Paradis
dim 26: divine Liturgie – début du grand Carême
– 16 h 30: vêpres du pardon
mer 29:
– 18 h: liturgie des Saints Dons présanctifiés

– Mars –
sam 10: vêpres – Saint Grégoire Palamas
dim 11: divine Liturgie
sam 24: vigiles – St Jean Climaque – Annonciation
dim 25: divine Liturgie
mer 28:
– 18 h: Matines – canon de saint André de Crête et vie de sainte Marie l'Égyptienne

– Avril –
sam 7: vigiles – Rameaux
dim 8: divine Liturgie
– 16 h 30: office des huiles saintes
jeu 12: Grand et saint Jeudi
– 9 h: Heures, vêpres et liturgie de st Basile
– 18 h: Matines des 12 évangiles
ven 13: Grand et saint Vendredi
– 10 h: Heures royales
– 15 h 00 Vêpres de l'Epitaphios (Plachtianitsa)
– 17 h 30: Matines des funérailles du Seigneur
sam 14: Grand et saint Samedi – Pâque
– 9 h: Heures, vêpres et liturgie de st Basile
– 21 h: Office de minuit, matines et divine
Liturgie de Pâque suivie des agapes
"à confirmer"
sam 21: vêpres – Dimanche de Thomas
dim 22: divine Liturgie

– Mai –
sam 12: vêpres – Samaritaine
dim 13: divine Liturgie
mer 23: vigiles – Ascension
jeu 24: divine Liturgie
sam 26: vêpres – Pères des six premiers conciles
dim 27: divine Liturgie

– Juin –
sam 2: vigiles – Pentecôte
dim 3: divine Liturgie
sam 16: vêpres
dim 17: divine Liturgie
jeu 21: vigiles – Saint Jean Baptiste anticipée
ven 22: divine Liturgie
........................................................
Prêtre Nicolas Kisselhoff http://www.exarchat.org/spip.php?article803
Archevêché des Églises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale (PC)
Lien sur les photos de l'icône
https://picasaweb.google.com/115871003056899380394/20110530Icone4Martyrs?authkey=Gv1sRgCJCz3a-xzajCmgE&gt

2.Posté par Daniel le 02/01/2012 19:52
commentaire №1
Permettez-moi de m'étonner de cet usage des vêpres décalés, des fêtes anticipées! A quoi cela rime-t-il?

3.Posté par vladimir le 02/01/2012 22:40
Attendons le commentaire №2 :-)

4.Posté par Tchertkoff Alexis le 03/01/2012 10:18
Au sujet du commentaire N°2... Malgré le ton, quelque peu "sarcastique", Daniel pose une vraie question quand à cette pratique devenue très (trop) fréquente dans les paroisses de l'archevêché.

Es-ce de l'économie d'église, y-a-t-il un réel volonté de modernisme ou n'y a-t-il plus assez de clergé pour assurer le calendrier ?

5.Posté par Père Nicolas le 03/01/2012 12:17
Bonjour à tous,

nous suivons le calendrier Grégorien, donc la date de la Théophanie est vendredi 6 janvier.
Nous sommes une petite paroisse de province où les gens viennent de toute l'Oise et même de Cergy-Pontoise, soit plus de 250 km aller-retour pour certains. Cela nous interdit dans la pratique de célébrer en semaine parce que les gens sont occupés. Voilà pourquoi j'ai pris la liberté de décaler la Théophanie au dimanche suivant (+ 2 jours) afin que cette belle fête soit partagée par plus fidèles.
Je constate que cette pratique est répandue dans différents patriarcats, puisque Noël (25/12 ou 7/01) sera célébré le 8 janvier à Montpellier pour la plus grande joie des fidèles locaux.

Je vous laisse mon mail : dimagelie@gmail.com si vous souhaitez d'autres précisions sur nos célébrations. La pratique de l'économie pour des besoins pastoraux ne saurait encombrer un blog public.

Bonne fin de carême et bonne préparation de la lumineuse fête de la Nativité.

Fraternellement en Christ.
Nicolas.

6.Posté par Daniel le 03/01/2012 13:00
Merci Père Nicolas pour votre éclaircissement. Je comprends cette pratique, mais naturellement, je la désapprouve mais c'est une autre question qui demande une plus longue réflexion... Et comme nous en sommes à la préparation de Noël avec des vêpres, complies et matines de circonstance, je reviendrai sur cela par la suite après Noël.

7.Posté par vladimir le 03/01/2012 16:57
Bonnes fêtes de Noël bonne et heureuse année Père Nicolas! Bénissez-moi!

Je peux témoigner que la pratique du report des fêtes au dimanche suivant est courante dans les paroisses de province, où le manque de clergé et la dispersion des fidèles ne permet pas de célébrer la Liturgie en semaine. Ainsi notre paroisse de Lyon (diocèse de Chersonèse) célébrait régulièrement Noël le dimanche suivant et, cette année, nous aurons la joie exceptionnelle de le célébrer à bonne date le 7 janvier… car c'est un samedi!

Mais la question posée par Daniel est réellement sérieuse et je ne l'ai malheureusement jamais vu débattue. En effet, si se procédé est acceptable par "économie", non seulement pour que la joie de fête soit partagée par plus fidèles comme écrit le père Nicolas, mais aussi pour que la Liturgie festive soit bien "l'œuvre commue" qu'elle doit être: nous savons qu'un prêtre orthodoxe ne peut célébrer une Liturgie sans fidèles (à la différence des Catholiques), mais si la présence des fidèles est à peine symbolique, comme ce serait le cas en semaine, peut-on réellement parler de Liturgie d'un fête? Le report au dimanche semble donc préférable…

Par contre il est malheureux que les problèmes liturgiques que pose cette solution soient complètement escamotés: les lectures en ces occasions sont des assemblages des lectures du dimanche et de la fête; il arrive que soient lus les deux évangiles, voire les deux apôtres… mais il y aura obligatoirement des choses omises et, de fait, le calendrier liturgique n'est pas respecté avec, en particulier, la succession canonique des lectures des évangiles et des apôtres. Mais ne nous leurrons pas: seuls les monastères observent la suite des lectures du calendrier, en encore uniquement ceux qui suivent tous les offices quotidiens. On ne peut évidement demander cela aux paroisses, mais on pourrait le rappeler en proposant des lectures personnelles à faire entre les célébrations à titre de "srappels pédagogique."

8.Posté par Hiéromoine Nicolas le 03/01/2012 18:29
Je remarque dans le programme liturgique qui est donné, mais il se peut que je lise mal, que certains samedis soir on ne célèbre pas les matines. Cela veut-il dire qu'on les omet simplement ou qu'on les célèbre le dimanche matin à la manière grecque ? J'ai aussi cru comprendre que dans un certain nombre de paroisse de l'archevêché la divine liturgie n'était pas précédée par les petites heures tierce et sexe, mais par ... la proscomidie dont on fait (par contre sens fraternitaire) un office d'intercession. J'aimerais en savoir plus.

Enfin, puis-je apporter mon témoignage ? J'ai été en charge d'une petite paroisse de la région parisienne durant quelques années. Nous n'avons jamais déporté de grandes fêtes.

Avec la bénédiction de Mgr Serge, nous avions institué les agrypnies lorsque les grandes fêtes mobiles tombaient en semaine : Vers huit heure trente nous célébrions Vêpres avec artoclasie, Matines avec Evangile et grande doxologie puis, dans la foulée (il était alors plus de minuit) Divine Liturgie et brèves agapes. Le tout se terminait autour de une heure et demie du matin. Notre communauté n'était pas nombreuse, les personnes âgées étaient voiturées à l'aller comme au retour. Chaque fois, les 2/3 des membres officiels de la paroisse étaient présents et la plupart communiaient après s'être confessé.

L'argument selon lequel, lorsque les paroissiens dînaient en ville ou allaient au cinéma ou au théâtre, il ne rentraient pas beaucoup plus tôt chez eux, et que pour le Seigneur on peut tout de même faire un effort n'a semblé spécieux à personne. Il faut dire que nous étions aidés par un chef de chœur qui aimait la liturgie et à qui il aurait fallu arracher un œil pour lui faire omettre quoi que ce soit ... et encore je ne suis pas sûr que cela aurait suffi.

Le paradoxe est que, revenu auprès d'un monastère, je constate que, dans celui-ci, si les offices sont intégralement célébrés chaque jour, les grandes fêtes en semaine sont systématiquement reportées au Dimanche, sauf la Nativité. En effet, le monastère attire des fidèles réguliers dispersés dans toute le vallée du Rhone et la capacité d'offrir un logement est assez limitée. Pour le problème liturgique de la concurrence des textes du dimanche et de la fête, cher Vladimir, cela est prévu par le Typikon qui donne les solutions pour toutes les fêtes mobiles. C'est écrit, y'a qu'à suivre.

9.Posté par Père Nicolas le 03/01/2012 19:26
Bonjour à tous,

je me rends compte maintenant que je n'aurai jamais dû poster les horaires parce que cela va jaser dans les chaumières pendant encore longtemps !
Encore une fois, si vous voulez savoir ce qui se passe dans notre paroisse, envoyez-moi un mail, je me ferai un plaisir de vous donner toutes les précisions. Ne généralisez notre situation tout à fait atypique à tout l'Archevêché.

Nous sommes dans une église que l'on nous prête mais dans laquelle subsistent des célébrations catholique romaines épisodiques (3-4 messes, des baptêmes, des enterrements et le vendredi saint). Nous sommes donc dans l'obligation de tout installer puis de tous désinstaller. Pour des raisons pratiques nous installons l'église la vaille de la liturgie, donc se sont rassemblées 2-3 personnes, parfois plus, parfois je suis seul. Il est donc dommage de se séparer sans prier un peu. Nous n'avons pas de chanteurs, donc il a fallut tout apprendre et célébrer des vêpres semble un bon compromis. Pour de grandes occasions nous célébrons des vigiles.

Le lendemain, les heures (3e et 6e) commencent à 10h suivit de la Divine Liturgie, l'accueil est assuré à partir de 9h.

Durant le carême, nous célébrons une liturgie des saints dons présanctifiés et le canons de St André, ainsi que toute la semaine sainte à partir du jeudi.

Nous voudrions bien faire plus, mais chaque office est un miracle qui demande la participation et les efforts de chacun de nos paroissiens. Quand il manque une personne, cela se ressent, ce qui prouve bien que l'on va à l'Eglise non seulement pour soi mais pour les autres.

Je demande donc votre indulgence et vos prières.

Fraternellement en Christ.

Nicolas.

10.Posté par Laurent le 03/01/2012 20:55
@Père Nicolas № 9, Triste constat...

11.Posté par Daniel le 03/01/2012 21:34
Dans les pays de tradition orthodoxe, bien des jours de fêtes ne sont pas des jours fériés, comme la Théophanie en Russie et comme récemment la Dormition en Roumanie... ou comme la Présentation du Christ au Temple en Géorgie. Et on ne les décale pas au dimanche le plus proche!

Le typikon ne prévoit absolument pas de décalage d'une fête en semaine à un weekend, ceci est un signe tout de même de quelque chose, vous ne croyez pas? Et croyez-moi la problématique n'est pas nouvelle car la question des fidèles éloignés et des fêtes tombant en semaine doit bien se poser depuis le début du christianisme.

Que faire alors? L'évêque Averky de Jordanville rappelait qu'un fidèle seul peut dire la totalité des offices en l'absence de prêtres (sauf la Divine liturgie) par l'office du lecteur, chose que beaucoup d'orthodoxes isolés (parfois seuls à savoir une seule personne) font. Je connais des cas en Australie, aux Etats-Unis et ailleurs; ma famille le pratique aussi modestement aussi et il est d'ailleurs impératif de savoir dire un office du lecteur avec les ouvertures réduites d'églises orthodoxes en France mais aussi les obligatiosn professionnelles

Ainsi, si on veut par exemple suivre l'intégralité du cycle de la préparation à Noël comme cette semaine, depuis Saint Ignace d'Antioche jusqu'au heures royales dites le vendredi... et que votre église n'ouvrira que le weekend, une seule solution, l'office du lecteur! Chers amis, équipez-vous des menées et autres livres liturgiques et faites-vous expliquer comment dire cet office du lecteur plutôt que de rester les bras ballants! Être chrétien, ce n'est pas avoir une mentalité de consommateur passif qui attend tout du magasin et du marchand tenant le magasin, à savoir l'église et le prêtre, c'est aussi se prendre en main.

Surtout, cette pratique du report d'une fête au weekend pose de multiples problèmes:

- si le fête est précédé par un un jeûne, jusqu'à quand jeûne-t-on? A la vrai date, ou à la date reportée ou déportée si elle est avancée. Si elle est suivie d'un jeûne, quand le débute-t-on?

- cela rompt l'unité du temps liturgique de l'église(comme si le nouveau calendrier ne suffisait en matière de désordre)

- cela écrase la vraie fête du jour: ainsi, si Noël tombe en semaine et que vous le célébrez le dimanche suivant, vous écrasez le premier dimanche après Noël, jour qui possède un ordo propre. Ainsi, cette année on y fêtera l'après-fête de Noël, la synaxe de la Déipare (lendemain de Noël), Saint Jospeh le Fiancé, le Roi David et Saint Jacques Frère du Seigneur. Le typikon prévoit parfaitement la succession des stichères des vêpres, les cathismes à lire etc pour le dimanche après-Noël.

Mais il ne prévoit pas que Noël soit célébré le dimanche qui suit Noël, veuillez m'excuser, ça, ça n'existe pas et c'est absurde! Soit Noël va écraser ces autres fêtes totalement, soit on va faire une bouillie pas très nette en passant à la trappe les textes légitimes prévus par le typicon pour les autres fêtes (nul doute que les Saints prévus à la bonne date apprécieront). A mon sens, le mieux serait de célébrer normalement le dimanche en question comme le prévoit le typikon et ce d'autant plus que l'on n'est dans l'après-fête de Noël.

La solution de l'agrypnie me semble également très bonne en semaine. J'ai juste une question liturgique: à partir de quelle heure le soir peut-on dire une divine liturgie? Et dans quelles conditions? Je sais qu'on doit achever toute divine liturgie avant midi.

12.Posté par Hiéromoine Nicolas le 04/01/2012 00:20
@ Daniel.
Monseigneur Serge m'avait donné comme consigne dans le cas des agrypnies en semaine de commencer la divine liturgie à la fin des matines, mais suffisamment tard pour que la communion des fidèles ait lieu après minuit. En pratique, comme je l'ai dit dans mon post précédent, nous commencions la divine liturgie vers 23h 45 (nous ne sautions pas grand chose des offices, mais je ne faisais pas de prédication) et tout était terminé vers 1h trente après de très brèves agapes (15 mn.) Je crois être le seul a avoir pratiqué cela de façon régulière et je me demande pourquoi les autres prêtres n'y ont pas pensé. Estiment-ils leur paroissiens trop peu généreux pour le service du Seigneur ? Manque de formation liturgique ou de réflexe monastique ? Je ne sais. En tout cas c'est une des deux ou trois choses que j'ai faites dans cette paroisse et dont je suis content.

13.Posté par vladimir le 04/01/2012 21:53
Cette discussion est un parfait exemple des qualités de notre forum: le père Nicolas a eu la bonne idée de montrer et expliquer le fonctionnement "économique" d'une jeune paroisse de province, qui va à la rencontre de ces brebis un peu délaissées et perdues auparavant, Je ne suis donc pas du tout d'accord avec (10): ce témoignage est plein de joie et montre comment une paroisse peut naitre et se développer avec des moyens minimaux, sans aide extérieure, et assurer la nourriture spirituelle d'un petit troupeau à l'abandon qui, avec le temps, peu très bien grandir et se renforcer…

Mais le père Hiéromoine Nicolas et Daniel ont montré les limites de pratiques par trop "économes" et les moyens concrets que chacun peut s'approprier pour s'approcher de la perfection orthodoxe. Cette question là est particulièrement intéressante car, comme je le disais plus haut (7), le suivi du cycle liturgique entre les offices n'est pas abordée dans les paroisses alors même qu'il devrait avoir une place essentielle dans la vie ecclésiale des fidèles.

Je suis donc très reconnaissant à ces commentateurs d'avoir ouvert le débat et à nos rédacteurs de lui avoir accordé un fil spécial (lien) sur lequel je vais réagir…

http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Daniel-Que-faire_a2133.html?com#com_2703597

14.Posté par vladimir le 08/01/2012 17:33
Et pour revenir au pèlerinage, quelques informations sur SAINTINES:

LA FONTAINE MIRACULEUSE TRES FREQUENTEE

03.08.2008
SAINTINES, village du Valois coincé entre Verberie et Béthisy-Saint-Pierre, ne compte qu'un petit millier d'habitants. Pourtant, est-il connu dans le monde entier. Pourquoi ? Parce que s'y trouve une fontaine miraculeuse qui, aujourd'hui encore, reçoit de nombreuses visites. Certains n'hésitent pas à s'y jeter, nus ou habillés, espérant peut-être en ressortir lavés de tous leurs péchés… « Nos ancêtres avaient une grande vénération pour les points d'eau, raconte Rolland Gruard, le diacre qui veille avec amour sur cette curiosité. C'étaient des lieux de vie. En fait, la source de Saintines a toujours existé. Et c'est autour d'elle que le village et les communes voisines se sont construits. » C'est, selon les spécialistes, au VIe ou VIIe siècle que la fontaine de Saintines aurait été christianisée. Sans doute pour éviter qu'elle ne soit détruite. A l'issue de la 4e croisade, au XIIIe siècle, les seigneurs de Picardie ramènent la tête de saint Jean-Baptiste qu'ils offrent à l'évêque d'Amiens. Saintines a moins de chance, puisque le village doit se contenter d'un… doigt ! Mais depuis que celui-ci y a été enfermé à double tour dans un coffre, les miracles se succèdent, d'après ceux qui croient aux vertus de cette fameuse fontaine. « On dit en effet qu'elle guérissait les épileptiques », sourit Rolland Gruart. Quoi qu'il en soit, c'est au XIIIe siècle que naît à Saintines la confrérie de Saint-Jean-Baptiste qui est pour beaucoup dans la prospérité économique du secteur. Jusqu'à la Révolution, nombre de voyageurs venaient à Saintines en pèlerinage. Puis, les pèlerins se sont faits plus rares. D'autant plus qu'un évêque de Senlis, Nicolas Sanguin, avait interdit, par un édit, les baignades dans la fontaine ! Mais les temps changent et on peut de nouveau se jeter dans l'eau. C'est ce que font chaque année, et notamment en cette période estivale, des pèlerins venus d'Allemagne ou de Russie. Issus, pour la plupart, de la communauté orthodoxe, ils n'hésitent pas à se tremper dans l'eau miraculeuse pour se laver le corps et, surtout, l'esprit. Consciente de l'attrait du site, la ville de Saintines a fait procéder à quelques travaux de restauration. Une grille a même été posée pour éviter que de mauvais plaisants ne puissent souiller l'eau vénérée. L'église, bâtie tout à côté de ce point d'eau, est aussi très fréquentée. Des travaux de restauration sont d'ailleurs en cours. L'endroit n'est pas prêt de tomber dans l'oubli. La sourcemiraculeuse a encore de beaux jours devant elle.
Le Parisien

Nouveau commentaire :



Recherche



Derniers commentaires


RSS ATOM RSS comment PODCAST Mobile