Le patriarche Cyrille et le métropolite Hilarion expriment leurs condoléances au primat de l'Église Copte
ICI
L'explosion à la sortie d'une messe vendredi soir, a fait 21 morts et 79 blessés. 5.000 personnes ont assisté aux funérailles des victimes. Les condamnations sont unanimes dans le monde.
Un attentat a fait 21 morts et 79 blessés dans la nuit de vendredi à samedi devant une église copte d'Alexandrie, en Egypte. L'explosion s'est produite vers minuit et demi devant l'église d'al Kidissine, où des fidèles assistaient à une messe pour le Nouvel An

Suite Le Figaro

Rédigé par l'équipe de rédaction le 2 Janvier 2011 à 16:13 | 1 commentaire | Permalien

SERVICE DE PELERINAGE DU DIOCESE DE CHERSONESE  EN FRANCE
«ПИЛИГРИМЪ»
Programme des pèlerinages en France pour l’année 2011
JANVIER à MARS

19 janvier (mercredi)
Fête de la Théophanie. Baptême de Notre Seigneur Dieu et Sauver Jésus Christ
Action de grâce à15h00 + immersion dans la Sainte Source

28, 29, 30 janvier (lun., sam., dim) Pèlerinage de 3 jours
30 janvier: Saint Antoine le Grand
- Divine Liturgie devant les relique de Saint Antoine Le Grand (Mont Saint Didier);
- Vénération des reliques des Saints Martyrs de Lyon (Lyon);
- Action de grâce et vénération des reliques de Sainte Marie Madeleine ( Vezelay)


26, 27 mars (sam, dim)
27 mars: Saint Benoît de Nursie (480-547)
- Divine Liturgie (action de grâce) et vénération des reliques de Saint Benoît (basilique de l’ordre des bénédictins);
- Vénération des reliques de Saint Martin de Tours (jour de la fête: 25 octobre) – cathédrale de Tours;
- Visite de la grotte de Marmoutier (à Marmoutier)
- Vénération du Voile de la Vierge (en la cathédrale de Notre Dame de Chartres)

L'information sur les pèlerinages peut être complétée ou modifiée. Vous en serez avertis à l'avance par courriel.
Si vous souhaitez recevoir régulièrement les informations sur les pèlerinages organisés en France, envoyer nous votre adresse e-mail.
Informations par téléphone : + 33 175 43 97 23 begin_of_the_skype_highlighting              + 33 175 43 97 23      end_of_the_skype_highlighting
e-mail : pilgrim@alsgroupe.com

Rédigé par SERVICE DE PELERINAGE DU DIOCESE DE CHERSONESE le 1 Janvier 2011 à 13:18 | 1 commentaire | Permalien

La Horde « qui n’est pas d’or »
Traduit par Laurence Guillon

Sur Bogoslov.ru un texte de Nikita et Xenia Krivochéine consacré aux conflits interethniques et interconfessionnels.

La Horde « qui n’est pas d’or » (1)

Nous venons de passer à Moscou six jours, du 4 au 11 décembre. On nous avait invités aux fêtes commémoratives dans « la Maison de la Russie à l’étranger Alexandre Soljenitsyne ». Il y eut des spectacles, des rencontres, des offices funèbres au cimetière du monastère Donskoï pour les victimes de la guerre civile, et le 8 décembre, nous nous rendîmes à la soirée en mémoire des déportés du camp des Solovki (SLON), dans la cathédrale du Christ-Sauveur.
Là, nous vîmes des visages sympathiques, entendîmes des paroles émouvantes, une jeunesse qui n’était pas indifférente. Cette jeune génération qui aime la Russie, s’inquiète de son avenir, et ne se moque pas de la façon dont les historiens parleront de notre patrie.

Oui, tous disaient qu’on ne pourrait plus les tromper, que le Devoir de Mémoire ne consistait pas à altérer les terribles évènements de la terreur rouge, mais à les rappeler et à en transmettre le souvenir aux générations suivantes. On évoqua les Nouveaux Martyrs, la façon dont ils ont été célébrés et presque aussitôt mis de coté, beaucoup de livres ont été publiés à leur sujet qui se couvrent maintenant de poussière sur les étagères des librairies, que des souffrances de ces anges innocents on se souvenait bien peu. Le poète Iouri Koublanovski raconta sa visite de la région d’Iaroslavl, dans les années 90, quand il prit part à la mise en place d’une croix sur l’emplacement d’un charnier datant de la « grande terreur » récemment découvert. On y fit alors une route destinée aux pèlerins avec un panneau indicateur. Tout récemment, Koublanovski, revenu sur place, vit qu’il n’y avait plus ni croix, ni panneau, et qu’à leur place avait poussé une mauvaise herbe d’un drôle de genre, d’armatures métalliques et de béton.

Nous pouvons constater avec douleur que la pierre amenée des Solovki et dressée sur la place de la Loubianka est en déshérence. Les inscriptions en sont effacées et sont à peine lisibles. D’ici quelques temps, les générations suivantes passeront à côté dans la plus totale indifférence.

Et là, comment ne pas pleurer de honte pour son peuple oublieux, et ne pas comparer avec un autre Devoir de Mémoire, celui des détenus victimes du nazisme ? En ce qui concerne les juifs qui ont péri dans les camps de la mort, ce « cierge » se transmet de génération en génération : on parle encore et encore de Treblinka et d’Auschwitz. Dans la presse occidentale, il ne se passe pas de jours sans qu’on rappelle les crimes du nazisme, des bourreaux recherchés depuis des décennies continuent à être démasqués, des compensations matérielles sont réclamées.

Est-il possible, alors, que nous soyons des « Ivan qui oublient leurs parents » ? Et il n’est pas ici question de pardon chrétien des offenses mais d’indifférence absolue à ce que le pays a souffert.

Le jour de notre départ de Moscou, on nous envoya une voiture pour nous amener à l’aéroport.

Il commençait à neiger énormément, et nous mîmes trois heures à rallier Cheremetièvo. La conversation avec le chauffeur nous plongea dans la stupeur et l’effroi. Son monologue méritait un enregistrement. Mais même si nous avions eu un dictaphone, nous n’aurions pas osé nous en servir, de peur de ne pas trouver le chemin de la pharmacie et de l’hôpital les plus proches. C’était un gars d’environ 40 ans, grand, fort, qui « avait servi dans la milice, mais en était parti, parce qu’il n’en pouvait plus de voir de sang ni de se réveiller la nuit à cause de ses cauchemars, la vie familiale et les enfants sont plus précieux que la carrière et l’argent, il avait préféré faire le chauffeur. Non, il n’était jamais allé à l’étranger, il n’y avait pas mieux que notre Russie, il allait se reposer avec sa famille dans le Kouban. Il fallait chasser tous les Caucasiens de Moscou, le pouvoir, chez nous, était trop faible. Le théâtre et les shows télévisés étaient tous entre les mains de la confrérie « non slave ». Il le fallait depuis longtemps, se rappeler Staline et ses lois, et fourrer tout ce monde dans des culs de basse-fosse ou en Sibérie. Mais le pouvoir continuait à faire le libéral, on avait importé la démocratie, imposée par les Américains, les juifs et les musulmans. Et d’ailleurs, il avait toujours avec lui un gourdin en cas de problème avec cette « racaille ».

Ainsi nous allâmes pendant trois heures, dans l’espace clos de cette Mercedes… Et tout autour de nous, la splendeur, à travers la fenêtre, l’enchantement de la forêt enneigée. Échangeant des regards nous posions à ce gars différentes questions, et nous recevions des réponses sidérantes. Un instituteur méritant ou bien un vétéran de l’époque communiste aurait dit que l’école d’aujourd’hui est coupable de tout, car elle a perdu le contrôle de la jeunesse, qui ne connaît ni Tolstoï ni Tchékhov, et qu’ici seuls Dzerjinski et Makarenko pourraient redresser la situation… Mais ils se tromperaient aussi bien l’un que l’autre, l’instituteur et le vétéran, ce sont précisément de tels communistes purs et durs qui ont élevé (mais comment ?) ce genre « d’hybride », imprégné de haine pour le monde entier.

Nous étions à peine rentrés à Paris que la télévision nous montrait la révolte des « supporteurs » en plein centre de Moscou, et nous nous sommes souvenus de notre chauffeur.
Autre chose nous étonne, que ce phénomène de haine interconfessionnelle ait pu si longtemps couver sans que non seulement personne n’en parle mais sans que personne ne se soit préparé à une telle émeute. Ce conflit interethnique a depuis longtemps mûri et s’est installé dans les rues des capitales européennes (à part, pour l’instant, en Allemagne, où le souvenir du nazisme est fort ), et où le pouvoir s’efforce de ne pas permettre de tueries interethniques. Et même là, récemment, est sorti le livre dirigé contre l’immigration du ministre Tillo Sarrazin ( ! ) « La fin prochaine de l’Allemagne ». En France, la jeunesse de couleur, venue d’Afrique du Nord, c’est la troisième génération issue de modestes travailleurs, vivant principalement dans les banlieues, sur les allocations sociales et le trafic de drogue, constituée en bandes, parmi lesquelles figurent aussi des rassemblements de filles (d’ailleurs terriblement violentes). Ils brûlent périodiquement des voitures, pillent des magasins. Ces bandes sont armées jusqu’aux dents, et l’âge des criminels baisse d’année en année. Voici que dernièrement, un garçon de 12 ans a poignardé son institutrice qui l’avait mal noté en littérature. Habituellement, pour provoquer une émeute déchaînée et impitoyable, il suffit de la plus petite étincelle. Au printemps, une voiture de police poursuivait les voleurs d’un scooter, l’un d’eux fut blessé par une balle de caoutchouc, on les a arrêtés, et c’est parti… Et il y a quelques années, des vendeurs de drogues avaient échappé à la police en se cachant dans un transformateur, et y avaient brûlé. La faute en revint aux policiers, qui furent jugés, et condamnés à des peines avec sursis… Les foules « multicolores » avaient parcouru les villes de France en balayant tout sur leur passage.
Aujourd’hui, le téléphone portable est le meilleur organisateur et inspirateur de révoltes déchaînées. Pour cela, il n’est plus nécessaire d’éditer en Suisse « L’étincelle (journal des bolcheviks émigrés) ». La police française a appris à se préparer à de tels pogroms (comme aux incendies de forêt, d’ailleurs). Parmi la jeunesse criminelle, il y a beaucoup d’indicateurs, la police dispose d’un service spécial pour noyauter les bandes criminelles. Tous les efforts d’intégration accomplis pendant des décennies par le gouvernement et la société se sont soldés par une défaite !
On leur a construit de superbes immeubles municipaux, des écoles, des stades, des clubs, des centres d’informatique, mais lors des révoltes, ils brûlent précisément ces écoles, ces clubs et ces établissements sportifs… C’est là vraiment « le choc des civilisations » ? Il était de bon ton de railler Fukuyama, au temps de l’effondrement de l’Union Soviétique. C’était sans doute un tort…
Bien sûr, en Occident comme en Russie, il y a des masses d’immigrés tout à fait honorables. Ce sont de paisibles travailleurs, ils étudient, font toutes sortes d’efforts, loin de « l’agitation de ce monde ». Mais ce sont eux qui, bien souvent, au moment des explosions et des émeutes, servent de boucs émissaires.
Que peut-on faire en Russie ? Voilà que cette vague a roulé jusqu’à elle. Dire que c’est là la conséquence d’une mauvaise politique et qu’on a fait une boulette ? Il est trop facile de donner des conseils, ils ne valent rien.
Dire que l’Eglise ne réagit pas de façon adéquate, et qu’elle ne porte plus la bonne parole évangélique ? Ce n’est pas cela non plus. Ses interventions sont diverses. Il y a, bien sûr, au sein du clergé des extrémistes, comme ce diacre moscovite « d’airain » très médiatisé.

Il ne faut pas oublier que la Quatrième Guerre Mondiale se déroule depuis longtemps, et qu’elle a commencé en Afghanistan. Le papa et la maman de l’islamisme, c’est le Politburo, décidant d’envoyer un « contingent limité » dans les montagnes afghanes. Les Etats-Unis (on était alors en pleine guerre froide ) réagirent en se mettant à armer les moudjahidines, et parmi eux, le jeune Ben Laden. La suite en découla… l’Irak, l’Iran, et, bien sûr, la Tchétchénie, avec des combattants venus de tout le monde musulman.

Les terroristes kamikazes se promènent dans le monde entier, et cela fait froid dans le dos de penser à ce qui se passera, si les « hordes d’or » continuent à financer des bandes islamo-caucasiennes, tandis que la « horde qui n’est pas d’or », celle du pouvoir central, avec le camarade Staline sur ses bannières, s’efforcera de soutenir le clan adverse… celui auquel pouvait parfaitement appartenir notre « gentil » chauffeur.
La foule, comme l’incendie, peut échapper au contrôle et devenir ingouvernable, et alors c’est tout le monde qui prendra. Le jeu qui s’exerce sur les bas instincts des « siens » et des « autres », des « blancs », des « noirs », « des émigrants sans droits ou des Moscovites de pure souche » est répugnant et a toujours amené au désastre ceux-là mêmes qui le commanditent.
Et pourtant, jusque là, des vétérans de l’armée ou du travail essuient une larme quand la télé montre pour la énième fois « le Cirque », ou « la Porchère et le Berger », films de 1937 (une histoire d’amour entre une villageoise russe et l’habitant d’un aoul de Ciscaucasie : à l’ère Staline l’amitié entre les peuples est indéfectible, et il n’y a plus ni hellènes ni juifs, et l’on porte un toast au « grand peuple russe », et les marchés avec des vendeurs exclusivement d’origine slave. Les secrétaires en second des Comités Centraux des Républiques sont Russes. Les allogènes sont admis en priorité à l’université.
La campagne antisémite contre « le cosmopolitisme » n’a duré guère plus de 4 ans. Cinquième point (mention de l’origine ethnique) ou pas, il y a des gens qui regrettent sincèrement une société où la terreur aveugle aidait à oublier la conscience de l’appartenance ethnique. La conscience confessionnelle étant de toute façon tabou.
Mais dans les années 90, tomba, comme « l’étoile absinthe », la maudite liberté : chassez le naturel, il revient au galop. Les passions interethniques accumulées, même sans migrations massives, explosèrent avec une intensité dont n’auraient rêvé ni le Pen, ni lord Mosley.
Il est trop tôt pour tirer des conclusions, mais il est certain qu’ici, on ne s’en sortira pas avec les seules unités spéciales. La Russie est un pays énorme. Mais comme nous le disait le poète Tioutchev, « la Russie ne peut ni être comprise ni être mesurée à l’aune commune, il nous faut croire en elle ».

Et croire également en une autre jeunesse, celle que nous avons rencontrée à la soirée des Solovki. Celle-ci a lu Tchékhov et Soljenitsyne, elle reçoit l’Eucharistie, elle élève ses enfants dans le sein de l’Eglise, et va s’incliner devant les Nouveaux Martyrs au polygone de Boutovo. Cette jeunesse n’a certainement pas appris l’histoire de son pays dans les manuels scolaires, la vérité, elle la trouve plutôt en les contournant.

(1) La Horde d'or et la Russie

Rédigé par Nikita et Xenia Krivocheine le 30 Décembre 2010 à 11:39 | 3 commentaires | Permalien

Le site Internet russe Sedmitza a publié une note sur l'exposé de' l'archevêque Marc de Berlin et d'Allemagne (Eglise russe hors-frontiètres), présenté à Munich, sur la situation et les problèmes de l'Église orthodoxe en Allemagne. Traduction Orthodoxie.com

Lors du séminaire orthodoxe qui se déroulait dans la cathédrale des Nouveaux martyrs russes les 26-28 décembre derniers, l'archevêque Marc, titulaire de la chaire de Berlin et d'Allemagne de l'Église russe hors-frontières, est intervenu dans un exposé consacré à « la situation de l'Église orthodoxe en Allemagne : passé et perspectives ».

Son Éminence a parlé des repaires principaux de l'histoire du développement de l'orthodoxie en Allemagne et a décrit de façon brève le chemin historique de l'Église orthodoxe russe hors frontières en Allemagne, s'arrêtant plus en détails sur la situation actuelle du diocèse qu'il dirige aujourd'hui. Aujourd'hui, ce dernier comprend une cinquantaine de paroisses et deux monastères : le monastère de moines Saint-Job-de-Potchaev à Munich et le couvent de moniales Sainte-Elisabeth à Buchendorf (près de Munich). Dans ce diocèse sont éditées des traductions en allemand de la littérature orthodoxe, ainsi que la revue diocésaine Messager du diocèse d'Allemagne (Vestnik) en langues russe et allemande; de nombreuses constructions et reconstructions d'ouvrages religieux sont effectuées. Il y a deux ans, le diocèse a acquis à Berlin un complexe de bâtiments qui, après aménagement, est devenu le deuxième centre (après Munich) d'un diocèse en plein développement. Depuis le début des années 1990 jusqu'au milieu des années 2000, un peu moins d'un demi-million de personnes en provenance de Russie et des pays de l'ancienne URSS se sont installées en Allemagne, dont une grande partie est de confession orthodoxe.

Dans son exposé, l'archevêque Marc s'est arrêté longuement également sur quelques problèmes qu'il convient de surmonter. L'archevêque a fait remarquer que dans de nombreuses paroisses «l'absence de vie communautaire» se faisait sentir — une maladie qui, selon lui, est caractéristique de l'Église en Russie. « Les microbes de cette maladie ont été importés en Allemagne par les nouveaux émigrés », estime l'archevêque. L'objectif prioritaire du clergé et des conseils des paroisses hors frontières, pour Son Éminence, est « de transmettre aux nouveaux membres son approche de la vie ecclésiastique », c'est-à-dire l'idée d'une communauté comme « organisme religieux uni et vivant ».

L'archevêque considère également que la jeune génération des émigrés russes qui maîtrisent la langue allemande ne doit pas oublier la langue natale. L'appréciation de la personnalité de «batiouchka Timothée» par Mgr Marc présente un intérêt particulier. Timothée V. Prokhorov était malheureusement considéré par certaines personnes crédules comme un «ermite russe», un «starets agé de 110 ans». En réalité, Timothée Prokhorov, qui était marié plusieurs fois, s'est trouvé avec les fascistes qui quittaient l'Ukraine pour l'Allemagne lors de la IIe Guerre mondiale. Après avoir modifié son année de naissance sur ses papiers, il a quitté Lienz (Autriche) pour Munich où il s'est mis à répandre le mythe selon lequel il aurait eu plusieurs fois des apparitions de la sainte Mère de Dieu. Prokhorov a construit une maison et une église non canonique «de la réconciliation de Orient et de l'Occident», et s'est déclaré «batiouchka». Mgr Marc a ajouté que Timothée Prokhorov s'était ensuite repenti de ses actes et a été enterré en 2004 à Munich, comme laïc de l'ÉORHF.

L'exposé de l'évêque titulaire ne fut pas la seule intervention du séminaire de Munich, qui a eu la particularité de comporter des membres de la jeunesse orthodoxe de plusieurs villes allemandes, jeunesse qui a pu discuter ouvertement de ses problèmes concrets. Pour la première fois, Predrag Miodrag — un représentant de l'Église orthodoxe serbe — s'est exprimé dans un exposé en langue russe.
Le 28 décembre, après la clôture de ce séminaire orthodoxe annuel, s'est ouverte la conférence diocésaine à laquelle participent clergé, marguilliers et trésoriers des paroisses du diocèse d'Allemagne de l'ÉORHF.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 30 Décembre 2010 à 11:19 | 0 commentaire | Permalien

"La foi nichée au cœur des montagnes"
Monastère féminin Notre-Dame-du-Signe à Marcenat

Olivier Rezel
Le monastère de Marcenat a été bâti de leurs mains. Les quatre sœurs de la communauté orthodoxe y mènent une vie austère, rythmée par les offices, l'entretien du potager, les repas, l'iconographie Et l'accueil des visiteurs.

Par beau temps, le cuivre de la coupole coiffant l'église renvoie les rayons du soleil et trahit la présence du monastère orthodoxe de Marcenat, dans le Cantal. C'est là, à 1.200 mètres d'altitude, dans le petit hameau de « La Traverse » niché au cœur des monts du Cézallier, que quatre sœurs égrènent les journées au rythme des offices monastiques, des repas pris en commun, et de leurs activités artistiques.

Car, en plus de prier, les mains de ces moniales révèlent une adresse d'une étonnante polyvalence. Le monastère Znaménié « signe », en russe ce sont les sœurs qui l'ont construit en très grande partie, dans les années 80. Pierre par pierre. Tour à tour maçons, plombiers ou charpentiers, elles ont également capté une source distante de 300 mètres pour assurer leur approvisionnement en eau, et réalisé la fresque qui orne la coupole de l'église. Sous leurs pinceaux, naquirent le Christ ainsi que huit anges et séraphins. Un travail d'un an et demi ! « Sur les échafaudages, il a fallu vaincre notre vertige.

Seul le gel, une fois les pinceaux collés à la coupole, nous arrêtait », sourit sœur Anastasie, la mère supérieure. Les murs de l'église, recouverts d'icônes de différentes époques, témoignent de l'activité des moniales de confession orthodoxe. Une tradition perpétuée par la petite communauté religieuse de Marcenat.

Coupées du monde pendant quatre mois

Entre matines et vêpres, les sœurs peignent des œufs en bois Suite... Le quotidien régional "La montagne"

Rédigé par l'équipe de rédaction le 29 Décembre 2010 à 14:59 | 0 commentaire | Permalien

Le Séminaire orthodoxe russe en France vient de faire paraître le texte complet de l'office des vêpres du temps ordinaire (petites vêpres), parallèlement en slavon et en français.

Pour la version française, des différentes traductions bibliques et liturgiques ont été utilisées, après avoir été revues pour correspondre le mieux possible à l'original grec.
Ce livre est destiné au clergé et aux fidèles. 36 pages en couleur.

Il peut être commandé ICI

Rédigé par l'équipe de rédaction le 29 Décembre 2010 à 11:02 | 2 commentaires | Permalien

Laurence Guillon

Française russifiée et orthodoxe, j'ai vécu 16 ans en Russie. J'ai fait là bas la connaissance du père Valentin Asmus, de son épouse Inna et de leurs nombreux enfants, et suis devenue quasiment un membre de la famille, par ce curieux effet de phagocytage propre aux Russes. J'ai consacré ces vers à la paroisse du père Valentin, Pokrov na Krasnoselskoïi dans la quartier des trois gares, et à sa matouchka, avec laquelle je me rendais aux offices des grandes fêtes, car ils vivaient juste à côté, dans un immeuble stalinien impressionnant.

Où est-elle mon église, son clocher dans l’hiver,
Perché sur le lacis des longs chemins de fer
Qui portaient vers l’Asie de somnolents trains verts ?
Où est-elle cette amie qui marchait à mon bras,
Sur le pont enneigé, allant à petits pas,

Corpulente et joviale, tandis que tout là bas,
Des fantômes pressés bousculaient les frimas,
Tordant leurs blancs cheveux dans les rayons des phares
Qui cherchaient dans la nuit le chemin des trois Gares.

Où sont les hautes vitres de la nef bleutée,
Fleuries de cierges d’or et d’encens embrumées,
Portes du paradis dans l’enfer retrouvées ?
Et sous l’iconostase, les sapins et les fleurs
Répandant alentour leurs prenantes odeurs?
Les douces auréoles et les sombres visages
Qu’éclairaient de grands yeux et de vagues lueurs,
Les enfants chahuteurs, les vieillards recueillis,
Les minces jeunes filles, si fraîches et si sages
Et les garçons barbus, aux beaux regards songeurs,
Les chasubles brillantes du clergé réjoui ?

Au retour, sur le pont, dans un brouillard cuivré,
Nous voyions suspendues, bien au dessus des voies,
Les lanternes géantes des hôtels éclairés,
Quelques points lumineux, ça et là clairsemés,
Bleus dans les serpents gris qui rampaient vers les gares,
Emportant des wagons jusqu’aux rigides barres,
Bétonnées par là bas dans les remous du froid.
Les croyants se hâtaient, évitant le verglas,
Les ivrognes hagards et les chiens affamés,
Vous marchiez à mon bras d’un pas mal assuré,
Mon cœur s’élargissait au son du carillon
Trébuchant, infini, s’envolant et tintant,
Retentissant tout clair au travers des flocons,
Et s’en allant quêtant par delà l’horizon,
L’étoile de Noël au faîte des nuées.

2010, France

Rédigé par Laurence Guillon le 28 Décembre 2010 à 10:17 | 2 commentaires | Permalien

Le 22 décembre l’agence Blagovest.info a prié M. Alexandre Avdéev, ministre de la culture de la Fédération de Russie, de commenter la nouvelle loi « Sur la transmission aux organisations confessionnelles des biens de nature religieuse actuellement propriété de l’Etat ou des municipalités ».

Voici la réponse du ministre : " Les objets culturels de nature religieuse se trouvant dans les musées, les archives, les bibliothèques ne changeront pas de propriétaire. Pour ce qui est des biens immobiliers, la loi octroie un délai de six ans pour leur restitution.Il est indispensable pendant cette période de préparer les locaux où seront déplacés les musés, bibliothèques, etc. qui se trouvent actuellement dans des bâtiments de nature religieuse.

Nous avons abouti au cours d’une série de rencontres avec les représentants des organisations religieuses ainsi qu’avec le patriarche Cyrille à un accord exhaustif sur les modalités communes de protection des valeurs culturelles. Le patriarche a fait preuve dans ce dialogue d’une approche très constructive. Des situations difficiles peuvent certes survenir car les moyens financiers sont nettement insuffisants. Ce n’est que conjointement que nous nous appliquerons à trouver des solutions.

La célèbre école russe de restauration des œuvres d’art n’est pas actuellement au mieux de sa forme. Ces derniers temps les appels d’offres étaient emportés non par les compétiteurs garantissant une qualité optimale des travaux de restauration mais aux mieux disant pour ce qui est du devis. Un groupe de travail a été mis en place par le ministère de la culture en vue de proposer des amendements à la loi N°84 qui régit les procédures de restauration des œuvres d’art. C’est conjointement avec le ministère de l’économie que sera élaboré le projet de la nouvelle loi. La loi se doit de protéger les monuments. Il est indispensable de former des restaurateurs d’œuvres d’art de haut niveau.

De nombreux monuments ne sont même pas correctement décrits. Au cours de la dernière décennie de nombreux monuments ont étés simplement saccagés et détruits.

La société civile est en train de se reconstituer en Russie, elle fait entendre sa voix. Cette voix, même si elle ne se fait entendre très fort, est plus qu’utile à ce qu’entreprend le ministère de la culture dans le domaine de la protection. Il nous faut collaborer avec de véritables enthousiastes comme le défunt restaurateur Saveliy Yamchtchikov. Des spécialistes de son envergure nous aideraient à briser le complot du silence, voire l’hostilité, qui font obstacle à la protection et à la restauration.
Nous espérons faire voter une loi qui permettrait aux musées de disposer de plus de ressources budgétaires et d’augmenter les salaires des spécialistes et de leurs collaborateurs".

Traduction Larissa pour "P.O."

Rédigé par l'équipe rédaction le 26 Décembre 2010 à 17:58 | 1 commentaire | Permalien

Prêtre Vladimir Zielinsky

« Saluez tous les saints », écrivait St Paul.
À son époque ils étaient tous des saints les uns pour les autres, car ils croyaient être unis par l’amour de Dieu (qui) a été répandu dans leurs cœurs par l’Esprit Saint (cf Rom 5, 5). L’amour de Dieu n’était pas toujours symbolique ou virtuel, il s’incarnait dans une communauté. Il rassemblait ceux qui se réunissent au nom du Christ, qui invoquent le nom de Christ, car ainsi s’appelaient les premiers chrétiens. Que-ce que est le nom du Christ ? C’était le signe de la Promesse, du Salut, de la Vie même. C’était le sceau d’une Rencontre éblouissante, d’un Dialogue secret, de la Lumière sans déclin. Le nom du Roi crucifié, l’appel au repentir, le seuil du Règne et la chaleur de son attente. Et le nom du martyre aussi. « Les saints », même sans se connaître, avaient en commun le secret du Nom et les Actes des Apôtres témoignent qu’ils avaient une âme commune. Cette âme n’était pas encore coupée jusqu’aux racines par l’histoire trop lourde à porter. Et le nom du Christ n’était pas une « propriété privée » de la religiosité intime ou ecclésiale et traditionnelle, car les confins entre ces choses vénérables ne se construisaient pas encore en murs qui arrivaient jusqu’au ciel.

Certainement, c’était plutôt un idéal que la norme.
Mais la norme du christianisme était et reste la sainteté, non pas la routine de la vie quotidienne avec ses lois. La norme a été introduite et instaurée par l’Esprit qui parle dans la Bonne Nouvelle, mais aussi à travers la nuée de ses témoins en qui ses fruits mûrissent. Un de ces fruits est la conscience d’être un corps mystique et unique. Quand St Jean Chrysostome commente la parole de St Jean Evangéliste « pour rassembler ceux qui sont proches et ceux qui sont loin », il se demande : « Que signifie cela ? Cela signifie que, des uns et des autres, le Christ fait un seul corps. Ainsi, celui qui réside à Rome regarde les Indiens comme ses propres membres. Y a-t-il union comparable à celle-là ? Le Christ est la tête de tous ».
Or, cette union existe-elle encore ? Aujourd’hui c’est de l’Inde, de l’Asie, de l’Afrique qu'arrivent les voix du martyre, souvent silencieuses, qui appellent non seulement à la compassion devant l’écran TV, mais d’abord à la conscience des chrétiens - vivante ou endormie ? - des membres d’un seul corps, des confesseurs du même Nom. D’un corps qui souffre, d’un Non blasphémé par l’indifférence.

Hier encore quand de cris semblables arrivaient de l’Europe de l’Est, ils étaient souvent étouffés par les opinions bien-pensantes qui voulaient pardonner au communisme sa sévérité à l’égard de la religion en vertu de ses « bonnes intentions ». « Les bonnes intentions » avec leur excès du zèle ont aussi les adeptes dans d'autres religions. Ils se sentent parfois trop serrés dans leurs pays à coté des chrétiens. Or, « les bonnes intentions » ne nous regardent pas. Mais chaque mort au nom du Christ oublié ou noyé dans le vacarme des médias reste comme un scellé de notre oubli de ce nom ou du Corps dont nous sommes devenus comme les membres pétrifiés.


Rédigé par Prêtre Vladimir Zielinsky le 26 Décembre 2010 à 15:53 | 2 commentaires | Permalien

Joyeux Noël !!!
« Parlons » félicite de tout cœur ceux qui célèbrent la Nativité ce soir, que Noël leur soit une joie !

Voici les messages respectifs du patriarche Cyrille et de Mgr Innocent, évêque de Chersonèse, nommé aujourd’hui même par le Saint Synode à la chaire de Vilnius.

Rédigé par l'équipe rédaction le 24 Décembre 2010 à 18:31 | 1 commentaire | Permalien

Mgr Nestor (Sirotenko) nouvel évêque de Chersonèse
Le 24 décembre 2010, le Saint-Synode de l'Eglise orthodoxe russe, réuni à Moscou sous la présidence du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, a nommé un nouvel évêque de Chersonèse, chargé de l'administration des communautés du patriarcat de Moscou en France, Suisse, Espagne et Portugal.

Il s'agit de Mgr Nestor (Sirotenko) qui était depuis le 31 mai 2010 évêque titulaire de Caphes, auxiliaire du diocèse de Chersonèse.

Mgr Innocent (Vassiliev), jusqu'ici archevêque de Chersonèse, a été nommé, le même jour, archevêque de Vilnius et de Lituanie. Il y remplace Mgr Chrysostome dont la démission a été acceptée pour limite d'âge.

Mgr Nestor reçoit également l'administration provisoire des communautés du patriarcat de Moscou en Italie.

Решением Священного Синода Преосвященным Виленским и Литовским назначен архиепископ Корсунский Иннокентий. Синод выразил благодарность владыке Иннокентию за труды, понесенные по архипастырскому окормлению приходов Русской Православной Церкви в странах Западной Европы.

Священный Синод постановил Преосвященным Корсунским быть епископу Кафскому Нестору, викарию Корсунской епархии, с поручением ему архипастырского окормления приходов в Италии.

Patriarhia ru

Rédigé par l'équipe de rédaction le 24 Décembre 2010 à 14:41 | 10 commentaires | Permalien

Noël à Tibhirine, c’est aussi la première visite des islamistes au monastère, en 1993, comme le montre le début du film "Des hommes et des dieux", qui s’ouvre sur une hymne de Noël. « Quelques jours auparavant, ils avaient assassiné les Croates qui travaillaient à quatre kilomètres et devaient participer à la messe avec les frères », rappelle le P. Lassausse.

Tibhirine attend une nouvelle naissance
Madeleine CARTIER, à Tibhirine (Algérie)

Il y aura cette année un petit Noël à Tibhirine, grâce à la présence de quelques hôtes volontaires. Le monastère continue ainsi de « vivre » en attendant la venue d’une nouvelle communauté. L’ombre de la haute bâtisse se dessine au clair de lune d’un ciel de décembre. Il fait encore nuit lorsque la voiture franchit le portail de Tibhirine. ...Suite LA CROIX

Rédigé par l'équipe de rédaction le 23 Décembre 2010 à 17:59 | 2 commentaires | Permalien

La mémoire russe en pièces: La Maison de la Russie à l’étranger, Solovki, Boutovo...
"Parlons" conseille vivement la lecture intégrale de ce bel article dont voici le début:
Georges Nivat

Difficile mémoire russe… Les violences du samedi 11 décembre sur la place du Manège, au centre historique de Moscou, sont venues rappeler que la Russie d’aujourd’hui a ses problèmes d’immigrés, comme le reste de l’Europe, en partie hérités de son empire, et qu’elle est loin d’être un pays à l’encéphalogramme social plat. C’est peut-être du problème national que partira l’étincelle qu’on peut prévoir.
«La Russie aux Russes» est un slogan impossible dans un pays qui est multiracial depuis son berceau: peuples de la steppe intégrés dans le creuset moscovite, Tatares vaincus mais intégrés depuis le XVIe siècle, peuples du Caucase arrimés à l’empire depuis la fin du XVIIIe et les guerres coloniales du XIXe. Et maintenant les «Arbeitsgaster» – le mot est aujourd’hui usité en russe – légaux ou illégaux, surtout venus des républiques indépendantes d’Asie centrale, et de plus loin. Car la Russie se développe économiquement, et attire à elle des millions d’immigrés. On discute de quotas, de légalisation, comme ailleurs.
Mais la particularité ici est que l’on ne sait pas à quoi l’on est arrimé. La référence à la Russie et au patriotisme est certes omniprésente, en particulier dans les grands médias télévisés. On veut redresser l’image de la Russie, on fait appel à la diaspora russe, l’ancienne et la nouvelle, aujourd’hui répandue dans tout l’Occident, et reliée à la patrie.

Les succès du pouvoir sont assez évidents, en dépit de la crise économique: nouveaux TGV, obtention des Jeux olympiques, de la Coupe du monde de football, gigantisme de Moscou et autres villes. Mais quelle est cette nation dite «Fédération de Russie»? De fédération elle n’a que le nom: on n’en sort pas volontairement. Ce n’est pas un «melting pot» à l’américaine, c’est un maillage culturel complexe, étonnant, sui generis, où la langue russe est lingua franca. La victoire de 1945 est omniprésente dans les monuments et dans les manuels. Une sorte de syncrétisme historique définit les Russies qui se sont affrontées dans la plus terrible des guerres civiles du XXe siècle comme des héritiers à parité de la Russie.

L’Eglise russe, seule force vraiment indépendante de l’Etat, étend sa juridiction sur des pans entiers de l’empire qui échappent au Kremlin: c’est elle qui incarne «le monde russe» dont parlent souvent le patriarche Kirill et son bras droit l’higoumène Hilarion( 1 "PO" ), jeune moine compositeur et historien, promu en un rien de temps N° 2 de l’Eglise orthodoxe russe.....

L’Eglise de Moscou et celle de l’Etranger ont fusionné.
Le général Denikine est au cimetière du monastère Donskoï, pas loin de Soljenitsyne. Staline réapparaît ici ou là, et l’Archipel du Goulag est inclus dans le programme scolaire grâce à l’édition abrégée que Natalia Soljenitsyne vient d’en faire. Mais la Russie n’est pas plus chrétienne que le reste de l’Europe, mais le tandem au pouvoir n’a derrière lui qu’un parti informe qui peine à élaborer une plate-forme… Alors les passions nationalistes et xénophobes se développent dans une certaine jeunesse désœuvrée, et le sport pourrait bien jouer ici comme ailleurs un rôle de boutefeu.

J’étais juste avant les désordres du Manège aux cérémonies du quinzième anniversaire de la Maison de la Russie à l’étranger, fondée par Soljenitsyne, une Maison qui «rapatrie» les trésors de la pensée russe élaborés dans la diaspora: un travail magnifique mais pour happy few, évidemment.

Puis au Temple du Christ Sauveur, l’immense église de l’architecte Thon reconstruite à l’initiative de l’ancien maire Louj­kov: la crypte abritait une belle exposition sur le monastère des Solovki dans la mer Blanche et le camp de concentration qu’il abrita de 1919 à 1939. Des dizaines de milliers d’intellectuels, de clercs y furent martyrisés, précipités encore vivants dans la mer depuis le fameux escalier abrupt de l’ermitage de Sikera, des hommes transformés en chevaux, fusillés par douzaines, immergés dans la mer par les trous sur la glace.

Le problème de la mémoire était au centre. Un prêtre, fils et petit-fils de prêtres, tous assassinés, lui-même rescapé du goulag, le père Sergueï Pravdolioubov, parla avec force du «courage qui nous manque pour affronter notre passé». Le poète Koublanovski donna l’exemple d’une croix que son groupe avait érigée dans les années 1990 sur des fosses communes qu’ils avaient repérées près de Yaroslav, et qui a aujourd’hui disparu: lieu de mémoire non entretenu, ignoré par la population, parfois vandalisé.

Une autre visite fut pour le polygone de Boutovo, à une trentaine de kilomètres de Moscou, où, dans les années 1936-37, en cinq mois furent exécutés 28 000 hommes, dont plusieurs prélats transférés des Solovki. L’organisation macabre était méthodique; on a repéré 13 fosses communes qui ont trente ou quarante mètres de long, quatre de large. Une palissade a été construite pour protéger le lieu. C’est l’Eglise orthodoxe qui s’occupe du lieu de cette sinistre mémoire. Je le visitai avec son jeune directeur, Igor Garkavyï. Il aimerait bâtir un mur avec les 28 000 noms. On en est loin: une douzaine de noms sont donnés à l’entrée, à titre d’échantillon. Une petite église de bois venue du Grand Nord fait un contraste presque joyeux avec le lugubre champ où serpentent les fosses communes.

On y célèbre le pardon et la Résurrection. Hors palissade, une autre église récente, dans le style de Pskov, beaucoup plus grande, a été bâtie par les soins d’un mécène croyant. Au sous-sol, une sorte de petit musée avec quelques vitrines où sont montrées des bottes, des sacoches trouvées pendant les fouilles. Trois cent soixante martyrs ont été canonisés lors d’un synode de l’année 2000 par l’Eglise orthodoxe russe: les icônes de ces nouveaux saints font le tour de la crypte, et celles des saints du jour sont exposées à la vénération. Combien de visiteurs ce lieu reçoit-il par an? Moins de 6000, dit le directeur. Il est allé à Oradour-sur-Glane, en Auvergne, là ce sont plus de 10 000 visiteurs par an, dont de nombreux Allemands… Suite "LE TEMPS"|
.........................................................
Note P.O. Deux précisions:
(1) il s'agit, bien sûr, du métropolite et non de l'higoumène Hilarion, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou.

(2) Il n'y a pas d "urne" de Staline: la dépouille du tyran a été inhumée dans la nécropole de la place Rouge.

Et enfin: l'auteur n'énumère pas entièrement, loin de là, toutes les éminentes personnalités ayant pris la parole à la soirée de la Maison Russie à l'étranger...

Regardez également:
Intervention du métropolite Hilarion à la cérémonie du quinzième anniversaire de la "Maison de la Russie à l’étranger"
Une soirée consacrée à la mémoire des déportés des camps Solovki
Contre l’oubli, vers le pardon

Rédigé par l'équipe rédaction le 21 Décembre 2010 à 09:06 | 14 commentaires | Permalien

L’acceptation dans l’Eglise de ceux qui renient le schisme - Projet de la Commission interconciliaire
Le 16 décembre 2010 la présidence de la Commission interconciliaire a validé en première lecture un projet de texte consacré à l’acceptation dans l’Eglise de ceux qui renient le schisme. Ce texte sera envoyé aux diocèses de l’Eglise orthodoxe russe pour étude et soumis à discussion. Il sera ensuite présenté en deuxième lecture à une séance plénière de la Commission interconciliaire.

Tout schisme est un péché grave qui, comme l’a dit Saint Jean Chrysostome, ne peut être lavé même par le sang du martyr.
Le schisme conduit celui qui s’en rend coupable à l’excommunication de l’Eglise du Christ avec toutes les conséquences néfastes qui s’en suivent pour son âme (Règle des apôtres 45, 46, 65 ; Concile de Laodicée, canons 31, 32 33, 34 ; concile de Carthage, canons 10, 11 … règles de saint Basile le Grand, 1 ).
En appelant les schismatiques à faire pénitence et à revenir à l’unité, l’Eglise souhaite le salut de ses enfants qui l'ont quittée, car Dieu Lui-même souhaite qu'aucun ne perde son âme et que nous fassions tous preuve de contrition.

Pour surmonter les schismes il est important de savoir comment sont reçus au sein de l’Eglise orthodoxe ceux qui abandonnent telle ou telle communauté schismatique. L’expérience séculaire de combat contre les schismes montre que l’Eglise du Christ, seule à recevoir la grâce divine dans sa plénitude, ne reconnaît pas comme ayant la grâce et opérants « les sacrements » accomplis par les communautés schismatiques. Cela concerne entre autre le sacrement du baptême.

Cette attitude découle de l’indication claire contenue dans le Symbole de foi sur l’unité de l’Eglise et l’unicité du baptême. Il est question dans la Première épître canonique de saint Basile le Grand à Saint Amphiloque d'Iconium « de l’authentique baptême de l'Eglise ». Cela souligne le lien indissoluble entre l’Eglise authentique et le baptême authentique. « La hiérarchie schismatique » perd la possibilité de procéder à des sacrements marqués par la grâce en se séparant de l’Eglise et ne disposant donc plus de la bénédiction de la continuité apostolique. Il est dit dans « Les principes fondamentaux de l’attitude de l’Eglise orthodoxe russe à l’égard des autres confessions chrétiennes » (1.9) : « La répudiation de la hiérarchie ecclésiale légitime équivaut à la répudiation du Saint Esprit et du Christ Lui-même ».

L’application du principe de l’acribie correspond à l’application conséquente lors de la réception au sein de l’Eglise de ceux qui quittent les communautés schismatiques de la doctrine dogmatique sur l’unité et l’unicité de l’Eglise du Christ. Le respect de ce principe s’exprime par la célébration du sacrement du baptême pour ceux qui reviennent au sein de l’Eglise.
En effet, la règle 57 (68) du Concile de Carthage indique que le baptême administré par des schismatiques « est un acte inacceptable, que l’impudence des hérétiques a sans raison voulu présenter comme véritable ». Il est dit dans la Première épître canonique de saint Basile le Grand à Saint Amphiloque d'Iconium : « Les schismatiques qui ont quitté l’Eglise deviennent des laïcs et n’ont le pouvoir ni de baptiser, ni d’ordonner. Ils ne peuvent transmettre aux autres la grâce du Saint Esprit dont ils se sont eux-mêmes privés ».

Cependant l’Eglise, Mère aimante, a pour objectif essentiel le salut du genre humain et peut, selon qu’elle le décide, modifier les modalités de la réception de ceux qui s’adressent à Elle dans la contrition, de ceux qui ont pris conscience du caractère néfaste des schismes. La Sainte Eglise orthodoxe peut appliquer à l’égard de ces croyants le principe d’économie qui prévoit l’atténuation des rites de réception de ceux qui abandonnent le schisme. Le principe d’économie n’est pas en contradiction avec la vérité dogmatique sur l’unité du corps de l’Eglise. L’application de ce principe lors de la réception de ceux qui se repentent se fonde sur la certitude que les sacrements effectués au sein d’un schisme sont complétés par la grâce divine sacrée lors du retour des schismatiques en Eglise. Cette grâce est prodiguée exclusivement au sein de l’Eglise une, sainte et apostolique avec à sa tête Notre Seigneur Jésus-Christ.

Il est cependant indispensable de ne pas oublier que le principe d’économie en église tel qu’appliqué au retour des schismatiques en conformité avec le présent texte ne peut entrer en vigueur qu’à la suite d’une décision canonique concrète adoptée par la hiérarchie ecclésiale.

L’application du principe d’économie quant à la reconnaissance des ordinations accomplies au sein des communautés schismatiques est concevable sur le fondements de décisions conciliaires adoptées compte tenu des circonstances historiques lors de l’apparition de tel ou tel schisme ainsi que de la nature des activités de ces communautés. L’histoire de la sainte Eglise montre que les cas d’application de ce principe à l’égard du clergé schismatique sans décision conciliaire adéquate contribuaient non à surmonter le schisme mais à l’auto consécration des dirigeants du schisme.

La sainte Eglise ne se fixe pas pour but la victoire sur les frères en errance mais leur retour à la plénitude de la grâce. Aussi, l’Eglise s’adresse inlassablement, avec patience et amour, à ceux qui ont choisi la voie du schisme, leur adresse le témoignage de l’unité de l’Eglise du Christ et du caractère néfaste de la rupture de cette unité quelles qu’en soient les motifs.

BOGOSLOV.RU

Traduction "P.O."

Rédigé par l'équipe de rédaction le 20 Décembre 2010 à 17:48 | 61 commentaires | Permalien

La discrétion orthodoxe
Par Julien Baumann
Le nombre d'orthodoxes résidant en Suisse a doublé en vingt ans. Cette évolution importante passe pourtant inaperçue. Une étude inédite présentée début décembre à l'Université de Neuchâtel révèle la grande capacité d'adaptation des membres de cette religion.
On estime à 154'000 le nombre d'orthodoxes vivant aujourd'hui sur le territoire helvétique*. D'horizons très divers (voir encadré), ils représentent la 4e religion de Suisse. Dans le cadre du Programme national de recherche 58, la sociologue Maria Hämmerli a mené durant une année et demie des entretiens dans 14 des 42 paroisses orthodoxes du pays. Jamais une telle étude n'avait été réalisée en Suisse.

L'implantation de l'orthodoxie a échappé jusqu'ici à l'attention du grand public. La chercheuse explique ce phénomène par l'omniprésence des questions soulevées par l'islam ces dernières années, la proximité culturelle de l'orthodoxie avec les pays occidentaux et surtout la volonté des orthodoxes de trouver des consensus..... SUITE Protest info

Rédigé par l'équipe de rédaction le 20 Décembre 2010 à 13:29 | 2 commentaires | Permalien

Une église « en forme de vague » et une église « enveloppée dans du papier » parmi les finalistes…
Dix projets qui se distinguent par une hardiesse particulière ont été présélectionnés par le jury mixte du concours international en vue de construire un centre religieux et culturel quai Branly à Paris. Nommons une église « en forme de vague », projet commun franco-russe : église traditionnelle à cinq coupoles torsadées en verre, le bâtiment voisin est visible à travers les murs transparents.

L’architecte français Frédéric Borel propose le projet d’une église « enveloppée dans du papier » le niveau du sol est marqué par les socles et les marches d’escalier du rez-de-chaussée. L’escalier prend son début dans la rue et sépare du sol, comme inondé, les courettes et autres terrains adjacents qui donnent sur le jardin.
« Mosproekt 2 » et une étude française présentent une «église urbaniste » dont on pourrait dire que c’est un "mécano style Loujkov" : coupoles semi translucides à travers lesquelles on devine l’armature assise sur un socle carré. Les coupoles sont illuminées de nuit ce qui atténue l’impression de faible hauteur que dégage l’ensemble.

Une église « en forme de vague » et une église « enveloppée dans du papier » parmi les finalistes…
Ont également été présélectionnés des projets qui conjuguent la modernité et le classique. Une église pyramidale qui s’inscrit dans le style de l’architecture de Novgorod et de Pskov. Le tout est incorporé dans une châsse cubique transparente.

Un autre projet s’inspire de l’église en bois de Kizhy, au Nord de la Russie. Est également présentée une église qui copie la basilique de saint Basile le bienheureux sur la place Rouge à Moscou. Un autre projet, plus traditionnel, présente des « coupoles en oignon » plus affinés. Il est vrai que les ornements en verre évoquent plutôt un bâtiment de bureaux.

C’est en février dernier à la suite d’un appel d’offres qu’il avait été décidé de faire construire ce centre russe à Paris. L’administration présidentielle de la Fédération de Russie a procédé alors à l’acquisition d’un terrain de 4.000 m2. Un concours international fut annoncé auquel prirent part plus de cent études de Russie, de France et d’autres pays européens.

Traduction "P.O."
Interfax religion
PHOTOS: Eglise « en forme de vague » et « enveloppée dans du papier »

et Suite ICI


Rédigé par l'équipe de rédaction le 20 Décembre 2010 à 12:39 | 11 commentaires | Permalien

Le futur centre spirituel et culturel quai Branly
Nous avons regardé rue de Grenelle les dix projets du futur centre.
Il est plus que surprenant que certains, tellement incongrus, aient pu passer à travers les mailles de la première sélection !
Deux d’entre eux (N°° 18 /agence Anthony Béchu/ et 45 /studio architecture, Russie) nous ont paru conjuguer au mieux la tradition de l’architecture ecclésiale traditionnelle russe et les impératifs de modernité: emplacement en bord de Seine, à deux pas du musée Branly. Mentionnons également le projet N° 61 /équipe binationale SAAD/.
De très nombreux visiteurs dans les salons de la rue de Grenelle, des familles au complet. Dans leur immense majorité des Parisiens« de souche », soucieux de ce que deviendra la capitale, guère de Russes « blancs » ou autres… ( Nikita et Xenia Krivocheine)

« Le Figaro » daté du 18 décembre donne plusieurs photos et leur adjoint un très pertinent article de Jean-Marie Guénois intitulé « Renouer avec la diaspora ».
En voici la teneur : « Pourquoi construire une nouvelle église orthodoxe à Paris ?

Le futur centre spirituel et culturel quai Branly
Il en existe déjà et les fidèles de cette confession chrétienne ne connaissent pas une expansion telle qu’il faudrait pousser les murs. L’explication vient de la particularité de l’Eglise orthodoxe. Son organisation n’est pas internationale comme l’Eglise catholique mais profondément nationale, au sens de l’appartenance à une terre. Dans le langage théologique, on parle d’Eglise « autocéphale ». Cela signifie que caque Eglise orthodoxe est autonome. Non dans son credo, mais dans son organisation et son gouvernement. La cathédrale orthodoxe russe qui va donc voir le jour à Paris n’est pas une émanation de l’Eglise orthodoxe en général, mais du Patriarcat orthodoxe de Russie qui est la tête de l’Eglise orthodoxe russe.

Entre le Patriarcat de Moscou et celui de Constantinople

Seconde particularité, l’histoire tourmentée de l’Eglise russe au XX siècle. La révolution russe l’a littéralement déchirée en trois morceaux : les Russes qui ont fui en diaspora dans le monde entier ; d’autres, dont des milliers de prêtres, ont été internés dans des camps ; une troisième partie est restée, a souvent été accusée, à juste titre comme à tort, de « collaboration » avec le régime communiste. La décision de créer une cathédrale orthodoxe russe à Paris peut donc revêtir trois significations au moins. Elle accompagne un lent mouvement de réconciliation interne entre l’Eglise de la diaspora et sa mère historique, restée en Russie. Les fidèles partis en exil, avaient fini par lui tourner le dos en l’accusant de compromission avec les communistes.
La nouvelle cathédrale correspond aussi à une volonté de l’Eglise orthodoxe russe et du gouvernement russe de renouer avec le réseau des Russes de la diaspora. Souvent Russes blancs, anti-communistes, ils ont un haut potentiel et ont gardé intacte leur culture russe. Ils peuvent beaucoup pour le rayonnement de la Russie.
Enfin, cette construction s’inscrit dans le contexte d’une concurrence symbolique, pour le leadership mondial de l’Eglise orthodoxe, entre le patriarcat de Moscou et l’autre grand patriarcat orthodoxe, plus ancien, de Constantinople. Par exemple, c’est de ce dernier que dépend la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky, rue Daru, à Paris ».

Rédigé par l'équipe de rédaction le 18 Décembre 2010 à 18:20 | 0 commentaire | Permalien

"Entre Moyen Âge et Renaissance" Galeries nationales, Grand Palais, Paris
Une très belle l’exposition explore un moment de rencontres artistiques et d’effervescence créatrice sans précédent en France, et pourtant encore souvent méconnu.

Exposition du 6 octobre 2010 – 10 janvier 2011

Il s’agit de la première manifestation d’envergure consacrée à la période charnière constituée par les règnes de Charles VIII (1483-1498) et de Louis XII (1498-1515), dominée par la personnalité d’Anne de Bretagne, épouse successivement de ces deux rois. Époque de reprise économique, de croissance démographique, d’ambitions territoriales avec les fameuses guerres d'Italie, et d'un développement culturel placé sous le signe de l'humanisme, ce fut surtout un temps d’épanouissement comme de contrastes sur le plan artistique. Néanmoins ces mouvements restent souvent ignorés, à tel point que la plupart des ouvrages consacrés à l'art européen de la période ne mentionnent pas ou peu la France.


Les œuvres des plus grands peintres de la période font l'objet de quelques regroupements exceptionnels, ainsi par exemple des tableaux du Maître de Moulins, alias Jean Hey, le peintre "français" le plus célèbre de cette époque, grâce à des prêts prestigieux de Chicago, Munich, Bruxelles, Autun ou Paris.

Trois axes structurent l'exposition, permettant d'approcher au plus près et sous différentes facettes la création artistique de cette période :
- Aux sources de la création : clients et artistes
- L'image dans tous ses états
- Echanges Nord-Sud

SUITE Galeries nationales, Grand Palais, Paris

Rédigé par l'équipe de rédaction le 18 Décembre 2010 à 14:59 | 1 commentaire | Permalien

RUSSIE: Les prêtres russes auront le droit de participer aux activités politiques "si l'Eglise en a besoin", a déclaré samedi l'archiprêtre Vsevolod Tchapline, président du Comité synodal pour les relations entre l'Eglise orthodoxe russe et la société, sur les ondes de la radio Echo de Moscou.

Le représentant du Saint-Synode a ainsi commenté les informations selon lesquelles l'Eglise orthodoxe russe examine un projet de document permettant aux prêtres de se présenter aux élections de tous les niveaux.

Le document en question a été adopté jeudi en première lecture par le bureau de la Commission permanente interconciliaire, nouvel organisme collégial de l'Église orthodoxe russe qui siège entre les conciles.
Suite RIA novosti

Rédigé par l'équipe rédaction le 18 Décembre 2010 à 13:15 | 0 commentaire | Permalien

L'Eglise orthodoxe grecque, non séparée de l'Etat, tonnera dimanche en chaire contre la servitude imposée au pays par ses bailleurs de fonds, dans un sermon consacré à la crise économique et sociale.
"Notre pays semble ne plus être libre mais être régi par ses bailleurs de fonds", s'émeut la hiérarchie dans un texte de quatre pages, rendu public vendredi avant sa lecture dominicale dans les églises.
"Sur le plan social, des remises en cause de droits et données sont entreprises, avec comme argument que ce sont des mesures imposées par nos créanciers", comme si "le pays était sous occupation", déclare la hiérarchie orthodoxe. SUITE La Croix

Rédigé par l'équipe de rédaction le 18 Décembre 2010 à 13:09 | 7 commentaires | Permalien

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