Je trouve tous ces échanges un peu affligeants !
Il y a une certaine logique à dire à des manifestants qui s'opposent à certaines positions de l'Eglise en Russie qu'une paroisse toulousaine ne dépend pas forcément de Moscou, et que la manifestation n'a pas beaucoup de sens !

Y voir un manque de solidarité inter-orthodoxe ou un manque de courage me semble une interprétation un peu rapide, compte tenu des documents sonores en notre possession...On ne sait pas trop qui parle à qui, le paroissien ou la paroissienne X ou Y peut dire quelque chose de maladroit sans pour autant qu'il y ai là un complot ou une prise de position idéologique !

@@ Clercs, curés, popes (Larousse et Robert, non péjoratif) de tous les pays (de toutes les orthodoxes juridictions) unissez vous !

Solidarité internationaliste face à l’ennemi athée, sacrilège, persifleur, plus que frappeur !
Quel empressement chez les « batiouchki » et les paroissiens de la capitale de la Haute-Garonne à « otkrestitsja » si j’ose dire des associatifs avocats des innocentes condamnées moscovites…
Démentant la définition sur la plaque à l’entrée et à qui mieux mieux : « Nous ne sommes pas russes ! Rien à voir avec le patriarcat ! Moscou nous fait honte, etc. »

Tout juste si le recteur ne s’est pas empressé d’écrire sur un bout de journal les coordonnées de la paroisse PM la plus proche pour que ces braves militants aillent y produire un esclandre ?
Et c’est avec ces « faux frères » que rêvent de fraterniser de nébuleuses entités style OLTR…
Mes parents me disaient que dans l’épreuve il convient de se serrer les coudes et de ne pas s’encagouler…

Voici les cinq nominés au prix du Parlement européen pour la liberté de l’esprit.

On connaît les noms des cinq nominés pour le prix Sakharov 2012, prix du Parlement européen pour la liberté de l’esprit, qui récompense une personne ou une organisation qui se bat pour défendre les droits de l’homme et la liberté d’expression, au péril de sa liberté :

1Ales Bialiatski est un militant de la liberté d’expression en Biélorussie, où sévit une dictature. Il a fondé le Centre des droits de l’homme de Viasna, une ONG qui apporte un soutien financier et légal aux prisonniers politiques et à leurs familles. Il est lui-même emprisonné.

2 Joseph Francis a fondé en 1992 le Centre d’aide juridique, d’assistance et de relogement (CLASS) au Pakistan. Il aide les victimes des lois interdisant le blasphème, par une aide juridique, alimentaire, ou en offrant un refuge aux personnes persécutées.

3Victoire Ingabire Umuhoza, Déogratias Mushayidi et Bernard Ntaganda sont des opposants politiques rwandais, hostiles au pouvoir en place à Kigali, et actuellement emprisonnés au Rwanda. Ils veulent tous les trois mettre fin à la violence en prônant le dialogue et la réconciliation, entre les Hutus et les Tutsis.

4 Les Pussy Riots sont ce groupe de musique russe qui a scandé une prière punk anti-Poutine dans une cathédrale orthodoxe en Russie. Les trois chanteuses Nadezhda Andreyevna Tolokonnikova, Yekaterina Samutsevich et Maria Alyokhina, sont pour cela enfermées dans un camp de travail. "Leur militantisme, c’est surtout l’art d’attirer l’attention, alors que les meurtres de journalistes n’avaient pas reçu l’attention de l’opinion internationale" , a défendu l’eurodéputé allemand Werner Schulz qui a proposé leur candidature au Prix.

5 Nasrin Sotoudeh et Jafar Panahi : Nasrin Sotoudeh est une avocate iranienne spécialisée dans les droits de l’homme. Elle défend les opposants qui risquent la peine capitale. Jafar Panahi est un réalisateur iranien - récompensé à Cannes, à Berlin et à Venise -, qui dénonce, dans ses films ("Le Ballon blanc", "Hors jeu") les inégalités, l’injustice sociale, l’absence de liberté dans la société iranienne, la discrimination des femmes Ces deux candidats reçoivent le soutien des eurodéputés belges Véronique De Keyser (socialiste) et Louis Michel (libéral) pour le Prix.

Les noms des trois finalistes seront dévoilés le 9 octobre. Le prix Sakharov, du nom du physicien russe et dissident Andreï Sakharov, est remis chaque année depuis 1988, à des personnalités "exceptionnelles" qui luttent contre l’intolérance, le fanatisme et l’oppression. Il a été décerné, l’an dernier, à des activistes du Printemps arabe.