Alors que l’Irak est à feu et à sang – on compte plus de 4'000 morts depuis le début de l’année -, la région autonome du Kurdistan est un havre de paix pour les chrétiens irakiens qui ont fui les violences. S’ils ont trouvé la sécurité dans ce havre de paix, les réfugiés qui viennent de Bassora, de Bagdad ou de Mossoul et qui ne maîtrisent pas la langue kurde ont de la peine à trouver du travail. Pour nombre d’entre eux, le Kurdistan n’est qu’une étape sur le chemin de l’exil.

Le christianisme sera enseigné dans 152 écoles en Irak

En raison de cette stabilité, le Kurdistan, où se trouve le diocèse d’Erbil, un des plus vieux de la région, a accueilli plusieurs vagues de déplacés irakiens depuis l’intervention américaine de 2003. Aujourd’hui, ce sont les réfugiés syriens qui cherchent un abri dans cette région calme. En 2003, 1’500 familles chrétiennes y vivaient. Aujourd’hui, elles sont plus du double, portant le nombre à quelque 32’000 chrétiens.

Vendredi 30 mai, Massoud Barzani, président du Kurdistan irakien, a été reçu pour la première fois par le pape François. Il avait déjà rencontré Benoît XVI à deux reprises en 2009 et 2011. C’est l’occasion pour Radio Vatican de rappeler que si l’on voit des soldats armés en faction devant les églises chrétiennes au Kurdistan, les célébrations chaldéennes, syro-catholiques ou orthodoxes s’y déroulent sereinement.

La cohabitation sur place avec les musulmans, «elle se passe très bien», affirme l’archevêque chaldéen d’Erbil.

Le dialogue de vie est cependant parfois troublé par quelques actes isolés de méfiance. «Par le passé, il est arrivé que certains ouvriers musulmans refusent de travailler sur des chantiers chrétiens». Mais actuellement quatre églises sont en construction grâce à une aide de 5 millions de dollars des autorités locales.....SUITE Apic

Chrétiens d'Irak, un sursis sur les rives du Bosphore

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 31 Mai 2014 à 16:16 | 0 commentaire | Permalien



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