Les agressions commises par des extrémistes juifs contre les édifices chrétiens en Israël et dans les territoires palestiniens se poursuivent.
Des tombes chrétiennes ont été souillées par des slogans dans un cimetière orthodoxe de Jaffa, dans l'agglomération de Tel Aviv. Les mots «revanche» et «Le prix à payer» (nom d'un groupe de colons ultranationalistes) ont été retrouvés peints en hébreu sur les monuments funéraires jeudi 13 juin au matin, annonce la police israélienne.

Les assaillants, qui n'ont pas été arrêtés, s'en sont également pris à des voitures stationnées dans les environs du cimetière. Fin mai, les extrémistes juifs s'en étaient pris à l’abbaye bénédictine de la Dormition, sur le Mont Sion, à Jérusalem. Les graffitis peints sur les murs et les portes étaient explicites. On pouvait y lire: «Les chrétiens sont des singes, les chrétiens sont des esclaves».

Le vandalisme antichrétien en toute impunité

Les mois précédents et l'année dernière, d’autres édifices religieux chrétiens avaient subi les mêmes actes de vandalisme, notamment le Monastère trappiste de Latroun, à 15 km à l’ouest de Jérusalem, une église baptiste à Jérusalem-Ouest, le Monastère de la Croix, dans la vallée de la Croix, près du musée d’Israël et de la Knesset.

Les auteurs de ces actes de déprédation et d'intimidation, qui visent également des mosquées et des véhicules dans les territoires occupés, ont l'air d'agir en toute impunité, n'étant quasiment jamais arrêtés. (apic/lpj/be)

.......................................................
Jérusalem: Appel au respect des Lieux saints des trois religions

Un couvent vandalisé en Israël: "Mort aux chrétiens" et "Le prix à payer"

Vandalisme anti-chrétien à Jérusalem

Le pourcentage de chrétiens a diminué de moitié en treize ans en Palestine

Crissements de freins et klaxons dès l’aube troublent la quiétude d’un monastère orthodoxe de Jérusalem

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 17 Juin 2013 à 09:59 | 8 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par av aleksandr le 17/06/2013 22:06
Il y a plusieurs façons de comprendre ce genre de "breaking news/informations". Il est normal de les signaler. Il faut le dire et en parler: encore faut-il qu'alors des actions concrètes puissent être proposées.

Voici environ dix jours, j'enterrais une personne au cimetière orthodoxe du Mont Sion à Jérusalem. Le lieu est paisible, il a été rénové. C'est aujourd'hui un lieu décent, soigneusement entretenu par la communauté arabophone. Il y a de plus en plus de ressortissants orthodoxes de l'ex-Union Soviétique, des Roumains, des Géorgiens orthodoxes, le plus souvent citoyens israéliens. En sortant, les ouvriers arabes que je vois très souvent et qui se joignent toujours aux offices pour les défunts que, pour ma part, je célèbre en slavon, parfois en ukrainien, toujours avec des passages en hébreu, donc en sortant, ils m'ont montré les dégâts de ce même "Price Tag". Il y a presqu'une réaction non fataliste, mais habituée à ces attaques variées. le christianisme arabe est très peu connu; sa survie en Israël est en fait assurée par un Etat qui préserve la liberté, comme cela se voit en Galilée.

En fait, le "price Tag" s'en était pris au couvent de la Dormition tenu par les Bénédictins allemands et, on autait dit "en passant" avait marqué le coup sur la porte du cimetière grec-orthodoxe qui fait face au couvent.

Depuis des mois et des mois, les recherches n'ont rien donné, rien confirmé. Il y a eu la couvent de Latroun, la Custodie franciscaine de Jérusalem. Il y a des formes plus subtiles raremetn évoquées comme certaines tentatives de profanations de tombes dans le Sud (Beer-Sheva, par exemple). Certes, il y a ce même vandalisme en Judée-Samarie (West Bank). Mais là-bas, les chosess sont notoirement plus contrastées et bie nmoins connues: il est très fréquent que les tombes et "Lieux saints du judaïsme" soient aussi endommagés (Tombe de Joseph). Cela est rapporté par la presse israélienne, dûment documenté, mais pratiquement non-connu des média étrangers.

Or, il faut être très prudent. C'est la première année que me déplaçant souvent dans des zones de Jérusalem et alentours très "juives traditionnelles" et aussi à Jérusalem-même, personne ne m'a physiquement craché dessus. Je tiens à le signaler, car il y avait bien une moyenne de 20 crachats par jour en Vieille Ville selon les saisons, les humeurs des uns et des autres. Il y a là un changement réel. De même, durant la plupart des fêtes, juives ou les manifestations "israéliennes" (que j'ai largement décrites dans mes blogs en langue anglaise), l'attitude envers le clergé est généralement bien meilleure.

Il est vrai que certaines statistiques annuelles du Ministère de l'Education israélien montrent que les jeunes "religieux" sont le plus souvent ignorants de toute réalité chrétienne et peuvent effectivement se comporter de manière totalement impolie selon les usages "occidentaux". Je suggère alors de regarder les archives des ghettos d'Europe de l'Est: ce même dédain se lisait voici quelques décennies envers les juifs. je veux dire qu'il faut être prudent. Il y a des sortes d'"imprégnations" psychologiques qu'il faudrait prendre le temps d'analyser et comprendre ce que cela signifie en profondeur. Les juifs ont souvent du mal à sortir de cette méfiance environnante qu'ils ont connue à l'étranger... ils doivent aussi l'affronter au sein de la société israélienne: beaucoup de gens portent sur eux un regard en biais - la société est très tolérante, elle veut s'ouvrir sur la diversité et la diversité qui créé indéniablement la richesse du pays.

Dans le même temps, le nombre d'israéliens qui s'intéressent - en particulier par l'archéologie et la visite du pays - à la réalité historique et présente du christianisme est réelle et en constante croissance.

Pourquoi dire cela à propos du "Price Tag"? On entend de tout. sans preuves tangibles. Dans les Territoires, la profanations des lieux saints juifs est rarement répercutée dans les média internationaux, encore moins mis en "perspective" par rapport aux actions criminelles du "Price Tag". Mais il s'agit alors d'un affrontement entre cetains groupes de juifs et certains groupes d'arabes. On ne peut rien généraliser, mais les faits sont là. Ils sont, en fait, minoritaires, marginaux.

Mais tout est marginal dans ce pays, comme la pluie qui - dans ces micro-climats - peut tomber sur un trottoir et pas sur celui d'en-face.

Comme dans tous les pays, les affaires criminelles, de touts genres -moraux, politiques, confessionnels ou autres - mettent du temps à être mis à jour et surtout clairement définis. La police israélienne doit faire face à des situations totalement ubuesque de part la nature-même de la société qu'elle doit normalement protéger. On l'a accusée de protéger les gens d'un "Price Tag" indéfini. Là aussi, il faut éviter de systématiquement donner une information univoque.

Il semble qu'il soit particulièrement difficile pour les Eglises de Terre Sainte aujourd'hui de voir clairement ce qui se passe au sein d'une société où elle a longtemps excercé un pouvoir et des actions connues, respectées, "post-coloniales" ou en tout cas "post-Mandat britannique". Les choses se compliquent aujourd'hui.

2.Posté par av aleksandr le 18/06/2013 16:31
Est-ce un post-scriptum? En envoyant hier soir ce message que je découvre en fin de journée à Jérusalem, je ne pouvais savoir qu'il y aurait une nouvelle affaire de "price tag" aujourd'hui, à Abou Gosh. C'est un lieu particulièrement connu pour la paix inter-communautaire qui y règne. Cette situation est connue partout: bilinguisme arabe-hébreu quasi généralisé - en tout cas dans la société arabophone. Les chrétiens y ont un couvent bénédictin également très apprécié, une sorte de prolongation du Bec Hellouin normand au centre d'Israël. On y prie en latin, en français, le territoire est français ainsi que celui de l'Arche d'Alliance proche que j'ai vu surgir d'e terrains vides voici quelques décennies. Le couvent est aujourd'hui un passage quasi "obligé" pour les pèlerins francophones catholiques où ils reçoivent une bénédiction de porter le message de la Foi en Terre de France... Un moine reçoit les soldats israéliens. Les arabes chrétiens y vivent paisiblement. Ce n'est pas, à première vue, un lieu d"orthodoxie", encre que cellle-ci fait naturellement partie de toute la région.

Ce matin, on a découvert le "price tag" nouveau, avec des inscriptions en hébreu et en anglais (?!) "Arabes dehors" et des dizaines de voitures marquées de signes haineux envers la communauté arabe. C'est fois, les taggeurs s'en sont essentiellement pris à la communauté arabe, ce qui laisserait entendre envers les musulmans, cette fois-ci. La communauté chrétienne arabe est affaibli, minoritaire et vit le plus souvent du soutien tacite ou réel des communautés religieuses occidentales, en particulier en ce qui concerne le travail. Les monastères sont, partout dans le pays, des institutions qui permettent aux communautés chrétiennes d'avoir du travail permanent (parlons avant tout des orthodoxes et des catholiques, pour ne pas provoquer de confusions avec les autres: messianiques, protestants, divers).

La réaction a été forte de la part des autorités israéliennes: une forte protestation contre un mouvement au fond "anonyme", dont personne n'arrive à définir les contours exacts. Apparemment cela dépasse l'intelligence puisque celle-ci consisterait précisément, au vu des attentats criminels du "price tag", à avoit des éléments pour au moins savoir qui est dans ce mouvement ou derrrière cette identité. La Police israélienne a vivement réagi ce matin, s'activant à trouver les criminels, protestant contre la paix vcivile mise en danger par les agissements de ce que l'on peut finalement nommer "une association de corbeaux".

Je m'arrêterai sur un point. a cette heure (je vous écris à 17 h. 30 à Jérusalem), les réseaux sociaux et médiatiques chrétiens habituels n'ont rien relayés de cette action anti-arabe. Il faut prendre de risque d'appeler un chat un chat. je suis convaincu qu'en fin de journée et assez vite, selon la tradition habituelle des media orthodoxes russe, cet attentat sera relaté car il s'agit d'une situation particulière à la société israélienne.

En revanche, les Eglises restent silencieuses. Cela peut interroger sur le plan communautaire: il y a tout d'abord une grande prudence à entrer dans des interprétations hasardeuses sur qui est à l'origine de ces attentats, en particulier à Abou Gosh, lieu de concorde connu et reconnu. Peut-on parler d'une provocation? Il faudrait aussi le démontrer.

Il faut alors souligner cette prudence: dans un contexte qui est fragilisé pour les Eglises en tant qu'institutions traditionnelles, les Eglises montrent volontiers et de manière compréhensible leur solidarité envers la communauté arabe, la population palestinienne que celle-ci soit chrétienne ou musulmane. Lorsqu'un "incident" de ce type se produit dans une zone habituellement considérée comme "hors conflit", et qu'il frappe la communauté arabe, majoritairement musulmane, chacun reste sur ses gardes. Ceci doit aussi être pris en considrération. Il est difficile pour tous de montrer une solidarité réelle, effective et surtout capable d'être efficace pour traquer et démasquer les criminels.

Depuis ce matin, juifs et arabes s'appellent dans le périmètre d'Abou Gosh. Ils ont, en effet, été ensemble en classe, à l'école. Ils travaillent souvent ensemble, se fréquentent constamment. C'est l'un des points très positif de cette paix d'Abou Gosh. Cet élément doit aussi être souligné: le fait que juifs, chrétiens musulmans de cette région, le plus souvent citoyens israéliens se soucient et se soutiennent mutuellement dans des gestes de solidarité et surtout de proximité humaine prend beaucoup de sens et doit être pris en considération.

Le problème avec les "corbeaux" c'est qu'ils se trahissent bien évidemment et que si ils sont "évidents", ils mettent souvent mal à l'aise. Et là, il ne faut pas être dupe ni tomber dans leurs pièges.

archiprêtre Alexandre (Winogradsky Frenkel), Jérusalem

3.Posté par Volkoff le 18/06/2013 17:17
Pour Commentaire № 1

Pourquoi ne pas, dans l'ordre de la pensée par analogies, évoquer de jeunes Allemands, fin de la République de Weimar, en plein désarroi, chômage, inflation, perte de repères, atavismes persistants.
Pour se défouler ils viennent taguer les vitrines de boutiques appartenant à des Israélites. La police préfère fermer les yeux et laisser faire.
Nous connaissons la suite: Hitlerjugend et Nuit de cristal, etc.

4.Posté par Tchetnik le 18/06/2013 21:44
Ce d'autant plus que la lecture de n'importe quel talmud montre aisément que la haine et le mépris antichrétiens de cette communauté incriticable est enracinée depuis bien longtemps et n'a pas besoin de prétexte (même si c'est bien commode).



5.Posté par av aleksandr le 19/06/2013 11:59
Nouvelles du "price tag" à Abou Gosh dans la presse israélienne de langue anglaise: Yediot Ahranot". (19 juin 2013)

Some 100 Jews and Arabs protested Tuesday in Abu Ghosh, where a 'price tag' act was perpetrated earlier Tuesday. The protesters cried out against the recent prevalence of "price tag" acts.

Residents of the Arab town, which is adjacent to Jerusalem, found the tires of 28 cars were slashed and walls in the area were spray painted with slurs such as "racism or integration," and "Arabs out," overnight Tuesday.

Protesters carried signs reading "light instead of terror," and cried out "no to racism, yes to neighborliness." Among the protesters were MK Reuven Rivlin (Likud-Beiteinu) and MK Amram Mitzna (Hatnua)."

'Price tag' is an act of terror and should be treated as such," said MK Rivlin, adding that "terror is terror whether it's nationalistically, racially or religiously motivated. We can't keep paying lip service and address these incidents as marginal cases. Every time we keep silent in the face of 'price tags' we enable the next 'price tag'."

The MK urged the Israeli government to address the issue, insisting that otherwise "we will all pay the price."

MK Mitzna told Ynet that the prevalence if the terror acts are a testament to the failure of the security forces.

"When we protest, we are all Abu Ghoshians; all the residents of the State of Israel feel ashamed and betrayed. To the caption 'Arabs go home,' I say 'Terrorists go to prison'; because terror is terror and it's about time our leadership does more than offer condolences to the victims over the phone and utilize all its resources in order to nab the terrorists.

Motti Cohen, who lives nearby, told Ynet: "We heard about what had happened; we were appalled and couldn't believe it. I have friends here… and came here to let them know that what happened is unrepresentative of the State of Israel and this region. We support them and are ashamed; what happens to them happens to us."

Members of the Abu Ghosh youth basketball team, in which both Jewish and Arab children play, also arrived at the protest.

"We've decided to cancel practice and bring the children to this protest to make them realize that the coexistence they implement every day is not at all obvious and that we must stand strong in front of many extremists who engage in inciting hate," the mother of one of the children said.

Isham Ibrahim, whose two cars were vandalized in the 'price tag' acts overnight, said "This demonstration makes us feel proud and strong. Our Jewish neighbors did not abandon us and made it here to support us."

6.Posté par Irénée le 19/06/2013 15:27
Ce n'est pas tout à fait la même chose, mais on pourra aussi lire avec intérêt cet article :
La vie de nos frères à Jérusalem n'est pas facile tous les jours !

http://www.orthodoxie.com/actualites/entree-illegale-dans-une-chapelle-du-patriarcat-de-jerusalem/

7.Posté par Jérusalem : des inscriptions anti-chrétiennes au séminaire orthodoxe le 23/01/2016 10:36
A Jérusalem, dans la nuit du samedi au dimanche 17 janvier, des inscriptions anti-chrétiennes ont une fois encore été tracées au feutre sur la porte et sur les murs de l’école patriarcale grecque-orthodoxe du Mont Sion, ainsi que dans les cimetières arménien et grec-orthodoxe voisins. Dans le même quartier situé près de la Porte de Sion à Jérusalem, l’abbaye bénédictine de la Dormition a été également visée.

Des tags anti-chrétiens ont été écrits sur les portes et les murs de ces différents lieux chrétiens : “Mort aux hérétiques chrétiens, les ennemis d’Israël”, “Les chrétiens en enfer”, “Revanche pour les israélites”, “Que son nom (Jésus) et sa mémoire soient effacés”.

Des inconnus ont aussi tenté de briser la serrure du portail nord du séminaire orthodoxe, sans y parvenir.

Tôt dans la matinée de dimanche, les étudiants du séminaire ont informé le patriarcat de ces évènements. Ces incidents, qui font suite à une série d’autres du même genre, se sont déroulés deux jours après la visite que le patriarche Théophile III a rendu au séminaire à l’occasion de la fête de saint Basile afin de partager avec les étudiants la « Vasilopita ». A l’occasion de cette visite, le patriarche avait visité le terrain qui se trouve au sud du séminaire, et sur lequel est bâtie la chapelle de la Pentecôte dont les abords ont été récemment réaménagés avec l’aide de la municipalité de Jérusalem suite à des actes de vandalisme commis il y a deux ans.

Il était accompagné lors de cette visite par le consul général de Grèce à Jérusalem, le métropolite Isichios de Capitolia, l’archevêque Aristarque de Constantina, l’archevêque Isidore de Hiérapolis ainsi que par l’architecte de l’église de l’Anastasis.

Le patriarcat a fermement condamné ces actes inacceptables de violence et a décidé d’engager des poursuites légales afin de préserver la sécurité du séminaire orthodoxe.

Depuis quelques années, de nombreux sites chrétiens en Israël ont été vandalisés dans des attaques menées par des extrémistes juifs. D’importants dégâts avaient été commis contre un site chrétien en juin 2015 à Tabgha, sur les bords du Lac de Tibériade. Le feu avait été mis au complexe de l’église de la Multiplication des pains et des poissons par des extrémistes juifs.

8.Posté par av aleksandr le 23/01/2016 16:35
@ Vladimir
Bonjour, chers Amis. cher Vladimir,

Je publie chaque jour à ce sujet sur mon Facebook où nous sommes en contact ainsi que d'autres lecterus de ce blog "Parlons d'ortohodoxie". Vous avez raison d'attirer l'attention sur cette situation où, une fois de plus, des attaques ont été commises, non plus du côté de JAffa comme pourrait le laisser croire le titre global mais bien au Mont Sion. dans l'ordre: attaque contre le couvent bénédictin tenu pr des moines dépendant d'Allemagne qui tentent juridiquement de changer d'allégeance pour être représentés par le Saint-Siège ou Vatican; cette démarche n'est pas isolée, elle se généralise dans le monde catholique latin et romain. Ensuite, effectivement, après la célébration du 1er de l'an selon le calendrier julien en usage à Jérusalem, des grafittis ont été gravés sur différents lieux de l'école ou séminaire du patraircat grec-orthodoxe de Jérusalem du Mont Sion (je regrette de ne pouvoir partager les clichés ici). En revanche, la presse s'est pratiquement pas vraiment souciée des mêmes attaques envers le cimetière arménien voisin.

Les nouvelles doivent être prises en compte et répercutées, sans aucun doute, les plaintes émises envers les autorités israéliennes se oncluent rarement par de vraies arrestations, parfois des interpellations qui se terminent trops vite. Il faut alors réfléchir à des solutions plus efficaces.

Le même jour, à ttire indicatif, deux synagogues de Jérusalem Ouest ont été attaquées par des jeunes (Arabes) qui ont voulu mettre le feu et poignarder des fidèles.
Qu'est-ce-à dire? Qu'il est vrai que la situation en Terre Sainte est particulièrement difficile, c'es texact et cela n'est pas nouveau. En revanche il se produit un phénomène de vrai "communautarisme" comme vous semblez dire actuellement en français, avec des raidissements qui, eux sont nouveaux; du coup, oui, il faut condamner tout acte anti-chrétien, mais aussi mettre en perspective ce qui se passe dans la région, à l'intérieur de chaque communauté, puis entre les diverses communautés, noter les changements et évolutions qui interviennent de manière un peu précipitée en ce moment mais qui ne peuvent être réduits à une seule sorte d'attaque.

Il est frappant dès lors de remarquer qu'alors que tant "musulmans" que "juifs" en viennent à se poignarder dans des proportions qu'il faudrait préciser, les chrétiens échappent pour l'instant à ce type de ségrégation. C'es ttrès sensible dans la mesure où, à aucun moment, les pèlerins ou touristes et leurs guides religieux ou autres, israéliens ou non, n'ont en aucun cas été visés par des attaques ad hominem ou même anti-chrétiennes. Il y a donc vraiment un conflit sur des "possessions" anciennes de l'Eglise de Jérusalem dont il faut prendre aussi la mesure de conflits d'intérêts inter-onfessionnels (par ex. Franciscains versus Bénédictins ou envers les Orthodoxes grecs-orthodoxes qui durent depuis des siècles et les prétentions actuelles de franges, en fait très marginales d'un judaïsme ultra-identitaire qui paraît et disparaît sleon des modalités qu'il faudrait aussi analyser car cela est significatif, mais impossible en quelques lignes.

Nouveau commentaire :



Recherche



Derniers commentaires


RSS ATOM RSS comment PODCAST Mobile