Nous espérions que les autorités religieuses allaient élever le débat. Malheureusement c'est plutôt le contraire qui se passe: Orthodoxie.com publie un commentaire du p. Jean Gueit radiodiffusée sur RCF Côte d'Azur. Il ne peut que nous plonger dans une profonde affliction. Le p. Jean ne propose aucune ouverture et continue à consacrer l'essentiel du discours au plan séculier en "aménageant" la réalité à sa façon:

* Quand il décrit le financement de la cathédrale, il omet le terrain, alors que c'est la base du bail emphytéotique (mise à disposition gratuite du terrain pour 99 ans pour une construction qui revient au propriétaire à la fin du bail) sur lequel s'est fondée la cour.

* Il conteste la décision de justice (c'est contraire au droit français qu'il cite lui même), insinue que la cour a subi des pressions, prétend qu'il n'y a pas eu débat alors que les avocats ont effectivement plaidé.

* Il utilise l'étrange argument qu'un lieu de culte en France ne peut appartenir à un état, alors que la majorité des églises françaises appartiennent à l'état ou aux communes.

Du point de vue ecclésiologique, il ne fait que reprendre les ragots (il parle lui-même de "commentaires", sans citer aucune source!) concernant le remplacement du clergé actuel par "des prêtres venus de Moscou".

Là c'est carrément un double mensonge: les déclarations les déclarations des représentants du gouvernement russe disent le contraire et une grande partie du clergé du patriarcat de Moscou qui officie en France sont d'origine locale. A aucun moment il n'évoque la possibilité d'un dialogue entre Églises.

Pour finir il appelle l'opinion publique à faire pression sur la justice, en prétendant lancer cet appel au nom des descendants de l'émigration russe, alors même que nombre de voix éminentes, y compris au sein de la maison impériale, se sont élevées pour approuver le retour de ce patrimoine à la Russie.

Visiblement la leçon ne suffit et, lui du moins, semble vouloir préférer aller au désastre plutôt que d'ouvrir une discussion fraternelle. Quelle tristesse!

Texte V.G.

Rédigé par Vladimir Golovanow le 29 Janvier 2010 à 15:34 | 14 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par vladimir le 29/01/2010 18:04
Errata:
- au 3ème alinéa il faut lire "il discrédite" au lieu de "il conteste" (1)
- bien évidement, coure doit remplacer cour (2 fois) et le nom du P. Jean s'écrit GUEIT

(1) Pour préciser: Code pénal Article 434-25:
"Le fait de chercher à jeter le discrédit, publiquement par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l'autorité de la justice ou à son indépendance est puni de six mois d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende.
Les dispositions de l'alinéa précédent ne s'appliquent pas aux commentaires techniques ni aux actes, paroles, écrits ou images de toute nature tendant à la réformation, la cassation ou la révision d'une décision.
Lorsque l'infraction est commise par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables."

2.Posté par T. Schakhovskoy le 30/01/2010 14:31
Les déclarations du p. J. Gueit et de ses collaborateurs sont si effarantes et consternantes qu'on n'a guère envie de les commenter, mais Vladimir a raison de constater que le niveau tombe de plus en plus bas.
Deux remarques pourtant : d'abord, le silence apparemment total de Mgr Gabriel, qui est tout de même l'autorité de référence du p. Gueit. Ensuite, le fait que ces clameurs niçoises non désavouées rendent, me semble-t-il, complètement caduques les généreuses propositions formulées avant le jugement par les responsables de la Fédération de Russie. Aujourd'hui, après tout ce qu'on a vu et entendu depuis deux ans et tout dernièrement encore, la signature d'un nouveau bail "comme si de rien n'était" serait une véritable aberration.

3.Posté par Cathortho le 30/01/2010 15:14
Personnellement, je trouve que le jugement rendu par le tribual de Nice est juste, il semble en effet évident que le terrain et la cathédrale appartiennent à la Russie. Ceci étant, le père Jean Gueit et l'ACOR ont évidemment le droit de faire appel.
Si le jugement en appel n'allait pas encore en leur faveur, ils peuvent aussi pourvoir en cassation, ce qui est encore leur droit mais serait discutable. Ils peuvent aller jusqu'au Conseil Européen des Droits de l'Homme ce qui, là, serait non seulement ridicule mais insupportable quant on se souvient que ce très curieux CEDH à donné raison à une laîcarde italienne qui ne supporte pas la présence des croix dans les classes d'écoles mais a par contre trouvé intolérable le vote des électeurs suisses sur les minarets.

4.Posté par Marie Genko le 30/01/2010 19:50

Je souhaite vivement que Mgr Gabriel prenne position dans cette désolante situation.
Lui seul peut encore éviter le pire pour les prêtres de l'église de Nice et leurs familles.
Car ce sont des familles qui sont dans cette tourmente et qui au lieu de vivre leur sacerdoce dans la paix, sont aujourd'hui plongées dans l'angoisse et dans l'incertitude.
Nous souhaitons tous la paix ecclésiale, nous souhaitons tous une entente fraternelle entre les juridictions russes.
Seul Mgr Gabriel peut encore s'entendre avec l'ambassadeur de Russie et régler toute cette situation à l'amiable en demandant que l'Acor accepte le verdict, qui vient d'être rendu, au lieu de se pourvoir en appel.
Les évènements de Nice nous ont tous troublés ces dernières années!
Il serait vraiment temps que les choses deviennent à nouveau paisibles et que les fidèles se sentent à nouveau dans une église remplie de confiance et d'amour, une église ouverte à tous les chrétiens orthodoxes quelle que soit leur nationalité.

5.Posté par Irénée le 31/01/2010 15:54
Il me semble qu'une fois de plus les propos tenus autour de cette affaire ne font qu'ajouter à la confusion et accentuer les tensions...Les questions juridiques ou de propriété foncière sont une chose, importantes certes, mais pas centrales (on peut l'espérer...) à la vie de l'Eglise.
Nos évêques prient ensemble, célèbrent ensmble la Liturgie, communient au même calice. L'essentiel est là...argumenter sur d'éventuelles discussions entre Mgr Gabriel et l'ambassadeur de Russie est à mon avis sans intérêt...
Evitons de jeter de l'huile sur le feu? Nous prions à chaque office pour la paix et l'union des saintes Eglises de Dieu, ne faisons pas le contraire sur les blogs divers.

6.Posté par Marie Genko le 31/01/2010 19:38

Cher Irénée,
Vous avez raison de rappeler que nos évêques célèbrent ensemble la Liturgie et communient au même calice!
Comme vous, je suis certaine qu'eux aussi prient pour la paix et l'union des saintes Églises de Dieu!
Comme vous, je pense que les questions de propriété foncière ne devraient pas être centrales à la vie de l'Église.
Dans le commentaire 3, il me semble que Cathorto, qui manifestement n'est pas impliqué dans ce procès niceois, nous donne un commentaire très impartial.
Et comme je me sens concernée par la vie de mon archevêché, sans vouloir du tout jeter de l'huile sur le feu, je ne voudrais pas que les prédictions de Cathorto se réalisent, alors qu'il y a peut-être encore moyen de trouver une solution amiable de renouvellement de bail pour l'église Saint Nicolas à Nice.
Vous avez, certainement raison, que nous devrions tous nous taire, même si certaines paroles prononcées nous choquent ou nous blessent.
Espérons que le grand carême sera pour nous tous un temps de silence et de recueillement!

7.Posté par Cathortho le 31/01/2010 23:52
Chère Marie Genko
Effectivement, je ne suis pas impliqué dans ce procès dans la mesure où je ne suis pas membre de l'ACOR, par contre je me sens concerné comme simple paroissien de la Cathédrale Saint Nicolas de Nice. Ce que je dis concernant les possibilités juridiques à disposition de l'ACOR ne relèvent pas de la prédiction, je ne fais qu'apporter mon commentaire sur cette triste affaire. Votre souhait, Marie Genko, de voir Mgr Gabriel rencontrer l'ambassadeur de Russie pour trouver un terrain d'entente qui puisse éviter des procès douloureux pour toute conscience orthodoxe me semble être la voix de la sagesse. Puissiez-vous être entendue.

8.Posté par vladimir le 01/02/2010 10:07
UNE DECLARATION DE MGR MARC D'EGORIEVSK EN DATE DU 20 JANVIER 2010

J'ai trouvé un motif d'espoir dans "La voix de la Russie" (http://rus.ruvr.ru/2010/01/20/3723826.html) qui publie une déclaration de MGR MARC D'IEGORIEVSK, CHEF-ADJOINT DU DEPARTEMENT DES RELATIONS EXTERIEURES DU PATRIARCAT (et cette partie n'est curieusement pas traduite sur le site en français… C'est moi qui ai mis ci-dessous en majuscules les passages qui me paraissent essentiels.). "Les conclusions du tribunal témoignent du rétablissement de l'équité historique, dit-il, l'instance judiciaire française a reconnu que l'état russe avait raison et MAINTENANT UN NOUVEAU BAIL VA ETRE CONCLU ENTRE LE GOUVERNEMENT RUSSE ET L'ARCHEVECHE PARISIEN.

Il n'y a actuellement aucune relation directe entre cette cathédrale et l'Église orthodoxe russe, continue Mgr Marc. La cathédrale a sa propre communauté, avec qui l'état russe a naguère conclu un bail.

C'est d'ailleurs elle qui a fait appel à la justice, sans même informer l'Église russe de ses prétentions sur la cathédrale…" Continuant sans """, l'article précise "Aujourd'hui, comme il y a 100 ans, la cathédrale Saint Nicolas se trouve subordonnée au patriarcat de Constantinople. Mais il y a une PETITE CHANCE QUE CONSTANTINOPLE FASSE UN CADEAU INESTIMABLE A L'ÉGLISE ORTHODOXE RUSSE EN RENDANT LA CATHEDRALE A SA GOUVERNANCE ECCLESIALE. D'autant que les relations entre les patriarcats de Moscou et de Constantinople se sont actuellement nettement améliorées, notamment grâce à la visite que le patriarche de Moscou et de toutes les Russie Cyrille à faite au patriarche œcuménique Bartholomée, à Istanbul, durant l'été 2009. Plusieurs dizaines d'églises et biens immobiliers ont été rendus à la Russie ces derniers temps dans les pays les plus divers, de l'Europe au Proche Orient, et Mgr Marc est certain que ces gestes confirment que "l'équité triomphe et les relations avec la Russie et l'Église orthodoxe russe deviennent nettement plus amicales."

Je ne suis ni dans le secret des dieux ni dans celui des grands qui nous gouvernent, mais je ne pense pas que ce genre de confidence puisse paraître dans la presse sans qu'il y ait de sérieuses probabilités pour qu'elle se réalise et ce bail avec l'ACOR confirme la position maintes fois répétée des autorités russe, dont les jusqu'au boutistes de l'autre bord ne veulent obstinément pas tenir compte.

Il y a toutefois une ambigüité: un bail avec l'ACOR et, simultanément, le retour à la "gouvernance ecclésiale de l'Église orthodoxe russe" semblent actuellement totalement antinomiques. A moins qu'il n'y ait là une allusion à la possibilité de ce grand accord entre Daru, Constantinople et Moscou que nombre d'entre nous appellent de leurs vœux?

En tout cas, je ne pense pas que Mgr Gabriel doive rencontrer les représentants de l'état russe, mais bien plutôt ceux du patriarcat... Comme je l,ai écrit ci-dessus, j'imagine que c'est en cours. Je rêve décidément trop!!!

9.Posté par Cathortho le 01/02/2010 14:19
Merci, Vladimir, pour les informations que vous mettez à notre dispositon, informations qui, comme vous le dites sont un "motif d'espoir". Le passage de la déclaration de Mgr Marc d'Egorievsk mis en majuscule par vous-même (indiquant par là, à juste titre, limportance que vous lui accordez) dit que "MAINTENANT UN NOUVEAU BAIL VA ETRE CONCLU ENTRE LE GOUVERNEMENT RUSSE ET L'ARCHEVECHE PARISIEN" , pourtant à la fin de votre commentaire vous écrivez : "je ne pense pas que Mgr Gabriel doive rencontrer les représentants de l'état russe, mais bien plutôt ceux du patriarcat", je vois là de votre part une contradiction.
En effet, dans votre remarque il y a deux aspects du problème niçois : par rapport à "l'état russe" et par rapport au "patriarcat". Normalement les deux aspects du problème ne devraient pas être "automatiquement" imbriqués, mais quand on connait la symbiose qui a existé entre l'état russe et l'Eglise orthodoxe dans l'histoire de la Russie on est en droit de penser que même si cette symbiose est sans dout moins étroite que sous les tsars elle n'a pas totalement disparu, ce qui peut se comprendre.
Le premier aspect du problème est celui du litige concernant la propriété de la Cathédrale de Nice qui oppose l'ACOR et l'état russe, sur ce litige la justice française à rendu son jugement et ce jugement me semble juste. Pour le moment, en attendant le second jugement en appel, la cathédrale appartient donc à l'état russe.
Ce qui amène au second aspect du problème qui est celui du patriarcat. Ici deux scénarios peuvent se dessiner. Dans le premier l'état russe se contente du jugement et se désinteresse du statut patriarcal de la cathédrale. Compte tenu de la symbiose à laquelle j'ai fait allusion cela me semble peu probable, en tout cas à long, voire à moyen terme. Dans le second scénario, le Patriarcat de Moscou, en accord avec l'état russe, remplace le clergé actuel rattaché à Constantinople par son propre clergé.
Dans l'un ou l'autre scénario, je vois mal comment Mgr Gabriel, qui est le principal concerné, pourrait échaper à une rencontre avec l'ambassadeur de Russie.
.

10.Posté par grabar le 01/02/2010 18:49
Il ne fallait pas aller en justice (on peut toujours perdre –et cela semble devenir le cas- et alors on se retrouve en position de faiblesse), mais trouver un accord à l’amiable dans un cadre général que l’on aurait put définir au moment de la proposition globale de Moscou… Cela aurait permis entre autres choses malheureuses d’éviter un doublon de St Serge, qui aurait pu se développer en collaborant avec les théologiens de Russie…

Bref, il faut cesser de considérer a priori le patriarcat de Moscou et l’Etat russes comme des ennemis…Il convient plutôt de bâtir avec eux la relation que l’on souhaite établir, qui tienne de compte de ce se que représente et qu’a fait l’émigration… Je crois que la Russie d’aujourd’hui était prête à entendre ce discours. Malheureusement, les intellectuels qui conseillent notre archevêque, qui sont par ailleurs des connaissances de longue date n’ont pas eu cette lucidité …

Bien qu’aimant à leur manière la Russie, ils sont tombé dans le piège (tendu par qui ? cela demeure une question) du réflexe antisoviétique, oubliant que la Russie est en train de changer et ce, depuis 20 ans ! L’occasion de dialogue ayant été manquée, on est naturellement tombé dans une escalade de violence et d’agissements limites, que les 2 parties auraient, je crois, souhaité éviter, au nom de la réconciliation nationale, désirés par tous, mais jugée par certains, ici, prématurée.


11.Posté par Cathortho le 02/02/2010 14:19
Cher Grabar je suis entièrement d'accord avec vous, il ne fallait pas aller en justice pour les raisons que vous évoquez mais aussi pour éviter que l'Eglise se donne en spectacle à travers une presse qui soit ne comprend rien à l'affaire, soit prend parti comme cela semble bien être le cas avec Nice-Matin pour des raisons que j'ignore.
"Il faut cesser de considérer a priori le patriarcat de Moscou et l’Etat russes comme des ennemis" dites-vous, je crois que vous touchez là le noeud du problème. Un problème qui semble bien être celui d'un raidissement psychologique de la part de descendants d'immigrés russes qui aiment certes leur patrie d'origine mais sont formatés par le prêt-à-penser politico-médiatique français forgé entre autre par ce que certains ont appelés les "terribles simplifications". Ici, ces terribles simplifications sont celles qui s'obstinent à ne voir en Poutine qu'un ex-agent du KGB et le Patriarcat de Moscou le valet d'un pouvoir politique qui ne serait que la continuation de l'ancien totalitarisme soviétique auquel ce même Patriarcat aurait été soumis !!!
Oui, vous avez raison, une occasion de dialogue à été manquée, et ce pour le plus grand profit de ceux qui ne veulent pas d'une Orthodoxie unie ; encore moin d'une Eglise catholique-orthodoxe mettant fin au schisme qui la divise ; et aussi d'une grande Europe unie incluant la Russie.

12.Posté par michel grabar le 02/02/2010 15:55
Entièrement d'accord avec vous. Beaucoup de choses évoquées sur ce site (le nouveau projet de cathédrale Paris, la non existence des orthidoxes dans l'UE etc... ) sont la conséquence directe de cete myopie. Pour ma part, je la dénonce depuis 20 ans, dans mon cercle d'amis, et depuis 15 ans par une action publique ( dans la presse grand publique comme Ouest france et dans différentes tribunes politiques et universitaires comme Géopolitique ou l'EU Russia Centre). Malheureusement pour le monde orthodoxe en Europe occidentale, ma voix, comme celle de bien des gens qui ne sont pas dans cette ligne médiatique que vous évoquez a dû se perdre dans le désert...
PS J'ajoute mon prénom pour ne pas faire courir de risque inutile aux autres Grabar.D'ailleurs, je pense, en général, qu'il faut avoir le courage de ses opinions (mais peut-on parler de courage dans une démocratie?!).

13.Posté par T. Schakhovskoy le 02/02/2010 18:55
Un détail de lexique historique qui a son importance, s'il vous plaît, cher Cathorto (vous dont les interventions sont par ailleurs si souvent intéressantes et pertinentes) : par pitié, ne dites pas que nous sommes les descendants d'IMMIGRES russes ! Nos parents et grands-parents étaient des EMIGRES, ou encore des REFUGIES russes, c'est-à-dire des personnes chassées de chez elles par une révolution sanglante et brutale et qui n'avaient aucunement le désir de changer de pays. A remarquer que le même qualificatif d'émigrés a été appliqué aux milliers de Français qui se sont réfugiés en Russie pendant les années de la Terreur jacobine. C'est un terme historique précis. Personne n'aurait aujourd'hui, je pense, l'idée de les désigner comme des "immigrés français" ! Merci d'avance pour votre compréhension...

14.Posté par Cathortho le 02/02/2010 21:44
Cher Michel Grabar.
Au vu de "grabar" je m'étais demandé s'il sagissait bien de vous. Nous nous sommes rencontrés aux réunions de la Société Soloviev de Paris, auxquelles j'ai assisté régulièrement pendant deux ans avant de "descendre" dans le Midi, réunions dont je garde un excellent souvenir. Merci de transmettre mes amitiés à B. Marchadier. J'espère que le nom de Soloviev ne provoquera pas des réactions trop désagréables parmi les lecteurs et commentateurs de ce blog, mais comme vous le dites justement : "il faut avoir le courage de ses opinions".

Chère T. Schakhovskoy, vous avez raison de me reprendre et de m'administrer une petite correction bien méritée. Bien évidemment il s'agissait d'émigrés et de réfugiés, et non pas d'immigrés ! Je suis moi aussi victime du "formatage" que je dénonçais et je vous présente sincèrement mes excuses pour cette maladresse. Vous avez raison de rappeler que la Russie a été un refuge pour de nombreux émigrés français, cela a malheureusement été trop souvent oublié.

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