Vladimir GOLOVANOW

Le nouveau de l'Église au Kazakhstan, devenir métropole autonome du patriarcat de Moscou, a déjà été évoqué. Une nouvelle évolution intéressante vient d'être annoncée dans un interview à ia regnum par le primat, Mgr Alexandre d'Astana: "Les célébrations bilingues, en slavon et en kazakh littéraire, semblent tout à fait possibles dans un proche avenir dans les paroisses où prient des fidèles pour qui la langue kazakh est la langue maternelle".
Et il a rappelé que le Kazakh était déjà obligatoire au séminaire d'Astana.

Il m'a semblé intéressant de proposer cette information au moment même où nous avons un débat sur le rôle du patriarcat de Moscou en dehors de ses frontières et celui de l'Église hors frontière.

Comme je le soulignais dans le fil cité (commentaire 2), cette évolution confirme la politique qu'à toujours suivi le Patriarcat de Moscou dont le but canonique et missionnaire a toujours été une Eglise pour les autochtones partout où se sont trouvés des missionnaires russes.

Après les autocéphalies en Pologne, Tchécoslovaquie, Amérique du Nord, les autonomies au Japon, en Chine, dans les nouveaux états indépendants issus de l'ex-URSS (Ukraine, Biélorussie, Estonie, Kazakhstan), je suis persuadé que ce sera le tour de l'Europe Occidentale d'être organisée dans le sens du projet proposé en 2003 par le patriarche Alexis II de bienheureuse mémoire… avec ou sans Daru!

Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 26 Novembre 2010 à 10:57 | 6 commentaires | Permalien



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