Andreï Zolotov

Restaurer une église n'est pas tâche facile- Cette situation presque hermétique rend difficile la tâche de l'Eglise orthodoxe russe, qui voudrait restaurer son célèbre monastère de Sarov et le faire revenir à sa gloire pré-soviétique. Fin XVIIIème-début XIXème, l'un des saints russes les plus vénérés vivait dans ce monastère : Saint Seraphim de Sarov (1759-1833)

La ville de Sarov entourée par une forêt dense fait partie des endroits les plus fermés et mystérieux en ex-URSS : berceau de la bombe nucléaire, elle demeure un centre nucléaire important en Russie. L'un des monastères les plus vénérés du pays y siège également et est désormais ouvert aux pèlerins. Quatre prêtres y officient aujourd’hui. Faut-il ouvrir ou maintenir la ville fermée ? Un puissant acteur a rejoint le débat ces dernières années : l'Eglise orthodoxe russe. "Ici les gens prient pour la paix dans le monde mais peuvent faire exploser la planète en mille morceaux", a déclaré le peintre d'icônes Pavel Boussalaev pendant une réunion des habitants et des membres du clergé venus de Moscou et de Saint-Pétersbourg pour aborder le dilemme de la double identité de la ville, en janvier.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Février 2013 à 18:27 | 0 commentaire | Permalien

Film « Les Défroqués »  : « brûlure pastorale » ou une recherche de la liberté
Le 16 février 2013, la présentation du film documentaire «Les Défroqués» s’est tenue dans la salle de réception de l’église Saint-Prophète-Elie à Tcherkizovo dans la banlieue de Moscou.

Les réalisateurs Erland Kelter, le prêtre Roman Bytchkov, Marat Chabibullin, Pierre Kaminsky ont essayé de révéler, avec la langue cinématographique, l’histoire de personnes qui ont abandonné le sacerdoce pour des raisons différentes. Peuvent-ils trouver une place dans leur nouvelle vie en dehors de l’Eglise ? sont-ils heureux ? se sentent-ils vraiment libres ? Il n’existe pas de réponses exhaustives à ces questions. Le film a suscité une vive discussion sur un problème actuel et douloureux de l’Eglise, celui d'une" usure pastorale » conduisant à quitter l’Eglise. Le problème des défroqués a existét tout au long de l’histoire de l’Eglise russe , mais ce phénomène était peu étudié en Russie
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Février 2013 à 11:37 | 0 commentaire | Permalien

« Editions des Syrtes » : père Tikhon Chevkounov  «Père Rafaïl et autres saints de tous les jours » ( 3 partie)
«Père Rafaïl et autres saints de tous les jours » 1 et 2 parties Extraits traduit du russe par Maria-Luisa Bonaque

Le Seigneur n’aime pas les timorés

C’est le père Rafaïl qui me fit un jour découvrir cette loi spirituelle. Et il la tenait lui-même du père Alipi. Dans l’un de ses sermons il avait dit : « À la guerre, j’ai vu de mes propres yeux comment certains craignaient de mourir de faim. Ils portaient sur le dos des sacs avec des biscuits pour prolonger leur vie et ne pas se battre. Et ces gens-là tombaient avec leurs biscuits et voyaient leurs jours écourtés.
Mais ceux qui enlevaient leur vareuse et luttaient contre l’ennemi restaient en vie. » Quand on vint lui confisquer les clés des grottes, le père Alipi ordonna à son frère servant :

– Père Kornili, apporte-moi une hache, nous allons trancher des têtes !
Les fonctionnaires prirent la fuite : qui sait ce qui pouvait passer par la tête de ces fanatiques obscurantistes ?! Le supérieur savait bien qu’il ne donnait pas de tels ordres en l’air. Un jour, alors que l’on venait pour la nième fois exiger la fermeture du monastère, il déclara sans détours :

– La moitié de mes frères a combattu sur le front. Nous sommes armés, nous nous battrons jusqu’à la dernière cartouche. Regardez ce monastère :comment peut-il être question de dislocation ?Les tanks ne passeront pas. Vous ne pourrez nous prendre que par les airs, avec l’aviation. Mais dès que le premier avion apparaîtra au-dessus du monastère, la nouvelle sera immédiatement retransmise dans le monde entier par la "Voix de l’Amérique". Alors réfléchissez !
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 31 Janvier 2013 à 12:06 | 0 commentaire | Permalien

Comtesse du Luart Leila Hagondokoff (1898- 1985)  Commandeur de la Légion d’honneur, grand officier de l’ordre national du Mérite
De tous ses titres, c’est sans doute celui dont elle aurait été le plus fière. Comtesse du Luart par son mariage en France, Leila Hagondokoff, princesse d’une lignée russe, est devenue la « marraine » de la légion étrangère au cours de la Seconde Guerre mondiale qu’elle a passée à soigner les soldats. Une stèle à sa mémoire est inaugurée le 21 janvier 1989, au sein du quartier Labouche, à Orange. Le 4 décembre 2001, le colonel Yakovleff, chef de corps du 1er régiment étranger de cavalerie, inaugure au sein du quartier Labouche, la nouvelle salle de souvenirs des brigadiers-chefs, dédiée à la comtesse du Luart.

C’est d’ailleurs sous cette dernière appellation que ses filleuls du régiment étranger de cavalerie vont s’adresser à elle pour lui rendre hommage, le 25 janvier à 10 heures, au cimetière orthodoxe de Sainte-Geneviève.

L’une des femmes les plus décorées de France

Comme chaque année impaire depuis ses obsèques il y a vingt-huit ans, les principaux dirigeants de la légion étrangère viennent se recueillir sur la tombe de leur « marraine ». « C’est l’une des femmes les plus décorées de France* », rapporte Georges Lelu, le président de l’Association des amis de l’histoire de Sainte-Geneviève. Le parcours de cette « princesse courage », née à Saint-Pétersbourg en 1898, a inspiré plusieurs livres et journaux de l’époque.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 26 Janvier 2013 à 11:13 | 3 commentaires | Permalien

« Editions des Syrtes » : père Tikhon Chevkounov  «Père Rafaïl et autres saints de tous les jours »
Comme vous le savez, c’est un livre qui a eu un succès important en Russie. Il a été édité en anglais et l’ "Editions des Syrte" le publie le 21 mars prochain. Comme le souhaite « l’Edition des Syrtes », blog " Parlons d'orthodoxie" mettra en ligne les prochains jours les bonnes feuilles de bel ouvrage «Père Rafaïl et autres saints de tous les jours » Extraits traduit du russe par Maria-Luisa Bonaque

* * *
« Voulant paraître à découvert à ceux qui le cherchent de tout leur coeur, et caché à ceux qui le fuient de tout leur coeur, il a tempéré la connaissance, en sorte qu’il a donné des marques de soi visibles à ceux qui le cherchent et non à ceux qui ne le cherchent pas. Il y a assez de lumière pour ceux qui ne désirent que de voir et assez d’obscurité pour ceux qui ont une disposition contraire. » Blaise Pascal
Rédigé par Éditions des Syrtes le 19 Janvier 2013 à 18:06 | 4 commentaires | Permalien

Les racines alsaciennes de l’higoumène Nina (Bojanus) partie 2
Philippe Edel partie (1)

En octobre 1953 est décédée et discrètement enterrée, à Kinel-Tcherkassy dans la région de Samara, Vera Karlovna Bojanus, celle qui fut – jusqu’à la Révolution d’Octobre – Mère Nina, l’higoumène du monastère Saint-Sauveur et Sainte Euphrosyne de Polotsk. En 2003, pour le cinquantième anniversaire de sa mort, les moniales de Polotsk firent près de deux milles kilomètres pour aller restaurer la tombe de leur ancienne mère supérieure. Elles ont également fait rééditer à Moscou son recueil de pensées : "Наши беседы о жизни" D’où vint et qui fut cette femme qui reste encore aujourd’hui vénérée par sa communauté ?

Inscrite sur la liste des émigrés et – à ce titre – dépossédée de tous ses biens, la famille Bojanus se réfugia d’abord dans la partie badoise du comté, puis à Darmstadt, où le père trouva un emploi au service du landgraviat de Hesse-Darmstadt. D’Allemagne où ils poursuivirent leurs études, les deux frères choisirent ensuite de partir pour la Russie pour y trouver une situation, comme le firent à l’époque d’autres compatriotes d’Alsace. La Russie n’était en effet pas « terra incognita » pour les Alsaciens, déjà avant la Révolution de 1789. Strasbourg était même la deuxième ville française en nombre d’expatriés installés ou ayant séjourné dans la Russie du XVIIIe et du début du XIXe siècle. Ce séjour en Russie est attesté pour 80 individus avec ou sans famille venant de la capitale alsacienne. Des villes du royaume, seule Paris, avec environ 350 ressortissants enregistrés, dépassait Strasbourg qui était elle-même suivie par Lyon, avec près de 70 émigrés.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Janvier 2013 à 10:19 | 0 commentaire | Permalien

Les racines alsaciennes de l’higoumène Nina (Bojanus) partie 1
Philippe Edel (1)

En octobre 1953 est décédée et discrètement enterrée, à Kinel-Tcherkassy dans la région de Samara, Vera Karlovna Bojanus, celle qui fut – jusqu’à la Révolution d’Octobre – Mère Nina, l’higoumène du monastère Saint-Sauveur et Sainte Euphrosyne de Polotsk. En 2003, pour le cinquantième anniversaire de sa mort, les moniales de Polotsk firent près de deux milles kilomètres pour aller restaurer la tombe de leur ancienne mère supérieure. Elles ont également fait rééditer à Moscou son recueil de pensées : "Наши беседы о жизни" D’où vint et qui fut cette femme qui reste encore aujourd’hui vénérée par sa communauté ?

L’higoumène Nina (1876-1953) était la fille de Karl Karlovitch Bojanus, qui fut un des initiateurs de l’homéopathie en Russie et le premier historien de cette discipline dans l’empire.

Son grand-père, Carl Ludwig Bojanus, négociant à Saint-Pétersbourg, et son grand-oncle, Ludwig Heinrich Bojanus, professeur de sciences naturelles à l’université impériale de Wilna, étaient originaires de Bouxwiller en Alsace, où ils étaient nés et avaient passé leur enfance. A l’époque de leur naissance, l’Alsace était une province française depuis plus d’un siècle mais disposait d’un statut particulier au sein du royaume de France. Elle avait été détachée du Saint Empire romain germanique en 1648 par les traités de Westphalie, ce qui avait permit à la France de prendre pied dans la vallée du Rhin.i[
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Janvier 2013 à 17:27 | -34 commentaire | Permalien

Présentation du livre de Michel Sarni sur l'histoire de l'orthodoxie en Angleterre
Le 14 décembre 2012 au Centre culturel « Pokrovskïye vorota » à Moscou., présentation du livre de Michel Sarni "Eglise russe à Londres : du Pierre le Grand à nos jours"

Cette monographie bien illustrée qui fait découvrir pour la première fois l’orthodoxie russe en Angleterre a été éditée à l’initiative du diocèse de Sourozh de l’Eglise orthodoxe russe ainsi que de la maison d’édition « Arefa » et de la Revue du Patriarcat de Moscou. Paroissien de la cathédrale de l’Assomption de la Mère de Dieu à Londres, Michel Sarni a fait paraître sa monographie à l'occasion du jubilé du cinquantenaire de la création du diocèse de Sourozh.

« Garder la mémoire de différents évènements de l’histoire de l’Eglise est une tâche importante mais en même temps compliquée. Il existe encore des périodes de l’histoire de notre Eglise qui restent peu connues », écrit Mgr Elisée, archevêque de Sourozh, dans la préface. Selon la journaliste Xenia Loutchenko, dans la connaissance de l’orthodoxie en Grande-Bretagne se limite à la personnalité du métropolite Antoine de Sourozh (PM). Le livre commence avec la création du diocèse de Sourozh il y a 50 ans par ce prédicateur talentueux et se termine par la scission de 2006.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 13 Janvier 2013 à 09:15 | 10 commentaires | Permalien

Paul Florensky : Floraison d’une âme au coeur du Goulag
Ecrit par Thierry Jolif

La vie me rappelle un cierge très fin qui brûle un jour de tempête ; le plus étonnant, c’est qu’il ne s’éteint pas aussitôt, et qu’il ne s’éteint, malgré tout, pas toujours. (p.523)

Événement éditorial, la parution en français des Lettres de Solovki de Paul Florensky, apporte un éclairage nouveau, troublant, émouvant et hors du commun sur la vie des hommes au prise avec l’une des entreprises concentrationnaires la plus délirante de l’Histoire. Contrairement à l’immense Archipel du Goulag ou aux textes splendides et crépusculaires de Chalamov, ces lettres ne sont ni une autopsie dénonciatrice ni une mise en récit de la souffrance insidieuse.

Tu ne comprends pas le sentiment de ton père qui veut que ses enfants soient non seulement irréprochables, mais soient d’une très grande valeur. Ce n’est pas pour les autres, mais pour soi qu’il faut être ainsi, et peu importe ce qu’en penseront les autres : il faut être et non paraître. Avoir une humeur claire et limpide, une perception globale du monde, cultiver une pensée désintéressée, afin de pouvoir dire à l’aube de la vieillesse qu’on a pris tout le meilleur de la vie, assimilé les choses les plus nobles et les plus belles du monde, qu’on n’a pas souillé sa conscience, ce que les gens font si volontiers, et qui, quand la passion s’est éteinte, laisse un profond dégoût. (p. 624)
Rédigé par Thierry JOLIF le 10 Janvier 2013 à 21:02 | 2 commentaires | Permalien

Après Michel-Ange et Raphaël, le dernier peintre officiel du Vatican a un profil inattendu: une excentrique artiste russe qui vous reçoit une chouette perchée sur l'épaule dans un atelier encombré de tableaux en cours et d'exemplaires de l'Osservatore romano. De religion orthodoxe, Natalia Tsarkova vit juste à l'extérieur des murailles de l'Etat pontifical à Rome, imprégné de siècles d'histoire. "J'aime l'atmosphère ici, j'ai l'impression qu'on a besoin de moi", explique-t-elle à l'AFP.

Ses nombreux portraits de cardinaux et de papes -Benoît XVI et son prédécesseur Jean Paul II-, ornent les palais du Vatican, ainsi que des églises et des musées dans le monde entier. Pour cette diplômée de la prestigieuse école des Arts de Moscou, c'est un rêve devenu réalité. Suite AFP
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Janvier 2013 à 11:31 | 1 commentaire | Permalien

Archiprêtre Andrew Phillips: Les reliquats en Angleterre de son passé orthodoxe
Le père Andrew Phillips que connaissent bien les lecteurs de P.O. publie sur Pravoslavie.ru un récit passionnant des anciennes britanniques de Noël et d'autres grandes fêtes chrétiennes.

'They were old men with no scholarship. They told me of their thoughts: the things they said within themselves as they sailed with the stars and with the wild waters about and beneath them. I have never heard fairer things than fell from the lips of those unlettered men. It was the poetry of the grace of God.'

If we take a human lifetime as the Biblical threescore years and ten, only fourteen lifetimes ago the English Church was an integral part of the Orthodox family, belonging to the Universal Church of Christ. For nearly five centuries the English were in communion with the rest of Christendom. There were close contacts with Eastern Christendom. One of England's sainted Archbishops, Theodore of Tarsus, was a Greek; Greek monks and a bishop lived in England at the end of the 10th century, and Gytha, the daughter of the Old English King, Harold II, married in Kiev. It is clear that during such a long period, a half-millennium, the Christian faith impregnated the way of life of the people and the Old English monarchy. It is clear that traces of the Faith of the first five centuries of English Christianity, a Faith that was Orthodox though not Byzantine, must have remained after the 11th century.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Janvier 2013 à 10:32 | 0 commentaire | Permalien

Le journal que tenait à Jérusalem l’archimandrite Cyprien (Kern) vient d’être publié
Le père Cyprien (Kern) 1899-1960 est l’un des représentants les plus éminents de l’école de théologie dite de Paris, il a enseigné à l’Institut de théologie Saint Serge et a été un admirable pédagogue et directeur de conscience. On compte parmi ses disciples les pères Alexandre Schmeman, Jean Meyendorf et Boris Bobrinsky. L’écrivain Boris Zaitzev a été l’un de ses fils spirituels.

Parmi les ouvrages édités du père Cyprien « Le père Antoine Kapoustine, archimandrite et responsable de la mission orthodoxe russe à Jérusalem », « L’eucharistie », « Le service pastoral dans l’orthodoxie », « L’anthropologie de Saint Grégoire Palamas », « L’âge d’or de la littérature patristique », « Patrologie » et « Liturgie : hymnographie et eortologie ».

Les lecteurs ont désormais accès au journal que le père Cyprien a tenu lorsqu’il était, en 1928-1930, responsable de la Mission orthodoxe russe Jérusalem. Ces épais cahiers avaient leur auteur à Belgrade, puis à Paris.

Ils ont été déposés dans les archives de l’Institut Saint Serge où ils ont été découverts et publiés par le diacre Alexandre Zanemonetz. Le père Alexandre appartient à l’archevêché du patriarcat de Constantinople, il réside et enseigne à Jérusalem.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 3 Janvier 2013 à 20:04 | 0 commentaire | Permalien

La Terre Sainte à Iassienievo ou une église pas ordinaire
Traduit par Laurence Guillon, Photos Vladimir Echtokine, texte Sergueï Khoudiev

J'ai choisi de traduire cet article pour deux raisons: d'abord je connais bien Iassiéniévo, où j'ai des amis, mais j'ignorais l'existence de cette église dans ce "quartier-dortoir' plein de gigantesques barres en béton. Et ensuite, il fait référence à quelque chose de très orthodoxe, à ce mystère de la transfiguration du temps et de l'espace que j'ai connu moi aussi un jeudi saint, à Moscou: j'étais vraiment à la fois au XX° siècle, à Moscou, et au pied de la Croix, il y a 2000 ans, à Jérusalem, et avec moi toutes les générations de croyants qui avaient prié ensemble à chaque semaine sainte, depuis l'évènement lui-même.

A la différence de beaucoup d’autres visions du monde, notre foi orthodoxe s’enracine profondément dans des évènements réels. L’Eglise confesse qu’en notre Seigneur Jésus Christ dieu s’est fait homme, en toutes choses conforme à nous, sauf le péché, et que cela s’est produit à un moment déterminé de l’histoire, dans un endroit déterminé.

C’est pourquoi la Terre Sainte, où notre Seigneur Jésus Christ s’est incarné, a enseigné, a été mis en croix et est ressuscité pour nous, est infiniment chère à chaque chrétien. C’est pourquoi le flot de pieux pèlerins de notre pays qui veulent voir de leurs yeux les endroits où s’accomplit l’œuvre salvatrice du Seigneur, parcourir les chemins qu’il a suivis, respirer le même air, contempler les mêmes horizons, ne tarit pas et ne fait même qu’augmenter.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 2 Janvier 2013 à 15:06 | 1 commentaire | Permalien

La France est attachée au projet de construction d’une nouvelle église orthodoxe russe, a assuré le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault
PARIS (Sipa) -- La France est "attachée" à ce que soit construite la cathédrale orthodoxe souhaitée par la Russie dans le VIIe arrondissement de Paris, a assuré mardi Jean-Marc Ayrault, en rappelant toutefois que ce quartier proche de la tour Eiffel était protégé par des "règles d'architecture et de patrimoine".

"La France est attachée à ce que ce projet se fasse", a déclaré le Premier ministre français lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue russe Dmitri Medvedev.


Polémique autour d’une église orthodoxe à Paris 28/11/2012 BFM TV You Tub ou ICI

"Construire dans Paris, surtout dans un secteur qui est très protégé avec les règles d'architecture et de patrimoine, c'est plus difficile qu'ailleurs", a noté Jean-Marc Ayrault. "Je crois que nous sommes sur la bonne voie pour trouver le bon projet", a ajouté le chef du gouvernement. "Je suis sûr que cette solution va être trouvée." Lien tempsreel.nouvelobs
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 22 Décembre 2012 à 13:55 | 2 commentaires | Permalien

Inauguration de l’exposition « Présence Russe. Nice et la Côte d’Azur. 1860-1914 »  le 15 décembre  jusqu’au 18 mars 2013
A l’occasion du centenaire de la construction de la Cathédrale orthodoxe Saint Nicolas, une exposition consacrée à la présence russe à Nice et sur la Côte d’Azur est organisée au musée Masséna afin de célébrer et de témoigner des forts liens historiques et sentimentaux entre Nice et la Russie.

L’inauguration de cette exposition aura lieu ce samedi 15 décembre 2012 à 16 heures, en présence de Christian Estrosi et de Vladimir Pozdnyakov, Consul général de la Fédération de Russie à Marseille.La présence russe sur la Riviera sera évoquée dans les cinq salles de l’espace d’exposition temporaire du second étage de la villa Masséna.

Chaque salle aborde une thématique : Une famille impériale sur la Riviera, Le château de Valrose, un site russe au cœur de Nice, L’apport culturel et scientifique russe de Marie Baskirtseff, Ivan Aïvazovski, Anton Tchekhov, Alexis Korotneff et Léopold Bernstamm, la Cathédrale russe, les Ballets russes.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Décembre 2012 à 11:30 | 1 commentaire | Permalien

Exposition «Paul Florensky - un Léonard russe»
L’exposition « Paul Florensky, un Léonard russe » a été inaugurée à Moscou le 23 novembre 2012 à la Maison de la photographie de Moscou.

L’exposition est consacrée à Paul Florensky (1882 - 1937), philosophe religieux russe, théologien, savant, poète et prêtre orthodoxe, et rapportée au 75e anniversaire de son martyre. Des objets provenant du musée-appartement de Paul Florensky y sont présentés : desseins, documents, illustrations de livres, portraits et photographies. C'était un penseur éminent,un homme d’une immense sphère d’intérêts, un bon père de famille. Les descendants du père Paul Florensky étaient présents au vernissage de l’exposition.


A propos du nom de l'exposition, Olga Nestertsev, commissaire de l’exposition a rappelé que le premier à nommer le père Florensky Léonard russe avait été le père Serge Bulgakov en 1921. Depuis, la comparaison du père Florensky au génie universel de l’époque de la Renaissance est devenue presque un lieu commun. L’exposition le confirme : on peut y voir non seulement des objets personnels, des portraits et des photographies, mais également des illustrations pour les cours de philosophie grecque classique ; des recherches en photographie, minéralogie, permafrost, production d’iode par les algues, etc. Florensky a publié de nombreuses recherches en philosophie, en théologie, philologie, et histoire de l’art, en mathématiques et physique, ethnographie et muséologie, électrotechnique et géologie.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 6 Décembre 2012 à 23:11 | 0 commentaire | Permalien

Le philosophe orthodoxe Arkady Mahler: " Une Eglise sous protection ? "
Traduction Dmitriy Garmonov

Est-il dangereux que l’Eglise soit considérée comme une Eglise d’Etat ? Au début du XXIe siècle, cette question a été posée lors d’une conférence au métropolite Antoine de Souroge. Aujourd’hui , le philosophe orthodoxe Arkady Mahler donne sa réponse à la même question.

Le métropolite Antoine de Souroge a clairement exprimé ses craintes à propos de la domination de l’Eglise par l’Etat. L’Eglise orthodoxe est en effet une entité autonome qui a sa conception du monde et qui poursuit sa mission historique. Elle n’a besoin d’aucune tutelle. Malgré la disparition de différents pays ou nations, l’Eglise orthodoxe existera toujours. Comme ce fut le cas dans tous les empires anciens et modernes à partir du Babylone jusqu’à l’URSS et les Etats-Unis, même s’ils semblent être éternels, l’Eglise ne doit donc pas se mettre en dépendance de facteurs sociaux passagers et fluctuants.
Dans la chrétienté, il n’y a qu’un point de vue qui est celui du renforcement de la communauté, conception chrétienne du rôle historique de l’Eglise en tant qu’Arche du salut universel.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 29 Novembre 2012 à 18:41 | 14 commentaires | Permalien

" Le parfum du pays natal… "
Le père Michel Ossorgine a été rappelé à Dieu le 24 novembre 2012. Mémoire éternelle, Vetchnaïa pamjatj! L'équipe de rédaction "PO" exprime ses condoléances à sa famille, ses proches, ses paroissiens.

Mon voyage dans l’ancien domaine de la famille Ossorgine dans le gouvernement de Kalouga a commencé le jour de la fête de l'Exaltation de la Croix du Seigneur (avant la révolution ce domaine s’appelait Sergueïevo, et précédemment encore – Karovo).

Le village de Koltsovo est situé à trente quatre kilomètres de Kalouga.

Nous atteignîmes Koltsovo le soir. J’avais si longtemps cherché cet endroit ! Ce village est disséminé sur les bords élevés de la rivière Oka. C’est ici, dans ce petit coin de Russie, d’une particulière beauté, que la religieuse, Séraphima (dans le monde Antonina Mikhaïlovna Ossorguina) (1901-1985), a passé ses années d’enfance et de jeunesse. C’est elle qui m’a enseigné la langue russe. Nous fîmes connaissance en France. J’étais à l’époque un jeune étudiant de l’institut Saint Serge, institut de théologie russe à Paris, et je fus son élève de 1971 à 1973 dans le monastère de l’Intercession de la Mère de Dieu, à Bussy en Othe en Bourgogne, situé à deux cents kilomètres au sud de Paris. Dans ma vie, elle fut à la fois mon enseignante préférée et la meilleure d’entre eux.

Je fus l’un des derniers élèves de Mère (Matouchka) Séraphima alors qu’elle avait déjà pris le voile et reçu la tonsure monastique dans le monastère de l’Intercession.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 24 Novembre 2012 à 08:10 | 8 commentaires | Permalien

« Voix de l’Orthodoxie » : Une nouvelle vie!  A l’occasion du 30ème anniversaire de la radio et « Grad Petrov » (1979 – 2009) à Saint Petersbourg
Xénia KRIVOCHEINE,
à propos du livre d’Olga Souroveguina « Pravoslavie i mir »
Traduction pour "Parlons d'orthodoxie" Elena Tastevin

J’ai lu le livre d’Olga Souroveguina consacré au 30ème anniversaire de la radio « Voix de l’Orthodoxie » en retenant mon souffle, d’emblée. Bien des choses ont été écrites sur l’émigration russe au cours de ces deux dernières décennies. Les colloques, les livres, les expositions, les documentaires consacrés à ce thème « à la mode » sont innombrables. Et voici un livre où chaque page respire l’amour et la maîtrise du sujet. Ses héros sont des descendants de la première vague de l’émigration russe qui ont gardé des traditions ecclésiales et la richesse de la culture russe. Pendant de longues décennies ils vivaient dans l’espoir qu’un jour leur patrie mettrait fin au pouvoir athée et qu’ils pourraient revenir en Russie. Dans l’attente ils aspiraient à transmettre l’héritage spirituel à leurs enfants et à leurs petits-enfants.
Or, les rêves ne se réalisent pas toujours. Tout n’est pas si facile.Souvent les petits-enfants nés en France ne connaissent pas le russe.
Rédigé par Xenia KRIVOCHEINE le 20 Novembre 2012 à 11:00 | 6 commentaires | Permalien

Ymca-Press et le Vestnik RKhD a été à l'honneur vendredi 16 et samedi 17 novembre à la Maison de l'Etranger russe, où un colloque de deux jours leur a été consacré à l'occasion du 90e anniversaire de la maison d'édition et de la sortie à Moscou du 200e numéro de la revue. Ymca-Press est un des fondateurs de la Maison de l'Etranger Russe.

De nombreux intervenants ont souligné au cours de ce colloque le rôle unique qu'Ymca-press et le Vestnik RKhD ont joué dans l'éveil du christianisme en Union Soviétique, ainsi que l'actualité de leur message pour la Russie d'aujourd'hui.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Novembre 2012 à 10:51 | 0 commentaire | Permalien

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