Des travaux de réfection ont commencé dans un immeuble des quais du canal Obvodny. Un centre d’aide aux sans-abri y sera installé. Près de 100 personnes pourront y être installées à titre permanent ou provisoire. Les SDF y recevront une aide administrative, recevoir des soins médicaux et dormir la nuit. Des ateliers permettront aux hôtes du centre d’y acquérir une formation professionnelle. L’immeuble est situé à proximité de deux gares Varchavsky et Baltiysky , lieux où se rassemblent les SDF. Non loin se trouve l’Eglise de la Résurrection du Christ.

C’est auprès de cette paroisse qu’opère la Fraternité de la sobriété. Le diocèse a sollicité les séminaires de la ville d’accorder leur assistance au centre. Le service de bienfaisance du diocèse estime à 50.000 le nombre des sans-abri dans la ville.

Il y a actuellement 14 centres d’hébergement temporaires gérés par le diocèse qui assistent 314 personnes. Plus de la moitié d’entre eux n’ont plus de toit car victimes d’escroquerie ou de séparations familiales.

Interfax religion Traduction PO"
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Lire aussi A Moscou, un « Hangar-compassionnel » a été mis en place le 1 décembre 2014 et le projet de foyer pour enfants invalides

Le premier centre d’hébergement temporaire pour les SDF mis en place par l’Eglise a ouvert à Moscou

Un office funèbre pour les sans-abris décédés pendant l' hiver sera célébré à Moscou

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Décembre 2014 à 11:09 | 2 commentaires | Permalien

L’Eglise orthodoxe de Biélorussie voudrait obtenir un statut d’auto administration au sein du patriarcat de Moscou.

Un document final a été élaboré par une réunion des diocèses de la métropole de Minsk. Il y est dit : « Il convient de prier Monseigneur Paul, métropolite de Minsk, exarque de Toute la Biélorussie, d’intervenir auprès du patriarche de Moscou Cyrille et du Saint Synode du patriarcat de Moscou afin de solliciter auprès d’eux l’octroi à l’Eglise orthodoxe de Biélorussie d’un statut d’Eglise auto administrée sous l’omophore du patriarcat de Moscou, statut dont disposent déjà les Eglises de Lettonie, de Moldavie et d’Estonie. L’Eglise de Biélorussie est actuellement un exarchat. Son exarque ainsi que ses évêques sont élus par le Saint Synode de l’Eglise orthodoxe russe. Les décisions portant sur la création ou l’abrogation des exarchats sont adoptés par le Saint Synode et doivent être validés par le Concile des évêques ».

Le document suggère également la création de nouveaux diocèses dans le cadre de la région (oblast) de Minsk ainsi que d’une métropole de Minsk.

Précisons que les Eglises de Lettonie, d’Estonie et de Moldavie sont auto administrées. Les Eglises de Chine et du Japon sont autonomes. L’Eglise d’Ukraine est auto administrée tout en disposant d’amples droits d’autonomie.

Interfax religion Traduction "PO"
Lien Официальный портал Белорусской Православной Церкви

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Décembre 2014 à 18:58 | 0 commentaire | Permalien

«Nous sommes en train de rassembler la matière d'un Livre Blanc contenant une liste douloureuse de noms concernant les chrétiens qui ont été tués et torturés, les églises et les sanctuaires qui ont été détruits, ainsi que des témoignages. Nous tenons à présenter ce livre au CDH lors de sa prochaine session fin février – début mars», a déclaré la vice-présidente de l'IPPO Elena Agapova: L'ouvrage sera disponible en russe, arabe et anglais.

Cette société, l'IPPO fondée au XIXe siècle pour soutenir les services offerts par l'Eglise orthodoxe russe en Terre sainte, compte présenter son rapport en février 2015 au Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU. Elle veut tirer la sonnette d'alarme sur le sort des minorités chrétiennes chassées de leurs terres ancestrales et forcées de prendre le chemin de l'exil....SUITE Lien Apic

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Décembre 2014 à 11:30 | 0 commentaire | Permalien

Saint Théophane le Reclus est un évêque russe du XIXe siècle. Il est l’une des grandes figures du renouveau de la spiritualité orthodoxe russe au XIXe siècle. Son nom, le Reclus, vient de ce que les 22 dernières années de sa vie, il a vécu en isolement, à sa demande.

Hébreux 4:1-13 et Luc 21:12-19
Et vous serez haïs de tous, à cause de Mon Nom. Celui qui respire ne serait-ce qu'un peu de l'esprit du monde en lui-même devient froid envers le christianisme et ses exigences. Cette indifférence se transforme en dégoût quand on y reste longtemps sans reprendre ses sens, et surtout après avoir ramassé quelque part une parcelle de certaines fausses doctrines.

L'esprit du monde avec ses faux enseignements, c'est un esprit qui déteste le Christ: c'est celui de l'Antéchrist. Il est la propagation d'attitudes hostiles envers la confession chrétienne et les traditions chrétiennes. Apparemment, quelque chose comme cela se passe chez nous. Jusques à présent, seulement de creux rugissements retentissent partout, mais il ne faudra pas s'étonner si bientôt la prophétie du Seigneur commence, ils poseront leurs mains sur vous... et ils vous persécuteront... vous serez trahi... et ils vous ferons mettre à mort.

L'esprit de l'Antéchrist est toujours le même; ce qui était au commencement sera maintenant, peut-être sous une autre forme, mais avec le même sens. Que devrions-nous faire? Par votre persévérance vous sauverez vos âmes. Soyez patient, avec un parole ferme de confession de la vérité sur vos lèvres et dans votre cœur.

Version française Claude Lopez-Ginisty Thoughts for each Day of the Year St. Herman of Alaska, Platina, CA USA, 2010
Saint Théophane le Reclus: Mardi de la Vingt-Septième Semaine après la Pentecôte

Georges Govorov, le futur Théophane est né en 1815.

Après le séminaire, il étudia la théologie à l’Académie de Kiev, puis il devint moine, diacre et prêtre l’année où il finit ses études. Il fut ensuite enseignant à Novgorod, puis à Saint-Pétersbourg. Envoyé à la mission russe de Jérusalem, il y accomplit un important travail de traduction, notamment des Pères ascètes grâce à des manuscrits rares conservés à Jérusalem, à la laure de Saint-Sabas ou encore au Mont-Athos. Il occupa par la suite différents postes, dont un à Constantinople, puis en Russie où il fut nommé recteur de l’Académie ecclésiastique de Saint-Pétersbourg en 1857. Deux ans plus tard, il fut consacré évêque pour Tambov, puis pour Vladimir. Durant toutes ces années, il écrit, exercice où tout jeune déjà il avait révélé son talent. Il se montre aussi très bon prédicateur. Il dynamisa la vie des diocèses dont il avait la responsabilité. Mais il désirait, de plus en plus, se retirer dans un monastère pour s’y adonner à la prière et à l’écriture d’ouvrages. Cela fut accepté. Il mena d’abord la vie communautaire, puis vécut dans l’isolement jusqu’à sa naissance au ciel, le 6 janvier 1894. De son vivant, il était déjà considéré comme un saint. Plusieurs dizaines de milliers de personnes étaient présentes lors de ses funérailles malgré les difficultés climatiques de la saison. Il a été canonisé en 1988.

« Voulez-vous entrer au plus vite dans ce paradis ? Alors, faites ceci : quand vous priez, ne terminez pas votre prière sans avoir éveillé dans votre cœur un sentiment envers Dieu – de révérence, de dévouement ou de gratitude, de louange, d’humilité et de contrition, ou encore d’espérance ou de confiance. De même, lorsque, après la prière, vous vous mettez à lire, ne quittez pas votre lecture sans avoir ressenti la vérité que vous avez lue. Ces deux sentiments (méthodes), en vous réchauffant, peuvent vous maintenir toute la journée sous leur influence. » Chapitre « Brûler d’amour pour Dieu » Saint Théophane le Reclus "Lettres de direction spirituelle"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Décembre 2014 à 10:43 | 1 commentaire | Permalien

Monseigneur Mitrophane, archevêque de Gorlovka : « L’Eglise ne peut et ne doit prendre part à une guerre civile »
Monseigneur Mitrophane, archevêque de Gorlovka et de Slaviansk (EOU, patriarcat de Moscou) vient d’accorder une interview à la publication « Pravoslavnaya Jizn ». En voici en extrait "Rousskaia linia"

« Mon diocèse est divisé en deux parties. Des unités ukrainiennes sont stationnées à Slaviansk tandis que la ville de Gorlovka est aux mains des milices de Donetsk. La guerre qui sévit dans le Donbass engendre un flot de mensonges. Le clergé et les fidèles doivent donc s’en tenir autant que possible à l’écart. L’Eglise canonique d’Ukraine n’est pas et ne doit pas être partie à ce conflit. De toujours la mission de l’Eglise consistait à faire venir les hommes à Dieu, à les unir avec Dieu. Pendant la guerre il arrive souvent que le sentiment religieux des gens qui risquent à tout instant de mourir devient très intense.

Il serait inadmissible de jouer sur cette religiosité exacerbée pour entraîner les gens on ne sait où et leur imposer ses propres idées. La tâche de l’Eglise consiste à rappeler que nous sommes tous égaux devant le Seigneur. N’attisons pas les animosités et la hargne. Tôt ou tard toute guerre se termine. Soyons conscients de la nécessité de pouvoir continuer à vivre ensemble que ce soit dans le cadre d’un Etat commun ou bien en voisins.

. Cela ne dépendra pas de l’Église car ce n’est pas l’Eglise qui a déclenché ce conflit. Nous devons témoigner de Dieu et rappeler que nos vies ne se réduisent pas au quotidien. Même dans des situations extrêmes ne nous ne nous laissons pas aller à des actes que nous regretterons toute notre vie. Lorsqu’il nous faudra faire face à Dieu ces actes nous aurons honte de ce que nous avions fait.

Pour ce qui est de l’aide que l’Eglise est susceptible d’accorder aux parties belligérantes, il y a aujourd’hui beaucoup d’associations et d’entités laïques qui soutiennent les forces armées en présence. J’estime qu’en l’occurrence l’Eglise peut s’abstenir d’agir dans ce sens. Il y a certes dans les formations combattantes nos fils spirituels qui ont besoin du secours de l’Eglise. Cette guerre véhicule les mensonges, si l’Eglise venait à s’immiscer dans le conflit, elle devrait à l’avenir assumer le poids de ces mensonges. Il n’appartient pas à l’Eglise de fournir des armes aux combattants. Cependant, les fidèles de l’EOU peuvent et doivent accorder leur soutien aux blessés, dans les hôpitaux et aux arrières, aider les pauvres et tous ceux qui en ont besoin en distribuant de la nourriture et des médicaments.

L’Eglise peut et doit conseiller ceux qui prennent les armes afin qu’ils ne s’en servent pas selon leur bon vouloir. Ne pas oublier qu’ils sont chrétiens et qu’il leur faut écouter la voix de leur conscience. Je ne parviens pas à comprendre les mobiles de ceux des prêtres ou des évêques qui font l’acquisition de gilets pare-balles, de casques, d’armes, de véhicules pour les envoyer tout cela dans la zone des combats. L’Eglise doit se tenir le plus loin possible de la guerre proprement dite.

Si nos paroisses se trouvant dans le champ de « l’opération antiterroriste » se mettaient à acheter des casques et des gilets pare-balles pour les milices l’Eglise se trouverait accusée d’avoir choisi le camp des terroristes. Ces accusations seraient formulées instantanément et sans réfléchir. Il y a deux parties belligérantes, nos enfants spirituels se trouvent partout. Des deux côtés, ce sont des chrétiens : si nous armons les uns, comment ne pas armer les autres ?

Traduction "PO"
Texte complet de interview « Pravoslavnaya Jizn » par Orthodoxie.com


Monseigneur Mitrophane, archevêque de Gorlovka : « L’Eglise ne peut et ne doit prendre part à une guerre civile »

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Décembre 2014 à 10:14 | 0 commentaire | Permalien

Une fois encore, Vladimir mélange le chou et les carottes.
( Commentaire 33. Posté par Vladimir.G: Position peut-être "exagérée" le 10/12/2014 )

Il parle du métropolite du Pirée - hiérarque respecté dans l'Eglise de Grèce pour son intégrité, lequel jusqu'à ce jour n'a jamais été censuré par la Hiérarchie pour sa défense de l'Orthodoxie, à moins qu'on veuille taxer de censure la remarque citée que l'inclusion du pape et des œcuménistes dans les anathèmes du Synodicon de l'Orthodoxie était "peut-être exagérée" - et des signataires de la Confession de Foi contre l'œcuménisme, vénérables hiérarques et higoumènes, archiprêtres, prêtres, théologiens distingués, moines, moniales et fidèles laïcs, puis il passe sans transition au texte du Synode Russe de l'an 2000 condamnant "ceux qui, utilisant des informations non fiables, défigurent de parti pris la tâche qu'assume l'Église orthodoxe de porter témoignage face au monde hétérodoxe et calomnient sciemment la Hiérarchie de l'Église" etc.

Par cette juxtaposition il identifie les premiers aux seconds, ou insinue que les premiers sont équivalents des seconds, ce qui revient à une insulte.

Autre mélange: il range Jean-Louis Palierne parmi "ceux qui ne sont pas d'accord avec ces thèses", c'est à dire les thèses dites "zélotes". Mais y a-t-il eu en France un contradicteur plus explicite de l'œcuménisme que Jean-Louis Palierne? Ainsi, sur la page à laquelle se réfère Vladimir" (J.-L. Palierne, "Où donc se cache l'Eglise orthodoxe?", p. 107 ), on lit des expressions comme "confusionnisme œcuméniste" et de "complot moderniste", lequel constitue d'ailleurs le sujet principal du livre en question. Son expression "les zelotes de l'Orthodoxie" à la p. 107 se réfère spécifiquement aux émigrés de la vielle Russie en France, tres attaches a leur tradition, et sa référence n'a rien de négatif. Il les mentionne comme un des éléments d'opposition auxquels le "club des modernistes" a du faire face. Jean-Louis Palierne était d'ailleurs le traducteur dévoué des œuvres de Saint Justin de Celije.
C'est grâce à lui que nous avons en langue française toute la Dogmatique du grand théologien serbe, laquelle met les œcuménistes-modernistes à leur place sur tous les thèmes de la théologie orthodoxe.

"Le Concile constitue bien l'instance suprême des Orthodoxes pour autant qu'il représente le Peuple de Dieu." Ici encore vous mélangez les choses. Un Concile de l'Eglise du Christ n'est pas un parlement du siècle présent. Un Concile n'est pas une représentation du peuple. C'est une réunion des pasteurs de l'Eglise convoquée pour résoudre en commun des problèmes spécifiques, et il est instance suprême dans la mesure où ses décisions sont en plein accord avec tous les saints Conciles qui ont précédé.

Vos notions sur l'Eglise, Vladimir, permettez-moi de vous faire cette remarque, sont malheureusement très défectueuses. Peut-être que l'étude du texte du Saint Archevêque de Verey et Hiéromartyr Hilarion Troitzky, "Christianisme ou l'Eglise?" vous aidera à les rectifier, car vous semblez effectivement avoir été contaminé par les courants de pensée qu'il soumet à la critique. En anglais sur Pravoslavie.ru

Il y a chez les ecumenistes cette tactique de vouloir cacher le fait qu'ils sont en flagrante contradiction avec la Sainte Eglise sur bien des points - et au fur et à mesure que se dévoile le projet œcuméniste , on se rend compte combien grave et combien profonde est cette contradiction - et d'imputer les confrontations à certains "zélotes". Mais s'ils peuvent aveugler beaucoup, pour un temps, Dieu les connait, et le moment venu, Il fera ce qui est nécessaire pour remettre de l'ordre dans Son Eglise.

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A Vladimir (et les autres qui partagent son enthousiasme erronné)

Pour vous aider a retrouver la sobriété, quelques extraits du document : "Principes fondamentaux régissant les relations de l'Eglise orthodoxe russe avec l'hétérodoxie", document par lequel s'exprime l'Eglise Une, Sainte, Catholique et Apostolique.

1.1. L'Église orthodoxe est la véritable Église du Christ, fondée par notre Seigneur et Sauveur Lui-même, l'Église que l'Esprit Saint a établie et qu'Il remplit, l'Église dont le Sauveur lui-même a dit : "Je bâtirai mon Église et les portes de l'Enfer ne prévaudront pas contre elle " (Mt 16, 18). Elle est l'Église Une, Sainte, Universelle2 et Apostolique, gardienne et dispensatrice des Sacrements saints dans le monde entier, "colonne et fondement de la vérité " (1 Tm 3, 15). Elle porte en plénitude la responsabilité de diffuser la Vérité de l'Évangile du Christ, de même que la plénitude du pouvoir de témoigner de la "foi, transmise aux saints une fois pour toutes" (Jd 3).

1.2. L'Église du Christ est une et unique (s. Cyprien de Carthage, De l'unité de l'Église ). L'unité de l'Église - corps du Christ - consiste en ceci qu'en elle il y a une seule Tête - le Seigneur Jésus-Christ (Ep 5, 3) et qu'agit un seul Esprit Saint, vivifiant le Corps de l'Église et unissant tous ses membres au Christ comme à sa Tête.

1.9. L'Église Une, Sainte et Universelle est l'Église Apostolique. Par le sacerdoce divinement institué, les dons du Saint Esprit sont communiqués aux fidèles. La succession Apostolique de la hiérarchie depuis les saints Apôtres est la base de la communion et de l'unité de la vie de grâce. Se séparer de la sainte hiérarchie c'est se séparer du Saint Esprit, du Christ lui-même. "Suivez tous l'évêque comme Jésus-Christ suit son Père et suivez les prêtres comme les Apôtres. Les diacres, honorez-les comme les commandements de Dieu. Sans l'évêque, que personne ne fasse rien touchant l'Église. [...] Où sera l'évêque, là doit être le peuple, de même que là où est le Christ, là aussi est l'Église universelle" (s. Ignace d'Antioche. Smyrn. 8).


1.13. Tout au long de l'histoire chrétienne non seulement des chrétiens se sont séparés personnellement de l'Église orthodoxe, mais des groupes chrétiens entiers. Certains d'entre eux ont disparu au fil de l'histoire, d'autres existent depuis des siècles. Les scissions les plus substantielles du premier millénaire, qui se sont maintenues jusqu'à nos jours ont procédé du refus d'une partie des communautés chrétiennes de recevoir les décisions des IIIe et IVe Conciles oecuméniques. Ainsi se sont trouvées en état de séparation des Églises qui subsistent toujours: l'Église assyrienne orientale, les Églises préchalcédoniennes copte, arménienne, syro-jacobite, éthiopienne, malabare.

Au cours du second millénaire, les divisions internes du christianisme occidental liées à la Réforme ont fait suite à la sécession de l'Église romaine et abouti à un processus incessant de formation d'une multitude de dénominations chrétiennes qui ne sont pas en communion avec le siège de Rome. Sont apparues aussi des ruptures d'unité avec les Églises orthodoxes locales et entre autres avec l'Église orthodoxe russe.

1.14. Les erreurs et les hérésies apparaissent la conséquence d'une auto-affirmation et d'un isolement égoïstes. Toute scission, tout schisme entraînent à un degré ou à un autre la déchéance de la plénitude ecclésiale. La division, même si elle ne découle pas de raisons d'ordre doctrinal, est une atteinte à la doctrine de l'Église et en fin de compte conduit à une altération de la foi.

1.15. L'Église orthodoxe affirme par la bouche des saints Pères, que le salut ne peut être atteint que dans l'Église du Christ. Mais en même temps, les communautés déchues de l'unité avec l'Orthodoxie, n'ont jamais été considérées comme totalement privées de la grâce divine. La rupture de la communion ecclésiale conduit inéluctablement à la dégradation de la vie de la grâce, mais pas toujours à sa complète disparition dans les communautés séparées. Ainsi s'explique que la réception dans l'Église orthodoxe de personnes venant de communautés hétérodoxes ne s'opère pas uniquement par le sacrement du baptême. Malgré la rupture de l'unité, il demeure une communion, certes incomplète, agissant comme gage de la possibilité du retour à l'unité dans l'Église, à la plénitude catholique et à l'unité

1.18. L'Église orthodoxe est la véritable Église, dans laquelle sont conservées inaltérées la Sainte Tradition et la plénitude de la grâce salvatrice de Dieu. Elle a conservé dans leur totalité et dans toute leur pureté l'héritage des Apôtres et des saints Pères. Elle reconnaît l'identité de sa doctrine, de sa structure liturgique et de sa pratique avec la prédication apostolique et la Tradition de l'Église Ancienne.

2.1. L'objectif le plus important des relations que l'Église orthodoxe entretient avec l'hétérodoxie est le rétablissement de l'unité des chrétiens (Jn 17, 21), qui entre dans le dessein divin et appartient à l'essence même du christianisme. C'est une tâche d'importance primordiale pour l'Église orthodoxe à tous les niveaux de son existence.

2.3. Néanmoins, tout en reconnaissant la nécessité de rétablir l'unité chrétienne détruite, l'Église orthodoxe affirme que l'unité authentique n'est possible que dans le sein de l'Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique. Tous les autres "modèles" d'unité sont irrecevables.

2.4. L'Église orthodoxe ne peut admettre la thèse selon laquelle, en dépit des divisions historiques, l'unité de principe, l'unité de fond des chrétiens n'aurait pas été détruite. Selon cette théorie, l'Église coïnciderait avec l'ensemble du "monde chrétien", et l'unité chrétienne existerait par dessus les barrières dénominationnelles, la division des Églises n'affectant que le niveau imparfait des relations humaines. L'Église, affirme-t-on, demeure une, mais cette unité se manifeste insuffisamment dans des formes visibles. Dans ce modèle d'unité la tâche des chrétiens est comprise non comme le rétablissement d'une unité perdue, mais comme la manifestation d'une unité subsistant d'une manière inamissible. Ce modèle répète la doctrine protestante de "l'Église invisible".

2.5. Absolument inacceptable et liée avec celle qui vient d'être exposée, est la théorie dite "des branches", qui considère comme normale et providentielle l'existence du christianisme sous forme de "branches" distinctes.

2.6. Pour l'Orthodoxie l'affirmation selon laquelle les divisions des chrétiens sont une imperfection inévitable de l'histoire chrétienne, qu'elles n'existent qu'à la surface de l'histoire et qu'elles peuvent être guéries ou maîtrisées moyennant des compromis entre dénominations est inacceptable.

2.7. L'Église orthodoxe ne peut reconnaître l'"égalité des dénominations". Ceux qui ont déchu de l'Église ne peuvent lui être à nouveau unis dans l'état où ils se trouvent actuellement; les divergences dogmatiques existantes ne doivent pas seulement être surmontées, mais contournées. Cela signifie que le chemin de l'unité est un chemin de repentance, de conversion et de renouveau.

2.8. Inacceptable, également la pensée que toutes les divisions sont des malentendus tragiques, que les désaccords ne paraissent inconciliables que par manque d'amour mutuel et de compréhension, qu'en dépit de toute la différence et de toute la dissemblance il y a une unité et un accord suffisants "sur l'essentiel ". Les séparations ne peuvent pas être ramenées à des passions humaines, à l'égoïsme, ni à plus forte raison aux circonstances culturelles, sociales ou politiques. L'affirmation selon laquelle ce qui distingue l'Église orthodoxe des communautés chrétiennes avec lesquelles elle n'est pas en communion sont des questions d'un caractère secondaire, est tout aussi inacceptable. On n'a pas le droit de réduire toutes les divisions et les désaccords aux seuls facteurs non théologiques.

2.9. L'Église orthodoxe rejette également la thèse selon laquelle l'on ne peut restaurer l'unité du monde chrétien que par la voie d'un service commun du monde par les chrétiens. L'unité chrétienne ne peut pas être rétablie par une simple entente sur des questions séculières, grâce à laquelle les chrétiens apparaîtraient unis sur le secondaire et continueraient comme auparavant à diverger sur l'essentiel.

2.10. Il est inadmissible de limiter l'accord dans la foi à un cercle limité de vérités nécessaires, pour concéder au delà une "liberté dans les choses douteuses". L'attitude de tolérance à l'égard des divergences en matière de foi est de soi inacceptable. Ceci dit, il ne faut pas confondre l'unité de la foi et ses modes d'expressions;

2.11. La division du monde chrétien n'est pas seulement une division dans les formules doctrinales, mais aussi dans l'expérience de la foi. Il faut atteindre à un accord plein et sincère non seulement dans expression formelle de la foi, mais surtout dans son l'expérience même. L'unité formellement confessée dans le credo n'épuise pas l'unité de l'Église, encore qu'elle en constitue l'une des conditions nécessaires.

2.12. L'unité de l'Église est avant tout unité et communion dans les sacrements. Mais l'authentique communion dans les sacrements n'a rien de commun avec la pratique appelée "intercommunion". L'unité ne peut se réaliser que dans l'identité de l'expérience et de la vie dans la grâce, dans la foi de l'Église, dans la plénitude de la vie sacramentelle dans l'Esprit Saint. LIEN

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Décembre 2014 à 10:59 | 0 commentaire | Permalien

A la mémoire de Nicolas Ossorguine, 40-e jour de son rappel à Dieu
"Il a su plaire à Dieu au point d'en être aimé! (...)
Devenu parfait, il a fourni une longue carrière; son âme était agréable au Seigneur..." Sagesse de Salomon, 4, 7-15


Décès de Nicolas Ossorguine (1924-2014)

Un émouvant hommage, publié au moment de son décès sur le site de Archevêché des Églises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale, a été rendu à Nicolas Michailovitch Ossorguine par Antoine Nivière. Il nous a donné une vision détaillée de sa vie, de son œuvre personnelle, de son travail ecclésial. D'un autre côté, ses proches pourraient nous dire quel homme il était dans sa famille et dans sa vie quotidienne, à l'Institut comme à la maison. Mais il y a encore, pour nous Orthodoxes, une autre dimension, celle de la communion de l'Eglise.

Le travail visible, l'activité extérieure sont sans prix. Mais ce qui rend ce travail fructueux et lui donne une dimension plus vaste, ce qui le mène au-delà du temps, c'est le dévouement intérieur et l'accomplissement spirituel de celui qui le réalise. Cet aspect plus profond d'une personne se révèle grâce à l'Eglise, là où elle entre en résonnance avec les autres. Au portrait qui nous a été donné, je voudrais en ce sens ajouter quelques touches plus personnelles.

De Nicolas Michaïlovitch, nous avons tous reçu énormément; il fut, à mon sens, pendant de longues années, la forme que prit pour nous la Providence de Dieu.

J'ai la conviction qu'il avait fait, dès ici-bas, l'expérience de la Résurrection.
Tous, à des degrés divers, nous avons connu la joie pascale. Mais c'est une chose différente que de connaître dès ici bas la résurrection de l'âme.

De cela je peux énumérer quelques signes.
A tous ceux qui l'approchaient, conscients ou non, il témoignait à son insu de cette expérience, il en transmettait un reflet par sa personne et par sa manière d'être. Il portait en lui une sérénité et une joie qui réconfortaient et pacifiaient le cœur. Avec discernement et détachement, il savait recentrer les problèmes, tout remettre à sa place. Comme attirés par un aimant, tous reconnaissaient aisément son autorité et s'y soumettaient avec reconnaissance.
Il était au nombre de ceux qui ont déjà "fait connaissance" avec le Seigneur, qui L'ont rencontré personnellement. Je ne peux dire si le Seigneur lui était apparu visiblement mais Nicolas s'était approché de Lui suffisamment pour Lui appartenir et Le porter en lui.

Il ne pouvait entendre ou prononcer Son Nom sans que ses yeux s'emplissent de larmes.
Le Christ, la Mère de Dieu et les Saints étaient pour lui, tangiblement, des personnes vivantes et présentes. En dehors de la célébration liturgique, il ne se consacrait pas d'une manière manifeste à la prière pour les autres; sa prière était plutôt comme un état, une intimité avec des Amis, à laquelle il nous conviait avec lui. Tous peuvent le confirmer en ce qui concerne saint Serge de Radonej.

Il s'exprimait toujours, surtout évidemment quand il s'agissait de sujets sacrés, comme d'une profondeur ; il avait plongé très loin et revenait porteur de ce qu'il avait entendu ou déchiffré sur un radar secret, au fond de lui-même. Il parlait une langue tout en nuances qu'il était souvent impossible de répéter et difficile de reconstituer rationnellement. Pour parler la même langue, il fallait entrer dans la même communion, se laisser illuminer, s'il était possible, par la même lumière; il fallait parcourir à notre façon le chemin qu'il avait parcouru lui-même pour y parvenir.

Il faut insister sur la patience, la bonté, l'affection, la simplicité avec laquelle il partageait son enseignement, avec les plus savants comme avec les plus simples, dès qu'il sentait brûler même faiblement la flamme de l'amour pour Dieu.

Ce n'était pas seulement le contenu de son enseignement, rare et précieux, qu'il répandait sur tous! Il abordait les textes liturgiques et scripturaires avec un respect impressionnant, comme on vénère une Icône. Il projetait sur eux comme un rayon de cette Lumière qui éclairait son cœur. Les textes resplendissaient d'une signification cachée jamais entendue auparavant et autrement inaccessible. Il révélait un jeu de correspondances inconnues entre l'Ecriture, les rubriques et les textes liturgiques, qui composaient alors un tout organique, comme tissé par l'Esprit Saint, comme la tunique sans couture du Christ.

Il manifestait ainsi tangiblement, à tous ceux qui voulaient bien le saisir, la sainteté resplendissante de l'Eglise. Plus, bien que simple laïc, il nous agrégeait à Elle par l'office, par les chants, par les lectures, par sa voix, purifiée de tout sentimentalisme et de tout égoïsme. Il avait la capacité de nous unir à Dieu sans interférer lui-même. Lui même n'existait pas, il s'effaçait entièrement devant Dieu.

Pendant la célébration, nous partagions à ses côtés et ainsi apprenions à apprécier quelque chose qui ressemble à ce que saint Nectaire d'Egine demandait aux moniales d'Egine: "Je ne veux pas, disait-il, que vous accomplissiez une prière formelle, mais une prière d'adoration; en effet, ce n'est pas la règle qui procure un contentement du cœur, mais l'adoration, ni la lecture de tous les canons, lesquels furent écrits pour la célébration des Saints, mais la qualité de la prière! " (1)

Il a su nous révéler que la Tradition de l'Eglise, dans sa source ininterrompue, pouvait à chaque époque, dans chaque lieu ou situation, dans chaque langue, dans l'âme de chaque être humain, se manifester avec la même Vie immuable et toujours nouvelle, ce dont il était l'exemple par excellence: il gardait comme un trésor la Tradition Russe dans sa pureté et, par son accomplissement personnel, en révélait l'Universalité.

On ne venait pas à l'église écouter le chœur ou la musique de Nicolas Michailovitch ; on s'approchait avec foi et crainte de Dieu, pour plonger dans la lumière et dans la prière de l'Eglise invisible, le "Paradis où les chœurs des Saints et des Justes resplendissent comme des astres"! Ce qui imprégnait sans cesse d'une nouveauté secrète la musique sobre et habituelle (обиходная) qu'il choisissait, était la Grâce de Dieu, la création incessante de l'Esprit Saint qui reste à jamais scellée pour la volonté de l'homme.

La musique que nous gardions dans l'oreille - mais d'abord dans le cœur - en quittant l'église, ne pouvait pas ne pas être le chant qui retentirait pour toujours dans le Royaume à venir!

Il est aussi important de rappeler à ce propos l'atmosphère monastique dans laquelle Nicolas Michailovitch accomplissait tout ce qu'il faisait. C'est justement ainsi, porteurs de cette atmosphère, qu'avec son épouse Irina Vitoldovna, ils paraissent comme un modèle des époux chrétiens.

Au moment de la fondation de l'Institut, le père de Nicolas, Michail Michailovitch avait, avec l'évêque Benjamin Fedtchenkov, alors inspecteur des étudiants, transcrit d'oreille tout l'Obikhod, car il n'existait alors aucun livre de musique disponible.

Ainsi les mélodies qui sont utilisées à l'Institut sont-elles particulièrement exemplaires de la Tradition Russe vivante : d'abord, parce qu'elles appartiennent au répertoire monastique, moins susceptible d'accueillir les influences séculières ; ensuite parce qu'elles étaient, sauf exception, harmonisée spontanément et donc libres d'évoluer avec les hommes et les jours; ensuite parce qu'elles ont été transmises de manière entièrement personnelle, à travers la mémoire vivante de deux personnes ; finalement, parce que ces deux personnes étaient des "filtres" d'une très grande finesse spirituelle.

L'ambiance générale de l'Institut Saint Serge était alors très monastique. Un nombre assez important d'étudiants, en effet, désiraient devenir moines autour de l'évêque Benjamin mais ce mouvement fut interrompu par la crise de 1931.

Il faut encore ajouter un fait non négligeable : il avait parmi eux le hiéromoine Athanase (Netchaev) de bienheureuse mémoire, auquel les parents de Nicolas faisaient appel quand ils avaient besoin de le faire garder. Nicolas avait pour lui il avait une très grande affection et sa prière ne l'a pas quitté de toute sa vie.

Le plan académique n'est pas tout, mais il nous a appris à considérer la Nature comme une icône. La doctrine enseignée est unique à bien des égards. Tous témoigneront, en effet, que la pensée de Nicolas Michaïlovitch sur la lumière cosmique icône du salut, l'idée d'une astronomie théologique fondée sur l'analyse du cycle liturgique, est absolument inspirée et n'a jamais été enseignée que par lui seul, quoiqu'elle prolonge avec bonheur la pensée des Pères. Il ne prétendait pourtant lui-même aucunement être théologien alors que sa pensée a fait des Rubriques une chaire de Théologie de l'Eglise.

Il nous a appris à appréhender l'Ecriture, les textes liturgiques et les Rubriques comme des Icônes. Et aussi, à lire et à comprendre l'Ecriture comme un texte liturgique, fait pour être prié et chanté ! Personne ne peut savoir pleinement ce que cela signifie s'il n'a entendu Nicolas Michaïlovitch psalmodier la prophétie d'Ezéchiel aux matines du Samedi Saint.

Comme une Icône, il nous a montré comment composer l'office - utiliser les tons, sélectionner les stichères et combiner les fêtes. Il ne nous a pas seulement transmis des informations techniques sur le Typikon (Oustav), mais il nous a appris comment respecter et manifester sa secrète harmonie, sa secrète splendeur.

Des règles de l'Eglise, de leur aspect formel, il a fait voir la signification éternelle et la lumière qu'elles portent. Ainsi le vieux slave, par exemple, la langue liturgique de l'Eglise Orthodoxe Russe, était pour lui comme un ornement liturgique que revêt le chantre ou le lecteur pour pénétrer dans l'Eglise et y prier le Dieu des Connaissances.
Comme des Icônes également, il nous a appris à considérer les mélodies traditionnelles de l'Eglise. Il avait la même liberté, mais aussi la même rigueur ascétique qu'Ouspensky pour la peinture, tant dans la pratique que dans l'enseignement. La sobriété du chant était le gage de sa justesse spirituelle - mais aussi la joie et l'enthousiasme, d'autant qu'ils concernent des mélodies créées dans le renoncement à l'élévation autant qu'au plaisir esthétique. Il voulait que les chanteurs fussent comme des soldats qui veillent.

Sa très profonde modestie lui donne, dans notre cœur à tous, une place particulière ; son souvenir suscite le respect et nous rappelle l'essentiel. Il était conscient des dons il avait reçus et ce dont il était responsable mais sans l'ombre d'une présomption. Il ne s'attribuait rien à lui-même, il servait. Grâce à cela, il était comme un rocher sur lequel tous pouvaient s'appuyer.

Comme tout ce qui est profondément mystique, sa vie est sans doute restée cachée au plus grand nombre. Comme dit saint Paul, "Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu et non à nous" . ( 2)
Puisse le Seigneur nous juger digne de le retrouver dans le "jour Un" de la Résurrection!
__________________
"Les âmes des justes sont dans la main de Dieu et nul tourment ne les atteindra. Aux yeux des insensés, ils ont paru mourir, leur sortie de ce monde a passé pour un mauvais traitement, leur départ d'auprès de nous nous a semblé la ruine, mais ils sont dans la paix. S'ils ont aux yeux des hommes connu le châtiment, leur espérance était pourtant pleine d'immortalité; et pour avoir été réprimandés un peu, ils recevront de grands bienfaits; car Dieu les a soumis à l'épreuve et Il les a trouvés dignes de Lui; comme l'or au creuset, ils les a éprouvés et comme un sacrifice d'holocauste, Il les a agréés; au jour de leur visite, ils resplendiront, ils courront comme étincelle sur le chaume; ils jugeront les nations, domineront les peuples et sur eux le Seigneur règnera pour toujours. Ceux qui se fient en Lui comprendront la vérité et ceux qui sont fidèles dans l'amour demeureront en Lui; car la grâce et la miséricorde sont pour les Saints, Sa visite pour ceux qu'Il a choisis ."
______________________________________
(1) Saint Nectaire d'Egine, Lettres pastorales aux moniales d'Egine, Bagnolet, 2011, traduction de la moniale Nectaria, p. 68.
( 2) 2 Corinthiens, 4, 6-7


Emilie Van Taack
A la mémoire de Nicolas Ossorguine, 40-e jour de son rappel à Dieu

C'est justement ainsi, porteurs de cette atmosphère, qu'avec son épouse Irina Vitoldovna, ils paraissent comme un modèle des époux chrétiens. ( Photo 1975)

Rédigé par Emilie Van Taack le 12 Décembre 2014 à 10:47 | 1 commentaire | Permalien

Le métropolite Hilarion, président du DREE du patriarcat de Moscou, estime que c’est la décision prise par l’empereur Nicolas II de faire participer la Russie à la Première guerre mondiale a permis au régime bolchevique de s’instaurer et de mener des campagnes de répressions massives. Monseigneur Hilarion est intervenu au Conservatoire de Moscou après un concert commémoratif du centenaire du début de la première guerre mondiale.

« Cette guerre a entraîné des conséquences à long terme pour les pays qui ont été impliqués dans le conflit. N’eût-été cette guerre le III Reich n’aurait jamais existé, national-socialisme, camps de concentration, chambres à gaz… La Russie n’aurait pas cédé aux bolcheviks, n’aurait pas eu à souffrir de la famine de la collectivisation de son agriculture, de l’extermination des cosaques et de plusieurs décennies de répressions…

Les historiens débattent toujours pour savoir qui sont les vainqueurs et qui sont les vaincus de la guerre de 1914-1918.

D’un point de vue purement formel la guerre a été perdue par l’Allemagne et ses alliés. Mais peut-on dire que la Russie en est sortie triomphatrice ? Ce n’est qu’au début des combats, en 1914, que la chance semblait sourire à la Russie. Mais les trois années qui suivirent ont tellement épuisé les forces et les ressources du pays que l’empire est tombé et que les bolcheviks, non sans l’aide de l’Allemagne, ont pu s’emparer du pouvoir sans coup férir ».

Monsieur Vygaudas Ušackas, représentant de l’Union Européenne en Russie, a rappelé dans son allocution que « la vie humaine est sacrée et que sa valeur est bien plus grande que n’importe quelles ambitions géopolitiques.

Notre responsabilité commune consiste à faire de sorte que de telles tragédies ne se répètent plus jamais. L’harmonie des musiciens, des solistes et des chorales que nous venons d’entendre, et je tiens à les en remercier, est un symbole de l’entente et de la paix qui doivent régner dans les relations entre nos pays et nos peuples ».

Interfax religion et Traduction "PO"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Décembre 2014 à 14:24 | 5 commentaires | Permalien

"Un petit quart d'heure, pas plus ; en russe sous-titré français : ça ne se refuse pas…." V.G.

En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.
Matthieu VI, 7-8

CONTE DE LA RÉGION DE LA VOLGA par Léon TOLSTOÏ

L’archevêque d’Arkhangelsk avait pris place sur un bateau qui faisait voile de cette ville au monastère de Solovki. Parmi les passagers se trouvaient aussi des pèlerins et de ceux que l’on nomme « saints ». Le vent soufflait en poupe, le temps était beau, il n’y avait ni roulis ni tangage...SUITE et en russe

"Albocicade" nous signale ce film qui transpose le conte de Tolstoï. Pour moi il est sympathique mais décevant. Le conte est délayé et la langue perd sa truculence…"Albocicade"

Rédigé par Vladimir Golovanow le 11 Décembre 2014 à 14:07 | 9 commentaires | Permalien

Chers amis,
Nous vous proposons le texte "In Memoriam Nicolas Ossorguine", signé du président, vient d’être publié.
Le texte complet est ICI
10 décembre 2014
OLTR - WEB-MASTER

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Décembre 2014 à 14:00 | 1 commentaire | Permalien

Monsieur Basile de Tiesenhausen décoré de l’ordre de Saint Daniel de Moscou (II degré)
Aujourd’hui, 7 décembre 2014, Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, a remis après la fin de la liturgie dominicale à l’église-cathédrale des Trois Saints Docteurs l’ordre de Saint Daniel de Moscou, (II degré) à Monsieur Basile de Tiesenhausen. Très connu dans l’émigration russe, B. Tiesenhausen est décoré en considération de ses nombreux efforts pour la cause de l’Orthodoxie de tradition russe en Europe occidentale, et à l’occasion de son 80e anniversaire.

Il est dit dans le décret signé par Sa Sainteté Cyrille, patriarche de Moscou et de Russie

«Distingué Vassili Nikolaïevitch, permettez-moi de vous congratuler de tout cœur à l’occasion de votre 80e anniversaire. Je vous adresse mes meilleurs vœux et je prie le Seigneur de vous donner la santé, la paix et la joie, de vous accorder généreusement sa Grâce.

Vous vous êtes pendant de longues années consacré au maintien de la foi, de la mémoire et de la culture de ceux de nos compatriotes qui ont dû quitter le pays à la suite des évènements tragiques du siècle dernier.

Compte tenu des efforts qui pendant de longues années ont été les vôtres au service de la cause de l’orthodoxie de tradition russe en Europe occidentale et à l’occasion de votre 80e anniversaire j’estime qu’il est juste de vous conférer l’ordre de Saint Daniel de Moscou, (II degré).

Que le Seigneur vous maintienne pour de longues années dans la force de l’âme et du corps et vous accorde Son intarissable soutien dans vos efforts pour le bien de l’orthodoxie.

+ Cyrille, patriarche de Moscou et de Russie

Lire aussi Basile de Tiesenhausen: Dix ans de travail d’Eglise avec Mgr Serge (Konovaloff)
Monsieur Basile de Tiesenhausen décoré de l’ordre de Saint Daniel de Moscou (II degré)

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Décembre 2014 à 09:32 | 4 commentaires | Permalien

Au moine Sérafim (Baranchikov)

En raison de la violation de ses vœux monastiques par la célébration de l’office divin malgré l’interdiction et par sa désobéissance envers sa hiérarchie cléricale légitime et en raison d’autres obstacles canoniques l’empêchant de garder l’état de clerc, le Synode Episcopal, qui s’est réuni en comité élargi le 30 juin 2014 décrète que l’ancien moine Sérafim (Baranchikov) est privé du sacerdoce et libéré de toutes ses fonctions dans la paroisse Saint Michel Archange à Cannes.

+ HILARION
Métropolite d’Amérique Orientale et de New York

Primat de l’Eglise Russe Hors Frontières. № 12/06/14
Le 1er décembre 2014.
Lien

Cannes:
Perte de l'état clérical de l'évêque Varnava (Prokofieff) et du hiéromoine Sérafim (Barantchikov)

Указ о лишении священного сана бывшего иеромонаха Серафима (Баранчикова)

Первоиерарх Русской Зарубежной Церкви митрополит Иларион издал указ о лишении священного сана бывшего иеромонаха Серафима (Баранчикова) «в связи с нарушением монашеских обетов, совершения богослужений в состоянии запрещения, проявлением непослушания своему законному Священноначалию и другими каноническими препятствиями, мешающими его дальнейшему пребыванию в клире».

Тем же указом монах Серафим был освобожден от всех должностей в Архангело-Михайловском приходе в Каннах.
Cannes: l'ex moine Serafim (Baranchikov), EORHF est déchu du sacerdoce

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Décembre 2014 à 12:28 | Permalien

"La VIE": propos recueillis par Marie-Lucile Kubacki

Recteur du séminaire orthodoxe Sainte-Geneviève ce prêtre a tiré de sa jeunesse russe et de ses études chez les dominicains de Toulouse une grande ouverture. Aujourd’hui, il œuvre pour former ses pasteurs dans cet esprit œcuménique. Lien

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Décembre 2014 à 10:51 | Permalien

Pape François: "L'union ne peut plus attendre"
V.Golovanow d'après l'article du père Jean (Giovanni Guaita), membre du "secrétariat des relations interchrétiennes" du "Département des Relations Ecclésiales Extérieures" (DREE) du Patriarcat de Moscou dans www.bogoslov.ru.

"L'union ne saurait être la soumission des uns aux autres ou une assimilation, mais plutôt la réception de tous les dons que Dieu a généreusement donné à chacun pour faire connaitre au monde entier le grand mystère du salut opéré par le Seigneur Jésus par le Saint Esprit." Pape François; 30/11/2014

Rechercher l'unité sans conditions préalables

La visite du pape François à Constantinople et sa conférence de presse improvisée pendant son vol de retour ont éclairé sa position très avancée concernant le rapprochement avec l'Orthodoxie.

"Se rencontrer et se regarder les yeux dans les yeux, échanger le baiser de paix, prier l'un pour l'autre – ce sont des éléments sur la voie de l'unité complète que nous voulons atteindre" a dit le Souverain Pontife dans son homélie à la fin de la Liturgie dans la cathédrale pontificale du Phanar. S'appuyant sur l'exemple du Saint apôtre André, dont c'était la fête, qui montre que "la vie chrétienne est la rencontre transfigurante avec le Christ", le Pape souligne que "le dialogue entre Chrétiens ne peut éviter cette logique de la rencontre personnelle".


Après avoir souligné que le point de départ du rapprochement entre les deux Églises fut la rencontre du patriarche Athénagoras et du pape Paul VI "dans cette ville où notre Seigneur est mort et a ressuscité" le pape François note que sa visite à Constantinople eu lieu juste après le cinquantième anniversaire du décret du concile Vatican II sur l'œcuménisme "Unitatis Redintegratio" qui fut promulgué par Paul VI le 21 novembre 1964: "C'est un document fondamental qui a ouvert de nouvelles voies aux contacts entre les catholiques et leurs frères orthodoxes. Il reconnait en particulier la validité des sacrements des Églises orthodoxes et d'abord de l'eucharistie et de la prêtrise par leur succession apostolique. De ce fait ces Églises sont les plus proches de nous".

"Ce document affirme que, pour aboutir à la paix entre les Chrétiens de l'Est et de l'Ouest, il est essentiel de maintenir la riche tradition des Églises orientales en ce qui concerne la liturgie et la spiritualité, et aussi pout la discipline canonique," a souligné le Pontife. "L'union ne saurait être la soumission des uns aux autres ou une assimilation, mais plutôt la réception de tous les dons que Dieu a généreusement donné à chacun pour faire connaitre au monde entier le grand mystère du salut opéré par le Seigneur Jésus par l'intervention du Saint Esprit."

"Je peux vous assurer, a fermement affirmé le Pape, que, pour atteindre le but ardemment souhaité de la complète unité, l'Eglise catholique n'a aucune exigence en dehors de la confession d'une foi commune… La seule chose que souhaite l'Eglise catholique et à quoi j'aspire comme évêque de Rome, donc de l'Eglise qui préside dans l'amour, c'est la communion avec l'Eglise orthodoxe," a-t-il ajouté en reprenant la célèbre formule de "l'épitre aux Romains" de saint Ignace d'Antioche. Et il faut noter que, dès sa première homélie "urbi et orbi" le pape François ne se présente pas comme "Pape" ou "Pontife" mais comme "évêque de Rome qui préside dans l'amour"; c'est, semble-t-il, le premier Pape a se contenter de ce qualificatif dans l'histoire de la papauté…

Les trois voix qui crient pour l'unité

Le pape note qu'il y a trois voix qui crient pour exiger l'unité des Chrétiens:

- L'Eglise ne peut rester insensible à l'appel des défavorisés qui nous appellent à lutter à la lumière de l'Evangile contre les causes structurelles de la misère, les inégalités, l'absence de travail. L'unité des Chrétiens est indispensable pour répondre aux besoins des pauvres et des réprouvés. Il faut lutter ensemble contre "la globalisation de l'indifférence" et construire "une nouvelle civilisation de l'amour et de la solidarité".

- La deuxième voix est celle des victimes des multiples conflits, y compris religieux, et en particuliers celle des Chrétiens persécutés. "Les appels à l'aide des victimes des conflits nous pousse à accélérer le mouvement du rapprochement entre Catholiques et Orthodoxes. Comment pouvons-nous suivre l'appel du Christ à la paix si parmi nous règnent toujours rivalités et désaccords?"

- La troisième voix enfin est celle de la jeunesse: "Beaucoup de jeunes, sous l'influence des valeurs dominantes actuelles, ne recherchent leur bonheur que dans les possessions matérielles et l'assouvissement de leurs pulsions sans lendemain"… Et comme modèle de travail commun avec les jeunes des Orthodoxes, Catholiques et Protestants le Pape cite la communauté œcuménique de Taizé: "ils font cela non pas en ignorant les différences qui nous séparent toujours, mais parce qu'ils sont capables de s'élever au-dessus; ils sont capables d'appréhender ceux qui est essentiel et qui déjà nous uni."

"Nous sommes déjà unis – par l'esprit et par le sang!"

Pendant son vol de retour le Pape a répondu à la question d'un journaliste russe sur les perspectives du dialogue avec le patriarcat de Moscou en rappelant son entretien avec le métropolite Hilarion de Volokolamsk en octobre à Rome au cours duquel ils avaient abordé le travail de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l'Église catholique et l'Orthodoxie. "Je pense que nous sommes sur la bonne voie avec les Orthodoxes" a-t-il constaté. "Ils ont les sacrements, la succession apostolique … Qu'attendons-nous? Que les théologiens se mettent d'accord? Je vous assure que cela n'arrivera jamais! Je suis un sceptique! Les théologiens travaillent bien mais, comme Athénagoras avait dit à Paul VI, 'nous irons de l'avant ensemble, et les théologiens n'ont qu'à rester ensemble sur une ile et réfléchir' (je pensais que c'était un conte' mais Bartholomée m'a confirmé que c'est vrai. Il avait vraiment dit cela!)"

"Et nous ne pouvons pas attendre. L'unité c'est un chemin. Un chemin que nous devons franchir ensemble." Et le Pape a rappelé les persécutions des Chrétiens de toutes confessions: "Nos martyrs nous crient: Nous sommes unis! Nous sommes déjà unis – par l'esprit et par le sang!" a dit le Pape en paraphrasant la fin de l'homélie prononcée par le patriarche Bartholomée dans la cathédrale St Georges:"Nous n’avons plus le luxe d’agir séparément. Les persécuteurs contemporains des Chrétiens ne demandent pas à quelle Eglise appartiennent leurs victimes. L’unité́ qui occupe tant nos réflexions est en train de se réaliser dans certaines régions, malheureusement, par le martyre."

"Avec quoi certains peuvent-ils ne pas être d'accord?" continue le Pontife. "Les Églises catholiques orientale ont le droit d'exister, c'est vrai. Mais l'uniatisme en soi appartient au passé et ne convient pas à la situation actuelle. Il faut trouver une autre voie." Je mets en gras cette remarque, dite en passant dans une conversation à bâtons rompus avec des journalistes, car elle répond clairement et positivement à l'une des principales exigences de l'Église orthodoxe russe pour faire progresser le dialogue.

« Je dis au patriarche Kirill ‘si tu m’appelles, je viens’ »

"Revenons-en à Moscou maintenant" continue le Pape. "J'ai fait savoir au patriarche Kirill que je voulais le rencontrer. ‘et viendrais où tu diras; appelles-moi et je viendrais, lui ai-je fait transmettre. Il est d'accord sur le principe mais avec cette guerre et les autres évènements la question de notre rencontre est passée au second plan. Mais nous voulons avancer ensemble." Mais le Pape est aussi conscient de l'opposition interne des conservateurs dans les deux Églises et a insisté sur l'importance qu'il y aurait à s'accorder sur une date commune pour la fête de Pâques.
Pape François: "L'union ne peut plus attendre"

Rédigé par Vladimir Golovanow le 8 Décembre 2014 à 15:21 | 42 commentaires | Permalien

Une église orthodoxe russe sera construite dans les îles Canaries
Le 4 décembre dernier le service des institutions à l’étranger du patriarcat de Moscou a validé le projet de la future église de la Sainte Rencontre qui sera construite à Tenerife.

Ce projet a au préalable fait l’objet de concertations auxquelles ont pris part Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, ainsi que les autorités municipales.

L’auteur du projet est l’architecte espagnol Jorge Mosquera Paniagua. L’église sera le premier ouvrage d’architecture orthodoxe dans les îles Canaries. Lien en russe
Une église orthodoxe russe sera construite dans les îles Canaries

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 7 Décembre 2014 à 17:51 | 0 commentaire | Permalien

« Nos paroissiens se battent des deux côtés de la ligne du front », dit l’archiprêtre Georges Gouliaev, responsable du service de presse du diocèse de Donetsk
« Il y a parmi les fidèles des paroisses de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine (Patriarcat de Moscou) des fidèles qui combattent pour chacun des deux camps opposés ».

L’archiprêtre Georges a accordé une interview au site Unian.Religia.

« Nos paroissiens participent à cette guerre, de côtés différents, soit en volontaires, soit par nécessité. Nous sommes donc dans une situation qui est loin d’être simple. Les autorités russes et ukrainiennes, la communauté internationale ne sont pas à même de formuler d’explications précises en ce qui concerne la situation dans le Donbass. Leurs explications sont plus que floues. En même temps, chacun des deux camps en lice exige de l’Eglise que nous appelions les choses par leur nom. Or, l’Eglise n’a pas vocation à étiqueter les choses, nos appréciations des évènements ne peuvent être que d’ordre spirituel.

Nous avons déjà dit de cette guerre que c’est un conflit fratricide. Les croyants ne peuvent au vu de cette bataille que prier pour le retour de la paix. A quoi s’attendre de bon de ces hostilités et de la destruction de sa propre maison ? Quel que soit la gravité du chaos qui s’est instauré dans notre région l’Eglise orthodoxe d’Ukraine (patriarcat de Moscou) est la seule entité restée fidèle à elle-même depuis le début des combats. L’Eglise assume le lien spirituel qui unit le Donbass à l’Ukraine.

Le maire, les services administratifs de la région, de même que les forces de maintien de l’ordre ont fui. L’Eglise reste le seul lien qui, abstraction faite des autorités présentes des deux côtés, ne laisse pas oublier aux têtes chaudes que le peuple est toujours là. Le temps passera, les reproches et les accusations réciproques s’estomperont. Le jour viendra où il nous faudra vivre ensemble et croiser nos regards.

Aucune des parties du conflit ne veut aujourd’hui entendre parler d’apaisement. Nous voulons la paix, alors que les corrompus et les révolutionnaires sont persuadés qu’ils resteront éternellement dans ce monde. Or, tout a une fin. Le jugement de Dieu est inévitable. Même la mort n’est pas une réponse à toutes ces questions, ce n’est qu’un début…

Pour ce qui est de la mission de l’Eglise qu’est la libération des prisonniers, il faut dire franchement que nous avons échoué. Ceux qui s’attendent à ce que nous les aidions trouvent le plus souvent des solutions qui leur sont propres.
Nous appelons à mettre fin au conflit. Il y a une guerre d’informations, l’on exige de nous que nous disions de quel côté nous sommes et quel est notre camp. Nous n’avons qu’une réponse : nous sommes avec le Christ et nous disons – arrêtez, sinon, le malheur viendra. Hélas, le malheur est déjà là. Il nous faut trouver des forces et mettre fin au conflit qui déchire le Donbass ».

Lien site Unian Traduction "PO"



Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Décembre 2014 à 20:47 | 0 commentaire | Permalien

A la question: Contribuez-vous financièrement à la mission de l'Église? - nos lecteurs ont répondu:

Oui, je fais régulièrement des dons à l'Église. 35.8%

J'y contribue occasionnellement. 32.39%

Non, je ne donne rien à l'Église. 31.81%


176 Votant(s)

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Décembre 2014 à 20:06 | 0 commentaire | Permalien

La paroisse russe de Strasbourg manque d’argent pour poursuivre la construction de la nouvelle église. Elle a lancé un appel pour réunir des fonds. Source

Мы продолжаем сбор средств на строительство. Мы обращаемся ко всем с призывом: «Построим храм вместе!»

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Décembre 2014 à 10:56 | 0 commentaire | Permalien

Les cendres du grand-duc Nicolas Romanov et de son épouse Anastasia seront transférées de Cannes en Russie
M. Anatole Medvedev, premier-ministre de la Fédération de Russie, a décidé de l’installation d’un groupe de travail interministériel chargé d’organiser les solennités du transfert des cendres de Cannes à Moscou du grand-duc Nicolas Nikolaevitch et de son épouse la grande-duchesse Anastasia Nikolaievna.

Leurs dépouilles seront inhumées dans la chapelle de la Transfiguration du Seigneur au cimetière militaire de Moscou, dans le quartier de Sokol.

Au début de la Première guerre le défunt était le commandant en chef de toutes les forces terrestres et maritimes de l’Empire Russe. En août 1915 l’empereur Nicolas II l’a démis de ses fonctions pour assumer lui-même ce commandement. En mars 1917 le grand-duc se joint au complot qui se fixe pour but l’abdication du tsar.

Actuellement les sépultures du grand-duc et de son épouse se trouvent dans l’église Saint-Michel l’Archange.

La grande-duchesse Maris Vladimirovna qui représente actuellement la dynastie Romanov a déclaré à ce sujet : « Si le souhait du grand-duc d’être inhumé dans son pays venait à être prouvé cette décision serait légitime. Il serait cependant plus logique de l’inhumer à la cathédrale Saints Pierre et Paul, où se trouvent les tombes des membres de la famille impériale. Cependant la maison impériale estime qu’il serait erroné et peu correct d’ensevelir ces dépouilles dans une autre église et ceci d’une manière solennelle ».

Les Romanov se sont toujours prononcés pour le transfert des dépouilles du grand-duc et de son épouse dans le caveau de la cathédrale saints pierre et Paul à Saint Pétersbourg.
Interfax religion Traduction "PO"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Décembre 2014 à 17:11 | Permalien

Lors de fouilles effectuées à la cathédrale de la Transfiguration du Sauveur de Pereslavl-Zalessky les archéologues ont trouvé le sceau personnel de Sa Sainteté Athanase I, patriarche de Constantinople. Aucun musée de Russie de possède un objet similaire.

La trouvaille a été remise au musée de la ville. Il s’agit d’un sceau de plomb porté au cou et représentant la Mère de Dieu. La légende, en grec, est de huit lignes.

« Athanase, par la grâce de Dieu, archevêque de Constantinople, la Nouvelle Rome, et patriarche œcuménique ». Nous disposons de nombreuses sources concernant Athanase I. Il a occupé à deux reprises le siège patriarcal. La première fois en 1289-1293 et puis en 1303- 1310. Les spécialistes estiment que le sceau s’est retrouvé là à la suite du Concile qui s’est réuni à Pereslavl en 1310. Ce Concile a renforcé les positions du métropolite Pierre, accusé par de Tver de simonie.

Cet évènement, connu par l’hagiographie du métropolite Pierre, relève de l’histoire des relations entre la Russie et Byzance au début du XIVe siècle. Lien Interfax religion et "PO"
Un sceau du patriarche de Constantinople au musée de Pereslavl-Zalessky

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Décembre 2014 à 16:20 | 0 commentaire | Permalien

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