Emigrés russes en Espagne : Je cherche une «iglesia orthodox»
Le père André Kordotchkine, recteur de l’église de la Nativité du Christ diocèse de Chersonèse, patriarcat de Moscou à Madrid décrit pour "Pravoslavie i mir" la situation des Russes en Espagne :

On me demande souvent : « Qui sont ceux qui quittent de nos jours la Russie ? » Il s’agit en définitive d’intégration et, en même temps de non oubli de sa propre culture. L’un ne peut aller sans l’autre. Les émigrés qui ont du fuir leur pays à la suite de la révolution étaient des gens instruits, fidèles à leur foi, attachés à leur langue. Il ne leur a donc pas été difficile de faire siennes les cultures des pays où ils se sont installés. Leur culture les a aidés à s’attacher à leurs nouveaux pays et à y trouver une place digne d’eux. Il est difficile de dire comment les choses vont se passer avec nos ouailles de maintenant, les émigrés de la «nouvelle vague ». Ils ont peu en commun avec ceux d’après la révolution. Il y a aujourd’hui parmi les nouveaux arrivés beaucoup de personnes aisées qui peuvent vivre et travailler avec un pied dans deux ou trois pays. Ils gardent leur nationalité russe et reviennent dans leur pays.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Mars 2012 à 22:00 | 2 commentaires | Permalien

Les abeilles et la maladie
Alexandre Stronine a été rappelé à Dieu le 12 octobre 2010
Sa vie, ses souffrances sont un fort témoignage de foi, d’amour du Christ. L’article qui suit a été publié par la revue « Foma ».

"Les abeilles et la maladie"

Afin de ne pas les accabler, Dieu ne maintient pas durablement les êtres humains dans le malheur, de même, pour qu’ils ne deviennent pas insouciants, Il ne les maintient pas constamment dans le bonheur, car c’est de différentes manières que le Seigneur assure le salut des hommes. (Saint Jean Bouche d’Or)

J’étais membre de l’église depuis cinq ans, lorsqu’au courant de l’hiver 2002, on posa à mon sujet le diagnostic d’un sarcome au 4ème degré. J’allais sur mes 33 ans. J’avais entendu parler de la mort, de la personne du Christ et je m’approchais des Saints Mystères. Néanmoins la maladie fut un choc pour moi… Ma vie était heureuse – j’avais un fils de trois mois avec lequel je ne voulais vraiment pas me séparer, j’avais une carrière qu’il valait visiblement mieux oublier …. Les douleurs étaient invraisemblables ; des nuits sans sommeil, des calmants qui ne me soulageaient pas… Celui qui est passé par cette expérience, celui là sait à quoi je fais allusion.
Rédigé par Marie GENKO le 28 Mars 2012 à 17:35 | 5 commentaires | Permalien

Les  Russes au Portugal : « Nous sommes des émigrés saucisson »
Par l’higoumène Arsène Sokolov, recteur de la paroisse de Tous les Saints à Lisbonne, diocèse de Chersonèse, patriarcat de Moscou

Les sondages indiquent que la part de ceux qui n’ont pas l’intention de quitter la Russie a atteint 88% de la population. Plus de 4O.OOO habitants du pays s’exilent chaque année pour résider en permanence à l’étranger. Qui sont-ils ? Main d’œuvre ? Population déshéritée ? Chercheurs de bonne fortune ? Dans quelle mesure ces flux et ces reflux migratoires sont constants ? Connaissent-ils des « périodes de pointe » ?
L’higoumène Arsène Sokolov publie sur «Pravoslavie i Mir » un article consacré à ce sujet. En voici de larges extraits : Des Russes se sont installés depuis des siècles en France, en Suisse et en Allemagne alors que la péninsule ibérique n’a jamais, ceci jusqu’à ces derniers temps, accueilli d’émigrés venus des pays de l’Est.
Rédigé par PRAVMIR et "Parlons d'orthodoxie" le 27 Mars 2012 à 21:04 | 3 commentaires | Permalien

Le dimanche 4 mars au soir, en l’église des Saints-Apôtres-Pierre-et-Paul de Passaic (New Jersey), l’archevêque Justinien de Naro-Fominsk, administrateur des paroisses du Patriarcat de Moscou et l’évêque Jérôme de Manhattan, vicaire du diocèse d’Amérique orientale de l’Église russe hors-frontières, ont présidé l’office des vêpres avec le rite du Triomphe de l’orthodoxie. Plus de cinquante prêtres et diacres, des paroisses du Patriarcat de Moscou aux Etats-Unis, de l’Église russe hors-frontières et de l’Église orthodoxe en Amérique prirent part à l’office, ainsi qu’un grand nombre de fidèles de différentes paroisses de New York, New Jersey et Pennsylvanie. Suite Orthodoxie.com

"Parlons d'orthodoxie" Pour la première fois, le 24 mai, une concélebration liturgique avec la participation des primats de l'OCA et de l'EORHF et Le dialogue entre le patriarcat de Moscou et l’OCA
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 8 Mars 2012 à 08:30 | 1 commentaire | Permalien

Monsieur Jean-Claude Mignon, Président de l’Assemblée parlementaire, compte sur la coopération du Conseil de l’Europe avec l’Eglise russe
M. Mignon, Président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, a envoyé le 29 février 2012 au patriarche de Moscou Cyrille une réponse au message de félicitations qui lui avait transmis de la part du patriarche. Il est dit dans le message du Président de l’Assemblée : « Je vous remercie pour votre message de félicitations à l’occasion de mon élection au poste de Président de l’Assemblée.

. L’une de mes tâches essentielles consistera à mettre en place un espace européen qui se fonderait sur le respect des droits et des libertés fondamentaux, du respect de la dignité humaine et de la tolérance. Nous constatons aujourd’hui, sur fonds ce crise économique et financière, une perte de confiance à l’égard des institutions démocratiques traditionnelles.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 1 Mars 2012 à 21:38 | 0 commentaire | Permalien

La tradition de demander pardon à la veille du Grand Carême est apparue aux premiers siècles du christianisme. Pour intensifier l'exploit de la prière et se préparer à la fête de résurrection du Christ, les moines égyptiens partaient au hasard. Certains d'entre eux ne revenaient pas, c'est pourquoi, avant de partir, les moines demandaient pardon l'un à l'autre pour toutes les offenses volontaires ou involontaires, comme au seuil de la mort. Et, bien sûr, eux-mêmes, ils pardonnaient tout à tous. En effet, chacun comprenait que cette rencontre à la veille du Grand Carême pouvait être la dernière. La réconciliation de l’âme du chrétien avec le Dieu est impossible sans la réconciliation avec ses proches.
Rédigé par Larissa le 27 Février 2012 à 08:23 | 1 commentaire | Permalien

Le monastère Sainte-Elisabeth à Minsk : Les Soeurs ( partie II )
Un article de Constantin Matsan, traduit par Laurence Guillon
Revue FOMA
SITE du monastère Sainte-Elisabeth à Minsk
Tout fait maison

Ces fresques ont été faites par nos artisans… me racontait mère Hillaria, l’économe du monastère, dans l’église de l’icône de la Mère de Dieu toute puissante.
— Comment ça, les vôtres ? m’étonnai-je. Les fresques étaient vraiment d’une beauté inhabituelle, on sentait qu’elles étaient l’œuvre de professionnels.
— Par les ouvriers de nos ateliers de peinture murale…
Dans l’église suivante, se répète un dialogue semblable.
— L’iconostase est l’œuvre de nos artisans.
— C’est-à-dire de votre propre atelier ?
Rédigé par Laurence Guillon le 24 Février 2012 à 14:44 | -1 commentaire | Permalien

Le monastère Sainte-Elisabeth à Minsk : Les Soeurs ( partie I )
Un article de Constantin Matsan, traduit par Laurence Guillon Revue FOMA
Le monastère dédié à la Sainte et vénérable martyre, la Grande Duchesse Elisabeth, a été créé en été 1999 dans la banlieue de Minsk, le village de Novinki (qui fait actuellement partie de la ville). C’est la Communauté orthodoxe des sœurs de la Charité laïques qui a donné naissance au monastère.

Un exemple de ce que peut être le rythme de la vie monastique

…C’était une véritable rédaction, avec des portes de verre et des cloisons, les vibrations constantes d’une imprimante et des textes imprimés jetés de tous les côtés, des épreuves, des maquettes de livres etc. Il n’y avait d’inhabituel qu’une seule chose : voir dans cet environnement des sœurs en habit monastique. Cela se déroulait dans les éditions du monastère Sainte-Elizabeth à Minsk. « Elles n’auraient pas l’habit, j’aurais pensé que c’étaient des journalistes ordinaires… » m’est-il passé par la tête.
Rédigé par Laurence Guillon le 24 Février 2012 à 14:41 | -4 commentaire | Permalien

Les îles Solovki: " Il semble qu’une étrange atmosphère règne dans ces îles et s’empare de l’âme du visiteur..."
Grigori Koubatiane

Ces îles froides du nord de la Russie, qui baignent en mer Blanche, ont toujours joué un rôle important dans l’histoire du pays. Il fut un temps on une prison y était sise, pas moins sinistre que la Bastille en France, Alcatraz aux Etats-Unis ou Auschwitz en Pologne. À partir du XVème siècle, des prisonniers politiques haut placés ont été retenus dans les geôles du monastère des îles Solovki. Il n’existait pas, à l’époque, de centres pénitentiaires spéciaux, et les condamnés étaient enfermés dans les tours ou les caves d’inébranlables forteresses. Le monastère des Solovki était justement de ces bâtisses. Ni les Suédois, ni les Danois, ni même l’imposante flotte britannique qui assiégea le monastère durant la guerre de Crimée en 1854, n’eurent raison de ses épais murs de granit.

La colonisation du nord de la Russie est passée par le monastère des Solovki. Quasiment autonome, le monastère était riche et il disposait de ses propres écoles, de ses fabriques et de sa flotte, et sa bibliothèque était l’une des plus précieuses de la Russie des tsars. Mais la révolution de 1917 a ruiné et saccagé le monastère.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 17 Février 2012 à 06:00 | 0 commentaire | Permalien

Vladimir Golovanow

Le cheminement de l'Eglise orthodoxe en Amériques (OCA) vers l'autocéphalie est souvent cité dans différents débats, mais sans que la réalité en soit vraiment bien connue. Aussi il me semble intéressant de rappeler la communication qu'avait faite Serge Schmemann, le fils du père Alexandre, lors de la deuxième Table Ronde de l’OLTR en 2004 La situation me semble pratiquement la même actuellement et je propose ce texte avec seulement quelques coupures et des titres intermédiaires ( texte complet ici)

Citation:

Un bref rappel historique de l'orthodoxie en Amérique.

Cette histoire commence avec l'arrivée de huit missionnaires venant du monastère de Valamo en 1794. L’Église s'implanta peu à peu à travers les Etats Unis, surtout en raison de l'arrivée d'un grand nombre d'immigrants. Jusqu'à la révolution russe, la plupart des communautés orthodoxes en Amérique -grecque, arabe, roumaine et autres faisaient partie du diocèse russe (1).

Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 14 Février 2012 à 07:00 | 0 commentaire | Permalien

La Thaïlande aura bientôt trois cathédrales orthodoxes russes
La première pierre d’une cathédrale orthodoxe a été posée sur l’île de Ko Samui en Thaïlande, rapporte ITAR-TASS.

L’archevêque Mark Egorievskiy, en charge des établissements situés à l’étranger au patriarcat de Moscou, a participé à la cérémonie.


L’Eglise orthodoxe russe est présente en Thaïlande depuis une dizaine d’années. La première paroisse orthodoxe a apparu à Bangkok en 2000. En 2005 la cathédrale de Saint Nicolas a ouvert en plein centre de la capitale thaïlandaise.

Lien "Voix de la Russie"
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 11 Février 2012 à 10:06 | 5 commentaires | Permalien

L’université de Venise reçoit une conférence internationale consacrée à la pensée du père Paul Florensky. Des spécialistes de l’œuvre de cet éminent philosophe, théologien et penseur russe sont venus de nombreux pays. Les communications qu’ils présentent portent sur la philosophie esthétique du père Paul ainsi que sur l’influence que sa pensée a exercé sur ses contemporains et les générations qui ont suivi.
Le 125 anniversaire de la naissance du père Paul ainsi que le 70 anniversaire de sa mort en martyr pour le Christ une conférence s’était déjà tenue à Venise. Monseigneur Cyrille, métropolite de Smolensk et de Kaliningrad, actuellement patriarche de Moscou, y avait pris part. Le métropolite Cyrille avait alors également pris part à la célébration du cinquième anniversaire de la création à Venise de la paroisse orthodoxe russe des Saintes Femmes.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Février 2012 à 12:30 | 0 commentaire | Permalien

Nous sommes reconnaissants au père Serge Model qui nous a fait parvenir ce passionnant article. Regrettons de ne pas pouvoir en donner la traduction et espérons qu’il y aura des bénévoles qui s’y attelleront. D’avance, merci.

Le sujet de la participation d’officiers russes émigrés à la guerre d’Espagne est sans doute traité pour la première fois en Russie.
Rien d’étonnant à ce que les anciens combattants de la guerre civile n’aient pas laissé passer l’occasion de prendre, ne fût-ce que symboliquement, leur revanche après les combats en Kouban, les défaites de Crimée et en Extrême-Orient.Ils savaient que les soi-disant « Républicains » étaient les continuateurs de l’armée ouvrière et paysanne rouge instituée par Trotzky. Soviétiques et communistes espagnols procédaient à une extermination massive du clergé, des moine et des moniales espagnols. Les actes blasphématoires étaient systématiques. Plusieurs prêtres émigrés se rendaient fréquemment dans les unités afin d’y conforter les combattants orthodoxes. Dont l’archimandrite, futur évêque, Jean Shakovskoy.
Rédigé par Nikita Krivocheine le 8 Février 2012 à 11:22 | 2 commentaires | Permalien

Syrie: L’Europe doit pousser à un compromis, demande le patriarche Grégoire III
Son pays, otage d’une lutte d’influence entre les Etats-Unis et la Russie

La Syrie est devenue otage d’une lutte d’influence entre les Etats-Unis et la Russie, déplore le patriarche melkite Grégoire III Laham. Le chef de l’Eglise grecque-catholique, résidant habituellement à Damas, en Syrie, se trouve actuellement dans la résidence patriarcale de Raboué, au Liban, où se tient du 6 au 8 février le synode de l’Eglise grecque-melkite catholique.

Ce synode réunit à la résidence patriarcale de Raboué l’ensemble des éparques des éparchies du territorial patriarcal (Syrie, Liban, Egypte, Terre Sainte, Jordanie) et de la diaspora. C’est un synode électoral qui doit pourvoir aux sièges de Tripoli (Archiéparchie de Tripoli – Liban), de Khabab (Métropole de Bosra et Hauran – Syrie) et de Homs (Métropole de Homs, Hama et Yabroud), déclarés vacants.
Rédigé par APIC le 8 Février 2012 à 10:15 | 3 commentaires | Permalien

Rassemblement international pour la civilisation de la vie et de l'amour

Une cérémonie intitulée « Acte d’abandon dans les mains de la Mère de Dieu : protection de la civilisation de la vie et de l’amour dans le monde », promue par « Human Life International », s’est déroulée samedi dernier 28 janvier, à Jasna Góra, sanctuaire national de la Vierge Noire de Czestochowa.
Des représentants des mouvements pour la vie de 18 pays ont participé à cet événement : Pologne, Biélorussie, Ukraine, Russie, Kazakhstan, Lettonie, Lituanie, Slovaquie, République tchèque, Hongrie, Autriche, Italie, Allemagne, Suisse, Espagne, Portugal, Royaume-Uni et Etats-Unis.
Rédigé par Zenit le 2 Février 2012 à 10:25 | 2 commentaires | Permalien

"La liberté de conscience"
un texte de Xenia KRIVOCHEINE

Ce texte est publié par la revue russe "Neskoutchny Sad"

Il y a une dizaine d'années je suis allée à Brive, en Corrèze où j'ai visité un monastère abandonné qui avait été fondé par saint Antoine de Padoue. Une source miraculeuse, des petits lacs, des grottes. Le calme et la sérénité, aucune présence humaine. J'ai rempli une bouteille d'eau dont un filet coulait sur une paroi couverte de mousse. Une pancarte disait: "Source miraculeuse de saint Antoine".
Le soir même j'ai rencontré le maire de Brive auquel j'ai raconté ma journée. Il se mit à rire: "Madame, vous croyez à ces balivernes? Cette eau vient du tout à l'égout! Les maraîchers des environs s'en servent pour arroser leurs potagers".
Cette réplique m'a fait penser à la cécité de l'homme moderne, à son incrédulité, à la force de la pensée athée. Le "rénovationnisme" qui a envahi les paroisses catholiques à la suite du Concile Vatican II (1962) n'a fait que rebuter la jeunesse au lieu de l'attirer. Il pouvait sembler qu'une messe accompagnée de musique de jazz, ou des textes liturgiques "adaptés" devraient faire affluer les jeunes dans l'Eglise modernisée. Ce renouveau n'a pas donné de fruits, la sécularisation de la société a désappris les fidèles à prier.
Comment ne pas se souvenir de "la liberté de conscience" officiellement octroyée en Russie par les bolcheviks en 1918.
Rédigé par Xenia Krivocheine le 25 Janvier 2012 à 15:00 | 5 commentaires | Permalien

Vladimir Golovanow

Moscou met en garde contre un patriarcat gréco-catholique en Ukraine et le métropolite Hilarion de pointer « des rapports alarmants de tentatives de prosélytisme de gréco-catholiques chez les orthodoxes » titre "La Croix" le 11 janvier 2012.

Et ce n'est pas la première fois puisque l'accusation de prosélytisme en Ukraine empoisonne les relations entre le patriarcat de Moscou et l'Eglise catholique depuis de longues années; il est en particulier le principal obstacle à une rencontre entre le patriarche de Moscou et le Pape.
Les "Principes fondamentaux régissant les relations de l'Eglise orthodoxe russe avec l'hétérodoxie demandent clairement " (1) la cessation du prosélytisme sur le territoire canonique de l'Église orthodoxe russe… la mission des confessions traditionnelles n'est possible que si elle s'exerce sans prosélytisme" est il dit plus loin et, concernant particulièrement les relations avec les catholiques, "Les sujet le plus brûlants à l'heure actuelle demeurent la question du prosélytisme et le problème uniate"… Le prosélytisme catholique sur le territoire canonique de l'Eglise russe pose donc un vrai problème.
Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 20 Janvier 2012 à 09:59 | 1 commentaire | Permalien

Le monastère de Solan : un greffon athonite sur le cep français (partie II)
Laurence Guillon

Naissance d’une orthodoxie à la française

Lorsque dans mon jeune âge, j’entendais parler de paroisse en langue française ou de retour des Français à leur christianisme originel, je prenais un air de commisération suspicieuse : toutes ces tentatives me semblaient pitoyables, artificielles, une caricature de l’orthodoxie russe à laquelle j’appartenais. La place des Français normaux était en Russie, leur pays d’origine ayant cessé d’être normal depuis trop longtemps, c’est pourquoi j’avais choisi de partir à Moscou. Cependant, l’orthodoxie française d’inspiration athonite fonctionne très bien. Je n’y entends aucune fausse note. Tout y est rigoureusement orthodoxe et complètement organique. Le monastère rayonne, au point que les gens y affluent et que même le paysage alentour semble différent, apaisé, sanctifié. Quoi de plus triste que ces paysages français magnifiques complètement désertés par l’Esprit de Dieu ? Autour de Solan, l’Esprit souffle avec le vent qui passe. Comme dans la campagne russe, autour de cinq coupoles brillant à l’horizon.
A cela je vois deux ou trois raisons : d’abord le choix de la langue française, qui rend le contenu des textes immédiatement accessible au Français de souche venu acheter du vin et entré dans l’église par curiosité.
Rédigé par Laurence Guillon le 16 Janvier 2012 à 16:01 | 12 commentaires | Permalien

Le monastère de Solan : un greffon athonite sur le cep français (partie I)
Laurence Guillon

Orthodoxe depuis l’âge de dix-neuf ans, je fis la connaissance du père Placide Deseille il y a plus de vingt ans, dans le premier monastère qu’il avait fondé, Saint-Antoine-le-Grand, entre Valence et Grenoble, dans la massif montagneux du Vercors. J’étais entrée initialement dans une paroisse du Patriarcat de Moscou, mais, me trouvant fort isolée dans une région éloignée de tous centres russes, je m’étais adressée au père Placide pour savoir si mon profond désir de retourner en Russie relevait de l’exaltation, ou s’il répondait à la volonté de Dieu. Une fois en Russie, où je vécus seize ans, je fis quelques petites incursions au monastère de Solan, que le père Placide venait de fonder, et qui était plus près de la maison de ma mère, en France. Mais je ne donnai pas suite, car j’étais parfaitement intégrée en Russie et pensais y rester toute ma vie.

Mais voici que l’état de santé de ma mère m’obligea à revenir en France et, à nouveau très isolée, je me dirigeai tout naturellement vers le monastère de Solan, à une quarantaine de kilomètres de chez moi. Dès mes premières visites, je sentis que cet endroit serait la source de lumière de ma nouvelle vie, dans un pays et un environnement terriblement déchristianisé, où l’orthodoxie minoritaire fait son chemin discret.
Rédigé par Laurence Guillon le 16 Janvier 2012 à 07:00 | 4 commentaires | Permalien

Vladimir Golovanow

Propos recueillis le 23 septembre 2011 à Qâra en Syrie par Mère Agnès-Mariam de la Croix Higoumène du monastère Saint Jacques l’Intercis
24 septembre 2011


Le curé de Bab Sbah relate ce qui suit le 23 septembre 2011

"Ces deux dernières semaines la situation à Homs était des plus tendues. Je peux vous dire que l’épreuve renforce notre foi, nous unit entre chrétiens et entre chrétiens et musulmans et nous détache des choses de ce monde. Nous voyons la mort de nos yeux tous les jours. Notre vie quotidienne est bouleversée. Comme d’habitude je vous transmets ce que nous vivons au fil des jours.
La population sunnite de Bustan Diwan, Bab Dreib, Bab Sbaa, s’était ralliée à 30 % à Bilal El Ken, Emir autoproclamé de la principauté (Imârat) de Homs. Ce dernier avait loué de la famille Traboulsi une grande villa dans le quartier huppé de Warcheh où il avait installé son Quartier Général.
Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 2 Janvier 2012 à 09:45 | 6 commentaires | Permalien

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