Ce texte nous a été adressé par Petia S. en tant que commentaire. Nous avons préféré en faire un post.

@ Daniel & T. Schakhovskoy

Il est en effet certain que l'ACOR va se pourvoir en cassation (cf l'article de Владимир Добровольский sur RIA Novosti à 12h50 ce jour. C'était annoncé depuis longtemps par le père Jean Gueit, son avocat, avec les bénédictions de Mgr Gabriel et du patriarche de Constantinople.
Le seul problème qu'il y a pour l'ACOR, c'est que ce pourvoi est un recours extraordinaire contre une décision de justice rendue en dernier ressort et ce n'est par conséquent pas un troisième degré de juridiction intervenant après l’appel car le juge de cassation ne rejuge pas l’affaire.

Il vérifie seulement le respect des règles de procédure et la correcte application du droit par les juges du fond. Le jugement ou l’arrêt n’est annulé (ou cassé) que si la procédure a été irrégulière ou les règles de droit mal appliquées. Donc, ce recours ne concernera que la forme et non pas le fond. De plus maitre Confino, avocat de la Fédération de Russie, stipule, toujours dans cet article, que la Cour de cassation ne se penchera sur le dossier qu'entre un an et demi et deux ans après l'appel. Par ces faits, l'Etat Russe est en droit certain de prendre l'entière jouissance de ses biens.

Et il serait bien temps qu'il le fasse car nos pauvres âmes humaines sont éprouvées et la quantité de bêtises déversées sur les nombreux supports internet et papier devient difficilement supportable.
A mon sens la Russie devrait immédiatement faire suspendre les droits d'entrée dans la Cathédrale, nommer un expert comptable pour faire un état financier, et que le patriarcat de Moscou nomme un solide archiprêtre avec un marguillier digne de confiance à moins que sur ce dernier point, comme spécifié par maitre Confino il y ait une concertation à l'amiable avec les deux autorités religieuses, ce dont je doute vu les précédents...En tout cas ce serait formidable pour le dynamisme ecclésial de la communauté russe de la Côte d'Azur.

Quand aux frais de justice dont parle Madame T. Schakhovskoy, il ne faut pas chercher très loin pour savoir que les deux principaux contributeurs financiers de l'archevêché sont la cathédrale St Alexandre Nevsky à Paris et ... la cathédrale St Nicolas à Nice, toutes les deux à hauteur d'à peu près 40% chacune ! Donc, si les revenus du diocèse se trouvent amputés d'un coup de 40%, je ne pense pas que les procédures judiciaires traineront trop longtemps à moins que de généreux sponsors phanariotes apparaissent...




Rédigé par l'équipe de rédaction le 19 Mai 2011 à 16:19 | 6 commentaires | Permalien

Bernard Bovigny

Chambésy, 18 mai 2011 (Apic)
Faut-il parler de "bout du tunnel" ou de "début d’une nouvelle ère"? Le Concile panorthodoxe, en préparation à Chambésy, près de Genève, depuis 35 ans, devrait se tenir fin 2012. C’est ce qu’a annoncé aux journalistes catholiques de Suisse romande l’archimandrite Jean Renneteau, lors d’une visite du Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique, le 18 mai.

C’est au patriarche de Constantinople Athénagoras que l’on doit la création, en 1966, du Centre orthodoxe de Chambésy, près de Genève. "Il a voulu en faire un lieu d’accueil et de rencontre pour tous les orthodoxes", a expliqué l’archimandrite Jean Renneteau, recteur de la paroisse orthodoxe francophone de Genève. A l’époque, il était difficile de se réunir en Turquie, et encore davantage dans les pays du bloc communiste....Suitr APIC

Rédigé par l'équipe de rédaction le 18 Mai 2011 à 17:00 | 3 commentaires | Permalien

Le 13 mai 2011, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, chef du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, l’archevêque Paolo Pezzi, ordinaire du diocèse catholique de Moscou et le pasteur Vitali Vlasenko, président du département des relations extérieures de l’Union des chrétiens baptistes évangéliques de Russie ont répondu aux questions des journalistes lors de la conférence de presse qui a suivi l’assemblée du Comité interconfessionnel chrétien de la CEI et des pays Baltes.


Mgr Hilarion a constaté avec regret que les représentants des églises et des communautés chrétiennes ne donnaient pas toujours un exemple positif dans ce domaine.

« On peut débattre longuement de ce que doivent faire l’état, la culture, les médias, mais il faut commencer par soi, estime le président du Département des relations extérieures. Avant tout, il faut rappeler aux gens les vérités morales, il faut créer une atmosphère favorable et mettre en place les conditions sociales nécessaires aux familles nombreuses. Je connais des paroisses à Moscou, dont l’un des vecteurs essentiels est la pastorale des familles nombreuses.....Suite Mospat

Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 18 Mai 2011 à 09:16 | 1 commentaire | Permalien

Guy Duplat
Envoyé spécial au Mont Athos

Le Mont Athos et ses vingt monastères fortifiés sont un lieu unique de beauté et de spiritualité orthodoxe. Mais ils sont “victimes” aussi de la crise grecque

La crise grecque a ses "victimes" collatérales. Début avril, a filtré la lettre rédigée par les vingt monastères du Mont Athos auprès du Premier ministre grec, Georges Papandreou, protestant contre la réforme fiscale qui leur imposerait une taxation de 20 % sur leurs revenus immobiliers alors qu’ils étaient exemptés de toutes taxes depuis plus de mille ans. Ils ajoutent qu’ils regrettent l’arrêt quasi complet des aides européennes à l’impressionnant chantier de rénovation entrepris depuis 25 ans dans ces lieux magiques, le "Tibet de l’Europe".

Pour eux, le gouvernement tenterait même de se "venger" ainsi d’un "scandale" survenu en 2008 quand on accusa les dirigeants du monastère de Vatopédi d’avoir réalisé une trop bonne opération immobilière, engrangeant 16 millions d’euros de gains, grâce, accusa-t-on, leurs bonnes relations avec certains politiciens. Mais rien d’illégal n’a été démontré.

C’était une bonne raison de visiter "la Sainte Montagne", lieu magique, unique au monde, d’une beauté stupéfiante, un coin de la Byzance éternelle et orthodoxe miraculeusement préservé depuis mille ans dans une nature paradisiaque.

Aller au Mont Athos reste délicat. C’est une presque île de 57 km de long et de 7 à 10 km de large, comme un doigt dans la mer Egée qui bénéficie d’un statut juridique particulier, confirmé par l’Union européenne lors de l’adhésion de la Grèce. C’est une république monastique dépendant du patriarche de Constantinople, qui a la liberté de fixer plusieurs règles dont "l’Abaton", édicté en 1045 et qui stipule "qu’aucune créature femelle n’y est admise" (ce qui vaut aussi pour les animaux à l’exception, dit-on, des poules dont les œufs sont nécessaires pour faire les peintures des icônes)

Il faut faire une demande écrite et obtenir un visa spécial pour visiter les monastères (chaque année quelque 100000 pèlerins orthodoxes s’y rendent et quelques "touristes". Il n’y a pas de quotas pour les non-orthodoxes, mais lors de notre visite, nous n’avons rencontré qu’un aquarelliste américain, tous les autres visiteurs -peu nombreux au demeurant- étant des pélèrins macédoniens, roumains, grecs et russes).
.....Suite la Libre.be

Rédigé par L'équipe Rédaction le 18 Mai 2011 à 08:26 | 3 commentaires | Permalien

Un Comité d’intégration a été mis en place au sein de la chancellerie allemande. Il compte 32 membres qui représentent chacun diverses ONG et communautés religieuses du pays.
L’higoumène Daniel Irbits, secrétaire de l’archevêque de Berlin et d’Allemagne Théophane, Patriarcat de Moscou, est nommé membre permanent du Comité. Depuis 2006 il avait siégé au groupe de travail de l’intégration.

Le Comité se réunira pour la première fois le 23 mai prochain sous la présidence de Madame Marie Böhmer, ministre d’Etat de la migration
Cet organe étudiera les problèmes liés à l’intégration qui lui seront présentés par le groupe de travail et élaborera des projets de loi qui seront soumis au Bundestag.

Bogoslov.ru
Traduction "PO"

Rédigé par l'équipe de rédaction le 17 Mai 2011 à 22:14 | 0 commentaire | Permalien

La Russie et la France créeront ensemble une station de radio bilingue afin de soutenir et de promouvoir les relations culturelles, a déclaré le chef de l'administration présidentielle russe, Sergueï Narychkine, au terme de négociations à Paris avec le secrétaire général de l'Elysée, Xavier Musca.

"L'idée de créer une station radio commune est née lors des préparatifs des saisons culturelles croisées", a indiqué M. Narychkine avant d'ajouter que les bureaux seraient implantés dans les deux pays et que la diffusion serait effectuée en russe et en français."Les relations entre la France et la Russie sont marquées par un vrai partenariat. Par conséquent, il est important de soutenir l'intérêt mutuel pour les langues russe et française." Suite "Ria novosti" ICI

La Fondation russe pour le soutien du cinéma et le Centre national de la cinématographie (CNC) de France créent une Académie du Cinéma russo-française, a annoncé vendredi 13 mai à Moscou la fondation russe.
L'idée de créer une académie du cinéma russo-française a été formulée par les présidents des deux pays, Dmitri Medvedev et Nicolas Sarkozy, lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg en 2010.
Selon le président de la fondation russe Sergueï Tolstikov, l'académie sera mise en place après que les ministres russe et français de la Culture auront signé les documents nécessaires dans la deuxième quinzaine de juillet à Saint-Pétersbourg. Le projet russo-français a déjà été présenté à Cannes, en France.
SUITE "RIA novosti" ICI

Rédigé par l'équipe de rédaction le 17 Mai 2011 à 21:30 | 7 commentaires | Permalien

Le transfert des reliques a eu lieu avec la bénédiction du Patriarche Batholomée de Constantinople, à la demande du métropolite Vladimir de Kiev.

A compter du 3e dimanche de Pâques, dédié aux femmes myrrophores, est exposé le chef de la sainte mégalomartyre Anastasie la Guérisseuse. La relique a été apportée le 8 mai 2011 par une délégation de l’Église orthodoxe d’Ukraine présidée par l’archevêque Alexandre de Pereiaslav-Khmelnytsky, président temporaire du Département des relations extérieures de l’Église orthodoxe d’Ukraine. Le métropolite Apostolos de Militos, higoumène du monastère Sainte-Anastasie, accompagnait la délégation, communique le service de presse de l’Église orthodoxe d’Ukraine....Suite Mospat


Rédigé par l'équipe de rédaction le 17 Mai 2011 à 20:04 | 0 commentaire | Permalien

Une église avec des dômes en porcelaine
Une église exceptionnelle sortira de terre dans la banlieue de Moscou à Peredelkino.
L’église Saint Igor est en cours de construction sur le territoire de la résidence du Patriarche de l’Eglise orthodoxe russe. La particularité de cette église est que ses dômes seront couverts non d’or mais faits de porcelaine. Cette technologie n’ayant pas d’équivalent dans le monde, a été élaborée à Saint-Pétersbourg.

L’idée de construire une église avec des dômes d’une forme et d'une texture inhabituelles a été empruntée à la Cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux qui se trouve sur la place Rouge à Moscou. Construite à la fin du 16ème siècle, elle ravit toujours les visiteurs par ses dômes de couleurs éclatantes et de formes fantaisistes
A l’époque, ces dômes étaient considérés comme le sommet de l’architecture ecclésiastique. Les architectes de la Cathédrale l'ont d’ailleurs payé d'un prix fort : sur l’ordre d’Ivan le Terrible, on leur a crevé les yeux pour qu’ils ne puissent jamais refaire une cathédrale aussi belle que la Cathédrale Saint-Basile…

Pendant plus de six mois, les architectes de l’église à Peredelkino ont cherché une solution à un problème qui leur semblait impossible à résoudre : comment fabriquer des dômes qui seraient à la fois originaux et qui auraient une longue durée de vie ?

« On a longuement cherché la solution. D’abord on a eu l’idée d’assembler de grands blocs de porcelaine. Moi, qui travaille avec la porcelaine depuis une vingtaine d’années, j’ai compris qu’il était impossible de procéder de la sorte. Lorsqu’on a examiné les solutions architecturales existantes, nos doutes se sont confirmés. Les constructions assemblées de grands blocs en porcelaine ont toutes une courte durée de vie. C’est pourquoi on a eu l’idée d’assembler de petits blocs céramiques. La porcelaine résiste bien aux changement de conditions météorologiques », explique Youri Volkotroub, un des auteurs du projet.....
SUITE Voix de la Russie

Rédigé par L'équipe Rédaction le 17 Mai 2011 à 10:07 | 0 commentaire | Permalien

(Association des Amis de la Cathédrale Orthodoxe Russe Saint-Nicolas de Nice). Ce blog a pour objet de tenir les Internautes informés de toutes les nouvelles relatives à l'église russe de Nice dans le paysage niçois.

Voici un message de l'Administration diocésaine de la Rue Daru, relatif à la décision imminente de la Cour d'Appel d'Aix, attendue le 19 mai prochain:

"Le Christ est ressuscité !
Monseigneur l'Archevêque Gabriel a donné sa bénédiction à tous les clercs et les fidèles de notre archevêché pour mentionner dans leurs prières la communauté paroissiale Saint-Nicolas-le-Thaumaturge de Nice en attente du jugement en appel concernant leur cathédrale, jugement qui doit être rendu le jeudi 19 mai prochain. Que le Seigneur, les soutienne dans l'épreuve, quelle qu'en soit l'issue.
L' Administration diocésaine".

Publié par Pierre Alexandrovitch Blog AACOR-SNN

« Que le Seigneur les soutienne dans l’épreuve, quelle qu’en soit l’issue » :

L’administration diocésaine de la cathédrale saint-Alexandre Newski envisage la possibilité que les paroissiens soient éprouvés ce 19 mai, - que la cathédrale (l’édifice, et non pas le lieu de culte) retourne à la Russie, ou qu’elle devienne la propriété de l’ACOR qui en assure actuellement la gestion.

Veut-elle par là sous-entendre (à juste titre) que les paroissiens sont divisés sur la question, et que donc, quelle que soit l’issue, une partie d’entre eux sera éprouvée ? Cela pourrait sembler logique, a priori.
Ou bien considère-t-elle que tous les paroissiens seront éprouvés, dans les deux cas ? Mais ce jugement aura d’abord un effet immédiat sur la gestion de l’édifice, puisque c’est de cela qu’il s’agit, en tous cas pour le moment. En quoi donc l’ensemble des paroissiens devraient-il être éprouvés ici ? La véritable question ne se posera pour eux que lorsqu’il s’agira de décider à quelle église ils souhaitent être rattachés, Constantinople comme c’est le cas pour le moment, ou Moscou, comme une majorité pourrait bien le souhaiter.

Et au fond, le retour de la cathédrale à la Russie ne donne-t-il pas enfin à l’ensemble des paroissiens la possibilité de décider librement et démocratiquement (par exemple par un vote) de poursuivre le chemin qui mène à Dieu avec Constantinople, ou bien de rejoindre la liturgie de Moscou ? Car cette possibilité, l’ACOR l'a-t-elle jamais proposée à ses paroissiens? Cela ne semble pas être son intention exprimée à ce jour. Alors que la Fédération de Russie, état de droit qui est séparé de l’église, prendra, il me semble, soin de ne pas intervenir sur ce point, laissant aux paroissiens décider eux-mêmes de leur église. Qui de toute façon restera orthodoxe, il ne faut pas l’oublier, à un moment où les deux Patriarcats n’ont jamais été aussi proches l’un de l’autre, ce qui est merveilleux.

Alors ne pourrait-on pas convenir ensemble : «Que le Seigneur soutienne les paroissiens de la cathédrale Saint-Nicolas dans leur libre-choix, quelle que soit l’issue de la justice des hommes » ?

Lien ICI

Rédigé par Blog AACOR-SNN le 16 Mai 2011 à 14:39 | 9 commentaires | Permalien

V.G.
L'institut "Sreda" vient d'effectuer un sondage sur l'appartenance religieuse auprès de 1500 personnes de plus de 18 ans dans 100 villes et villages répartis sur 44 "sujets de la Fédération" (soit environ ½); période: printemps 2011; marge d'erreur statistique: 3,6%i.complets ICI

Répondant à la question sur leur appartenance religieuse 82% des sondés (1232 sur 1500) choisissent l'une des réponses indiquant la foi en Dieu. 5% ne répondent pas ou répondent "autre chose" et seulement 13% disent "ne pas croire en Dieu".

Ces athées sont majoritairement des hommes (68%). Le plus souvent ils sont ouvriers ou font partie des plus démunis ("nous manquons d'argent même pour la nourriture"). Ils sont relativement plus nombreux dans le district fédéral d'Extrême Orient qu'ailleurs.

27 % des sondés se confirmèrent comme croyants mais n'appartiennent à aucune religion: ils ont chois la réponse "je crois en Dieu mais n'appartiens concrètement à aucune religion." Ils représentent plus de 1/3 des jeunes de 18-24 ans (34%) et cette part monte à 38% chez les étudiants. Cette réponse est géographique ement plus fréquente dans le district fédéral de l'Oural.

Le nombre de réponses correspondant au Bouddhisme, Judaïsme et Catholicisme est inférieur à la marge d'erreur.

4% des sondés se rattachent à l'Islam, dont la moitié au Sunnisme, les autres 2% se partageant entre d'autres branches. La plupart des Musulmans réside dans les districts fédéraux de la Volga, Russie du sud et Nord-Caucase. Les Musulmans ont plus souvent des familles de 3 enfants et plus.

50% des citoyens russes se considèrent come Chrétiens Orthodoxes, la majorité appartenant à l'Eglise Orthodoxe Russe (EOR). Parmi eux il y a nettement plus de femmes (62%). Leur familles comprennent le plus souvent 2 enfants, plus rarement pas d'enfants.

Source Pravmir.ru.
Traduction VG

Commentaire:

1. Liant la religion à la foi en Dieu et à l'appartenance à une confession est nettement plus précis que ceux qui interrogent uniquement sur "l'appartenance religieuse". Ainsi nous avons relevé précédemment que, lorsque 70% des citoyens russes se disent Orthodoxes, une bonne partie d'entre eux dit ne pas croire en Dieu et ne pas appartenir à une Eglise. C'est par exemple le cas de Monsieur Ziouganov, le secrétaire général du PC…

2. Credo.ru indique que l'institut "Sreda" est en fait très proche du département jeunesse du patriarcat de Moscou qui a pu en passer commande au "Fond d'étude de l'opinion publique".

Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 16 Mai 2011 à 12:58 | 1 commentaire | Permalien

Suivant une tradition bien établie, le dimanche des saintes femmes myrrophores, la métropole des vieux-croyants de Moscou Église orthodoxe russe vieille-ritualiste organise des festivités en l’honneur de la réouverture des églises du cimetière de Rogojka.

Le programme des festivités comprenait comme à l’habitude une soirée de chants spirituels. Le prêtre Ioann Mirolioubov, secrétaire de la Commission des paroisses d’ancien rite, consultant du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, assistait à l’évènement, qui a eu lieu le 8 mai 2011. Il a souhaité au métropolite vieux-ritualiste Corneille de Moscou une bonne fête et lui a transmis les vœux cordiaux du métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations extérieures...
SUITE Mospat
Bogoslov.ru annonce le 15 avril que le métropolite Hilarion préconise un rapprochement avec l’Église vieille-ritualiste ICI

Rédigé par l'équipe de rédaction le 15 Mai 2011 à 09:00 | 1 commentaire | Permalien

V.Golovanow

Daniel nous a signalé une intéressante enquête de l'institut Gallup (1) : réalisée en 2007-2008 auprès d'échantillons représentatifs dans 143 pays, cette enquête posait simplement la question "la religion a-t-elle une place importante dans votre vie quotidienne"; on trouve sur Wikipedia (2) les résultats complets qui m'inspirent les réflexions suivantes.

- Ce sondage permet de jauger la religiosité et non la foi des populations
- Ce sont les pays les moins riches qui accordent le plus de place à la religion dans la vie quotidienne, tous les pays "développés" arrivant dans le dernier tiers du classement décroissant, avec Portugal, Italie et Grèce en tête. Le développement matériel est ainsi très clairement corrélé avec la chute du sentiment religieux.

- Les pays musulmans sont massivement en tête, ce qui est normal quand on connait la Charia! Israël est dans le dernier tiers malgré sa religion d'état, ce qui confirmerait le primat du développement matériel.

- La France est, sans surprise, dans les 10 pays les moins religieux: la religion n'est pas importante pour 69,5%, comme au Vietnam (!). Elle précède de peu la Russie (17e, 60,5%) et la Biélorussie (24e, 57,5%), pays ayant subi 70 ans de régime athée. Mais le pays orthodoxe le moins religieux est la Bulgarie (17e, 62%)

- Dans les autres pays orthodoxes la religion est importante pour plus de 50% des sondés: la Roumanie arrive là en tête (la religion y est importante pour 84%), suivie de la Géorgie (80%) et de la Macédoine (78,5%), tous pays ayant subi des régimes athées. Suivent Chypre (75%), la Grèce (71,5% alors que l'appartenance religieuse figure sur les cartes d'identité)… etc.

Ce sondage n'est, bien évidement, qu'une image très parcellaire et limitée du phénomène religieux dans le monde. Il n'en donne pas moins des indications intéressantes. La situation en Russie, qui donne souvent matière à débats, est ainsi confirmée: si 70-80% des sondés se déclarent généralement Orthodoxes, alors même que pour 60,5 % "la religion n'est pas importante" cela montre bien que l'aspect culturel de l'Orthodoxie prime en Russie et souligne l'importance du travail missionnaire entrepris par l'Eglise russe. Cela confirme aussi mes propres observations ...lire PO (3)

(1) Gallup
(2)Wikipedia
(3) PO

Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 15 Mai 2011 à 08:31 | 2 commentaires | Permalien

Père Arsène, Passeur de la foi, consolateur des âmes
Le nom civil du père Arsène – Piotr Andréiévitch Streltzov – est un nom d’emprunt. Le seul nom dont nous sommes certains est celui qu’il reçut lors de sa prise d’habit monastique : " Arsène ".
Selon la tradition orthodoxe, seul le nom monastique est porté par le moine. Pourtant, lors de ses nombreuses détentions, seul son nom civil – que nous ne connaissons pas – apparaissait dans les documents officiels.Qui donc était le père Arsène? L’essentiel de sa vie et de sa personnalité nous est révélé par les différents récits.

* * *
Au cours des dernières années, il y a eu de nombreuses publications de récits ou de mémoires relatant la vie des prisonniers politiques sous le règne de Staline.Ces publications ont été rédigées par des savants, des militaires, des bolcheviques de la première heure, des gens instruits de toutes professions, des travailleurs des kolkhozes, etc. Jusqu’à présent, toutefois, personne n’a écrit quelque chose à propos des millions de fidèles croyants orthodoxes qui sont morts dans les camps d’emprisonnement, ou qui ont souffert de façon indicible durant d’interminables interrogatoires.[

Père Arsène, Passeur de la foi, consolateur des âmes
Ils ont souffert et sont morts pour leur foi, parce qu’ils n’ont pas renié leur Dieu. En mourant, ils ont chanté Sa louange, et Il ne les a pas abandonnés. Les membres les plus fidèles de l’Église Orthodoxe Russe sont morts au cours de cette période si pénible : prêtres, évêques, starets, moines ou tout simplement des personnes profondément croyantes en qui la flamme de la foi ne pouvait pas être éteinte. Cette foi était égale sinon plus profondément enracinée dans leur être que celle des martyrs chrétiens des premiers siècles. « INTRODUCTION PAR L’AUTEUR Le Serviteur de Dieu Alexandre »

EN GUISE D’INTRODUCTION

Archiprêtre Paul (Pellemans) Recteur de la Chapelle de Tous les Saints
qui ont illuminé la Terre Russe (Ottignies-Louvain-La-Neuve, Belgique)


Pendant mon séjour à Leningrad en mai 1987, un étudiant de l’Académie de Théologie m’avait invité à rencontrer une famille orthodoxe. C’était une surprise d’autant plus qu’à l’époque les étudiants étrangers n’étaient pas supposés avoir des contacts informels dans des familles russes.
Pendant notre visite, nous avons évoqué nos espérances pour l’Église lorsqu’elle serait libérée des entraves qu’elle connaissait. Toutefois, on m’a parlé surtout, avec vénération et recueillement, d’un Père Spirituel décédé depuis une dizaine d’années et dont on rassemblait les souvenirs et les mémoires de ceux qui l’avaient connu. Il s’agissait d’un certain Père Arsène. Sa photo révèle un intellectuel, un homme transparent, lumineux, profondément marqué par les souffrances de la vie.
Pendant mon séjour de cette année 1998 en Amérique du Nord, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir l’édition russe et la traduction anglaise des témoignages rassemblés sur la vie du Père Arsène. La lecture de cette ouvrage m’a nourri spirituellement. Elle m’a permis de communier à la vie de Père Arsène, de puiser de la force dans sa foi, d’élever une prière de louange à Dieu qui est admirable dans ses saints.
J’ai donc décidé de traduire en langue française une partie de ces souvenirs en espérant que chaque lecteur francophone y trouvera une force pour renouveler sa vie. La vie de Père Arsène a été extraordinaire de souffrances et de grâces. En lisant ces souvenirs, nous avons parfois l’impression de pénétrer dans un monde merveilleux de rencontre entre le ciel et la terre. Nous oublions peut-être que le Christ Ressuscité agit aujourd’hui encore à travers ceux qui ont une foi inébranlable en Sa Toute-Puissance. Par ailleurs, Il leur promet, qu’ils accompliront des œuvres encore plus grandes que celles qu’Il à faites.
Les camps où Père Arsène a vécu renfermaient des gens comme nous, la plupart sont morts dans des circonstances épouvantables. Certains ont porté leur croix jusqu’au bout : ils se sont tellement identifiés à la vie du Christ que nous pouvons affirmer avec certitude qu’ils ont offert leur vie à Dieu pour nous. Unis à nous dans la Communion des Saints, ils nous ont probablement épargné un sort semblable qui nous était peut-être réservé. Ils nous ont sûrement montré la route à suivre, celle de la virilité spirituelle, dans un monde qui ignore ou rejette Dieu.
Notre cœur froid et rationnel, si hâtif à juger, tend à rejeter ou à oublier le témoignage des martyrs russes du vingtième siècle dans l’indifférence voire dans une certaine critique relativiste parce que certains événements ecclésiaux ne semblent pas évoluer présentement dans le sens espéré. Et pourtant, aucune période de l’histoire n’a compté autant de martyrs qu’en Russie durant cette période.
Rejoignons maintenant Père Arsène au camp, en nous y recueillant parmi tous ceux qui l’ont entouré pendant les vingt ans qu’il y a " survécu " miraculeusement. Où nous trouvons-nous parmi tous ces personnages qui sont décrits dans un premier extrait ? Approchons-nous religieusement de la souffrance cachée de ces martyrs et de leurs persécuteurs. En réalisant que dans des circonstances analogues nous nous trouverions peut-être parmi les criminels, les persécuteurs, les collaborateurs, les surveillants ou les responsables du camp, nous allons peut-être, enfin, trouver le chemin de la conversion et du repentir.

RÉSUMÉ DE LA VIE DE PÈRE ARSÈNE
PÈRE BORIS et HÉLÈNE BOBRINSKOY

Qui donc était le père Arsène? Que savons-nous exactement ?

Le père Arsène est né à Moscou en 1894. En 1911, il termine l’enseignement secondaire et s’inscrit à la faculté des lettres de l’université de Moscou. En 1916, il termine ses études universitaires, mais souffre de malaises cardiaques pendant plus de huit mois. C’est à cette époque qu’il écrit ses premiers travaux sur l’art et l’architecture russe ancienne. Au début de 1917, au terme d’une recherche spirituelle, il part au monastère d’Optina où il devient le disciple de deux startsi, Anatole et Nectaire. Il reçoit alors la consécration monastique, puis l’ordination sacerdotale.
En 1919, le père Arsène retourne à Moscou avec la bénédiction des startsi. Il est nommé troisième prêtre dans une des paroisses de la ville. À la fin de 1921, il assume la direction de la paroisse. Durant les huit ans de son activité pastorale, il sait rassembler dans sa paroisse une communauté importante, dont il est le pasteur et le père spirituel bien-aimé.

En décembre 1927, le père Assène est arrêté pour la première fois. Il est relégué pour deux ans dans la région d’Arkhangelsk. Il revient au terme de cet exil pour desservir une paroisse de la région de Moscou, au-delà de la zone interdite de 100 km de la capitale. Il est de nouveau appréhendé, en 1931, et exilé pour cinq années dans la région de Vologda. Il lui est alors permis d’habiter dans les régions de Vologda, Arkhangelsk et Vladimir, mais sans avoir l’autorisation de célébrer. Il officie cependant à la maison, veillant en secret à la vie de sa communauté spirituelle.

Le père Arsène est arrêté une troisième fois en 1939 et exilé en Sibérie et dans l’Oural, puis dans la région d’Arkhangelsk. À nouveau appréhendé, en mai 1940, il est emprisonné dans un camp de l’Oural. En mars 1941, il est envoyé dans un camp à régime sévère, où la correspondance et les visites de ses enfants spirituels sont quasiment interrompues. En 1942, il est transféré dans un camp " à régime spécial ", où toute correspondance et visite sont totalement interdites...
Ce n’est qu’au printemps 1958 que le père Arsène est définitivement libéré. Il s’installe alors dans la ville de Rostov-le-Grand, chez Nadèjda Pétrovna. Là, grâce au dévouement de cette femme remarquable, il peut recevoir presque quotidiennement des enfants spirituels venus de toute la Russie : non seulement les premiers membres de sa communauté, mais encore des anciens compagnons de captivité et de nombreux nouveaux venus.
Le père Assène meurt en 1975. Il est enterré au cimetière de Rostov. Une pierre tombale qui marquait l’endroit de sa sépulture a disparu, enlevée probablement par les autorités.

Extrait de la Préface de Père Arsène,
Passeur de la foi, consolateur des âmes
,
Le Sel de la Terre/Cerf, 2002.
( il a déjà été vendu à près d’un million d’exemplaires en Russie, aux états-Unis, en Grande-Bretagne et en Grèce)
...................................................
"P.O." recommande chaleureusement des extraits du livre publié sur Pagesorthodoxes





Rédigé par l'équipe de rédaction le 13 Mai 2011 à 14:56 | 1 commentaire | Permalien

V. Golovanow

Le site PRAVMIR annonce (1), en se référant à Romfea.gr (2), que le patriarche Bartholomé I a invité les primats des 4 "anciennes Eglises" (Alexandrie, Antioche, Jérusalem et Chypre) à une rencontre spéciale en septembre prochain pour traiter des problèmes liés à l'instabilité au Moyen Orient et de la préparation du Saint Concile. Cette réunion semble parfaitement logique puisque c'est justement sur le territoire de ces Eglises là que se posent actuellement des problèmes particulièrement dramatiques face auxquels les Eglises sont en première ligne.

Toutefois, ce format de réunion - les 5 "anciennes Eglises" qui sont autocéphales dés le premier millénaire - ne va pas sans rappeler la Pentarchie qui a gouverné l'Eglise jusqu'au Grand Schisme: l'accord des cinq grands patriarcats (Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche, Jérusalem) considérés comme les cinq sens de l'Eglise à partir du Concile de Calcédoine (453).

D'après PRAVMIR, il y a parmi les théologiens grecs une tendance à considérer que ces 5 "anciennes Eglises" (Chypre ayant remplacé Rome, voir la question des dyptiques jouiraient de prérogatives particulières pour diriger l'Eglise alors que les autres, crées plus tardivement, leur seraient en quelque sorte "subordonnées".

Cette approche est bien évidement contestées par la plupart des théologiens et on peut se demander si le fait de monter ainsi en épingle ce projet ne tiendrait pas plutôt de la "théorie du complot" à laquelle les Russes ont particuliérement tendance à succomber!

(1) PRAVMIR
(2) ROMFEA.gr

Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 13 Mai 2011 à 14:01 | 8 commentaires | Permalien

Dans une récente interview accordée à la chaîne de télévision grecque Sky, le primat de l'Eglise orthodoxe de Chypre, l'archevêque Chrysostome II de Néa Justiniana (siège à Nicosie), conteste la place attribuée à son Eglise dans les " diptyques " – l'ordre canonique traditionnel des patriarcats —, la qualifiant d'" injuste ", alors que cette Eglise peut se prévaloir, rappelle-t-il, d'une fondation apostolique. Selon l'archevêque Chrysostome II, l'Eglise de Chypre devrait venir dans les diptyques juste après les quatre anciens patriarcats orientaux (Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem), mais avant le patriarcat de Moscou qui occupe la 5e place depuis son instauration en 1589. " Les Russes ont reçu le christianisme au 10e siècle, nous au cours du 1er siècle. Notre Eglise est plus ancienne que l'Eglise de Russie de mille ans. Nous demandons à être traités avec respect. Nous considérons que nous devrions occuper la 5e place ", a-t-il dit explicitement dans cet entretien, dont des extraits ont été rapportés, le 9 mai dernier, par le site russe d'informations religieuses Pravoslavié i Mir (" L'orthodoxie et le monde ")....Suite SOP

ПРАВМИР – Митрополит Пафосский Георгий, представитель Кипрской Православной Церкви на прошедших в феврале заседаниях Межправославной подготовительной комиссии в Шамбези, заявил, что Кипрская Церковь претендует на пятое место в диптихах Православных Церквей, которое с конца 1590 г. по решению Константинопольского Собора занимает Русская Церковь.

По словам митрополита Георгия, поскольку Кипрская Церковь является одной из древнейших автокефальных Церквей и ее независимость была подтверждена на Третьем Вселенском Соборе (431 г.), то она должна следовать в диптихах сразу после древних восточных Патриархатов (Константинопольского, Александрийского, Антиохийского и Иерусалимского), тогда как в настоящее время Кипрская Церковь занимает всего лишь десятое место в диптихах.
Этот вопрос был поднят на февральском заседании Межправославной подготовительной комиссии, которая, однако, не смогла достигнуть какого-либо результата в этом отношении.
По заявлению митрополита Георгия, Кипрская Церковь, чтобы не обострять отношения с Русской Церковью готова была согласиться на шестое место в диптихах, однако на заседании комиссии не удалось достичь и такого результата.
Как полагают обозреватели греческого портала amen.gr, именно позиция Русской Церкви, которая не намерена отказываться от своего пятого места в диптихах, и стала причиной срыва работы Межправославной подготовительной комиссии в Шамбези.
PRAVMIR

Rédigé par l'équipe de rédaction le 12 Mai 2011 à 20:57 | 17 commentaires | Permalien

Vladimir GOLOVANOW

La crise

Plusieurs blogs orthodoxes russes donnent des détails sur la rupture de la communion entre les Patriarcats de Jérusalem et de Bucarest: "les Roumains ont construit une église et d'une hôtellerie à Jéricho, sans l'approbation canonique du Patriarcat de Jérusalem, qui a juridiction sur la Terre sainte. Jérusalem a officiellement protesté en janvier 2011 et Bucarest a répondu en reconnaissant la juridiction de Jérusalem sur Jéricho et en demandant au patriarche de Jérusalem de reconnaitre cette construction et de donner sa bénédiction à son fonctionnement. Bucarest arguait qu'il était difficile de faire strictement respecter les frontières canoniques dans les conditions actuelles…"

Le saint synode de Jérusalem n'a pas accepté cette explication, il a décidé de cesser la commémoration de S.B. le patriarche de Roumanie, Daniel, et de frapper d'interdiction le représentant du Patriarcat de Roumanie à Jérusalem, l'archimandrite Jérôme Cretsu. Il explique qu'accepter l'argument de Bucarest "reviendrait à faire de la juridiction du Patriarcat de Jérusalem un champ libre pour la construction d'églises par toutes les Eglises orthodoxes, dont certaines ont déjà formulé une pareille demande."

Le Patriarcat de Roumanie "rappelle que le vicaire patriarcal, Mgr Cyprien, a effectué une visite au Patriarcat de Jérusalem, le 15 avril, pour entamer un dialogue bilatéral concernant les litiges entre les deux patriarcats. Aussi, il prend connaissance avec surprise et regret de la décision du Patriarcat de Jérusalem… Il annonce que les problèmes en question seront examinés lors de la session de travail du Saint-Synode de l'Eglise orthodoxe roumaine les 19 et 20 mai." (1)

Une solution?

Un pèlerin qui se trouve actuellement au monastère d'Eleon sur le mont des Oliviers (Eglise hors frontières) m'écrit "ici, comme à Gethsémani un peu plus loin, elles commémorent d'abord le patr de Jérusalem, puis celui de Moscou puis Mgr Hilarion de New York (primat de l' Eglise hors frontières) puis Mgr Mark de Berlin quand il vient célébrer (5 ou 6 fois par an), un peu comme l'église russe à Johannesburg". Ce témoignage montre que ces institutions suivent la coutume russe, pour commémorer d'abord le patriarche puis l'évêque du lieu, en l'adaptant aux circonstances: le patriarche de Jérusalem prend les pas sur celui de Moscou et Mgr Hilarion est considéré comme leur évêque au lieu du patriarche de Jérusalem… On prend donc des libertés avec le "episcopus unus est" mais on trouve des solutions dans l'Amour et le respect réciproque, sans rupture de communion ni tribunaux!

Remarquons au passage que la commémoration du patriarche de Moscou démontre les avancées de la réunification…
................................
(1) Un communiqué de presse du Patriarcat de Roumanie sur les relations avec le Patriarcat de Jérusalem

Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 12 Mai 2011 à 15:25 | 52 commentaires | Permalien

Un correspondant nous a fait parvenir l'extrait d'une lettre en date du 1 mai qu'il a reçue de l’archimandrite Placide Desseille. C'est avec l'assentiment de l'auteur que "Parlons" poste ces quelques lignes:

"Par notre monastère de Simonos Petra qui a beaucoup de relations avec la Russie et est un peu le protecteur des moines russes du Mont Athos, j’ai fréquemment des nouvelles du Patriarcat et des monastères de là-bas. Le Père Higoumène de Simonos Petra a eu plusieurs rencontres avec les Présidents Poutine et Medvedev. Ce sont généralement de très bonnes nouvelles, même si les problèmes et les difficultés ne manquent pas – ce qui est normal.

« Cette résurrection de l’Eglise de Russie est un véritable miracle, pour lequel nous devons sans cesse rendre grâce à Dieu. Je me réjouis de ce que les relations entre Moscou et Constantinople se soient améliorées, mais je suis triste que beaucoup d’Orthodoxes français ne réalisent pas combien cette vitalité retrouvée de l’Eglise de Russie est une immense grâce pour toute l’Eglise.»

Rédigé par l'équipe de rédaction le 12 Mai 2011 à 15:08 | 3 commentaires | Permalien

11 mai, 2011
Alexandre Verechtchaguine, l’Observateur russe


Le vainqueur du concours pour la construction d'un centre culturel et religieux russe à Paris est le projet conjoint présenté par la Sade de Manuel Nunez-Yanowsky (France) et le bureau d'architectes moscovites Arch Groupe.

Manuel Nunez-Yanowsky est le fils d'un officier de marine espagnol parti à la fin des années 1930 pour la Russie, où il se maria à une Russe. Le destin a voulu que le futur architecte voit le jour à Samarkand, avant de grandir et d'étudier à Odessa. Son père, qui avait combattu contre Franco avant de servir dans l'Armée rouge, fut arrêté après la guerre et passa sept ans dans les camps à Vorkouta. Après sa libération, sa famille décida de partir pour l'Espagne.

Manuel Nunez-Yanowsky s'est ensuite installé en France. Aujourd'hui, c'est l'un des architectes européens les plus en vue. Il travaille dans différents pays du Vieux Monde. L'architecte a évoqué son dernier projet avec l'Observateur russe. SUITE La Russie d' aujourdhui
.........................................
"PO" Synthèse presse sur Centre culturel russe et nouvelles photos
Télé RUSSE et France 3 -vidéos: Une église orthodoxe russe à Paris

Rédigé par L'équipe de rédaction le 11 Mai 2011 à 19:03 | 0 commentaire | Permalien

Le Concile épiscopal de l’Église orthodoxe russe Hors-frontières se tient actuellement à New York
Le 10 mai a débuté la session du Concile épiscopal de l’Église russe Hors-frontières. Avant l’ouverture du Concile, une Divine liturgie et un office d’intercession ont été célébrées dans la chapelle Saint-Serge-de-Radonège de la résidence synodale de New York.
Ensuite, le Primat de l’Église russe Hors-frontières, le métropolite Hilarion d’Amérique de l’Est et de New York a ouvert la première séance.
Le Concile épiscopal devrait se terminer le 17 mai, quatrième anniversaire du rétablissement de la communion fraternelle au sein de l’Église orthodoxe russe. A l’issue de ses travaux, aura lieu une séance élargie du Concile épiscopal, communique le site de l’Église russe Hors-frontières.
MOSPAT et Russian Orthodox Church

Rédigé par L'équipe de rédaction le 11 Mai 2011 à 16:22 | 2 commentaires | Permalien

Par S. Rehbinder

Quelques jours avant le prononcé du jugement concernant l’appel de l’association cultuelle orthodoxe russe de Nice contre la décision qui confirmait que l'église Saint-Nicolas était bien la propriété de l’Etat russe, il est peut-être intéressant de prendre connaissance des arguments présentés par les deux parties devant les juges de la cour d’appel d’Aix-en-Provence.

Les arguments de l’Association cultuelle orthodoxe russe (ACOR)

En préalable, l’A.c.o.r. produit un argument nouveau qui n’avait pas été présenté en première instance : l’état russe ne saurait réclamer quoi que ce soit concernant la cathédrale de Nice car il a signé en 1997 un accord avec l’Etat français par lequel il renonçait à toutes actions en revendication sur des actifs situés en territoire français (accord qui réglait le contentieux concernant les emprunts russes).

L’Etat russe rétorque que cet argument, qui n’avait pas été présenté en première instance, est sans effet car l’accord signé par lui-même en 1997 concernait
-les réclamations ayant un caractère contentieux
-les réclamations interétatiques
-les réclamations présentées avant le 9 mai 1941.


En second lieu, l’A.c.o.r. conteste un certain nombre d’arguments de procédure de la partie adverse, concernant la recevabilité de son droit à agir. Ainsi, elle fait valoir que l’action en justice de son président, sans mandat du conseil d’administration, a été régularisée par un vote postérieur de ce conseil. Par ailleurs, elle affirme que la référence au bail emphytéotique dans son action en référé devant le juge (pour s’opposer à l’inventaire auquel devait procéder l’huissier mandaté par la partie russe) ne l’empêchait pas de nier par la suite l’existence de ce bail. (L’A.c.o.r. avait soutenu alors que la fédération de Russie ne pouvait rien faire avant la fin du bail emphytéotique)
Enfin, l’A.c.o.r. conteste que le classement comme monument historique de la cathédrale l’empêchait d’en devenir (ou d’en être devenue) propriétaire par prescription. C’était ce qu’affirmait la partie russe en se référant à l’article du code du patrimoine qui stipule qu’un bien inscrit à l’inventaire ne peut s’acquérir par prescription.

Sur le fond, l’A.c.o.r. développe son argumentation sur trois points :

1 La cathédrale de Nice et le terrain sur lequel elle a été bâtie n’ont jamais été des biens étatiques.

L’avocat de l’A.c.o.r. s’attache à contester point par point les nombreux faits et arguments que les juges de première instance ont relevés en faveur de la thèse de bien étatique. L’A.c.o.r. , pour sa part, s’efforce de démontrer que le terrain acquis dans le but d’installer un lieu de mémoire sur l’emplacement du décès du Tsarévitch, héritier de la couronne impériale russe , l’a été à titre personnel par Alexandre II, comme père du défunt. L’A.c.o.r. affirme que par la suite le bien n’est jamais devenu étatique et donc que la Fédération de Russie ne peut être propriétaire de ce terrain.

2 Dans le cas où la cour ne la suivrait pas dans cette version des choses, l’A.c.o.r. conteste que le bail fût un bail emphytéotique, du fait de plusieurs restrictions aux droits du preneur de bail qui figurent dans ce contrat, et elle demande à la cour de le requalifier en un bail simple. De plus, elle plaide que le contrat n’existe plus puisque « l’Eglise russe » à laquelle il a été conféré a été privée de toute personnalité juridique par le pouvoir des Soviets en 1918. Les biens de cette entité dissoute ont été transmis à l’état qui serait donc devenu à la fois bailleur et preneur de bail ce qui fait disparaitre le contrat. Elle conteste en outre que la Fédération de Russie soit le continuateur juridique de l’URSS et de l’Empire Russe. Enfin elle conteste être elle-même la continuatrice de l’« Eglise Russe » et conteste la légalité de l’acte d’attribution de Monseigneur Euloge en 1927, dont elle a été bénéficiaire.

3 Enfin, l’A.c.o.r. estime qu’elle est bien devenue propriétaire du terrain et de la cathédrale par prescription acquisitive, contrairement à ce qui a été jugé en première instance. Elle affirme pour cela qu’elle a eu la jouissance du bien dès sa création en 1923, publiée aux hypothèques en 1926. Elle considère que le rejet de la demande de la commission Jaudon d’inscrire ce bien sur la liste de ceux qui se sont trouvés en déshérence après la révolution russe a confirmé son droit de propriété. Elle a donc exercé son droit depuis plus de 80 ans sans aucune contestation.

Il en résulterait qu’elle est bien devenue propriétaire.



Les arguments de la Fédération de Russie

L’avocat de la Fédération de Russie remarque tout d’abord que l’A.c.o.r. a présenté successivement, pour affirmer son droit de propriété de la cathédrale de Nice, pas moins de six thèses différentes et incompatibles entre elles. Il y voit un manque de loyauté dans la défense de l’ A.c.o.r., et appelle la cour à sanctionner cette attitude.

Il réfute les arguments de l’A.c.o.r. selon lesquels l’accord de 1997 priverait l’Etat russe du droit de revendiquer la cathédrale. Il affirme que cet accord, signé par la Fédération de Russie, ne porte que sur des revendications interétatiques apparues avant 1945, et qu’il ne peut être invoqué par des particuliers.

Sur le fonds

1 La partie russe affirme que la propriété du terrain a toujours eu un caractère étatique. Elle apporte de nombreux éléments qui tendent à le prouver : dans l’acte d’acquisition, l’acquéreur est désigné par son titre - Empereur de toutes les Russies - et non son identité – Romanoff – (procédure suivie au travers de l’ambassadeur etc…) puis par les éléments postérieurs (transmission d’Empereur régnant à Empereur régnant et non par testament, etc.)

2 L’avocat de la Fédération s’attache ensuite à démontrer que la propriété étatique du terrain a été régulièrement et légitimement transférée à la fédération de Russie par une succession d’actes d’Etats réguliers et légitimes. La suite de ces actes est décrite dans les conclusions de l’avocat.

3 Enfin, l’avocat s’attache à démontrer que l’A.c.o.r. a été créée pour être la personnalité juridique de la paroisse orthodoxe russe qui existait avant, laquelle était l’expression locale de l’Eglise russe à qui avait été consenti le bail emphytéotique. Ainsi, l’A.c.o.r. a toujours été détentrice de la cathédrale en vertu de ce bail, qu’elle a d’ailleurs revendiqué en justice en 1925 (référé pour s’opposer à la commission Jaudon) puis encore en 2005 (référé pour s’opposer à l’inventaire par huissier). Elle ne peut donc avoir acquis le bien par prescription puisqu’elle en était détentrice en vertu de ce bail.

L’on voit donc que l’ « affaire de Nice » est assez compliquée sur le plan juridique. Le malheur est que, quelle que soit la décision du tribunal, elle sera vécue comme un drame par une partie des orthodoxes de France. Il aurait pourtant été possible d’éviter ce conflit déplorable par un minimum d’esprit de compromis dont l’Etat russe semblait animé au départ, puisqu’il avait publiquement proposé de renouveler le bail au profit de l’A.c.o.r.. Il aurait pour cela fallu avoir un regard plus ouvert sur l’évolution de l’Etat russe et de l’Eglise russe, en tentant de s’affranchir d’idées préconçues et de clichés, maintenant dépassés, mais qui entretiennent des conflits qui ne devraient pas exister dans l’Eglise.

Quelle que soit l’issue de l’appel, il faut espérer que chacun se souviendra que la cathédrale de Nice est un lieu de rassemblement eucharistique pour tous les orthodoxes, ceux qui y vivent ou qui y passent.
...........................................
"PO" Texte de la décision TGI Nice

Rédigé par Séraphim Rehbinder le 10 Mai 2011 à 16:31 | 8 commentaires | Permalien

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