La revue « Neskoutchny Sad » consacre un reportage photo à la lecture du Grand Canon de saint André de Crête dans les paroisses de l’Eglise orthodoxe Russe de par le monde. C’est il y à 1200 ans que ces lectures de première semaine du Carême de Pâques ont commencé.

На главной странице журнала "Нескучный сад" в качестве иллюстрации к этой статье помещена фотография храма Трех Святителей

LE CANON POÉTIQUE

La poésie liturgique byzantine s’est développée tout au long de l’histoire millénaire de l’Église indivise et un peu au-delà. Cette poésie prit naissance dans les pays de langue syriaque, autour des métropoles d’Antioche et d’Édesse. C’est au sixième siècle que la création poétique en langue grecque prit un essor particulier avec les kondakia de saint Roman le Mélode ; les hymnes de saint Jean Damascène leur succédèrent au siècle suivant.

À la fin du septième siècle apparaît une nouvelle forme de poème liturgique, sans doute moins bien construite que les compositions précédentes mais dont le contenu théologique est plus directement parlant : le " Canon poétique ". Le Canon se présente comme un long texte prenant la forme de neuf hymnes (odes), paraphrasant plus ou moins le texte des neuf cantiques scripturaires qui sont d’ordinaire chantés à l’office du matin (orthros byzantin - laudes occidentales).

À l’origine les strophes du canon (appelées tropaires) étaient intercalées entre les versets des cantiques, mais très rapidement l’habitude se prit d’omettre ces versets au profit du canon lui-même, seule la première strophe, appelée hirmos (du grec, " allusion, mention, convention "), réfère directement au texte du cantique. L’hirmos, dans la langue originale, sert de modèle métrique à tout l’ensemble de l’ode. Dans la présente version du Grand Canon de saint André de Crète, les références aux cantiques se trouvent au début de chaque ode. Les odes du canon se terminent par une strophe particulière nommée doxastichon, une louange à la sainte Trinité.

AUX COMPLIES DU JEUDI

ODE 1

1. (Hirmos) Le Seigneur est mon aide et mon protecteur,
c’est lui qui m’a sauvé, c’est lui mon Dieu, je le glorifierai ;
c’est le Dieu de mes pères et je l’exalterai, car il a fait éclater sa gloire.
Ps 118 ; Ex 15*1-2

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

17. Agneau de Dieu, qui ôtes les péchés de tous,
décharge-moi du fardeau pesant de mes péchés
et accorde-moi, dans ta compassion, le pardon de mes fautes. Jn 1*29

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

18. Voici le temps de la pénitence, je viens vers toi,
ô mon Créateur, décharge-moi du fardeau pesant de mes péchés
et accorde-moi, dans ta compassion, le pardon de mes fautes. Mt 11*28

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

19. Ne me prends pas en dégoût, ô mon Sauveur,
ne me rejette pas loin de ta Face,
décharge-moi du fardeau pesant de mes péchés
et accorde-moi, dans ta compassion, le pardon de mes fautes. Ps 51*13

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

20. En effaçant, ô mon Sauveur, toutes mes transgressions,
volontaires et involontaires, manifestes et secrètes,
commises sciemment ou par ignorance,
aie pitié de moi, ô Dieu, et sauve-moi ! Ps 51*3 ; Lc 18*13

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

21. Dès ma jeunesse, ô Sauveur, j’ai répudié tes commandements,
voué tout entier aux passions j’ai passé ma vie dans l’inconscience,
c’est pourquoi je m’écrie : "Ô mon Sauveur, avant la fin sauve-moi !" Lc 15*12-13

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

Suite

Rédigé par l'équipe de rédaction le 18 Février 2010 à 10:56 | 0 commentaire | Permalien

Les catholiques, et plus encore leurs frères orthodoxes, suivent la tradition de « faire maigre » pendant ces quarante jours

Déjà, les restaurants de Ramallah se mettent à l’heure du Carême. Le moujadara, un plat de riz et de lentilles, a fait son apparition sur les menus à l’intention de la minorité chrétienne de la ville. Yacoub, catholique melkite, suivra le régime frugal recommandé par l’Église orthodoxe : pas de viandes, pas de laitages et pas d’œufs pendant toute la durée des quarante jours de jeûne.

« Je vais aussi arrêter le chocolat et l’alcool. Mais le dimanche en revanche, c’est relâche, précise-t-il. C’est une démarche personnelle. Certains de mes amis s’abstiennent de fumer le narguilé ou de jeux vidéo. Mon frère se contente de faire Carême le mercredi et le vendredi. »

En Terre sainte, la tradition de manger maigre est observée avec rigueur. Dans le quartier chrétien de Jérusalem, les magasins d’alimentation sont moins fournis. On évite de célébrer un mariage pendant cette période.

«Le poisson oui, mais pas le caviar ou les sushis»

« En France, nous avons un peu oublié l’aspect alimentaire du Carême, remarque Marie Choiselat, volontaire de la Délégation catholique pour la coopération. On se déculpabilise en se disant que l’important c’est le message plus que le jeûne lui-même. Les chrétiens d’ici prennent la privation au sens plus littéral. C’est une façon de se débarrasser de ce qui nous encombre, de se rendre plus disponible avant la montée vers Pâques. » L’Église latine est un peu moins stricte que les Églises orientales. Beaucoup de fidèles catholiques se contenteront de faire maigre le mercredi et le vendredi.

Mais sur le parvis de l’église de la Sainte-Famille, le P. Aktham Hijazin, curé de la paroisse, encourage ses ouailles à faire des sacrifices pour un « vrai » Carême dans la tradition orientale : « Je les incite à se passer de télévision ou de friandises. L’esprit du Carême exige de se priver de quelque chose que l’on aime. » « L’an dernier, j’ai sermonné une fidèle qui mangeait une belle pomme juteuse. L’idée est de se passer de luxe. Le poisson oui, mais pas le caviar ou les sushis », sourit-il.

«Nous encourageons les enfants à faire de petites choses»

Voit-il un parallèle entre le Carême chrétien et le jeûne du mois de Ramadan pour les musulmans ? « Les musulmans jeûnent pendant la journée, mais le soir venu, ils font bombance : ce n’est pas tout à fait la même chose. Notre démarche s’inscrit dans la durée. »

Dans l’école attenante à la paroisse, Sœur Élisabeth explique aux enfants la signification de ce temps. « Nous les encourageons à faire de petites choses, comme de renoncer aux bonbons. » La sortie scolaire prévue cette semaine à Jéricho en sera un peu affectée : le barbecue est annulé et remplacé par des pommes de terre grillées pour tout le monde.

La CROIX

Karim LEBHOUR (à Ramallah)

ВЕЛИКИЙ ПОСТ и ЧТО ЖЕЛАТЕЛЬНО ВКУШАТЬ В ПОСТ
Великий Пост наиболее строгий и значительный из всех постов.


Rédigé par l'équipe de rédaction le 17 Février 2010 à 14:22 | 0 commentaire | Permalien

Le parti majoritaire « Russie Unie » a présenté des amendements au projet de loi sur l’aide aux associations à but non lucratif présenté par le Président de la fédération de Russie.

Les associations religieuses pourront obtenir le statut « d’organisations d’utilité sociale ». La Commission des associations et des organisations religieuses de la Douma examinera ces projets d’amendements le 19 février. Ils visent à encourager les activités de bienfaisance des associations religieuses.

Les paroisses de l’Eglise orthodoxe russe pourront ainsi obtenir prioritairement des aides financières gouvernementales en vue d’une prévention des IVG, l’aide aux jeunes couples. Des locaux seront attribués à ces associations. Le projet de loi ne prévoit pas l’attribution automatique de ces aides à toutes les organisations religieuses. Un porte-parole du patriarcat de Moscou a précisé que des demandes d’aide seront présentées par les paroisses qui ont des activités humanitaires et viennent en aide aux indigents ainsi qu’aux sans-abri.

Interfax, le 16 février

Rédigé par l'équipe de rédaction le 17 Février 2010 à 12:32 | 0 commentaire | Permalien

INTRODUCTION AU GRAND CANON
DE SAINT ANDRÉ DE CRÈTE



Le texte que nous présentons est la traduction des moines orthodoxes de l’Abbaye Saint-Michel de Bois-Aubry, effectuée en 1992.
Cette traduction utilise comme source le texte grec en usage dans l’Église de Constantinople et édité à Athènes en 1953. Cette version signale les principales références bibliques ; les lecteurs avertis en découvriront d’autres qui ne sont pas signalées, en particulier les nombreuses paraphrases psalmiques. L’édition du Grand Canon de l’Abbaye Saint-Michel de Bois-Aubry tient compte du découpage original du texte en Odes par l’auteur.


AUX COMPLIES DU MERCREDI


ODE 1


1. (Hirmos) Le Seigneur est mon aide et mon protecteur,
c’est lui qui m’a sauvé, c’est lui mon Dieu, je le glorifierai ;
c’est le Dieu de mes pères et je l’exalterai, car il a fait éclater sa gloire.
Ps 118 ; Ex 15*1-2

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

13. J’ai péché, ô mon Sauveur, mais je connais ton amour pour l’homme,
tu frappes avec clémence et tu compatis avec ardeur,
tu me vois en pleurs et tu cours au devant de moi
comme le père accueillant le fils prodigue. Lc 15*20

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.




14. Gisant, devant le seuil de ta demeure, ô mon Sauveur,
ne me rejette pas au déclin de mes jours dans les abîmes de l’enfer,
comme un être stérile, mais dans ton amour pour l’homme,
accorde-moi avant la fin la rémission de mes fautes. Lc 13*6-9

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

15. Devenu la proie de mes pensées mauvaises, comme d’autant de voleurs,
me voici à présent percé de leurs coups et couvert de blessures,
penche-toi vers moi, ô Christ Sauveur, et guéris-moi ! Lc 10*30

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

16. Le prêtre m’ayant aperçu de loin passa outre,
et le Lévite m’ayant vu nu et souffrant s’est détourné de moi,
mais toi, Jésus né de la Vierge Marie,
arrête-toi et prends pitié de moi ! Lc 10*31-34

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.


17. Agneau de Dieu, qui ôtes les péchés de tous,
décharge-moi du fardeau pesant de mes péchés
et accorde-moi, dans ta compassion, le pardon de mes fautes. Jn 1*29

Gloire au Père...


Trinité sans commencement et incréée, Indivisible Unité,
accueille ma pénitence, sauve ce pécheur qui est ta créature,
ne me repousse pas, mais arrache-moi au feu de la condamnation.

Maintenant et toujours...

Ô Mère de Dieu, espérance et protection de ceux qui te chantent,
allège le poids, le fardeau de mes péchés ;
très-sainte Dame, accueille-moi transformé par le repentir.

ODE 2

25. (Hirmos) Cieux, prêtez l’oreille et je parlerai,
je chanterai des hymnes au Christ qui, pour venir à nous,
a pris chair dans le sein de la Vierge. Dt 32

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

48. Comme David je suis tombé dans l’intempérance
et je me suis roulé dans la boue,
mais lave-moi, ô mon Sauveur, par mes larmes ! 2S 11*2-4

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

49. Je t’implore comme le publicain : aie pitié de moi,
ô mon Sauveur, aie pitié de moi,
car nul parmi les fils d’Adam n’a autant péché que moi ! Lc 18*13 ; 1Tm 1*15

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

50. Je n’ai ni larme, ni conversion, ni repentir,
accorde-les moi, ô Dieu mon Sauveur.

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

51. Ne ferme pas ta porte devant moi, ô Seigneur,
daigne l’ouvrir aux élans de ma conversion. Lc 13*25

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi......

Suite


Rédigé par l'équipe de rédaction le 17 Février 2010 à 09:30 | 0 commentaire | Permalien


S’il prend des formes renouvelées et trouve un écho inattendu dans les préoccupations du moment, le Carême, qui s'ouvre ce mercredi 17 février pour les catholiques, reste une pratique minoritaire dans l’Église

Le Carême… sur internet ! Sur le site de la communauté des bénédictines de Prailles (Deux-Sèvres), Mère Marie convie à tenter l’expérience en toute décontraction. Une proposition ouvertement « légère » – « pas une vraie retraite de Carême ! » dit la supérieure en souriant – qu’elle décrit comme une invitation « à entrer progressivement dans un cheminement ».

Car la religieuse ne se fait aucune illusion : « Nous savons très bien que la plupart des croyants ne renonceront pas à surfer sur le Web pendant le Carême. Alors autant leur proposer une démarche spirituelle là où ils sont, et tenter de rejoindre, par petites touches, les personnes qui fréquentent peu ou pas l’Église. » Chaque participant reçoit ainsi chaque jour une photo symbolique accompagnée d’une phrase ou d’un mot clé en rapport avec le temps liturgique, ainsi qu’un diaporama méditatif agrémenté d’un chant, à la fin de la semaine.

Depuis quelques années, les initiatives de Carême en ligne ne cessent de fleurir pour redynamiser une pratique jugée parfois austère et trop exigeante, y compris par les pratiquants eux-mêmes. Encore modeste chez les bénédictines de Prailles (70 inscrits en début de semaine), elle peut prendre ailleurs une ampleur inattendue.

L'offre numérique ne cesse de se diversifier
Comme à Lille où la communauté des dominicains a lancé en 2003 la « Retraite dans la ville » : « Au début, l’opération consistait en une simple retransmission des conférences de Carême données chez nous, à Lille. Très vite, il a fallu changer la formule pour faire face à l’afflux des internautes. L’an dernier, nous avons enregistré 27 500 inscrits ! » se réjouit Frère Marie-Augustin Laurent, 26 ans, l’un des organisateurs. Si bien qu’aujourd’hui, « cette retraite virtuelle est connue en tant que telle », assure-t-il.

Dépassant largement le cadre des jeunes internautes, elle attire 60% de plus de 50 ans. Plus surprenant encore, 10% de ces retraitants virtuels se déclarent éloignés de l’Église : « Nous avons dû réajuster notre site en bannissant les mots comme “baptisés”, beaucoup ne l’étant pas, ou “liturgie”, trop peu compréhensible. Nous sommes aussi présents sur Facebook, où il est possible de podcaster les conférences », poursuit Frère Marie-Augustin, convaincu de l’attente « d’une parole vraie, clairement identifiée et même parfois bousculante ».

À l’heure des smartphones et du « tout Web », l’offre numérique ne cesse de se diversifier. Les services des vocations de Bourges, Chartres, Orléans et Tours proposent par exemple une démarche autour de la Parole de Dieu, tandis que les Fraternités monastiques de Jérusalem lancent une « route vers Pâques », via leur portail Internet.

«Accepter de se désencombrer»
Plusieurs diocèses cherchent aussi à mettre le Carême en écho avec les préoccupations de la société. Comme si l’écologie, le développement durable, la consommation raisonnée et la recherche d’une sobriété heureuse lui donnaient une nouvelle résonance. Selon une enquête menée auprès de 560 personnes à l’occasion des premières Assises chrétiennes du jeûne, organisées le week-end des 13 et 14 février à Saint-Étienne, 56 % des « jeûneurs » disent vouloir « entrer dans une démarche militante de sobriété par respect pour la nature et les générations suivantes ».

Faut-il comprendre ainsi le « Carême écologique » lancé par le diocèse de Lyon ? Pour Mgr Thierry Brac de la Perrière, évêque auxiliaire, cette initiative est à replacer dans le thème choisi par le diocèse pour les trois années qui viennent : « Servir l’homme tout entier ». Les pistes d’action suggérées sont autant profanes (covoiturage…) que spirituelles.

Sans doute parce que corps et esprit sont indissociables dans une démarche d’allégement, il ne faut pas s’étonner que les chrétiens du Jura et du Val-de-Marne cherchent à promouvoir un « Carême sans alcool ». « Il s’agit de faire réfléchir sur les phénomènes d’addiction, non de stigmatiser le vin en tant que tel, assure Jean-Noël Klinguer, responsable de la pastorale de la santé pour le diocèse de Saint-Claude. Renoncer à son apéritif, c’est aussi accepter de se désencombrer et retrouver une certaine liberté, propice à la rencontre. »

«Une vraie préparation à la joie de Pâques»

Pour Guy Aurenche, président du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD), cette recherche de l’essentiel peut rejoindre un besoin largement exprimé dans la société. « Le Carême ne doit pas être un temps de mortification mais un espace de respiration. S’il demande un effort, c’est un effort pour vivre autrement, pour réfléchir à la place à donner à l’autre. » Dans ce contexte de « crise généralisée, économique et écologique », Jean-Claude Noyé, auteur du Grand Livre du jeûne (Albin Michel), estime aussi que le Carême peut être une invitation à « anticiper la nécessaire conversion des personnes et de la société vers une frugalité heureuse ».

Toutefois, cette aspiration comme cette réappropriation du Carême restent marginales et difficiles à évaluer, en l’absence d’études sur le sujet. Mais si certains aimeraient sortir cette pratique de sa relative confidentialité pour l’affirmer comme un contrepoint catholique au Ramadan, il semble que la redécouverte se situe davantage sur un plan individuel ou à l’échelle des communautés chrétiennes, comme le montre le succès des conférences de Carême.

Emmanuel, 32 ans, consultant à Paris, en a fait l’expérience, après des années de « privation un peu mécanique ». L’an dernier, il a médité trente minutes chaque jour sur le récit de la Passion, a choisi de ne plus boire une goutte d’alcool et a repris contact avec des amis qu’il avait délaissés. « Pour moi, le Carême est devenu une vraie préparation à la joie de Pâques. Je considère cette fête comme le moment essentiel de ma vie spirituelle, plus encore que Noël. »

La CROIX
Bruno BOUVET et François-Xavier MAIGRE


Rédigé par l'équipe de rédaction le 16 Février 2010 à 21:28 | 0 commentaire | Permalien

Le grand canon de saint André de Crète est un chant ou une poésie liturgique inspirée des saintes Ecritures et ayant pour but de produire des fruits dignes du repentir.

Nous ne présentons ici qu'un très petit extrait, une partie des odes chantées aux complies du mardi :

Ode1
1. (Hirmos) Le Seigneur est mon aide et mon protecteur, c'est lui qui m'a sauvé, c'est lui mon Dieu, je le glorifierai ; c'est le Dieu de mes pères et je l'exalterai, car il a fait éclater sa gloire.

Ps 118 ; Ex 15*1-2

10. Nous aussi, âme endurcie, à l'exemple de Caïn nous n'avons offert au Créateur de toutes choses que des actions souillées, des sacrifices répréhensibles et une vie mauvaise, c'est pourquoi nous avons encouru la condamnation.

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

11. Comme un potier façonnant l'argile, tu m'as donné une chair et des os animés d'un souffle de vie, aujourd'hui, ô mon Créateur,ô mon Rédempteur, ô mon Juge, ne repousse pas ma pénitence. Gn 2*7

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

12. Je confesse devant toi, ô mon Sauveur, les péchés que j'ai commis, je dévoile les blessures de mon âme et de mon corps, telles que me les ont faites, semblables à des brigands, mes pensées meurtrières. Ps 32*5 ; Lc 10*30

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

13. J'ai péché, ô mon Sauveur, mais je connais ton amour pour l'homme, tu frappes avec clémence et tu compatis avec ardeur,Tu me vois en pleurs et tu cours au devant de moi comme le père accueillant le fils prodigue. Lc 15*20
Gloire au Père*...

Ô Trinité supersubstantielle, qui es adorée dans ton Unité, soulage-moi du fardeau pesant de mes péchés, et accorde-moi dans ta compassion des larmes de repentir.

Maintenant et toujours*...
Ô Mère de Dieu, espérance et protection de ceux qui te chantent,allège le poids, le fardeau de mes péchés ;très-sainte Dame, accueille-moi transformé par le repentir.

Ode 9

198. (Hirmos) Virginalement conçu d'une mère sans époux et engendré sans corruption, le fruit divin demeure inexplicable ; la naissance de Dieu renouvelle la nature des êtres. C'est pourquoi toutes les générations te magnifient et te saluent fidèlement, ô Mère et Épouse de Dieu !

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

207. Le Christ connut la tentation, le diable l'éprouva lui montrant les pierres pour qu'il les transforme en pains ; il l'emporta au sommet d'une haute montagne pour étaler à ses regards tous les royaumes de la terre : redoute, ô mon âme, les artifices du démon, veille, prie et invoque sans cesse le Tout-Puissant ! Lc 4*3-8 ; Mt 26*41

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

208. Comme la tourterelle hantant les solitudes, la voix du Précurseur s'est fait entendre dans le désert, proclamant la pénitence ; mais Hérode s'abandonne au péché avec Hérodiade !Prends garde, ô mon âme, de te laisser surprendre par les pièges des impies, mais embrasse la conversion !
Mt 3*1-3 ; 14*3-12

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.


209. Le Précurseur de la grâce habitait le désert, et toute la Judée et la Samarie accouraient à lui pour l'entendre, et confessant leurs péchés, recevaient le baptême avec empressement ; toi seule, ô mon âme, tu n'as pas suivi leur exemple ! Mt 3*5-7

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

210. Le mariage est digne d'être honoré, chaste est le lit nuptial, car le Christ venu dans la chair les a bénis l'un et l'autre aux noces de Cana. Il changea l'eau en vin, accomplissant ainsi son premier miracle, ô mon âme, pour que tu te transformes aussi. Jn 2*1-11

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

211. Le Christ redressa le paralytique et lui fit emporter son lit de douleur. Il ressuscita le fils de la veuve et le serviteur du centurion, puis,se faisant connaître à la Samaritaine, il t'enseigna ainsi, ô mon âme, l'adoration en esprit. Lc 5*24 ; 7*12-15 ; Mt 8*5-13 ; Jn 4*6-26

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

212. Le Seigneur guérit par le contact de sa robe la femme atteinte d'un flux de sang, il purifia les lépreux, rendit la lumière aux aveugles, et redressa les boiteux. Il guérit par sa seule Parole les sourds-muets et la femme courbée, t'offrant, ô âme misérable, les présages de ton salut ! Lc 17*11-14 ; 13*10-17

Gloire au Père*...

Saint André de Crète

Rédigé par l'équipe rédaction le 16 Février 2010 à 10:18 | 0 commentaire | Permalien

Près d'un Russe sur quatre (24 %) va observer le carême à partir de lundi pendant les 40 jours précédent Pâques, la principale fête des Orthodoxes russes qui sera célébrée cette année le 4 avril, selon un sondage publié par l'insitut Levada.

Selon cette enquête effectuée entre le 29 janvier et le 1er février auprès de 1.600 personnes, 21 % des personnes interrogées ont dit vouloir faire carême au moins partiellement et 3 % se sont dit prêts à l'observer de manière rigoureuse.

Le nombre de ceux disant observer cette période de jeûne augmente graduellement d'environ 2 % tous les quatre ans depuis 1991 et la chute de l'URSS, où l'athéisme était au coeur de l'idéologie soviétique, note le centre Levada.
La Russie est un Etat laïque, mais la renaissance de l'orthodoxie est encouragée et soutenue par le pouvoir qui y voit un élément important de l'identité nationale russe.
La plupart des restaurants russes offrent depuis quelques années un menu spécial durant le carême. Celui-ci est également disponible dans de nombreuses cantines des établissements officiels, les écoles ainsi que dans les avions ou les trains.

La Croix, AFP

Rédigé par l'équipe de rédaction le 15 Février 2010 à 11:15 | 7 commentaires | Permalien

Le Patriarche de toutes les Russies a demandé pardon
Le Patriarche de Moscou et de Toutes les Russies Cyrille a célébré un office dans la cathédrale du Christ-Saint-Sauveur à Moscou avant le début du Grand Carême et a demandé pardon auprès de tous ceux qu'il avait pu offenser, annonce dimanche le correspondant de RIA Novosti sur place.

La veille du Grand Carême qui débute cette année le 15 février et qui est marque la fin des festivités de Maslenitsa (Mardi Gras russe), les croyants orthodoxes se réunissent dans les églises et se demandent mutuellement pardon, aussi cette journée est-elle baptisée le Dimanche du Pardon.


Rédigé par l'équipe rédaction le 14 Février 2010 à 20:06 | 15 commentaires | Permalien

Moscou. 11 février. Interfax
L’ambassadeur de la Fédération de Russie en France a annoncé qu’un concours international sera lancé pour la construction du centre spirituel orthodoxe russe de Paris.
« Un telle construction doit répondre à des exigences particulières, c’est pourquoi nous avons décidé de lancer un concours international. Une commission à laquelle participeront des représentants de la Russie et de la France s’accordera pour retenir le meilleur projet architectural », - a déclaré Monsieur Alexandre Orlov dans une interview à la chaine de télévision Russie–24.

Selon le chef de la mission diplomatique « ce projet doit être intéressant, il doit embellir Paris, s’inscrire dans le paysage urbain. »

Selon le cahier des charges, la construction du centre spirituel russe doit débuter en 2012.

Lundi dernier, l’Administration du Président de la Fédération de Russie a confirmé l’information selon laquelle la Russie a remporté l’appel d’offres pour l’achat d’un terrain à Paris.

Arguant du secret commercial, Victor Khrenov, porte-parole de l’Administration présidentielle, a refusé d’indiquer le montant de la proposition russe.
Actuellement, cette administration s’applique à régler les formalités juridiques et financières, dont l’acte de vente, ainsi que les autres pièces exigées pour concrétiser cette vente.

Traduction de Marc F.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 13 Février 2010 à 18:00 | 0 commentaire | Permalien

L’après midi d’un mardi ordinaire
9 février, Paris: L’après midi d’un mardi ordinaire, des curieux viennent voir la cathédrale Saint Alexandre Nevsky. Certains viennent avec leur conférencière, d’autres à titre individuel se laissent guider par les personnes en charge de l’accueil.

Mardi dernier ne fut pas un mardi ordinaire ! Contrairement à l’habitude en vigueur, le groupe de visiteurs fut prié de regarder la cathédrale avant de descendre à la crypte. Il leur fut expliqué qu’une délégation arrivait de Russie pour célébrer une courte prière avec la bénédiction de Monseigneur Gabriel. Vers 16 heures, en effet, l’archevêque Gabriel et son hôte, l’archevêque Georges de Nijni-Novgorod, pénétrèrent dans la cathédrale, accompagné de toute une petite troupe de jeunes gens. La présence de ces grands et solides gaillards avait quelque chose de complètement inhabituel ! Ils montèrent dans l’endroit réservé au chœur et la cérémonie commença.
Soudain, ce fut presque un choc, lorsque leurs voix s’envolèrent vers les coupoles. La prière claire et puissante de la Russie toute entière vibrait dans notre l’église ! Le chant ( Творяй Чудеса ) caressait les voûtes, semblait pénétrer dans les murs ! Nous étions tous saisis d’étonnement.

Lorsqu’ils se turent l’émotion restait tangible parmi nous. Et jamais je n’ai adressé avec autant de ferveur ma prière pour la paix dans l’archevêché !

Monseigneur Gabriel et Monseigneur Georges échangèrent de chaleureuses paroles de bienvenues. Ils se remirent des Icônes et d’autres cadeaux. Un ecclésiastique venu de Russie servait d’interprète entre eux. Peu de monde était visiblement au courant de cette venue car seul le secrétaire de l’archevêché, Michel Sollogoub était présent. Lorsque les prières furent terminées, il accompagna les deux prélats et leur suite pour la réception de bienvenue dans les locaux de l’église.

Nous étions là, certains avaient les larmes aux yeux et les visiteurs français ne voulaient plus partir !

« Il y a un instant, dans votre église, nous étions en Russie ! »

Non ce ne fut pas un mardi ordinaire, mais plutôt un moment de chance inouïe, une rencontre brutale avec la spiritualité de nos pères, transcendée et magnifiée par la puissance de la prière de ces jeunes gens.

Texte écrit par Marie Genko

Et Orthodoxie. com: Une visite de l'archevêque de Nijni-Novgorod

Rédigé par Marie Genko le 13 Février 2010 à 17:30 | 12 commentaires | Permalien

Staline a transformé  la Russie en un "vaste royaume de vulgarité et de brutalité "
Nous venons de commémorer les Nouveaux Martyres russes et, sans faire de lien apparent, le père Dimitri Smirnov responsable du département du patriarcat de Moscou chargé des relations avec l'armée et les forces de l'ordre, vient de prononcer un nouveau réquisitoire implacable contre le bolchévisme (SOP du 12 fév 2010). Répondant à une question sur le rôle de Staline dans l'histoire de la Russie à la radio orthodoxe "Radonège", le responsable patriarcal a dit que Staline a été " un fléau pour le peuple russe, une sorte de punition envoyée par Dieu". Puis le père Dimitri a souligné que Staline n'avait rien apporté de bien au peuple russe, mais qu'au contraire il était responsable de la mort de millions d'hommes. " C'était un être impitoyable, terrifiant […] qui se fichait complètement des autres, même de ses proches, et n'éprouvait aucune pitié pour personne ", a-t-il rappelé. A ceux qui, aujourd'hui encore, dans la société post-soviétique, rêvent de réhabiliter Staline et le communisme, il a conseillé d'" aller passer, ne serait-ce qu'un mois, dans un camp [du Goulag] ", quant à ceux qui attribuent à Staline le mérite de la victoire de l'URSS sur l'Allemagne nazie, il leur a rétorqué que "Staline avait trahi tous les soldats de l'Armée rouge le jour où il a dit que tout prisonnier soviétique était un traître".

Les conséquences des 70 ans de régime soviétique, qui ont transformé la Russie, toujours selon père Dimitri Smirnov, en un "vaste royaume de vulgarité et de brutalité", n'ont pas encore été surmontées. " Le peuple [russe] dans sa grande majorité n'a toujours pas pris conscience de son péché contre Dieu, ni de son rejet de la foi, de la destruction des églises, des meurtres de prêtres ", - a-t-il affirmé, avant de pointer du doigt les tares de la société russe d'aujourd'hui.

"Alors que nous étions les maîtres d'un sixième des terres émergées, nous sommes devenus le peuple le plus effrayant de la planète du point de vue du taux de consommation d'alcool par habitant, de la criminalité, de la prostitution, de la drogue, des avortements. Et pour ce qui est de la corruption, nous sommes à la première place devant tous les pays du monde : autrement dit, ici, tout est corrompu ", a-t-il poursuivi.

Le père Dimitri occupe un des postes clés de l'Église, dont les responsabilités au sein des forces armées ne cessent de grandir, en particulier avec la nomination de 400 aumôniers qui vient d'être annoncée. Il est aussi l'un des principaux portes paroles de la campagne que l'Église mène depuis des années pour la condamnation du bolchévisme. Rappelons en particulier ses déclarations les plus récentes comparant Staline à Juda et dénonçant la responsabilité de Lénine et Staline dans l'alcoolisme qui sévit en Russie.

La campagne de l'Église pour condamner le bolchévisme a, de fait atteint un point culminant l'an dernier et les principaux responsables de l'Église se sont prononcés en termes très forts. Rappelons en les points quelques uns: après la publication du livre du père Georges Mitrofanov, professeur à l'Académie de théologie de Saint-Pétersbourg et membre de la commission de canonisation, "La tragédie de la Russie: les sujets interdits de l'Histoire du 20e siècle", le p. Philippe (Riabykh), vice-responsable du Département des relations extérieures (DREE) du Patriarcat, a adressé une lettre ouverte au parti communiste pour s’élever contre les tentatives de réhabiliter Staline, et père Vsévolod Tchapline, président du département synodal Église et Société du patriarcat de Moscoum a protesté contre une inscription à la gloire de Staline dans le métro.

Enfin Mgr Hilarion de Volokolamsk, a prononcé une condamnation sans appel; "J’estime que Staline était un monstre, un nabot spirituel, qu’il a mis en place un abominable système anti humain fondé sur le mensonge, la violence et la terreur. Il est l’instigateur du génocide des peuples du pays, il assume la responsabilité de l’extermination de nombreux millions d’innocents. Staline est en cela similaire à Hitler.", le patriarche Cyrille a ajouté son autorité à cette position en renvoyant stalinisme et hitlérisme dos à dos et, pour finir, la condamnation est venue du plus haut sommet de l'état: le président Medvedev a écrit à son tour un véritable réquisitoire, contrant par avance les principaux arguments adverses et lançant une campagne pour le devoir de mémoire envers les victimes.

Ce combat ne peut pas être considéré comme terminé pour autant, nombre de Russes rêvant toujours de réhabilitation, comme le dénonce p. Dimitri, et s'accrochant au culte de Lénine. Mais lé aussi l'Église est au premier rang: le père Vsévolod Tchapline est monté au créneau pour rappeler "qu'on ne doit pas ignorer le fait que sur ordre d'Oulianov de nombreuses actions criminelles et amorales furent perpétrées, y compris les massacres d'un grand nombre d'innocents qui n'avaient d'autre faute que leur origine sociale. C'est un fait historique démontré", et le père Dimitri a renchérit en mettant Lénine et Staline dans le même sac comme je l'ai rappelé.
Nous pouvons être certains que l'anniversaire de Lénine en avril, qui était fêté sous le bolchevisme, sera l'occasion pour l'Église de renouveler et sa condamnation et son ancienne exigence de débarrasser la Place Rouge de la momie de Lénine.

Lien:p.Dimitri Smirnov

Par V. Golovanow

Rédigé par Vladimir Golovanow le 13 Février 2010 à 17:24 | 0 commentaire | Permalien

L'émission de télévision sur France 2 Orthodoxie,
du dimanche 14 février, de 9h30 à 10 heures, proposera la deuxième partie d'un reportage sur l'inauguration du séminaire russe près de Paris.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 13 Février 2010 à 12:23 | 0 commentaire | Permalien

Saint Nicétas (NIKITA)

Evêque de Novgorod (+ 1108)

Reclus des Grottes de la laure de Kiev puis évêque de Novgorod.
Il est connu pour sa science scripturaire qui le conduisit à découvrir le Nouveau Testament comme un petit enfant, alors que, pendant des années, il l'avait négligé pour ne connaître que l'Ancien Testament.

Rédigé par l'équipe rédaction le 13 Février 2010 à 10:30 | 0 commentaire | Permalien

Le samedi 20 février, au début de la semaine du Triomphe de l’Orthodoxie les fidèles de la paroisse de « la Vierge de tous les affligés » à Moscou pourront entendre "les Vêpres" de Serge Rachaminov. Cette œuvre a été composée pendant la première guerre mondiale. C’est le 10 mars 1915 qu’elle a été présentée pour la première fois dans la Grande salle de « l’Assemblée de la noblesse » à Moscou.

Les Vêpres furent alors chantées par la chorale synodale sous la conduite de N.Daniline. Le compositeur avait consacré cette œuvre à S.Smolensky, éminent spécialiste de la musique religieuse et chorale. Les Vêpres s’inspirent de mélodies religieuses anciennes chantées de manières variées au cours des offices orthodoxes, styles du « signe », grec, de Kiev qui se mêlent harmonieusement aux thèmes musicaux élaborés par le compositeur.

La première interprétation des Vêpres eût un immense succès.
Cependant cette musique ne fut pas incorporée dans l’ordo liturgique et c’est dans les salles de concert qu’elle continuait à être jouée.
Seule la chorale d’église dirigée par N.Matvéev chantait une fois l’an les Vêpres dans la paroisse de « la Vierge des affligés » à Moscou. Après le décès de N.Matvéev en 1993 les Vêpres ne furent plus chantées pendant un certain temps.
Ce n’est qu’au printemps de 2009 après que le métropolite de Volokolamsk Hilarion fut nommé recteur de la paroisse que des efforts furent entrepris en vue de faire revivre cette chorale.

A.Pouzakov, artiste émérite de la Fédération de Russie, fut nommé à la tête de la nouvelle chorale. Dans les années 1980 il dirigeait la chorale à gauche de l’autel de la paroisse de la Vierge des affligés. C’était un disciple de N.Matvéev.

Le patriarche Cyrille a béni le renouveau de la chorale synodale de Moscou auprès de la paroisse de la Vierge des affligés. A la suite d’une longue interruption les fidèles pourront de nouveau entendre les Vêpres de Rachmaninov à la fin de la première semaine du carême.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 12 Février 2010 à 21:48 | 0 commentaire | Permalien

Le rapprochement qui se manifeste depuis quelque temps entre Rome et Moscou est freiné par des désaccords internes à l'Orthodoxie et en particulier par les dissensions entre l’Église russe et le Patriarcat de Constantinople.

En effet les relations entre le Patriarcat œcuménique de Constantinople, qui bénéficie d’une primauté d’honneur au sein de l’Orthodoxie, et celui de Moscou, le plus important numériquement et le plus dynamique depuis la disparition du régime soviétique, sont très tendues depuis quelques années, et rendent leur solution difficile en raison même de leur complexité.

L’Église russe reproche à Constantinople de vouloir s’ériger en une sorte de papauté orthodoxe. À tel point que le dialogue avec les catholiques se voit aujourd’hui ralenti par ces désaccords internes à l’orthodoxie.

En 2007, lors la réunion de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique catholiques-orthodoxes à Ravenne, les tensions ont atteint leur paroxysme quand l’évêque Hilarion, chargé des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, quitta brusquement la commission à cause de la présence d’un représentant estonien dans la délégation de Constantinople.

En effet, l’Estonie reste un nœud dans les relations entre les deux patriarcats. Deux Églises s’y opposent : l’une sous juridiction de Constantinople, l’autre, la plus nombreuse, sous celle de Moscou.

Mais ce désaccord est latent dans bien d'autres régions en raison même de la diaspora qui a bouleversé la géographie orthodoxe. Cela est principalement le fait de Europe occidentale car le XXème siècle qui a entraîné l’émigration vers l’Occident de communautés orthodoxes de Russie, d’Europe de l’Est, de Grèce et du Proche-Orient, pose des problèmes de juridiction entre les divers patriarcats.

Car si la responsabilité des fidèles hors de leurs territoires canoniques relève, théoriquement, de Constantinople, dans les faits, chaque juridiction s’est dotée de structures propres. En France, il existe deux diocèses pour les Russes orthodoxes : l'un sous la juridiction de Constantinople, l'autre sous la juridiction de Moscou.

Aux États-Unis, l’Église orthodoxe d’Amérique, où se retrouvent des fidèles relevant canoniquement d'un patriarcat, l'OCA a même proclamé son autocéphalie, initiée et reconnue par le Patriarcat de Moscou mais pas par Constantinople.

C’est tout l’enjeu des conférences interorthodoxes, qui ont repris en juin dernier à Chambesy (Suisse), après vingt années de blocages, et qui doivent aboutir à un grand concile panorthodoxe, dont la tenue semble encore bien incertaine.

Il ne s'agit pas que de juridiction canonique, mais surtout de l'insertion culturelle des communautés dans les pays où elles se développent depuis des décénies, sans pour autant se détacher de leurs racines religieuses. (information : fpic)

FlashPress - Infocatho

Rédigé par l'équipe de rédaction le 12 Février 2010 à 20:24 | 1 commentaire | Permalien

Le pape Benoît XVI a déclaré vendredi qu'un "dialogue constructif" entre orthodoxes et catholiques représentait "un ferment d'unité" pour "toute l'Europe".

"Un dialogue constructif entre orthodoxes et catholiques ne manquera pas d'être un ferment d'unité et de concorde non seulement pour vos pays mais également pour toute l'Europe", a-t-il dit en recevant des évêques roumains en visite ad liminam, un déplacement que les évêques européens doivent faire tous les cinq ans pour rendre compte de leur mission au pape.

La majorité de la population roumaine (87%) se déclare orthodoxe.


"Le témoignage de fraternité entre les catholiques et les orthodoxes est particulièrement important:
il doit prévaloir sur les divisions et les dissensions et ouvrir les cœurs à la réconciliation", a-t-il indiqué.

Pour le pape, "un domaine de collaboration particulièrement important aujourd'hui" entre les deux religions concerne "la défense des racines chrétiennes de l'Europe et des valeurs chrétiennes et le témoignage commun sur des sujets comme la famille, la bioéthique, les droits de l'homme, l'honnêteté de la vie publique et l'écologie".
"L'engagement commun sur de tels sujets offrira une importante contribution à la croissance morale et civile de la société".

Dans cet ancien pays communiste, un temps d'"épreuve" pour les familles catholiques, Benoît XVI a par ailleurs mis en garde contre les "dangers" que court aujourd'hui la famille "dans une société sécularisée et désorientée". Il a cité les "blessures de l'avortement, de la corruption, de l'alcolisme et de la drogue, de même que le contrôle des naissances avec des méthodes contraires à la dignité de la personne humaine". Pour y remédier, il faut "un engagement décidé pour favoriser la présence des valeurs chrétiennes dans la société", a-t-il dit.

La Croix- AFP

CITE DU VATICAN

Rédigé par l'équipe rédaction le 12 Février 2010 à 15:48 | 0 commentaire | Permalien

TROIS Saints PERES et DOCTEURS de l'univers : BASILE le GRAND, GRÉGOIRE le THÉOLOGIEN et JEAN CHRYSOSTOME
Le 12 février, fête paroissiale de l'Église cathédrale des Trois-Saints-Docteurs (Paris)

Sous le règne de l'empereur Alexis Comnène (1081-1118), une querelle vint à diviser à Constantinople les hommes instruits dans les choses de la foi et zélés pour la vertu, au sujet des trois Saints Hiérarques et grands Pères de l'Eglise : Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome.
Les uns disaient préférer Saint Basile aux deux autres, car il a su expliquer les Mystères de la nature comme aucun autre et il s'est élevé au rang des Anges par ses vertus. Organisateur du monachisme, chef de l'Eglise entière pour lutter contre l'hérésie, pasteur austère et exigeant quant à la pureté des mœurs, il n'y avait en lui rien de bas ni de terrestre. C'est pourquoi il était, disaient-ils, supérieur à Saint Chrysostome qui, par nature, était plus facilement porté à pardonner aux pécheurs.

D'autres, prenant le parti de l'illustre Archevêque de Constantinople, rétorquaient que Saint Chrysostome n'avait été en rien moins zélé que Saint Basile pour combattre les vices, porter les pécheurs au repentir et élever tout le peuple à la perfection évangélique. Insurpassable par son éloquence, ce pasteur à la « bouche d'or » a arrosé l'Eglise d'un véritable fleuve de discours, dans lesquels il a interprété la parole de Dieu et a montré comment l'appliquer dans la vie courante, avec une maîtrise supérieure aux deux autres Saints Docteurs.

Un troisième groupe soutenait que Saint Grégoire le Théologien leur était supérieur, à cause de la majesté, de la pureté et de la profondeur de son langage. Maîtrisant en souverain toute la sagesse et toute l'éloquence helléniques, il avait atteint, disaient-ils, un tel degré dans la contemplation de Dieu que personne comme lui n'a su exprimer si parfaitement le dogme de la Sainte Trinité.

Chacun défendant ainsi l'un des Pères contre les deux autres, la querelle gagna bientôt tout le peuple chrétien de la capitale et, loin de favoriser la dévotion pour les Saints, il n'en sortait que troubles, discordes et disputes sans fin entre les trois partis.
C'est alors qu'une nuit les trois Saints Hiérarques apparurent en songe à Saint Jean Mauropos, Métropolite d'Eucheita, d'abord séparément puis tous les trois ensemble. Et, d'une seule voix, ils lui dirent: « Comme tu le vois, nous Sommes tous les trois auprès de Dieu et aucune discorde ou rivalité ne nous séparent. Chacun d'entre nous, selon les circonstances et selon l'inspiration qu'il avait reçue du Saint-Esprit, a écrit et enseigné ce qui convenait pour le salut des hommes. Il n'y a ni premier, ni second, ni troisième entre nous; et si tu invoques l'un de nous aussitôt les deux autres sont présents avec lui. Aussi ordonne à ceux qui se disputent de ne pas créer de divisions dans l'Eglise à cause de nous, car lorsque nous étions en vie tous nos efforts ont été consacrés à rétablir l'unité et la concorde dans le monde. Puis réunis en une fête nos trois mémoires et composes-en l'Office en y insérant les hymnes dédiées à chacun d'entre nous, selon l'art et la science que Dieu t'a donnés, et transmets-le aux Chrétiens en leur ordonnant de le célébrer chaque année. S'ils nous honorent ainsi, comme étant un auprès de Dieu et en Dieu, nous leur promettions d'intercéder dans notre commune prière pour leur salut ».
Sur ces mots, les Saints furent enlevés au ciel dans une lumière infinie, en s'adressant l'un à l'autre par leurs noms.
La Fête des trois Hiérarques est donc en fait la commémoration de tous les Pères de l'Eglise, de tous ces modèles de la perfection évangélique que le Saint-Esprit a suscité d'époque en époque et de lieu en lieu, pour être de nouveaux Prophètes et de nouveaux Apôtres, les guides des âmes vers le Ciel, les consolateurs du peuple et des colonnes de prière incandescentes qui soutiennent l'Eglise et la confirment dans la vérité.
Source CALENDRIER ORTHODOXE

Rédigé par l'équipe de rédaction le 11 Février 2010 à 20:00 | 0 commentaire | Permalien

DES DONNÉES GÉNÉRALES

"La Croix" du 07-02-2010 publie une intéressante carte de l'orthodoxie dans le monde: nous serions environ 200 millions de croyants (voir tableau détaillé; on estime généralement les catholiques à 1,2 – 1,5 milliards, les protestants à un peu moins de 1 milliard en englobant toutes leurs confessions). Sans surprise, l'Eglise russe regroupe les 2/3 des orthodoxes (135 millions), loin derrière, l'Église roumaine (20 millions) est en tête des Églises des Balkans: Serbie (16 millions), Grèce (9 million), Bulgarie (7 millions), puis la Géorgie (4 millions), Constantinople (3,5 millions), Antioche et Alexandrie (1 million chacun), Pologne 600 mille, Chypre (525 mille), Albanie 200 mille et Jérusalem 150 mille). L'Église du Sinaï n'est pas comptabilisée.

De façon curieuse, c'est l'Europe occidentale qui constitue, d'après cette carte, le centre du monde orthodoxe: la carte ne dit rien ni de l'Asie ni de l'Amérique, et là c'est une vraie lacune: avec son millions de membres (d'après "Yearbook of American and Canadian Churches" 2006) l'Eglise Orthodoxes en Amérique (OCA), autocéphale (non reconnue par Constantinople) arriverait en 7ème position (à égalité avec Antioche et Alexandrie). Autre curiosité, la carte mentionne les Églises de Finlande et d'Estonie (cette dernière n'est pas reconnue par le patriarcat de Moscou), autonomes au sein du patriarcat de Constantinople avec les patriarcats et Églises autocéphales, mais ne mentionne aucune des autonomies à l'intérieur du patriarcat de Moscou; pourtant celles-ci sont nettement plus importantes, en nombre, que ces 2 petites Églises (cf. tableau).

LES PRINCIPALES JURIDICTIONS
Trois des principales Églises locales ont publié récemment leurs chiffres

Patriarcat de Moscou

Chiffres communiqués par le patriarche Cyrille I le 2 février 2010: "160 diocèses, 207 évêques, 28 434 prêtres et 3 625 diacres (...) 30 142 paroisses, 788 monastères, dont 386 d'hommes et 402 de femmes". Remarquons qu'il y a très peu de paroisses (1 pour 4500 croyants!) et encore moins de prêtres…

Évolution: L'agence Interfax signale que 900 nouvelles paroisses ont été ouvertes en 2009 et que le clergé a augmenté d'environ 1 500 personnes. Elle rappelle aussi qu'en 1988 (millénaire du baptême) le Patriarcat comptait 6 893 paroisses, 76 diocèses, 74 évêques et 7397 clercs, ce qui montre l'expansion en 20 ans: +337% pour les paroisses, +110% pour les diocèses +180% pour les évêques et +335% pour les clercs.

Eglise Autonome d'Ukraine (patriarcat de Moscou

Chiffres publiés par le site de la Direction des Relations extérieures du patriarcat de Moscou le 5 janvier 2010: 44 diocèses, 64 évêques et 11358 paroisses desservies par 9573 clercs (8938 prêtres et 653 diacres); il y 22 établissements d'enseignement religieux (2 académies, 7 séminaires et écoles) ainsi que 5000 écoles du dimanche; il y a aussi sur le territoire de l'Ukraine 191 monastères (96 masculins et 95 féminins) qui comptent 1955 moines et 3148 moniales.

2009 a vu la consécration de 224 églises et la pose de la premières pierre de 149 nouvelles églises.

L'Ukraine représente, 1/3 du patriarcat en nombre de paroisses et de clercs, ¼ en nombre de diocèses et d'évêques. Eu égard à l'existence de schisme, cela montre un poids relatif supérieur à celui que lui donnerait sa population, ce qui démontrerai une meilleure couverture des besoins pastoraux de l'Orthodoxie en Ukraine qu'en Russie.

Patriarcat de Roumanie


Chiffres publiés par la chancellerie du Saint-Synode de l'Église orthodoxe roumaine (février 2010): 53 évêques, 14 578 prêtres et diacres dont une grande majorité, près de 13 000, sont salariés. En ce qui concerne les tranches d'âges des clercs majeurs (prêtres et diacres), les données sont les suivantes: 2710 (20-30 ans), 4440 (31-40 ans), 3049 (41-50 ans), 2812 (51-60 ans), 824 (61-70 ans), 112 (plus 70). Il y a 660 établissements monastiques, dont 475 monastères (255 de moines et 220 de moniales), ainsi que des ermitages et dix dépendances. Le nombre des lieux de culte s'élève à 16 128. Il est à noter que plusieurs centaines d'églises sont en cours de construction. Quant au nombre des baptêmes pour 2009, il se monte à 113 466, en légère augmentation par rapport à 2008.

La couverture des besoins pastoraux est ici nettement meilleure: 1 paroisse pour 1240 habitants; mais le manque de prêtres est encore plus criant (10% de moins que de paroisses). Le nombre de monastères est impressionnant.

Je serais intéressé à recevoir des informations de ce types sur les autres juridictions pour compéter ce dossier.

Notes

1. D'après l'édition 2006 du "Yearbook of American and Canadian Churches"
2. Cf. Les dix défis de l'orthodoxie

Feuil 1
A B C
1 Moscou 135,000,000 67.76%
2 Roumanie 20,000,000 10.04%
3 Serbie 16,000,000 8.03%
4 Grèce 9,000,000 4.52%
5 Bulgarie 7,000,000 3.51%
6 Géorgie 4,000,000 2.01%
7 Constantinople 3,500,000 1.76%
8 Antioche 1,000,000 0.50%
9 Alexandrie 1,000,000 0.50%
10 Pologne 600,000 0.30%
11 Chypre 525,000 0.26%
12 Albanie 200,000 0.10%
13 Jerusalem 150,000 0.08%
14 Tchéquie-Slovaquie 70,000 0.04%
15 Estonie 70,000 0.04%
16 Finlande 58,000 0.03%
17 OCA 1,064,000 0.53%

18 TOTAL 199,237,000

Par V. Golovanow

Rédigé par Vladimir Golovanow le 11 Février 2010 à 19:20 | 2 commentaires | Permalien


Voici un lien vers la revue russe "Russie en couleurs"

Lien vers "PO"

Rédigé par l'équipe de rédaction le 11 Février 2010 à 12:11 | 0 commentaire | Permalien

Le jugement du TGI de Nice est un chef d’œuvre du droit : pertinence, parfaite maîtrise des textes, précisions méticuleuses allant jusqu'à anticiper certains griefs et y répondre par avance sans laisser trop d'illusions au défendeur en cas de recours.

L'affaire a été examinée à fond, jusque dans son tréfonds, ce qui n'est pas si fréquent en première instance. Il se pourrait qu'un travail de cette qualité, un jugement si sérieusement approfondi, coupe l'herbe sous le pied du défendeur s'il tient à retourner à Canossa : le travail potentiel des futures instances éventuelles étant pour ainsi dire déjà fait. Le terrain semble avoir été déminé.
Il est intéressant de se poser la question de savoir pourquoi ces juges du civil ont pris le dossier à bras le corps et autant à cœur.
Qu'est ce qui a bien pu motiver à ce point leur désir d'être justes ?
Chacun sa petite idée ... Certainement pas les illusoires pressions politiques auxquelles fait abondamment allusion l’ACOR.

Félicitations aux avocats du demandeur. Le Cabinet français (Maître Alain Confino) et ses correspondants Russes ont fait fort. On doit reconnaître les insuffisances stupéfiantes d'en face.
Coup de chapeau et total respect au Président-rédacteur du jugement, un modèle d'érudition, de clarté et de suspense avec juste ce qu'il faut de touche d'humour enrobée d'un zeste de litote pour que ce soit en plus subtilement goûteux.

Un régal juridique.
Il faut lire les attendus dans l'ordre, car le jugement est en fait une lente gradation vers le dénouement tout en se permettant même quelques petites acrobaties collatérales dans la première partie. Et juste avant le final les juges ne peuvent s'empêcher de souffleter la mauvaise foi de l'arroseur arrosé, par application pure et simple de la loi. Cf - P.17 les trois dernières lignes; puis - P.18 §4; - P.18 §9; - P.19 §3.
Et P.19 §6 : rendre les biens en bon état, plus P. 20, le 3ème dire : ... les réparations.
Et puis P. 19 §10 un autre petit soufflet ... en nous annonçant que le défendeur avait lui-même demandé préalablement l'exécution provisoire ...

Enfin pour finir, le pompon, le loukoum sur la pastèque P. 20, le 2ème dire : "(...) la FDR est en droit de reprendre juridiquement l'exercice des attributs et charges (...) à l'expiration du bail le 31/12/07."
Les attributs : notamment entre autres les célèbrissimes rentrées de fonds récurrentes qui ont fait couler tant d'encre ? si c'est le cas suivez mon regard : les dites rentrées sur deux années civiles ? = plusieurs centaines de milliers d'euros ? les charges ? à voir mais sûrement très inférieures aux attributs.
Et ça peut dire quoi ? : faire auditer le bilan et les comptes seront exposés tout nus au milieu de la rue ...
Et restituer ?
La FDR devrait accepter ce deuxième dire de la p.20 du retour de l'argent en question à son profit puisqu'il est impossible de le rembourser aux visiteurs-donateurs-forcés faute de les connaître !
Ceci n'est pas un cadeau mais la restitution licite d'un dû. Elle peut en disposer en tout bien, tout honneur, toute légitimité et sans mauvaise conscience, ne serait-ce que pour faire procéder aux réparations urgentes qui n'auraient pas été effectuées malgré toute cette manne.

En cas de scrupules excessifs la FDR peut aussi choisir de remettre ces fonds à des oeuvres, orphelinats, prisons pour mineurs en Russie, on imagine l'impact : "Rendez l'argent pour les orphelins et mineurs emprisonnés qui sont dans le dénuement"...

Bartimée
le 06/02/2010

Rédigé par l'équipe de rédaction le 10 Février 2010 à 21:01 | 0 commentaire | Permalien

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