Il y a un an, Kirill devenait patriarche de Moscou. Avec Hieronymos II à Athènes, Daniel en Roumanie, Irinej en Serbie, il est représentatif d’une nouvelle génération de responsables plus ouverts au dialogue œcuménique, et qui devront aider l’orthodoxie à passer le cap de la modernité

Russie. L’ouverture vers l’Occident

Affaiblie par l’ère soviétique, l’Église russe a su renaître sous l’impulsion du patriarche Alexis II, puis de Kirill Ier, élu en 2009. En vingt ans, les paroisses ont été multipliées par quatre, les monastères par 45. La situation reste fragile : les 30 000 prêtres ne suffisent pas pour répondre aux besoins spirituels de la population, et la pratique ne dépasse pas les 2 %. Longtemps tentée par le repli, l’Église russe s’ouvre peu à peu à l’Occident, tout en étant critique vis-à-vis de sa sécularisation. Ainsi l’ouverture, en novembre, d’un séminaire orthodoxe russe en France traduit-elle la volonté de former une partie du clergé dans un contexte européen sécularisé.
Rédigé par l'équipe rédaction le 8 Février 2010 à 08:30 | 8 commentaires | Permalien

LES MINARETS DE LA CONCORDE
"L’islam assimilé est l’un des rares legs miraculeux de la Soviétie, avec l’alphabétisation des masses et le culte de l’enfance. Les minarets n’y éraflent ni le Ciel, ni les esprits, et le beau nom de Kazan évoque tout à la fois l’icône de la Vierge et l’écho de la mosquée"- écrit Le Courrier de Russie dans son dernier numéro. L'idée est juste, mais quelle ignorance crasse de l'histoire de la Russie! L’islam assimilé date, bien évidement, de la Russie impériale et cet exemple est en tout point exemplaire.

Tout avait pourtant mal commencé: la guerre avec les Tatars, musulmans depuis le Xe siècle, puis les Turcs dura plusieurs siècles et s'accompagna de la destruction des mosquées lors des premiers succès russes (prise de Kazan par Ivan le terrible en 1552). Mais dès le XVIIIe siècle tout change: alors que Louis XIV révoque l'édit de Nantes (1685), provoquant l'émigration massive des protestants jusqu'en Russie, la Grande Catherine (1729-1796) promulgue un édit de tolérance autorisant la construction des mosquées dans tout l'empire. La coexistence entre une forte minorité musulmane et un état chrétien n'a dés lors pas posé de problèmes majeures pendent prés de II siècles et demi et n'en pose toujours pas. Les musulmans ont représenté jusqu'à 30% de la population de l'empire à la fin du XIXe siècle, ils avaient pratiquement les mêmes droits que les Russes, en particulier dans l'armée (garde techerkesse de l'empereur, division sauvage de Kornilov…) et à la coure, et toutes les grandes villes de Russie ont leurs mosquées (avec minarets, mais sans muezzin).
Rédigé par Vladimir Golovanow le 4 Février 2010 à 10:26 | 27 commentaires | Permalien

Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a insisté sur les racines chrétiennes de l'Europe, ce qui est une belle avancée par rapport aux textes et discours précédents, mais il a oublié l'Orthodoxie …
Le discours intégral de Van Rompuy à l'Alliance française
AP

« Les deux premiers moments d'unification européenne ont été, d'abord, la Chrétienté latine du Moyen-Age, puis la République des Lettres du 18e siècle », a-t-il affirmé.

« Du 12e au 15e siècle, la chrétienté latine était unie religieusement et donc culturellement. Partout en Europe, la foi chrétienne structurait la vie quotidienne. Pensez aux prêtres qui célébraient la même liturgie dans la même langue (…). Partout, les gens de culture utilisaient le Latin et disposaient des mêmes références intellectuelles. (…) Partout, les écoles et les universités avaient le même programme. Partout, dans les arts plastiques, la tapisserie et la peinture, l'inspiration venait des mêmes modèles », a-t-il détaillé.
Rédigé par Vladimir Golovanow le 27 Janvier 2010 à 17:00 | 0 commentaire | Permalien

Nobel: "MEMORIAL" proposée
Nous avons souvent évoqué l'action remarquable de MEMORIAL pour la débolchevisation et la défense des droits de l'homme en Russie. Cette action serait enfin remarquée par les "droits-de l'homistes" internationaux au plus niveau: une députée norvégienne a annoncé son intention de proposer l'ONG Memorial et une de ses responsables, Svetlana Gannouchkina, pour le prix Nobel de la paix 2010.

Mais plutôt que de s'intéresser à l'action de MEMORIAL, qui justifie amplement la reconnaissance internationale que constitue le Nobel, nos faiseurs d'opinion mettent l'accent sur des questions de personnes qui n'intéressent que le microcosme politique: " Cette candidature risque de poser un dilemme au président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland, qui occupe aussi les fonctions de secrétaire général du Conseil de l'Europe, où la Russie est un acteur important, souligne le journal Verdens Gang (VG) qui a publié l'information."
Rédigé par Vladimir Golovanow le 19 Janvier 2010 à 14:15 | 0 commentaire | Permalien

Le modèle laïque français n'est pas universel

Extrait d'un article de Caroline Bruneau dans Le Figaro
Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image. Dès octobre, les communes, la police fédérale, les organismes caritatifs et la compagnie nationale des chemins de fer mettent en place les procédures à suivre en cas de grand froid. En particulier l'ouverture des gares, afin de garantir à tous un abri minimal lorsqu'il gèle dehors, notamment pour tous ceux qui refusent l'hébergement d'urgence : «Ceux qui ont passé plusieurs hivers dehors ne veulent plus venir», explique Michael Grosse, qui dirige à Berlin la Stadtmission, un centre d'hébergement d'urgence près de la gare centrale.

Jusqu'à 120 personnes peuvent passer la nuit ici : «Tous ceux qui se présentent sont acceptés.» Une politique qui évite les drames : entre dix et quinze sans-abri meurent en Allemagne chaque année. En France, ce sont 353 personnes qui ont succombé dehors aux rigueurs de l'hiver depuis le 1er janvier 2009, selon le bilan du collectif Morts de la rue publié le 29 décembre.
Pour ceux qui refusent l'hébergement, des cafés de nuit existent dans toutes les villes, plus d'une trentaine rien que dans la capitale. Ils acceptent souvent les chiens, seuls compagnons des SDF. Certains sont exclusivement réservés aux femmes, qui représentent désormais un quart des sans-domicile-fixe. Les bus maraudent dans les grandes villes pour apporter boissons chaudes et sacs de couchage à ceux qui veulent rester dehors. Le but avoué, c'est que personne ne meure de froid en Allemagne.
Rédigé par Vladimir Golovanow le 16 Janvier 2010 à 18:12 | 1 commentaire | Permalien

D’après un sondage de Selection Readers Digest (*) portant sur 16 pays, plus des ¾ des personnes interrogées croient au royaume céleste. Je reprend ci-dessous l'essentiel de l'article.

Les Français sont les plus sceptiques puisque 50 % à peine s’imaginent aux côtés de Dieu après leur trépas.
Elle est accompagnée dans le scepticisme par 4 pays de la "Vieille Europe" et la Chine:

* Pays bas 54%,
* Chine 57% plus chez les jeunes
* Allemagne 58%,
* Espagne 63%, plus chez les jeunes
* Royaume Uni 64%.
Rédigé par Vladimir Golovanow le 13 Janvier 2010 à 12:14 | 0 commentaire | Permalien

Dans un message adressé à une rencontre œcuménique, le patriarche Bartholomée de Constantinople a appelé les jeunes chrétiens à résister à la sécularisation en Europe.

“Après la chute du mur de Berlin, l’Europe ne reconnaît plus au christianisme la place que l’histoire lui avait consacrée … Le christianisme est comme expulsé de l’histoire de l’Europe”, a déclaré le patriarche de Constantinople Bartholomée Ier, dont le siège est à Istanbul.
Le patriarche a lancé son appel dans un message adressé à une rencontre européenne de jeunes, organisée par la Communauté œcuménique de Taizé du 29 décembre au 2 janvier à Poznan, en Pologne.
“Or, nous tenons à rappeler ici que l’identité de l’Europe est avant tout chrétienne et qu’elle ne peut être envisagée sans cet héritage”, a-t-il déclaré dans son message. “La sécularisation de l’Europe prend ici la forme d’un rejet de Dieu de l’histoire. Néanmoins, la mobilisation des chrétiens de toute l’Europe, ainsi que le manifeste le rassemblement de Poznań constitue une initiative importante rappelant les racines chrétiennes de ce continent, son identité et ses valeurs.”
Rédigé par l'équipe de rédaction le 6 Janvier 2010 à 10:30 | 0 commentaire | Permalien

Deuxième anniversaire du décès du père Victor Shipovalnikov
A l'occasion du deuxième anniversaire du rappel à Dieu du père Victor Shipovalnikov, un parastase sera célébré le dimanche 27 décembre à 18h00 en l'église de la Dormition à Ste Geneviève des Bois.

Père Victor était né le 28 janvier 1915 à Arkhangelsk ; dès son plus jeune age il fut attiré par les offices religieux et commença à servir comme acolytes dès l'âge de 7 ans. L'époque soviétique transforma cette région en un lieu de déportation massif. Père Victor se rappella toute sa vie comment dans les années 20 et 30 il participa à des célébrations épiscopales présidées par de saints pasteurs tels que le métropolite Séraphim (Tchitchagov), les archevêques Ilarion (Troïtsky) et Luc (Voino-Iassenetsky).

En 1936, alors qu'il termine la faculté technique de Leningrad, il fait connaissance du métropolite Nicolas (Iarouchevitch), alors évêque de Peterhof et devient un de ses amis. En 1939, père Victor est mobilisé dans l'armée rouge et se retrouve en 1941 en Moldavie puis à Odessa. Lors de l'évacuation soviétique de la Crimée, père Victor arrive de justesse à échapper au retrait de troupe grâce à l'aide de moniales.
Rédigé par Daria Tchertkoff le 24 Décembre 2009 à 18:19 | -11 commentaire | Permalien

L'Eglise orthodoxe, passive pendant la révolution roumaine
Par Sophie Lebrun (Cuej)

La position de l'Eglise orthodoxe pendant le régime communiste s'est, au mieux, manifesté par un silence complaisant, au pire un soutien.

Alors que son rôle dans la révolution roumaine fut inexistant, la position de l'Eglise orthodoxe sous le règne de Ceausescu reste obscure.

"Si les Eglises ont joué un rôle dans la chute des régimes communistes dans les pays de l'Est, la Roumanie est un cas où elles ont très peu pris part à la révolution, en tant que communauté". Pour Michel Kubler, rédacteur en chef religion du journal La Croix et spécialiste des églises d'Orient (1), l'institution orthodoxe, religion officielle du pays, ne s'est pas impliquée pendant les événements de décembre 1989. "Il y a bien eu quelques évêques orthodoxes ou des prêtres mais cela n'a pas eu un impact déterminant".

De fait, sa position pendant le régime communiste s'est, au mieux, manifesté par un silence complaisant, au pire un soutien. "La main mise de Ceausescu sur la société roumaine était telle qu'on ne pouvait pas monter dans la hiérarchie orthodoxe sans avoir l'aval de la police secrète, explique Michel Kubler. Cela ne veut pas dire que tout métropolite était corrompu et complètement inféodé au régime. Mais, pour le moins, il fallait être inoffensif".
Rédigé par l'équipe de rédaction le 22 Décembre 2009 à 20:53 | 8 commentaires | Permalien

Plus des trois quarts des persécutions religieuses dans le monde concernent des chrétiens, affirme un organisme catholique reconnu par le Vatican dans son rapport annuel.
Le rapport, dont Radio Vatican fait état lundi, relève que 75% à 85% des persécutions religieuses dans le monde visent des chrétiens. Il a été rédigé par l'organisme de droit pontifical "Aide à l'Eglise qui souffre" et il démontre qu'"encore aujourd'hui un grand nombre de chrétiens ne peuvent pratiquer librement leur religion", relève la radio du pape.
Les mesures oppressives contre les chrétiens "fondées sur les idéologies athéistes" comme le communisme "diminuent"; mais il y a de "nouvelles idéologies qui disent +oui+ à la religion mais seulement à une seule religion", note un des rapporteurs, Berthold Pelster, faisant référence notamment aux pays musulmans et à l'Inde, où certains Etats ont fait adopter des législations anticonversion.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 8 Décembre 2009 à 09:05 | 1 commentaire | Permalien

ZENIT.org

Pour le patriarche œcuménique Bartholomée Ier, la présence de la délégation du Saint-Siège à Istanbul pour la fête de saint André est « une confirmation du désir » de « parvenir à la pleine communion » et d'éliminer « les obstacles accumulés » ces derniers siècles.
L'archevêque de Constantinople a accueilli, lundi 30 novembre, le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, Mgr Brian Farrell, secrétaire du dicastère, le révérend Andrea Palmieri et le père Vladimiro Caroli, membre de la section orientale.
Ces hauts prélats ont été envoyés par Benoît XVI à Istanbul pour la célébration du saint patron du patriarcat œcuménique, a rapporté L'Osservatore Romano. Une visite qui rentre dans le cadre de l'échange annuel de délégations pour les fêtes respectives des saints patrons (la rencontre à Rome a lieu le 29 juin à l'occasion de la fête des saints Pierre et Paul).
Rédigé par l'équipe rédaction le 2 Décembre 2009 à 21:26 | 17 commentaires | Permalien


« Europe, patrie spirituelle », sera présentée à Rome le 2 décembre


Le patriarcat de Moscou a publié un livre sur le pape Benoît XVI. Intitulé « Europe, patrie spirituelle », il s'agit d'un volume en édition bilingue italienne et russe, qui recueille les discours que Joseph Ratzinger - Benoît XVI a consacré ces dix dernières années à l'Europe.
L'introduction de l'ouvrage est du président du département pour les relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou, l'archevêque Hilarion de Volokolamsk, et l'initiative éditoriale est du Département des relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou, en coopération avec l'Association internationale Sofia.
Rédigé par l'équipe rédaction le 2 Décembre 2009 à 09:17 | 5 commentaires | Permalien

VIETNAM:Des bonzes violemment évacués d'un monastère (bonzes)
Des dizaines de moines, disciples du bonze Thich Nhat Hanh, ont été "violemment" évacués d'un monastère dans le centre du Vietnam, ont affirmé dimanche des fidèles de cette figure internationale du bouddhisme. Une foule de 50 à 60 personnes, armées de bâtons et de marteaux, aurait attaqué dimanche les bonzes, endommageant leurs chambres et les forçant à sortir, a indiqué par téléphone l'un d'eux, Nguyen Phuoc Loc. Plus d'une centaine de bonzes auraient dû alors quitter les lieux et seraient allés chercher refuge dans une autre pagode de la ville de Bao Loc, à une quinzaine de kilomètres de leur propre monastère dans la province de Lam Dong, a-t-il poursuivi.

Plus de 200 nones auraient elles été regroupées de force dans un bâtiment du monastère, a-t-il encore précisé, ajoutant que des policiers en uniforme gardaient les lieux. "Les soeurs ont été autorisées à rester cette nuit, mais seront forcées de quitter le monastère demain", a renchéri le frère Trung Hai, joint dans le village des Pruniers, dans le sud-ouest de la France. Ce village, fondé par Thich Nhat Hanh, est l'un des plus grands centres bouddhistes d'Europe.
Rédigé par l'équipe rédaction le 27 Septembre 2009 à 19:13 | 8 commentaires | Permalien

Une histoire étonnante rapportée directement par ses protagonistes
"FOMA"
A.Tkathenko


Comment naissent les monastères?

Pour qu’apparaisse un monastère, il faut l’abnégation de quelques personnes, la décision de consacrer sa vie au salut de son âme et aussi, le concours de la grâce venue d’en haut. C’est ainsi que fut fondé il y a une dizaine d’années, en Russie, l’un des couvents les plus jeunes du monde : le monastère de l’Icône du Christ « non façonnée de main d’homme »(1) au village de Klykovo, dans la région de Kalouga.
L’higoumène Mikhaïl (Semenov) dirige l'un des plus jeunes monastères de la planète : le couvent fondé en l’honneur de l’Icône du Seigneur achéiropoiète du village de Klykovo (région de Kalouga) a tout juste un peu plus de 10 ans. En conversant avec le père Mikhaïl, nous avons bénéficié d’une occasion unique de vous transmettre une histoire étonnante, recueillie de première main, puisque le père Mikhaïl a vécu les prémisses du miracle de la naissance de ce nouveau monastère.

Rivière, prairies : la nature alentour est belle. Le cœur s’emplit d’un sentiment nouveau, comme s’il pouvait enfin respirer son content d’air frais. La voilà, la vraie vie, la voilà, la beauté divine !

La route actuelle qui mène à l’Eglise n’existait pas jadis - à vrai dire, il n’y avait pas de route du tout. Une église s’élevait sur un mont, et autour, sous la pluie, s’étendait un marécage. Au printemps et en automne, la boue devenait si épaisse qu’il fallait organiser une véritable expédition pour amener un prêtre jusqu’à l’église. On conduisait le bon père aux portes mêmes de l’édifice, parce que le marais arrivait jusqu’au seuil.

A cette époque, l’été était particulièrement agréable. С'était beau, tout en vert, sans asphalte, sans barrière ni maison. C’était le paradis sur terre : une nature généreuse, intacte. Il y avait encore arbres et buissons, que l’on a du enlever lorsqu’on a fait le plan des lieux. L’herbe poussait plus haut qu’un homme ! A travers ces fourrés, deux chemins étaient empruntés par les gens du coin, mais on ne les voyait même pas à cause des herbes. C’était un vrai désert. Rien que la verdure, le ciel, et le silence…
Rédigé par l'équipe rédaction le 25 Septembre 2009 à 10:22 | 1 commentaire | Permalien

LE GASCON: Un aristocrate français parle de sa paroisse orthodoxe.
"FOMA"
Tatiana MASSE


En arrivant à l’église Saint Jean le Russe à Lyon, on remarque tout de suite le prêtre d’un certain âge qui prie dans le sanctuaire en français. La voix est faible, mais son intonation chavire le cœur…

Le protoprêtre Michel de Castelbajac est né en 1928. Après des études à Sciences Po et à l’institut de Théologie de Saint Denis, il a travaillé au Ministère des Affaires Etrangères, puis dirigé une usine de production de cristal. Il fut ordonné prêtre en 1964 par saint Jean (Maximovitch), archevêque de Shanghaï et de San-Francisco.

Etroit est le chemin qui mène au ciel.


— Il faut sans doute que je vous parle un peu de ma vie. Jusqu’à l’âge de dix-sept ans, j’ai vécu en Gascogne où mon père possédait quelques terres dont il avait hérité. Nous travaillions nous-même aux champs. Je ne me souviens guère de vacances scolaires que je n’aurais passées entre les haricots et les tomates. Ma famille était de tradition catholique, et l’on nous avait appris dès l’enfance à dire : « Que Dieu vous bénisse » en guise de salutation. Cela étant, si j’aimais beaucoup l’Eglise, je ne peux vraiment pas dire que j’étais un adolescent idéal et pieux. Je sortais la nuit, volais l’argent de mes parents pour m’acheter des albums d’art, dont je voulais faire ma profession. Pourtant mon père avait d’autres projets. Il rêvait pour moi d’une carrière de haut fonctionnaire ou d’homme d’affaires. On chercha d’abord à me placer dans un collège de Jésuites où il y avait des cours de commerce, et ensuite, comme cela n’avait pas marché, à Sciences Po. Je me souviens du jour où je dus quitter ma Gascogne ensoleillée pour le brouillard parisien. Je n’avais aucune envie de cette vie de fonctionnaire dont rêvait mon père. Je devins quand même diplomate et travaillai au Ministère des Affaires Etrangères.
Rédigé par l'équipe rédaction le 22 Septembre 2009 à 10:03 | -40 commentaire | Permalien

Consécration de l'unique église orthodoxe russe en Mongolie
L'unique église orthodoxe russe en Mongolie, située à Oulan-Bator et dédiée à la très Sainte Trinité, a été consacré le dimanche 21 juin, fête de tous les saints de la terre russe. L'office de la dédicace était présidé par l'évêque Marc d'Egoriev, auxiliaire du diocèse de Moscou et responsable des établissements du patriarcat de Moscou à l'étranger.

L'église Sainte-Trinité à Oulan-Bator fut fondée en 1864, près le consulat russe. Elle fut fermée après la révolution de 1917 et ne rouvrit ses portes qu'en 1998.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 23 Juin 2009 à 11:45 | 0 commentaire | Permalien

La Serbie est le premier pays en Europe par le nombre de réfugiés
Selon les chiffres de l'ONU, la Serbie est le premier pays de l'Europe par le nombre de réfugiés sur son territoire. Elle accueille en effet 307 000 personnes qui ont fui différentes zones de conflits. La majorité de ces réfugiés - environ 236 000 - ont quitté le Kosovo depuis le conflit de 1998-1999 et depuis 2008, année où les autorités albanaises du Kosovo ont proclamé unilatéralement "l'indépendance" par rapport à Belgrade.

Selon le rapport de l'ONU, cité par RIA-Novosti, il n'y a pas eu de retour significatif au Kosovo des personnes qui avaient fui la région.

D'après les autorités serbes, plus de 10 % de la population du pays sont aujourd'hui des réfugiés arrivés depuis 1992. Plus de 200 000 parmi eux ont reçu déjà la nationalité serbe.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 22 Juin 2009 à 11:37 | 1 commentaire | Permalien

Nouvelle page dans les relations entre le patriarcat de Moscou et l'Etat ukrainien?
La rencontre entre Ioulia Tymochenko, premier ministre de l'Ukraine, et le patriarche Cyrille au monastère Saint-Daniel de Moscou va-t-elle appaiser les relations un peu tendues ces dernières années entre le patriarcat de Moscou et l'État ukrainien?

Selon le site officiel de l'Église russe, le patriarche Cyrille s'est réjoui de cette rencontre, soulignant que la Russie et l'Ukraine "ne sont pas seulement deux pays orthodoxes, mais deux pays liés par une tradition commune, par la même histoire et par une seule Église".

"Pour l'Église orthodoxe russe, Kiev est notre Constantinople, avec sa Saint-Sophie. C'est le centre spirituel de l'orthodoxie russe. C'est ainsi que nous percevons Kiev, comme la capitale méridionale de l'orthodoxie russe", a affirmé le patriarche. Il a déclaré aussi son intention à faire tout ce qui était en son pouvoir "pour contribuer à développer les relations entre la Russie et l'Ukraine, pour que toutes les difficultés soient surmontées". Il a ajouté qu'il ne s'agissait pas là, pour lui, d'une tâche secondaire, mais d'un devoir de première importance.

De son côté, Ioulia Tymochenko a assuré que l'Église orthodoxe russe trouvera toujours un soutien amical auprès du gouvernement ukrainien. Elle a invité le patriarche à se rendre à Kiev et proposé son aide dans l'organisation de cette visite.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 30 Avril 2009 à 13:21 | 1 commentaire | Permalien

Le site du patriarcat de Moscou annonce que l’évêque Hilarion, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, a reçu S.E. Claudio Surdo, ambassadeur d’Italie en Fédération de Russie. Mgr Hilarion a, entre autre, déclaré au cours de cette rencontre : « Il est souvent question d’une conquête 'démographique' de l’Europe par l’Islam. Les familles musulmanes sont nombreuses, quelle raison de s’en alarmer ? Il serait plus naturel de nous poser la question : pourquoi les couples chrétiens ont si peu d’enfants? Les valeurs de la société modernes ont cessé d’être chrétiennes : le bien-être matériel, l’avancement professionnel, les plaisirs prévalent sur celles de la famille, de l’éducation des enfants. Les États européens, les Églises chrétiennes ont la tâche commune de protéger la famille. Ce sera la meilleure réponse à la prétendue menace islamique »
Rédigé par Nikita Krivochéine le 14 Avril 2009 à 17:08 | 14 commentaires | Permalien

L'orthodoxie mieux reconnue en France
La visite à Paris du patriarche Bartholomé de Constantinople les 8-9 avril, venant après celle, historique, du patriarche Alexis II de Moscou, de bienheureuse mémoire, en octobre 2007, confirme la reconnaissance croissante de l'orthodoxie en France. Les deux patriarches ont été reçus par les autorités de l'État français et de l'Église catholique, qui ont insisté sur l'importance de notre présence ici.

Bien sûr, la dernière visite du patriarche Bartholomé n'a pas l'impacte de celle du patriarche Alexis II (je n'ai trouvé aucun écho dans la presse): un peu plus courte, elle ne comporte, cette fois-ci, ni discours programme au Conseil de l’Europe à Strasbourg, ni vêpres et vénération de la Couronne d'épines à Notre-Dame, ni célébration avec la communauté orthodoxe; mais elle revêt une grande importance pour l'orthodoxie en France: Mme Michèle ALLIOT-MARIE, ministre de l'Intérieur, chargée des cultes, entourée des tous les évêques orthodoxes de France, a reçu le patriarche Bartholomé, mettant ainsi en évidence la diversité et la fraternité de l'orthodoxie dans notre pays. Madame le ministre a indiqué que le monde d'aujourd'hui a besoin des religions, affirmant que les Églises ont un rôle positif à y jouer pour préserver le lien de paix au sein de la société. Elle a rendu hommage à la qualité des relations de confiance établies avec les évêques et les responsables orthodoxes.
Rédigé par Vladimir Golovanow le 14 Avril 2009 à 12:46 | 60 commentaires | Permalien

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