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Le blog d'actualité, animé par des laïcs catholiques, "Le Salon Beige" annonce la traduction en français du livre d'Elena Tchoudinova, écrivain russe, épouse d'un prêtre "lefebvriste", intitulé "La mosquée Notre-Dame de Paris":
En novembre 2008, Elena Tchoudinova, russe orthodoxe, décidait de publier gratuitement sur Internet son roman «La mosquée Notre-Dame de Paris - année 2048», son best-seller russe (près de 100 000 exemplaires vendus depuis sa parution en 2005) qu’elle avait fait traduire en français. En effet, après trois ans de travail acharné pour trouver un éditeur en France, les efforts de son agent s’étaient révélés vains. C’est ainsi que les éditions Tatamis prirent connaissance de l’existence de son livre, et l'ont sorti le 15 avril, préfacé par Anne-Marie Delcambre, docteur d’Etat en droit, docteur en civilisation islamique, professeur d’arabe.
Ce roman projette le lecteur dans une France de 2048 devenue musulmane. Après l’invasion et la prise du pouvoir des islamistes, l'Europe est devenue l’Eurabie. Elle est séparée de la Russie par le rideau vert. De son coté l’Amérique a perdu toute sa puissance et se retrouve déchirée par les querelles ethniques. Le Vatican, lui, est rasé. Cependant une Église clandestine s’est mise en place. A Paris, il ne reste que 5 ghettos dans lesquels survivent les non-convertis. Notre-Dame de Paris a été transformée en Mosquée. Une résistance existe, qui décide de lancer une insurrection.
En novembre 2008, Elena Tchoudinova, russe orthodoxe, décidait de publier gratuitement sur Internet son roman «La mosquée Notre-Dame de Paris - année 2048», son best-seller russe (près de 100 000 exemplaires vendus depuis sa parution en 2005) qu’elle avait fait traduire en français. En effet, après trois ans de travail acharné pour trouver un éditeur en France, les efforts de son agent s’étaient révélés vains. C’est ainsi que les éditions Tatamis prirent connaissance de l’existence de son livre, et l'ont sorti le 15 avril, préfacé par Anne-Marie Delcambre, docteur d’Etat en droit, docteur en civilisation islamique, professeur d’arabe.
Ce roman projette le lecteur dans une France de 2048 devenue musulmane. Après l’invasion et la prise du pouvoir des islamistes, l'Europe est devenue l’Eurabie. Elle est séparée de la Russie par le rideau vert. De son coté l’Amérique a perdu toute sa puissance et se retrouve déchirée par les querelles ethniques. Le Vatican, lui, est rasé. Cependant une Église clandestine s’est mise en place. A Paris, il ne reste que 5 ghettos dans lesquels survivent les non-convertis. Notre-Dame de Paris a été transformée en Mosquée. Une résistance existe, qui décide de lancer une insurrection.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 22 Avril 2009 à 03:41
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Il paraît regrettable que ce soit la Ligue des droits de l'homme, association super laïque, voire athée, qui a induit une action en justice afin d'obtenir l'interdiction de cette "exposition" blasphématoire!
Les corps qui y sont exposés après "traitement artistique" ont été exportés par la Chine communiste, ce sont des fusillés. La Chine détient les records mondiaux de l'application de la peine de mort.
L'Église catholique au territoire canonique de laquelle appartient la France, ne s'est pas, à ma connaissance, officiellement manifestée. Autant des Églises protestantes et orthodoxes...
Critère et mesure de la laïcisation à laquelle est voué notre siècle? Combien avait raison il y a quelques jours le patriarche Cyrille en déplorant les méfaits de la société de consommation.
Les corps qui y sont exposés après "traitement artistique" ont été exportés par la Chine communiste, ce sont des fusillés. La Chine détient les records mondiaux de l'application de la peine de mort.
L'Église catholique au territoire canonique de laquelle appartient la France, ne s'est pas, à ma connaissance, officiellement manifestée. Autant des Églises protestantes et orthodoxes...
Critère et mesure de la laïcisation à laquelle est voué notre siècle? Combien avait raison il y a quelques jours le patriarche Cyrille en déplorant les méfaits de la société de consommation.
Le diffuseur de l'exposition "Our body/A corps ouverts", interdite mardi matin par la justice, s'est déclaré "stupéfait" par une telle décision, estimant "incroyable qu'un juge seul" puisse interpréter de cette façon la loi de décembre 2008 sur la dignité du corps humain.
Il est "incroyable qu'un juge seul puisse interpréter la loi de décembre 2008", a déclaré mardi après-midi Pascal Bernardin.
La loi du 19 décembre 2008, modifiant notamment deux alinéas de l'article 16 du Code civil, rappelle que le respect dû au corps humain ne cesse pas après la mort et permet au juge toutes mesures pour mettre une terme aux atteintes illicites au corps humain, y compris après la mort.
Pascal Bernardin a précisé mardi qu'il fermerait l'exposition après avoir reçu la notification de la décision judiciaire, ce qui n'était pas le cas mardi en fin de journée. "C'est une exposition extraordinaire. Je ne pense pas qu'un tribunal d'appel (sic) puisse l'interdire", a-t-il dit insistant sur son caractère "scientifique", "pédagogique et esthétique" qui a fait se déplacer "120.000 visiteurs".
"Une fois que l'exposition a eu beaucoup de succès, des associations anti-chinoises ont profité du succès pour attaquer l'exposition", a-t-il estimé, faisant allusion à "Solidarité Chine" et "Ensemble contre la peine de mort" qui en ont demandé l'interdiction; les deux associations soupçonnaient même un trafic en raison de la provenance des corps.
Pascal Bernardin, flanqué du Dr Hervé Laurent, commissaire scientifique de l'exposition, a rappelé que les corps exposés appartenaient à une fondation chinoise qui les avaient obtenus légalement, le donneur ou sa famille ayant donné leur accord. "Il n'y a pas de traçabilité (NDLR: des corps)", a reconnu le Dr Laurent pour qui tout a été fait dans les règles, en accord avec les autorités chinoises.
Aucune date n'est encore fixée pour l'examen de cette affaire par la cour d'appel de Paris.
Il est "incroyable qu'un juge seul puisse interpréter la loi de décembre 2008", a déclaré mardi après-midi Pascal Bernardin.
La loi du 19 décembre 2008, modifiant notamment deux alinéas de l'article 16 du Code civil, rappelle que le respect dû au corps humain ne cesse pas après la mort et permet au juge toutes mesures pour mettre une terme aux atteintes illicites au corps humain, y compris après la mort.
Pascal Bernardin a précisé mardi qu'il fermerait l'exposition après avoir reçu la notification de la décision judiciaire, ce qui n'était pas le cas mardi en fin de journée. "C'est une exposition extraordinaire. Je ne pense pas qu'un tribunal d'appel (sic) puisse l'interdire", a-t-il dit insistant sur son caractère "scientifique", "pédagogique et esthétique" qui a fait se déplacer "120.000 visiteurs".
"Une fois que l'exposition a eu beaucoup de succès, des associations anti-chinoises ont profité du succès pour attaquer l'exposition", a-t-il estimé, faisant allusion à "Solidarité Chine" et "Ensemble contre la peine de mort" qui en ont demandé l'interdiction; les deux associations soupçonnaient même un trafic en raison de la provenance des corps.
Pascal Bernardin, flanqué du Dr Hervé Laurent, commissaire scientifique de l'exposition, a rappelé que les corps exposés appartenaient à une fondation chinoise qui les avaient obtenus légalement, le donneur ou sa famille ayant donné leur accord. "Il n'y a pas de traçabilité (NDLR: des corps)", a reconnu le Dr Laurent pour qui tout a été fait dans les règles, en accord avec les autorités chinoises.
Aucune date n'est encore fixée pour l'examen de cette affaire par la cour d'appel de Paris.
Les journaux russes annoncent qu'un cortège aura lieu le 22 avril, date anniversaire de la naissance de Lénine, pour exiger que sa dépouille soit évacuée du mausolée sur la Place Rouge. Des acteurs, des groupes de rock, des militants orthodoxes prendront part à ce cortège. Vladimir Jirinovsky, vice-président de la Douma (Parlement) a l'intention de se joindre. "Les idoles hors du Kremlin" sera la revendication des manifestants qui entonneront le chant "Je te rejette, Satan!". Des membres de la Douma, des porteurs d'oriflammes orthodoxes feront partie de cette manifestation. L'architecte Shscussev a conçu le mausolée à l'image de l'autel de Pergame que le livre de l'Apocalypse mentionne comme une représentation de Satan : "A l'Ange de l'Église de Pergame, écris: Ainsi parle celui qui possède l'épée acérée à double tranchant. Je sais où tu demeures: là est le trône de Satan mais tu tiens ferme à mon nom et tu n'as pas renié ma foi même au jour d'Antipas, mon témoin fidèle, qui fut mis à mort chez vous, là où demeure Satan"(Ap, 2, 12-13).
L'autel de Pergame a été reconstitué au cœur , de notre pays pour abriter la dépouille de Lénine, persécuteur du christianisme dont l'athéisme était proche du satanisme, affirment les organisateurs du cortège.
L'autel de Pergame a été reconstitué au cœur , de notre pays pour abriter la dépouille de Lénine, persécuteur du christianisme dont l'athéisme était proche du satanisme, affirment les organisateurs du cortège.
"Interfax" annonce que l'archiprêtre Georges Riabykh, vice-président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, souhaite que la Conférence "Durban-2" qui s'est ouverte hier à Genève introduise la notion de 'christianophobie" dans le droit international. L'antisémitisme et l'islamophobie sont déjà officiellement reconnus. Le Secrétaire Général de l'ONU s'est référé à ces notions dans son discours d'ouverture. L'Église russe regrette l'omission de la christianophobie. Il existe de très nombreux exemples d'altération publique de la doctrine chrétienne, d'offenses aux sentiments des croyants. Le père Georges a évoqué les films "Da Vinci code" et "La dernière tentation du Christ" ainsi que la récente exposition "Attention, religion!" organisée par le Centre Sakharov à Moscou. A plusieurs reprises des représentants de l'Église russe ont insisté, dans le cadre de conférences internationales, sur la nécessité de garantir le respect des croyances religieuses.
Il faut espérer que la Conférence de Genève permette d'éviter les humiliations infligées aux chrétiens partout dans le monde. cela contribuerait à réduire les tensions religieuses.
Il faut espérer que la Conférence de Genève permette d'éviter les humiliations infligées aux chrétiens partout dans le monde. cela contribuerait à réduire les tensions religieuses.
MOSCOU, 19 avr 2009 (AFP) - L'Occident traverse une grave crise spirituelle (patriarche orthodoxe russe)
Le patriarche de Moscou et de toutes les Russies Kirill a estimé dimanche que l'Occident traversait actuellement une crise spirituelle "très profonde", dans un entretien accordé à l'occasion des fêtes de la Pâque orthodoxe.
"La crise spirituelle en Occident est très profonde", a dit Kirill, qui célèbre ce week-end pour la première fois l'office pascal en tant que chef de l'Eglise orthodoxe russe, interrogé par la chaîne de télévision Vesti,
"Là-bas, il n'y a pas eu l'athéisme que nous avons connu (en URSS, ndlr). Là-bas, il y a eu un bien-être apparent, notamment une vie religieuse en apparence harmonieuse, mais à un certain moment tout a commencé à s'effondrer. Et à présent cet effondrement spirituel des fondements de la vie affaiblit beaucoup la société occidentale, qui connaît aussi le stress, les épreuves", a-t-il poursuivi.
"Et les chrétiens d'Occident malheureusement ne sont pas toujours capables de soutenir leur peuple", a jugé Kirill.
Le patriarche, qui a été intronisé en février pour prendre la suite d'Alexis II, mort en décembre, a souligné que les Eglises orthodoxe et catholique oeuvraient "ensemble très activement sur la scène internationale" pour la sauvegarde des fondements religieux de la vie et du système chrétien de valeurs dans la civilisation européenne.
Le patriarche de Moscou et de toutes les Russies Kirill a estimé dimanche que l'Occident traversait actuellement une crise spirituelle "très profonde", dans un entretien accordé à l'occasion des fêtes de la Pâque orthodoxe.
"La crise spirituelle en Occident est très profonde", a dit Kirill, qui célèbre ce week-end pour la première fois l'office pascal en tant que chef de l'Eglise orthodoxe russe, interrogé par la chaîne de télévision Vesti,
"Là-bas, il n'y a pas eu l'athéisme que nous avons connu (en URSS, ndlr). Là-bas, il y a eu un bien-être apparent, notamment une vie religieuse en apparence harmonieuse, mais à un certain moment tout a commencé à s'effondrer. Et à présent cet effondrement spirituel des fondements de la vie affaiblit beaucoup la société occidentale, qui connaît aussi le stress, les épreuves", a-t-il poursuivi.
"Et les chrétiens d'Occident malheureusement ne sont pas toujours capables de soutenir leur peuple", a jugé Kirill.
Le patriarche, qui a été intronisé en février pour prendre la suite d'Alexis II, mort en décembre, a souligné que les Eglises orthodoxe et catholique oeuvraient "ensemble très activement sur la scène internationale" pour la sauvegarde des fondements religieux de la vie et du système chrétien de valeurs dans la civilisation européenne.
En ce Vendredi Saint, nous avons découvert cet article inquiétant dans le Figaro sur le nombre annuel des suicides dans le monde. Prions pour que tous ceux qui ont perdu l'espoir dans la vie le retrouvent un jour dans la Résurrection du Christ crucifié !
Au moins un million de personnes se suicident chaque année dans le monde, soit un mort toutes les 40 secondes, selon un article à paraître samedi dans la revue médicale britannique The Lancet qui compile de précédentes études sur le sujet. Des chiffres confirmés par l'Organisation mondiale de Santé (OMS).
Le suicide représente la 10e cause de mortalité (1,5% des décès) à travers le monde. La Chine totalise à elle seule plus de 30% des cas. Mais selon The Lancet, le phénomène est également préoccupant dans les états de l'ex-URSS. L'OMS cite notamment la Lituanie, l'Estonie, le Belarus et la fédération russe. Selon l'organisation, ces pays présentent des taux de suicide de l'ordre de 45 par 100.000 habitants par année.
En Europe, les taux de suicide sont généralement plus élevés dans les pays du nord, relèvent les auteurs de l'article, Keith Hawton (Centre de recherche sur le suicide, université d'Oxford, Royaume-Uni) et Kees van Heeringen (Unité de recherche sur le suicide, hôpital universitaire de Gand, Belgique). Par contraste, selon l'OMS, les taux de suicide les moins élevés se trouvent en Europe méditerranéenne et dans les pays majoritairement catholiques de l'Amérique du Sud (Colombie, Paraguay) et d'Asie (comme les Philippines) ainsi que dans les pays musulmans (comme le Pakistan). Ces pays présentent un taux de suicide de moins de 6 pour 100 000 habitants.
Au moins un million de personnes se suicident chaque année dans le monde, soit un mort toutes les 40 secondes, selon un article à paraître samedi dans la revue médicale britannique The Lancet qui compile de précédentes études sur le sujet. Des chiffres confirmés par l'Organisation mondiale de Santé (OMS).
Le suicide représente la 10e cause de mortalité (1,5% des décès) à travers le monde. La Chine totalise à elle seule plus de 30% des cas. Mais selon The Lancet, le phénomène est également préoccupant dans les états de l'ex-URSS. L'OMS cite notamment la Lituanie, l'Estonie, le Belarus et la fédération russe. Selon l'organisation, ces pays présentent des taux de suicide de l'ordre de 45 par 100.000 habitants par année.
En Europe, les taux de suicide sont généralement plus élevés dans les pays du nord, relèvent les auteurs de l'article, Keith Hawton (Centre de recherche sur le suicide, université d'Oxford, Royaume-Uni) et Kees van Heeringen (Unité de recherche sur le suicide, hôpital universitaire de Gand, Belgique). Par contraste, selon l'OMS, les taux de suicide les moins élevés se trouvent en Europe méditerranéenne et dans les pays majoritairement catholiques de l'Amérique du Sud (Colombie, Paraguay) et d'Asie (comme les Philippines) ainsi que dans les pays musulmans (comme le Pakistan). Ces pays présentent un taux de suicide de moins de 6 pour 100 000 habitants.
Dans les pays développés, le suicide tue deux à quatre fois plus d'hommes que de femmes, et l'écart semble augmenter au fil des années. En revanche, en Chine, davantage de femmes que d'hommes décident de passer à l'acte.
Dans la plupart des pays, les personnes âgées sont les plus concernées, même si depuis une cinquantaine d'années la proportion s'accroît chez les jeunes.
Dans la plupart des pays, les personnes âgées sont les plus concernées, même si depuis une cinquantaine d'années la proportion s'accroît chez les jeunes.
Le samedi 11 avril (samedi de Lazare selon le calendrier liturgique orthodoxe), à Mons, s’est ouverte une nouvelle paroisse de l’Eglise orthodoxe russe, qui est dédiée au saint Archange Michel. Le rite de la petite consécration de l’église et la Divine Liturgie fut célébrée, ce jour-là, par l’archevêque Simon de Bruxelles et de Belgique, entouré de plusieurs prêtres et diacres de son diocèse.
A l’issue de la célébration, Mgr Simon s’est adressé au clergé et aux fidèles, en soulignant notamment que la ville de Mons est la dernière ville importante de Belgique dans laquelle il n’y avait pas, jusqu’ici, de paroisse orthodoxe russe. « En beaucoup de villes où des paroisses orthodoxes russes avaient été créées par la diaspora du XXe siècle, là où les locaux n’appartenaient pas à la paroisse, avec les changements de génération, les communautés se voyaient privées de lieux de culte et cessaient leur existence. Ce n’est que là où les locaux appartenaient à la paroisse que les communautés subsisté jusqu’aujourd’hui » a souligné l’archevêque.
A l’issue de la célébration, Mgr Simon s’est adressé au clergé et aux fidèles, en soulignant notamment que la ville de Mons est la dernière ville importante de Belgique dans laquelle il n’y avait pas, jusqu’ici, de paroisse orthodoxe russe. « En beaucoup de villes où des paroisses orthodoxes russes avaient été créées par la diaspora du XXe siècle, là où les locaux n’appartenaient pas à la paroisse, avec les changements de génération, les communautés se voyaient privées de lieux de culte et cessaient leur existence. Ce n’est que là où les locaux appartenaient à la paroisse que les communautés subsisté jusqu’aujourd’hui » a souligné l’archevêque.
La nouvelle paroisse orthodoxe russe de Mons se situe dans une ancienne église catholique, construite en 1832 par un aristocrate local. L’église fut achetée au printemps grâce aux dons des fidèles de l’église orthodoxe russe de la Sainte-Trinité à Bruxelles. Monseigneur Simon a remercié, en le personne du père Pavel Nedossekin, tous les donateurs et participants à l’acquisition et à l’aménagement de ces magnifiques locaux.
La communauté a, à son tour, remercié Mgr Simon pour son service archiépiscopal et l’a prié de recevoir cette église en tant que présent à l’occasion de l’anniversaire de son sacre épiscopal, qui a eu lieu 22 ans auparavant, également un Samedi le Lazare, le 11 avril 1987.
Les fidèles venus pour participer à cette première célébration dans la nouvelle église, après un molébèn au St Archange Michel et à toutes les forces célestes, ont eu la possibilité de vénérer une parcelle des reliques de St Seraphim de Sarov, et d’en recevoir une petite image en souvenir.
Une réception a, ensuite, réuni tous les participants.
Adresse de l’église orthodoxe du st Archange Michel : place des Martyrs, 11bis, Mons. Tél : 0487-343-779
La communauté a, à son tour, remercié Mgr Simon pour son service archiépiscopal et l’a prié de recevoir cette église en tant que présent à l’occasion de l’anniversaire de son sacre épiscopal, qui a eu lieu 22 ans auparavant, également un Samedi le Lazare, le 11 avril 1987.
Les fidèles venus pour participer à cette première célébration dans la nouvelle église, après un molébèn au St Archange Michel et à toutes les forces célestes, ont eu la possibilité de vénérer une parcelle des reliques de St Seraphim de Sarov, et d’en recevoir une petite image en souvenir.
Une réception a, ensuite, réuni tous les participants.
Adresse de l’église orthodoxe du st Archange Michel : place des Martyrs, 11bis, Mons. Tél : 0487-343-779
Le Jeudi Saint, 16 avril, à la fin de la liturgie, le patriarche Cyrille de Moscou a lavé les pieds de douze prêtres. Ce magnifique rite du lavement des pieds, prévus dans l'office épiscopal du Jeudi Saint, n'avait pas été pratiqué à Moscou depuis plusieurs décennies.
Dans la tradition byzantine, le lavement des pieds est accompagné de la lecture de l'Évangile relatant ce geste du Christ. La lecture se fait par rôles: l'évêque (en occurrence, le patriarche) lit les paroles du Christ, tandis que le principal prêtre, celles de l'apôtre Pierre, et le diacre, le commentaire de l'évangéliste.
"Par le sacrement de l'Eucharistie, a dit le patriarche à la fin de l'office, et par la force du Saint-Esprit, nous devenons les participants non seulement de la Cène mystique, mais aussi de tout ce que le Christ a accompli".
"Lors de la Cène mystique, à genoux, le Christ a lavé les pieds de ses disciples, comme le faisaient des esclaves. Ainsi, il a montré à quel point chaque homme est précieux aux yeux de Dieu. C'est cette vision qui permet au chrétien d'être humble et d'accomplir honnêtement sa mission, quelle qu'elle soit. L'accomplissement de notre devoir et les honneurs que cela procure à certains ne doivent pas dissimuler la vérité immuable que nous sommes tous égaux devant Dieu".
Dans la tradition byzantine, le lavement des pieds est accompagné de la lecture de l'Évangile relatant ce geste du Christ. La lecture se fait par rôles: l'évêque (en occurrence, le patriarche) lit les paroles du Christ, tandis que le principal prêtre, celles de l'apôtre Pierre, et le diacre, le commentaire de l'évangéliste.
"Par le sacrement de l'Eucharistie, a dit le patriarche à la fin de l'office, et par la force du Saint-Esprit, nous devenons les participants non seulement de la Cène mystique, mais aussi de tout ce que le Christ a accompli".
"Lors de la Cène mystique, à genoux, le Christ a lavé les pieds de ses disciples, comme le faisaient des esclaves. Ainsi, il a montré à quel point chaque homme est précieux aux yeux de Dieu. C'est cette vision qui permet au chrétien d'être humble et d'accomplir honnêtement sa mission, quelle qu'elle soit. L'accomplissement de notre devoir et les honneurs que cela procure à certains ne doivent pas dissimuler la vérité immuable que nous sommes tous égaux devant Dieu".
MOSCOU, 15 avril - RIA Novosti. La coopération entre les diocèses étrangers du Patriarcat de Moscou et de l'Église orthodoxe russe hors frontières continuera de s'approfondir, estime le patriarche Cyrille, primat de l'Église orthodoxe russe.
"Je me félicite de la coopération qui s'exerce aujourd'hui entre les diocèses implantés par le Patriarcat de Moscou à l'étranger et les communautés ecclésiales relevant de l'Église orthodoxe russe hors frontières. Je pense que cette coopération ne cessera de s'approfondir", a affirmé le patriarche lors d'une rencontre avec des journalistes à Moscou, à l'approche de la Pâque orthodoxe.
Selon lui, rien ne divise plus ces foyers d'activités religieuses. "Tout en respectant l'autonomie de chacune des deux Églises [le Patriarcat de Moscou et l'Église russe hors frontières] nous ferons tout notre possible pour approfondir leur unité canonique", a assuré le patriarche Cyrille.
"Je me félicite de la coopération qui s'exerce aujourd'hui entre les diocèses implantés par le Patriarcat de Moscou à l'étranger et les communautés ecclésiales relevant de l'Église orthodoxe russe hors frontières. Je pense que cette coopération ne cessera de s'approfondir", a affirmé le patriarche lors d'une rencontre avec des journalistes à Moscou, à l'approche de la Pâque orthodoxe.
Selon lui, rien ne divise plus ces foyers d'activités religieuses. "Tout en respectant l'autonomie de chacune des deux Églises [le Patriarcat de Moscou et l'Église russe hors frontières] nous ferons tout notre possible pour approfondir leur unité canonique", a assuré le patriarche Cyrille.
Le site du diocèse de Chersonèse propose un résumé de la conférence du métropolite Jonas, primat de l'Église orthodoxe en Amérique, consacrée à l'avenir de la diaspora orthodoxe. Le texte anglais intégral de cette homélie est publié à cette page.
L'Église orthodoxe en Amérique a reçu le statut d'autocéphalie (indépendance canonique) de la part du patriarcat de Moscou en 1970. Cette autocéphalie n'est pas reconnue par le patriarcat de Constantinople qui entretient en Amérique son propre archevêché grec.
Mgr Jonas a souligné que la diversité de l'orthodoxie "que nous saluons, n'est pas une diversité de modes de vie, mais une diversité qui reflète le caractère pluriel de notre communauté, un peuple de races différentes, de couleurs différentes et d'origines ethniques différentes".
"Nous sommes tous Américains, nous sommes une seule communauté de chrétiens orthodoxes et, de ce fait, une Église locale... Peu importe que nous relevions de juridictions administratives différentes, parce que nous sommes un seul corps, nous prions d'un seul cœur et d'un seul esprit, nous célébrons la même Eucharistie et nous communions au même Calice. Peu importe que nous soyons du rite oriental ou du rite occidental, peu importe la langue dans laquelle nous célébrons, parce que nous sommes une seule Église, une Église locale et, j'oserai dire, une Église indigène".
Parlant de la multiplicité des juridictions orthodoxes, Mgr Jonas a déclaré "que certains nous proposent une solution - c'est de nous soumettre tous à Constantinople. Nous soumettre à un patriarcat étranger qui seul prendra toutes les décisions, où nous n'aurons aucun mot à dire dans la prise des décisions. Nous ne serons plus maîtres de notre propre destin. Allons-nous renoncer à la liberté que nous avons reçue en tant que chrétiens orthodoxes américain, au profit d'un patriarcat qui est encore sous la domination de l'islam? Je pense qu'il y a une meilleure solution que celle-ci".
L'Église orthodoxe en Amérique a reçu le statut d'autocéphalie (indépendance canonique) de la part du patriarcat de Moscou en 1970. Cette autocéphalie n'est pas reconnue par le patriarcat de Constantinople qui entretient en Amérique son propre archevêché grec.
Mgr Jonas a souligné que la diversité de l'orthodoxie "que nous saluons, n'est pas une diversité de modes de vie, mais une diversité qui reflète le caractère pluriel de notre communauté, un peuple de races différentes, de couleurs différentes et d'origines ethniques différentes".
"Nous sommes tous Américains, nous sommes une seule communauté de chrétiens orthodoxes et, de ce fait, une Église locale... Peu importe que nous relevions de juridictions administratives différentes, parce que nous sommes un seul corps, nous prions d'un seul cœur et d'un seul esprit, nous célébrons la même Eucharistie et nous communions au même Calice. Peu importe que nous soyons du rite oriental ou du rite occidental, peu importe la langue dans laquelle nous célébrons, parce que nous sommes une seule Église, une Église locale et, j'oserai dire, une Église indigène".
Parlant de la multiplicité des juridictions orthodoxes, Mgr Jonas a déclaré "que certains nous proposent une solution - c'est de nous soumettre tous à Constantinople. Nous soumettre à un patriarcat étranger qui seul prendra toutes les décisions, où nous n'aurons aucun mot à dire dans la prise des décisions. Nous ne serons plus maîtres de notre propre destin. Allons-nous renoncer à la liberté que nous avons reçue en tant que chrétiens orthodoxes américain, au profit d'un patriarcat qui est encore sous la domination de l'islam? Je pense qu'il y a une meilleure solution que celle-ci".
Mgr Jonas a dit son inquiétude au sujet de la réunion de la commission interorthodoxe préconciliaire au Phanar en juin prochain. La question de la diaspora y devrait être abordée également. Selon le métropolite Jonas, le patriarcat de Constantinople "y cherchera à soumettre la diaspora à son unique contrôle". Pourtant, ajoute-t-il, "si nous devions nous soumettre à un Pape, nous nous serions adressés à celui qui existe déjà".
"Je ne pense pas, dit-il, que les pères au Phanar comprennent que nous sommes une Église, même si nous avons une administration propre et le droit de déterminer nous-mêmes notre destin".
"Je ne pense pas, dit-il, que les pères au Phanar comprennent que nous sommes une Église, même si nous avons une administration propre et le droit de déterminer nous-mêmes notre destin".
Le carême ne signifie pas que nous sommes incités à multiplier nos demandes à Dieu, ou à nous présenter à la communion plus fréquemment qu’à l’ordinaire. Le carême est le temps où nous devons nous mettre devant le jugement de Dieu, écouter la voix de notre conscience et nous abstenir de communier si nous ne pouvons le faire dignement. Communier dignement signifie qu’avant d’approcher du calice nous devons nous réconcilier avec nos adversaires dans nos querelles ; nous devons faire un examen des pensées de notre esprit et de notre cœur, qui nous convainquent de trahison envers Dieu et de perfidie envers les hommes, et agir en conséquence ; nous devons faire la paix avec le Dieu vivant, pour qu’il n’apparaisse pas qu’Il est mort pour nous en vain. Notre tâche première consiste donc, après avoir passé par la confession, par le repentir, par une mise en examen scrupuleuse de notre vie, à sonder en long et en large notre conduite, à nous mettre en accusation sans indulgence et sans pitié. Nous nous écarterons ainsi de tout ce qui pourrait nous condamner, et n’approcherons pas avec négligence de la Table sainte.
Le site du patriarcat de Moscou annonce que l’évêque Hilarion, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, a reçu S.E. Claudio Surdo, ambassadeur d’Italie en Fédération de Russie. Mgr Hilarion a, entre autre, déclaré au cours de cette rencontre : « Il est souvent question d’une conquête 'démographique' de l’Europe par l’Islam. Les familles musulmanes sont nombreuses, quelle raison de s’en alarmer ? Il serait plus naturel de nous poser la question : pourquoi les couples chrétiens ont si peu d’enfants? Les valeurs de la société modernes ont cessé d’être chrétiennes : le bien-être matériel, l’avancement professionnel, les plaisirs prévalent sur celles de la famille, de l’éducation des enfants. Les États européens, les Églises chrétiennes ont la tâche commune de protéger la famille. Ce sera la meilleure réponse à la prétendue menace islamique »
Voici le programme des cérémonies proposées par l'Église orthodoxe russe (patriarcat de Moscou), diocèse de Chersonèse, paroisse Saint-Jean-Baptiste à Perpignan (chapelle du Saint-Esprit, 11, rue Claude-Monet).
Lundi Saint, 13 avril : 18 h 30 liturgie des Dons Présanctifiés.
Jeudi Saint, 16 avril : 18 h 30 matines du Vendredi saint, office des 12 évangiles de la Passion.
Vendredi Saint, 17 avril: 9 h heures royales ; 14 h : vêpres de la déposition de l'Epithaphios ; 18 h 30 : matines du samedi saint et procession de l'Epithaphios.
Samedi Saint, 18 avril. 9 h 30 : vêpres et liturgie, partage des fruits et du vin devant l'Epithaphios, bénédiction des œufs, paskhas et koulitchis ; 22 h : confessions et lecture des Actes des apôtres ; 23 h : office de minuit. Minuit: procession et annonce de la Résurrection suivies des matines pascales, liturgie, agapes de la nuit de Pâques.
Pour tous renseignements complémentaires, tél. 06 71 74 59 22.
Lundi Saint, 13 avril : 18 h 30 liturgie des Dons Présanctifiés.
Jeudi Saint, 16 avril : 18 h 30 matines du Vendredi saint, office des 12 évangiles de la Passion.
Vendredi Saint, 17 avril: 9 h heures royales ; 14 h : vêpres de la déposition de l'Epithaphios ; 18 h 30 : matines du samedi saint et procession de l'Epithaphios.
Samedi Saint, 18 avril. 9 h 30 : vêpres et liturgie, partage des fruits et du vin devant l'Epithaphios, bénédiction des œufs, paskhas et koulitchis ; 22 h : confessions et lecture des Actes des apôtres ; 23 h : office de minuit. Minuit: procession et annonce de la Résurrection suivies des matines pascales, liturgie, agapes de la nuit de Pâques.
Pour tous renseignements complémentaires, tél. 06 71 74 59 22.
La visite à Paris du patriarche Bartholomé de Constantinople les 8-9 avril, venant après celle, historique, du patriarche Alexis II de Moscou, de bienheureuse mémoire, en octobre 2007, confirme la reconnaissance croissante de l'orthodoxie en France. Les deux patriarches ont été reçus par les autorités de l'État français et de l'Église catholique, qui ont insisté sur l'importance de notre présence ici.
Bien sûr, la dernière visite du patriarche Bartholomé n'a pas l'impacte de celle du patriarche Alexis II (je n'ai trouvé aucun écho dans la presse): un peu plus courte, elle ne comporte, cette fois-ci, ni discours programme au Conseil de l’Europe à Strasbourg, ni vêpres et vénération de la Couronne d'épines à Notre-Dame, ni célébration avec la communauté orthodoxe; mais elle revêt une grande importance pour l'orthodoxie en France: Mme Michèle ALLIOT-MARIE, ministre de l'Intérieur, chargée des cultes, entourée des tous les évêques orthodoxes de France, a reçu le patriarche Bartholomé, mettant ainsi en évidence la diversité et la fraternité de l'orthodoxie dans notre pays. Madame le ministre a indiqué que le monde d'aujourd'hui a besoin des religions, affirmant que les Églises ont un rôle positif à y jouer pour préserver le lien de paix au sein de la société. Elle a rendu hommage à la qualité des relations de confiance établies avec les évêques et les responsables orthodoxes.
Bien sûr, la dernière visite du patriarche Bartholomé n'a pas l'impacte de celle du patriarche Alexis II (je n'ai trouvé aucun écho dans la presse): un peu plus courte, elle ne comporte, cette fois-ci, ni discours programme au Conseil de l’Europe à Strasbourg, ni vêpres et vénération de la Couronne d'épines à Notre-Dame, ni célébration avec la communauté orthodoxe; mais elle revêt une grande importance pour l'orthodoxie en France: Mme Michèle ALLIOT-MARIE, ministre de l'Intérieur, chargée des cultes, entourée des tous les évêques orthodoxes de France, a reçu le patriarche Bartholomé, mettant ainsi en évidence la diversité et la fraternité de l'orthodoxie dans notre pays. Madame le ministre a indiqué que le monde d'aujourd'hui a besoin des religions, affirmant que les Églises ont un rôle positif à y jouer pour préserver le lien de paix au sein de la société. Elle a rendu hommage à la qualité des relations de confiance établies avec les évêques et les responsables orthodoxes.
Le patriarche a remercié Mme ALLIOT-MARIE pour sa conception ouverte du rôle «irénique» des religions au sein de la société, conception partagée également par l'Église orthodoxe. Puis il a insisté sur l’importance du dialogue et du respect de l’autre dans ce qu’il est et fait plusieurs annonces sur le dialogue interreligieux, en particulier sur le dialogue inter orthodoxe: le patriarche a rappelé la convocation de la commission préconciliaire orthodoxe en juin et décembre prochains au Centre du Patriarcat de Constantinople à Chambésy, près de Genève. Cette réunion, tant attendue, est bien évidement la suite des rencontres qui ont eu lieu entre les primats et les représentants des Églises orthodoxes en 2008, à Istanbul.
Ainsi ces deux visites patriarcales marquent peut-être un tournant: la France semble prendre une place importante dans la vie des Églises orthodoxes et l'orthodoxie renforce son image en France.
Ainsi ces deux visites patriarcales marquent peut-être un tournant: la France semble prendre une place importante dans la vie des Églises orthodoxes et l'orthodoxie renforce son image en France.
Selon le protodiacre André Kouraev, professeur à l'académie de théologie de Moscou, les femmes sont, dans l'orthodoxie, les principaux missionnaires. "Aussi bien dans l'antiquité qu'aujourd'hui, la foi était diffusée principalement par des gens simples, surtout les femmes", a déclaré A. Kouraev à la présentation de son nouveau livre Pérestroïka dans l'Église. C'est ainsi que, selon lui, s'explique le fait que souvent l'histoire ne conserve même pas le nom de ceux grâce à qui de peuples entiers sont devenus chrétiens.
"Des centaines de peuples de la Terre sont devenus chrétiens... Et voilà le paradoxe: les peuples sont là, les fruits de la mission sont évidents, mais nous n'en connaissons pas les auteurs".
Le diacre a proposé également qu'on introduise dans la liturgie orthodoxe la prière suivante: "Seigneur, envoie-nous de nouveaux prédicateurs de ton saint Évangile".
"Des centaines de peuples de la Terre sont devenus chrétiens... Et voilà le paradoxe: les peuples sont là, les fruits de la mission sont évidents, mais nous n'en connaissons pas les auteurs".
Le diacre a proposé également qu'on introduise dans la liturgie orthodoxe la prière suivante: "Seigneur, envoie-nous de nouveaux prédicateurs de ton saint Évangile".
Mgr Nicodème, nommé par le Saint-Synode du patriarcat de Moscou le 31 mars dernier nouvel évêque d'Anadyr et de Tchoukotka, est arrivé dans son diocèse qui est le plus oriental et le plus septentrional de Russie. Cet article de Wikipedia et la carte géographique qui l'accompagne expliquent où cette région se trouve.
Mgr Nicodème (en photo), jusque lors auxiliaire du diocèse de Moscou, succède à Tchoukotka à l'ex-évêque Diomède qui fut réduit au rang de laïc par le concile épiscopal de juin 2008. Il avait en effet excommunié le patriarche Alexis II, le métropolite Cyrille (l'actuel patriarche) et le métropolite Philarète de Minsk pour les "hérésies" du soutien à la démocratie (et refus de la monarchie !), de l'œcuménisme et du dialogue interreligieux.
Une succession difficile. D'autant que l'ex-évêque Diomède n'a pas obtempéré aux décisions du concile épiscopal et a "ordonné évêque" son propre frère de sang, créant une sorte de synode propre. Puisse Dieu prendre pitié de nous et nous pardonner nos dissensions !
Mgr Nicodème (en photo), jusque lors auxiliaire du diocèse de Moscou, succède à Tchoukotka à l'ex-évêque Diomède qui fut réduit au rang de laïc par le concile épiscopal de juin 2008. Il avait en effet excommunié le patriarche Alexis II, le métropolite Cyrille (l'actuel patriarche) et le métropolite Philarète de Minsk pour les "hérésies" du soutien à la démocratie (et refus de la monarchie !), de l'œcuménisme et du dialogue interreligieux.
Une succession difficile. D'autant que l'ex-évêque Diomède n'a pas obtempéré aux décisions du concile épiscopal et a "ordonné évêque" son propre frère de sang, créant une sorte de synode propre. Puisse Dieu prendre pitié de nous et nous pardonner nos dissensions !
CONFERENCE DU PERE SERGE MODEL*, "Une nouvelle ère pour l'Orthodoxie ? Le patriarche Cyrille 1er et l'Eglise orthodoxe russe".
Vendredi 24 Avril 2009 – 18 h. Crypte de l’église Royale Sainte-Marie à Schaerbeek.
*Le père Serge MODEL est prêtre du diocèse orthodoxe russe de Bruxelles et de Belgique dont il est le secrétaire. Il est affecté à l’église-cathédrale Saint-Nicolas à Ixelles (Bruxelles). Il est l’auteur de plusieurs articles sur l’Église orthodoxe russe.
Vendredi 24 Avril 2009 – 18 h. Crypte de l’église Royale Sainte-Marie à Schaerbeek.
*Le père Serge MODEL est prêtre du diocèse orthodoxe russe de Bruxelles et de Belgique dont il est le secrétaire. Il est affecté à l’église-cathédrale Saint-Nicolas à Ixelles (Bruxelles). Il est l’auteur de plusieurs articles sur l’Église orthodoxe russe.
Métro : Botanique
Tram : 90 :Rue Rogier / Rogierstraat - arrêt/halte Robiano
92, 93, 94 Place de la Reine / Koninginneplein - arrêt/ halte Ste Marie(a)
Bus : 65, 66 Chaussée de Haecht / Haachtsesteenweg - arrêt/ halte Robiano
De Lijn : 270; 271; 272 ; 358 Rue Royale Sainte-Marie / Koninklijke Sinte-Mariastraat - arrêt/halte Sint Marie(a)
351 : arrêt/ halte : Botanique / Kruidtuin ou/of Bld Bischoffsheimlaa
Editeur responsable : asbl Œcuménisme et Paix – Rue Seutin 25/1 – 1030 Bruxelles -
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Dans une interview à "Écho de Moscou" (cf. http://www.echo.msk.ru/news/584596-echo.html), le député au parlement de Saint-Pétersbourg Viktor Evtuhov, a dit avoir écrit au Président Medvedev pour lui proposer de faire de Pâques orthodoxe une fête nationale. Pour sa part Vladimir Jirinovsky, chef du parti LDPR (extrême droite parlementaire) n'est pas d'accord avec cette idée, car pour lui il y déjà en Russie trop de fêtes(1) et l'Église est séparée de l'Etat.
Pourtant Pâques est déjà une fête officielle à Saint-Pétersbourg: les députés de la ville ont adopté la loi correspondante mercredi dernier et le gouverneur, Valentina Matveenko, doit la promulguer...
Note:
(1) Il y a exactement le même nombre de jours fériés qu'en France mais, comme les jours fériés tombant samedi ou dimanche sont récupérés, le lundi suivant étant chaumé, cela fait plus de jours chaumés que chez nous…
Il y a actuellement une seule fête religieuse fériée - Noël, et 1 fête a un statut mixte: le 4 novembre, fête de l'unité nationale, qui a remplacé en 2004 le 7 novembre de sinistre mémoire sur proposition de l'Église. Cette date commémore la victoire sur les Polonais qui occupaient Moscou en 1612 et c'était une fête nationale avant la révolution car elle correspond à la fête religieuse de l'icône de Notre Dame de Kazan. Le même cas pourrait être reproduit le 12 juin, jour de la Russie, qui commémore la déclaration de souveraineté de la Russie dans le cadre de l'URSS en 1991: Sa Sainteté le patriarche Cyrille I a proposé le 22 mars dernier d'instaurer ce jour là une nouvelle fête religieuse, commémorant la naissance de Saint Alexandre Nevski
Pourtant Pâques est déjà une fête officielle à Saint-Pétersbourg: les députés de la ville ont adopté la loi correspondante mercredi dernier et le gouverneur, Valentina Matveenko, doit la promulguer...
Note:
(1) Il y a exactement le même nombre de jours fériés qu'en France mais, comme les jours fériés tombant samedi ou dimanche sont récupérés, le lundi suivant étant chaumé, cela fait plus de jours chaumés que chez nous…
Il y a actuellement une seule fête religieuse fériée - Noël, et 1 fête a un statut mixte: le 4 novembre, fête de l'unité nationale, qui a remplacé en 2004 le 7 novembre de sinistre mémoire sur proposition de l'Église. Cette date commémore la victoire sur les Polonais qui occupaient Moscou en 1612 et c'était une fête nationale avant la révolution car elle correspond à la fête religieuse de l'icône de Notre Dame de Kazan. Le même cas pourrait être reproduit le 12 juin, jour de la Russie, qui commémore la déclaration de souveraineté de la Russie dans le cadre de l'URSS en 1991: Sa Sainteté le patriarche Cyrille I a proposé le 22 mars dernier d'instaurer ce jour là une nouvelle fête religieuse, commémorant la naissance de Saint Alexandre Nevski
Les chrétiens occidentaux célébrent cette nuit la fête de Pâques. Quant à nous, orthodoxes, c'est le Dimanche des Rameaux.
L'année prochaine, en 2010, nos calendriers coïncideront. Symboliquement, c'est très beau, mais cela privera certains de la possibilité d'aller aux célébrations pascales chez les catholiques, et de célébrer ensuite la Pâque dans son église orthodoxe.
En Belgique, le patriarcat de Moscou a un monastère (à Pervijze) qui suit le calendrier pascal occidental.
Joyeuse Pâque à tous ceux qui la célèbrent cette nuit !
L'année prochaine, en 2010, nos calendriers coïncideront. Symboliquement, c'est très beau, mais cela privera certains de la possibilité d'aller aux célébrations pascales chez les catholiques, et de célébrer ensuite la Pâque dans son église orthodoxe.
En Belgique, le patriarcat de Moscou a un monastère (à Pervijze) qui suit le calendrier pascal occidental.
Joyeuse Pâque à tous ceux qui la célèbrent cette nuit !
Une erreur de traduction a été commise dans la dépêche de l'AFP rapportant les propos de l'évêque Hilarion, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, au sujet de la possibilité d'une rencontre entre le pape Benoît XVI et le patriarche Cyrille de Moscou. Dans l'article précédent de ce blog citant le texte de l'AFP, la faute est désormais corrigée.
Alors que Mgr Hilarion parlait de la nécessité de renoncer à l'uniatisme "en tant que phénomène du passé", l'AFP lui a attribué le désir de "dénoncer les uniates". Il y a une grande différence entre les deux affirmations.
Voici la phrase de l'évêque dans l'original: "Как только станет возможным подписание, допустим, совместной декларации, в которой уния бы осуждалась как явление, имевшее место в прошлом и имеющее прямое отношение к настоящему..." (traduction juste: "Dès qu'il sera possible de signer, disons, une déclaration commune condamnant l'uniatisme en tant que phénomène du passé ayant des conséquences immédiates au présent...)
Et voici la traduction erronée de l'AFP: "Lorsqu'il sera possible de signer une déclaration conjointe dans laquelle les uniates seront dénoncés". C'est vrai que, pour les interprètes civiles, il n'est pas aisé de faire la distinction entre l'uniatisme en tant que méthode et les uniates en tant que personnes.
Pour Mgr Hilarion, il ne s'agit ni plus ni moins que d'appliquer les accords catholiques-orthodoxes de Balamand de 1993 qui s'appellent "L'uniatisme, méthode d'union du passé et la recherche actuelle de la pleine communion". Cette déclaration affirme notamment que "l'uniatisme ne saurait être un modèle de l'unité".
Alors que Mgr Hilarion parlait de la nécessité de renoncer à l'uniatisme "en tant que phénomène du passé", l'AFP lui a attribué le désir de "dénoncer les uniates". Il y a une grande différence entre les deux affirmations.
Voici la phrase de l'évêque dans l'original: "Как только станет возможным подписание, допустим, совместной декларации, в которой уния бы осуждалась как явление, имевшее место в прошлом и имеющее прямое отношение к настоящему..." (traduction juste: "Dès qu'il sera possible de signer, disons, une déclaration commune condamnant l'uniatisme en tant que phénomène du passé ayant des conséquences immédiates au présent...)
Et voici la traduction erronée de l'AFP: "Lorsqu'il sera possible de signer une déclaration conjointe dans laquelle les uniates seront dénoncés". C'est vrai que, pour les interprètes civiles, il n'est pas aisé de faire la distinction entre l'uniatisme en tant que méthode et les uniates en tant que personnes.
Pour Mgr Hilarion, il ne s'agit ni plus ni moins que d'appliquer les accords catholiques-orthodoxes de Balamand de 1993 qui s'appellent "L'uniatisme, méthode d'union du passé et la recherche actuelle de la pleine communion". Cette déclaration affirme notamment que "l'uniatisme ne saurait être un modèle de l'unité".
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
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