Marie Genko: Réflexions à propos d'un article du Père Grigorios Papathomas
Après avoir pris connaissance du lien ICI, mis en ligne sur "Parlons d’Orthodoxie" par Catherine Palierne : je me suis efforcée de bien comprendre l’article publié par le Père Grigorios Papathomas. Dans cet article, le Père Grigorios constate une crispation du culturalisme ecclésiastique depuis les années 1990. Il déplore cet état de fait, et il attribue d’une façon générale le culturalisme ecclésiastique à la chute des empires. Dans sa conclusion, il écrit que les Canons de notre Eglise sont, pour cette raison, considérés comme une archéologie ecclésiale.

Ma première observation est qu’il convient de se poser la question sur la cause profonde de ce que le Père Grigorios appelle la crispation récente du culturalisme ecclésiastique
Je voudrais défendre ici le point de vue du fidèle. Car il ne serait pas du tout absurde de considérer que ce culturalisme ecclésiastique est justement voulu et exigé par les fidèles, avant même qu’il ne le soit par certains membres de notre clergé.
Quelles en sont les causes : Pour moi il ne s’agit pas, comme l’affirme le Père Grigorios Papathomas, de l’héritage d’une culture d’empire, mais bien plutôt de l’héritage d’une culture patriarcale. Antioche et Jérusalem n’ont jamais été des empires.

Les patriarcats de Géorgie, de Roumanie, de Serbie n’ont pas davantage été l’expression d’une culture impériale, mais bien plutôt l’expression d’un ensemble de rites et d’usages d’une Eglise établie localement. Les empires ont toujours cherché à créer un pouvoir centralisé. L’Eglise, au contraire, s’est toujours construite localement dans sa pratique, ses habitudes et son rite. C’est cette culture patriarcale d’une Eglise établie localement, qui est devenue inséparable de l’identité religieuse des Orthodoxes.
Et c’est à cette identité religieuse que nous, les simples paroissiens, voulons à tout prix rester fidèles, en dépit des migrations qui nous ont dispersés dans le monde.

Comment être certains que cette fidélité est légitime:

a/Notre fidélité à notre identité patriarcale contribue à nous ancrer dans notre Foi et elle nous permet de résister contre la formidable pression de l’environnement déchristianisé du monde dans lequel nous vivons.

b/La pluralité des identités patriarcales sont une digue salutaire contre l’uniformisation voulue et encouragée dans le processus de globalisation de notre planète. L’Eglise orthodoxe, dans la richesse de sa diversité et la pluralité de ses usages, que le Père Grigorios Papathomas appelle « le culturalisme ecclésiastique », est pour nous, les fidèles, une véritable bouée de sauvetage ! Nous nous agrippons à cette bouée, parce qu’elle est notre ultime recours ! Car qui protègera notre foi et notre conscience en dehors de notre Eglise ? En cette aube de XXIème siècle comment pourrions-nous oublier les persécutions et le martyr de tant de chrétiens orthodoxes durant tout le siècle dernier ? Et ces persécutions elles ont été commises au nom du nivellement voulu par l’hydre athée du socialisme international.
Le démon a changé de visage et d'autres dangers nous guettent aujourd'hui.
Dans ce contexte difficile, lorsque nos plaies sont encore à vif, comment pouvons-nous observer les Canons de l’Eglise ?

Comment établir localement une assemblée de fidèles autour d’un seul évêque ?

a/Sur une terre patriarcale orthodoxe, aucune entorse aux Canons ne devrait être possible, puisqu’il suffit, comme nous le montrent les paroisses russes établies en Turquie, que celles-ci commémorent le patriarche du lieu, celui de Constantinople.

b/Pour les paroisses orthodoxes, établies sur les terres autrefois païennes des continents américains, indiens ou asiatiques, nous observons qu’elles ont gardé, pour la plus part d’entre elles, une filiation avec leurs Eglises mères respectives. Tout au long de l’Histoire de l’Orthodoxie, nous avons vu l’émergence de nouveaux patriarcats. Il serait donc logique de voir naître de nouveaux territoires patriarcaux sur ces continents, souvent très partiellement évangélisés dans un christianisme hérétique ! Un patriarche d’Amérique du Nord, à la tête de plusieurs diocèses, et commémoré par des Orthodoxes regroupés au sein de différentes paroisses serait une solution canonique; même si dans ce patriarcat les paroisses resteraient fidèles aux racines de leurs identités patriarcales respectives. Une telle approche mettrait l'Orthodoxie en Amérique en règle avec les Canons de notre Eglise. Et je suis certaine qu’il s’agit là d’une des questions qui seront mises à l’étude et réglées lors de la tenue du prochain grand concile orthodoxe.

c/Enfin comment observer les Canons lorsque les fidèles orthodoxes se trouvent sur le territoire canonique du patriarche de Rome ? S’il est vrai que l’Eglise de Rome a perdu à nos yeux son Orthodoxie, devons nous pour autant faire fi du territoire qui a été attribué à Rome par nos saints conciles ? Car ce territoire canonique romain a eu plus de mille années d’existence légitime ! L’ignorer, et vouloir créer en Occident un nouveau patriarcat, c'est-à-dire une nouvelle Eglise établie localement, cela voudrait dire que les Orthodoxes ont renoncé à l’espoir d’un retour à l’unité de l’Eglise fondée par Notre Seigneur ! Ce serait la négation de toute démarche œcuménique !

Pourtant, certains théologiens voudraient voir le patriarche de Constantinople jouer le rôle du « locum tenens » du patriarche de Rome et soutiennent l’idée de la création d’une Eglise Locale d’Occident, soumise au Patriarcat de Constantinople ! Cette démarche prend appui sur 28ème Canon du Concile de Chalcédoine (451), dont je donne la citation ci-dessous. Citation que j'ai choisie pour la clarté de sa formulation à partir des:

Sources médiévales : E Schwarz Acta Consiliorum Oecumenicorum, Leipzig 1922

« Suivant en tout les décrets des Saints Pères, et reconnaissant le canon des cent cinquante évêques qui vient d’être lu, nous prenons et votons les mêmes décisions au sujet des privilèges de la très sainte église de Constantinople, la nouvelle Rome. Les pères ont en effet accordé justement au siège de l’ancienne Rome ses privilèges, parce que cette ville est la ville impériale. Pour le même motif, les cent cinquante très pieux évêques ont accordé des privilèges égaux au très saint siège de la nouvelle Rome, jugeant avec raison que la ville qui est honorée de la présence de l’Empereur et du Sénat, et qui jouit des mêmes privilèges que l’ancienne ville impériale Rome, est, comme celle-ci, grande dans les affaires ecclésiastiques, étant la seconde après elle ; en sorte que les seuls métropolitains des diocèses du Pont, de l’Asie et de la Thrace, et les évêques des parties de ces diocèses situées dans les régions barbares, seront ordonnés par le très saint siège de la très sainte église de Constantinople ; bien entendu, chaque métropolitain des diocèses susdits ordonne, avec les évêques de la province, les évêques de celle-ci, comme prescrit par les divins canons ; mais, comme on l’a dit, les métropolitains des susdits diocèses sont ordonnés par l’archevêque de Constantinople, après élection concordante faite selon la coutume et notifiée à ce dernier.”


Il n’est pas question ici de territoires canoniques tombés en hérésie.

Actuellement, les fidèles orthodoxes, dispersés en Occident, commémorent les patriarches de leurs Eglises mères respectives. C’est une solution d’attente du retour de Rome en Orthodoxie. Le jour, où le Saint Père de Rome aura la même foi que la notre, c’est avec une joie profonde que les Orthodoxes établis en Occident le commémoreront ! Je voudrais ajouter que ce retour comblera particulièrement ceux des fidèles orthodoxes qui viennent du protestantisme ou de la religion catholique et qui prient dans nos églises malgré l’usage de langues étrangères et de rites bien éloignés de ceux de l’Eglise de leur enfance.
La stricte observance des Canons de l’Eglise voudrait que tout contact avec les hérétiques soit proscrit par les Orthodoxes. Il me semble utile de remarquer ici que ces Canons sont ceux de l’Eglise universelle du premier millénaire. Ces Canons sont donc communs à tous les chrétiens, même ceux dont la foi a dévié de la notre.

Dans ce cadre, l’œcuménisme est il une nouvelle hérésie ?

Il faudrait remonter aux sources de ce mouvement et en faire une analyse objective. Ce qui est voulu par le peuple de Dieu a toujours été pris en considération chez les Orthodoxes. Simplement il me semble que, contrairement à l’attachement à la culture patriarcale de son Eglise mère, ce n’est pas une majorité de fidèles qui est à la source de l’œcuménisme, mais plutôt au contraire la volonté des instances dirigeantes du haut clergé de nos Eglises. Pour beaucoup de fidèles en dispersion sur les terres de l’ancien patriarcat romain, l’œcuménisme est devenu une évidence. Mais l’est-il tout autant pour les fidèles établis sur les terres patriarcales restées orthodoxes ? Voilà une question qui mériterait d’être posée, et elle pourrait être la cause d’un débat intéressant. Mais ce débat ne rentre pas dans l’appréciation de l’article écrit par le Père Grigorios Papathomas, article auquel je me suis efforcée d’apporter l’éclairage du sentiment de la simple fidèle que je suis.

Marie Genko

Rédigé par Marie GENKO le 8 Juillet 2011 à 11:30 | 21 commentaires | Permalien

Version française Claude Lopez-Ginisty

Pendant des siècles, on a fermement cru et enseigné que l'Amérique du Nord a été découverte par Christophe Colomb. Plus récemment, il a été convenu que les Normands ou Vikings ont probablement été sur ce continent vers l'an 1000. "Mais", comme les rédacteurs du National Geographic Magazine le font remarquer, "c'était peut-être un groupe de vagues, et pourtant très réels, moines marins irlandais qui a même précédé les Vikings de plus de quatre siècles." [1] En effet,il y a des preuves pour que cela puisse être vrai.

Au XXe siècle un certain nombre de chercheurs ont commencé à soupçonner que la saga médiévale connue comme le "Voyage de l'higoumène saint Brendan" (Navigatio Sancti Brendani Abbatis) n'était pas du tout une "pieuse fable", mais la narration d'un voyage réel - un voyage par saint Brendan et un certain nombre de moines d'Irlande à la côte Est de l'Amérique du Nord, avec des récits de ce que nous pouvons maintenant identifier comme les éruptions volcaniques d'Islande, une rencontre avec une baleine, et les icebergs.

nitialement, cette interprétation fut rejetée parce que les experts doutaient que quiconque pouvait avoir traversé l'Atlantique avec le type de bateau primitif ou en cuir à coque "curragh" connu pour avoir été utilisé très tôt par les marins irlandais ou celtiques. Ils doutaient, c'est-à-dire, jusques à ce que, dans les années 1970, l'explorateur britannique Timothy Séverin, traversât avec succès l'océan dans un bateau en cuir (une copie du bateau de saint Brendan), prouvant indubitablement que les moines irlandais pourraient avoir navigué avec leurs bateaux de cuir vers le Nouveau Monde, avant les Normands, et bien avant Colomb..." Tout aussi important, cela montre que le Voyage de Brendan n'était "pas de simples et splendides fantasmes médiévaux, mais un récit très plausible... fondé sur des faits réels et de véritables personnes." [2]

Pourtant, il n'y avait aucune preuve réelle pour montrer que des Européens étaient allés en Amérique du Nord dès le sixième siècle, quand le "Voyage" de Brendan est sensé avoir eu lieu.

Et puis, en 1982, un pétroglyphe - une inscription gravée dans la paroi d'une falaise ou d'un rocher - dans le comté du Wyoming, en Virginie occidentale, a été enregistré et identifié... .SUITE Orthodoxologie.blogspot

Rédigé par L'équipe de rédaction le 8 Juillet 2011 à 07:57 | 1 commentaire | Permalien

La première traduction de la Bible en touvien
La Bible est traduite dans plusieurs langues caucasiennes: ossète, balkar, lezguien et tabassaran. A présent, elle est également disponible en tchétchène.
La traduction a été réalisée par des spécialistes de l’Institut de traduction de la Bible, à Moscou. Les « Récits des Ecritures divines » incluent la plus grande partie des textes de l’Ancien et du Nouveau Testament, parlant des moments clés de l’histoire biblique, tels que la création du monde, le Déluge, les Dix commandements, les dix plaies d'Egypte, la vie des prophètes vétérotestamentaires, la naissance de Jésus Christ, sa vie terrestre et sa crucifixion

Les spécialistes de l'Institut des traductions de la Bible ont achevé la traduction intégrale des Ecritures en langue de Touva. Le livre paraîtra l'année du 90ème anniversaire de la formation de cette République sibérienne, rapporte ITAR-TASS citant le service de presse du Patriarcat de Moscou.

Ce travail a pris vingt ans en mobilisant nombre de traducteurs, enseignants et linguistes. Le texte de la traduction a reçu l'approbation des locuteurs natifs et des scientifiques. Il sera publié sous les auspices de l'Institut linguistique de l'Académie des sciences de Russie.


La publication du texte intégral de la Bible en touvien a été précédée de l'édition du Nouveau Testament (2001), de la Bible pour enfants (2001), Quatre Livres de la Bible hébraïque (Livre de Ruth, Livre d'Esther, Livre de Jérémie et Livre de Jonas, 2003), le Pentateuque, le Psautier et le Livre des Proverbes (2006).
La présentation de la Bible en touvien sera organisée en septembre.....Suite "Voix de la Russie"

Liste des associations cultuelles officiellement enregistrées dans la République de Touva. Essentiellement bouddhistes, catholiques, orthodoxes et animistes. La construction de la première grande église orhodoxe sera achevée à la mi-août 2011.

Sur le même sujet Первая тувинская Библия
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A voire sur "PO"
Chroniques d’un ermite de Tiksi (partie I )
Chroniques d’un ermite de Tiksi (partie II )

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 7 Juillet 2011 à 18:09 | 1 commentaire | Permalien

Le 5 juillet 2011, le métropolite Vladimir de Kiev et de toute l’Ukraine a adressé à Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie une lettre dans laquelle il lui faisait part des projets de convocation à Kiev d’un Concile jubilaire de l’Église orthodoxe d’Ukraine pour le 8 juillet, expliquant les objectifs de ce Concile, « appelé à la conservation de l’unité de l’esprit par ce lien qu’est la paix » (Eph 4, 3). Le métropolite Vladimir concluait en demandant les prières et la bénédiction du Patriarche en vue des travaux du Concile qui s’annonce, communique le service de presse du Patriarche de Moscou et de toute la Russie.

Le Patriarche Cyrille a adressé une réponse à Sa Béatitude, dans laquelle il écrivait en particulier :

« J’en bénis la tenue et je souhaite dans la prière à tous les participants du Concile l’aide de Dieu dans la prise de sages décisions en vue du renforcement de l’unité de l’Église orthodoxe russe et de l’élimination des divisions au sein de l’Orthodoxie ukrainienne SUITE Mospat

Rédigé par L'équipe de rédaction le 7 Juillet 2011 à 08:48 | 0 commentaire | Permalien

L'aumônerie militaire commence à fonctionner en Russie.
Aujourd'hui les forces armées russes ont 6 aumôniers orthodoxes et un mulla. Pour l'instant, ils font leur service aux garnisons déployés hors de la Russie mais bientôt le clergé militaire va fonctionner sur le territoire du pays. Les candidatures de 100 premiers aumôniers sont actuellement examinées par le ministère de la Défense.

En 2009 le Président Dmitri Medvedev a signé le décret prévoyant l'engagement de 240 aumôniers de régiments de différentes confessions. Il s'agit d'une tâche délicate et compliquée, estime Boris Loukitchev, chef de la Direction du travail avec les croyants dans les forces armées de la Russie:

"Si on se presse, on peut gâter l'idée de rétablissement de l'aumônerie militaire dans l'armée russe. Aujourd'hui il y a décision du chef de l'Etat sur la formation du personnel d'aumônes militaires. Donc, on cherche maintenant le personnel et résout toutes les formalités administratives. Nous coopérons avec le département militaire de l'Eglise Orthodoxe Russe et avec d'autres organisations religieuses de la Russie. Nous ne voulons pas qu'une décision hâtive soit à l'origine des fautes qui discréditeraient l'idée de l'aumônerie militaire", explique Boris Loukitchev....
Suite "Voix de la Russie"

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 6 Juillet 2011 à 18:47 | 0 commentaire | Permalien

Rome, 5 et 6 juillet 2011 (Apic) Une cérémonie de ratification du récent accord signé entre le Saint-Siège et l’Azerbaïdjan, fixant les relations entre ce pays du Caucase et l’Eglise catholique, aura lieu le 5 juillet 2011, au Vatican.
Signé le 29 avril dernier à Bakou, cet accord garantit la liberté aux quelques centaines de catholiques, qui vivent en Azerbaïdjan, de professer et de pratiquer leur foi. Ce nouvel accord bilatéral reconnaît également à l’Eglise le droit de s’organiser et d’exercer sa mission selon la législation ecclésiastique. Il assure la liberté de communication des catholiques avec le Saint-Siège, l’accès aux médias et le choix d’un évêque...

Une cérémonie marquant l’entrée en vigueur d’un accord entre le Saint-Siège et l’Azerbaïdjan fixant les relations entre l’Etat et l’Eglise catholique présente dans ce pays du Caucase s’est déroulée le 6 juillet au Vatican. Cet accord “est la preuve du respect montré par un pays à forte majorité musulmane envers une communauté religieuse minoritaire“, s’est félicité le secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti.
APIC ICI et ICI APIC


Rédigé par L'équipe de rédaction le 6 Juillet 2011 à 18:03 | 1 commentaire | Permalien

L’archevêque Alexandre (Drabinko) à propos de l’institut du "locum tenens"
Le site « Pravoslavie i Mir » a interviewé l’archevêque Alexandre (Drabinko) secrétaire du métropolite Vladimirè Les questions portaient essentiellement sur le Concile local de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine qui doit se réunir le 8 juillet. Mgr Alexandre a également été interrogé sur son éventuelle nomination en tant que locum tenens.

PravMir - Dites nous franchement si vous avez l’intention de devenir locum tenens alors que le métropolite Vladimir reste métropolite de Kiev ? Des médias se réfèrent pour l’annoncer à des sources fiables au sein de la métropole de Kiev.

Archevêque Alexandre (Drabinko) - J’aimerai savoir ce que sont ces sources ? Je suis certains qu’aucun de collaborateurs de la métropole n’a pu concevoir cela. Ce sont de pures fantaisies. Il y a eu plusieurs précédents, des projets tout à fait imaginaires m’ont déjà été attribués. Ces auteurs créent eux de toute pièce des problèmes qu’ils s’emploient ensuite à résoudre. Je déclare d’une manière responsable que l’apparition d’un locum tenens de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine ne s’est jamais posé et n’est pas à l’ordre du jour. Ce sont des inventions absurdes.

Texte de l’interview à Pravoslavie i Mir » : ICI

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 5 Juillet 2011 à 18:07 | 2 commentaires | Permalien

Convocation du Concile local de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine, patriarcat de Moscou
Le patriarche Cyrille se rendra cette année à Kiev en même temps qu’ Ilya II, patriarche de Géorgie. Une rencontre des deux patriarches est prévue à Kiev fin juillet.

C’est la première fois depuis 19 ans que l’Eglise d’Ukraine a décidé, peu avant la visite du patriarche Cyrille, de réunir un Concile local. Le Concile doit commencer ses travaux le 8 juillet. La nouvelle a suscité un grand émoi. En effet, ce n’est qu’à l’occasion du décès du patriarche que des Conciles avaient été réunis au cours de ces dernières décennies. Leur préparation prenait d’habitude plusieurs mois. L’exception avait été le Concile de 1943 appelé à élire un patriarche et réuni en l’espace de dix jours « à des cadences bolcheviques », comme l’avait prescrit Staline en personne. « Le métropolite Vladimir serait-il souffrant ? » - se posait- on la question à Kiev.

Les devinettes allaient bon train : quelles sont les raison de la convocation urgente du Concile, ceci à la veille de la visite du patriarche Cyrille ? On évoquait à nouveau l’hypothèse d’une nouvelle autocéphalie, c’est-à-dire de l’indépendance de l’Eglise d’Ukraine à l’égard de Moscou. Le risque d’une grave scission serait en l’occurrence important.
L’archiprêtre Georges Kovalenko, responsable du service d’information du synode de l’Eglise d’Ukraine, a déclaré que la convocation du Concile s’explique par la coïncidence de plusieurs dates commémoratives dans l’histoire de l’Eglise d’Ukraine. Il s’agit du vingtième anniversaire du statut actuel de l’Eglise ainsi que du quarante cinquième anniversaire du sacre épiscopal du métropolite Vladimir. Le Concile est également appelé à valider l’ensemble des décisions prises auparavant par l’Eglise d’Ukraine.

Or, comme le rappelle dans une interview au quotidien « Izvestia » le protodiacre André Kouraiev "aucune mention du Concile ne figurait dans le programme initial des solennités. Le projet d’ordre du jour du Concile, a-t-il souligné, n’a pas été publié. S’il s’agissait simplement de faire valider les décisions antérieures le plus simple aurait été d’annoncer la tenue du Concile avec un préavis de un an et de se donner le temps de le préparer comme il se doit. Il aurait été naturel de prier le patriarche Cyrille d’accepter d’être le président d’honneur du Concile".

Le métropolite Vladimir s’est à plusieurs reprises prononcé pour le maintien de l’unité avec le patriarcat de Moscou. Le primat de l’Eglise d’Ukraine a, cela se sait, de graves problèmes de santé. Mgr Augustin, archevêque de Lvov et de Galice, a précisé le 29 juin "que le métropolite Vladimir n’a pas du tout l’intention de présenter sa démission". Cependant, a-t-il ajouté, chaque délégué du Concile est en droit de proposer de nouveaux points à l’ordre du jour.

Les diocèses disposent d’un délai de quatre jours pour procéder à l’élection de leurs délégués au Concile… "Il est à douter, - dit l’archiprêtre Georges Kovalenko, - qu’il s’agira au Concile d’un statut d’indépendance complète de l’Eglise d’Ukraine. Les compétences de l’Eglise d’Ukraine sont à ce jour bien plus étendues que celles dont disposent de nombreuses Eglises autocéphales d’Orient".

Le protodiacre André Kouraiev estime que les responsables de l’Eglise ont tort de ne pas dévoiler leurs projets, cela suscite la méfiance parmi les clercs et les laïcs.
La rumeur veut que le Concile nomme un locum tenens de la chaire du métropolite de Kiev. L’archevêque Alexandre (Drabinko), le jeune et énergique secrétaire du métropolite Vladimir, a récemment été fait membre du synode. Les fidèles appréhendent qu’il aspire à une séparation complète de l’Eglise d’Ukraine avec Moscou. L’archiprêtre Georges Kovalenko a déclaré : « Un locum tenens est inconcevable tant que le métropolite Vladimir est en bonne santé ».
Les statuts de l’Eglise prescrivent cependant l’élection d’un locum tenens non seulement à la suite du décès du métropolite de Kiev mais aussi au cas où il prendrait sa retraite, ou qu’il fasse l’objet d’une enquête de la part du tribunal ecclésial ou d’autres raison rendant impossible l’exercice de ses fonctions de primat. La nature de ces raisons n’est pas précisée par les statuts.
La prochaine rencontre et la concélébration des patriarches Cyrille de Moscou et Ilya II de Géorgie à Kiev, berceau de l’orthodoxie en Rus, montre que les primats des Eglises de deux Etats entre lesquels il n’existe pas actuellement de relations diplomatiques est tout à fait possible.

Lien Izvestia
Traduction "PO"

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 4 Juillet 2011 à 17:47 | 4 commentaires | Permalien

La chaîne "RTR-Planeta" présente le samedi 25 juin à 17h15, heure de Paris, un documentaire de Nicolas Svanidze consacré au métropolite Nicolas (Yarouchevitch), fondateur du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou.
Voici un lien permettant de visionner ce film en direct VIDEO

Rédigé par l'équipe de rédaction le 4 Juillet 2011 à 16:00 | 4 commentaires | Permalien

Vladimir GOLOVANOW

Le slavon d’église n’est pas une langue morte, mais une langue vivante, qui s’est développée sur des siècles et continue à se développer

Pendant la conférence de presse du 24 juin 2011, le métropolite Hilarion de Volokolamsk s’est exprimé à la demande des journalistes sur la révision de livres liturgiques, dont l’objectif sera de faciliter la compréhension des textes en slavon d’église. Dernièrement, ce thème a été largement débattu dans les médias russes. Le 15 juin 2011, le présidium de l’Assemblée interconciliaire avait demandé d’envoyer un projet de document sur « Le slavon d’église dans l’Église orthodoxe russe au XXIe siècle » dans tous les diocèses du Patriarcat de Moscou en vue de prospecter l’opinion et de publier les avis reçus afin d’alimenter la discussion.

Dans son entretien avec les journalistes, le métropolite Hilarion a souligné que la question du slavon d’église se posait depuis plus de cent ans et qu’il était impossible de la rayer de l’ordre du jour. La question devra être débattue et il faudra prendre certaines décisions.

« Avant tout, nous devons souligner que le slavon d’église est et reste la langue liturgique principale de l’Église orthodoxe russe Cependant, l’Église russe utilise de multiples d’autres langues liturgiques, le moldave ou la japonais, par exemple. On ne saurait donc comparer le slavon d’église au latin en usage dans l’Église catholique avant le concile Vatican II », a déclaré le métropolite. Le slavon d’église n’est pas une langue morte, mais une langue vivante, qui s’est développée sur des siècles et continue à se développer, a précisé Mgr Hilarion à l’attention des journalistes. C’est pourquoi les livres liturgiques de l’Église orthodoxe russe ont été révisés à plusieurs reprises. Si l’on compare les textes liturgiques des manuscrits slavons des X-XIIe siècles aux éditions actuellement en usage dans les paroisses, on constatera de nombreuses différences. « Avant la révolution, avec la bénédiction du Saint Synode, une tentative de simplification du texte slavon des livres liturgiques avait été entreprise, a remarqué le métropolite Hilarion. Aujourd’hui, il serait bon de rééditer cette rédaction. Elle n’allégeait que certains passages concrets, sans détruire la structure d’ensemble du texte slavon ».

Le président du département des relations extérieures a rappelé que saint Théophane le Reclus parlait déjà de la nécessité de réviser les textes slavons en vue « d’éclairer » les livres liturgiques.
Par ailleurs, Mgr Hilarion a dit douter qu’une simple traduction des livres liturgiques en russe suffirait à elle seule à les rendre plus compréhensibles. « Il y a des textes qui, même traduits en russe, restent difficilement accessibles aux gens ordinaires peu au courant de la thématique chrétienne. Le Grand Canon d’André de Crète (1), par exemple, abonde en allusions bibliques, en renvois à différents personnages de la Bible dont beaucoup ne se souviennent plus. Si ce texte parlait immédiatement aux auditeurs du VIIIe siècle, il ne suscite plus aucune association chez nous parce que nous connaissons tout simplement mal la Bible et ne la lisons pas assez ».

La révision des livres liturgiques est un travail complexe qu’il faudra entreprendre avec la plus grande délicatesse, est convaincu le chef du DREE. Parlant des dangers de cette entreprise, il a rappelé qu’au XVIIe siècle, c’est une correction des livres qui avait provoqué un schisme profond au sein de l’Orthodoxie russe. « Je crois que nous devons en tirer les conclusions qui s’imposent, afin que l’histoire ne se répète pas », a conclu le métropolite.

Source Mospat
Voir aussi "PO" Archimandrite Cyrille (Hovorun)
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(1)Le Grand Canon d’André de Crète

Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 4 Juillet 2011 à 10:33 | 17 commentaires | Permalien

LE MENSONGE EST UNE INIQUITÉ; IL DONNE LA MORT A L’AME ; ON NE PEUT DONC LE COMMETTRE POUR SAUVER LA VIE TEMPORELLE A QUI QUE CE SOIT.

Ces mêmes hommes prétendent, avec beaucoup plus d'assurance encore, qu'on ne doit avoir aucun égard aux exemples tirés de l'usage général. Et d'abord, ils affirment que le mensonge est une iniquité, et le prouvent par de nombreux textes des saintes Ecritures, et celui-ci surtout: « Vous haïssez, Seigneur, tous ceux qui commettent l'iniquité, vous perdrez tous ceux qui professent le mensonge (2) ». Ou le Psalmiste, disent-ils ici, explique par
1. Gal, II, 14. — 2. Ps. V, 7.Le verset suivant le sens du premier, suivant l'usage de l'Ecriture, en sorte que, la signification du mot iniquité étant plus étendue, il aura nommé le mensonge pour spécifier un genre d'iniquité; ou, s'il v a une différence, elle tournera contre le mensonge, qui l'emportera en gravité de toute la distance qui sépare ces deux mots « vous haïssez » et « vous perdrez ».
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Car il peut arriver que la haine de Dieu soit mitigée jusqu'à ne point perdre celui qui en est l'objet; mais celui qu'il perd, il le hait d'autant plus violemment qu'il le punit plus sévèrement. Or, il hait tous ceux qui commettent l'iniquité, mais il perd ceux qui profèrent le mensonge.

Car il peut arriver que la haine de Dieu soit mitigée jusqu'à ne point perdre celui qui en est l'objet; mais celui qu'il perd, il le hait d'autant plus violemment qu'il le punit plus sévèrement. Or, il hait tous ceux qui commettent l'iniquité, mais il perd ceux qui profèrent le mensonge. 1. Matt. X, 28. — 2. Sag. I, 11. — 3. Lévit. XIX, 18 ; Matt. XXII, 39.201
a donne sa vie pour ses amis (1) » . Car il n'y a personne d'assez insensé pour dire que le Seigneur ait eu d'autre vue que le salut éternel des hommes soit en faisant ce qu'il a commandé, soit en commandant ce qu'il a fait.

Donc puisqu'en mentant on perd la vie éternelle, il n'est jamais permis de mentir pour sauver la vie temporelle d'un autre. Quant à ceux qui s'irritent, qui s'indignent, si l'on refuse de perdre son âme par un mensonge pour procurer à un autre la prolongation de sa vie charnelle, que diront-ils dans le cas où, parle vol, par l'adultère, nous pourrions également sauver quelqu'un de la mort? Faudra-t-il voler, ou commettre l'adultère? Ils ne songent pas que la conséquence forcée de leur doctrine serait que, dans la supposition où quelqu'un, tenant en main une corde, demanderait à une femme le sacrifice de son honneur, sous la menace de se pendre si elle n'acquiesçait pas à sa demande, cette femme serait obligée d'y consentir, pour sauver une âme, suivant l'expression qu'on emploie.

Or, si cette conséquence est absurde et criminelle, pourquoi perdrait-on son âme par le mensonge, pour conserver à un autre la vie du corps, puisque livrer son corps au déshonneur, dans ce but, serait un acte honteux et universellement réprouvé? Il n'y a donc ici qu'un seul point à considérer : Le mensonge est-il une iniquité ? Et ce point étant démontré par les textes cités, demander s'il est permis de mentir pour sauver la vie de son prochain, c'est demander s'il faut commettre l'iniquité pour sauver la vie de son prochain?
Or, si cela est absolument opposé au salut de l'âme, qui ne peut être sauvée que par la justice, et qui veut être préférée, non-seulement à la vie temporelle d'un autre, mais à la nôtre propre : comment pourrait-on hésiter le moins du monde à admettre qu'il ne faut jamais mentir ?
Car on ne saurait nier que la santé et la vie du corps soient les plus précieux et les plus chers de tous les biens temporels. Mais si on doit les sacrifier à la vérité, qu'objecteront ceux qui prétendent qu'il est quelquefois permis de mentir ? Quelle supposition feront-ils qui puisse autoriser le mensonge ?

1. Jean, XV, 12, 13.
Lien Abbaye-saint-benoit

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 2 Juillet 2011 à 10:47 | 1 commentaire | Permalien

Le XII° congrès de la jeunesse orthodoxe organisé par l’EORHF rassemblera à Paris les représentants de toute l'orthodoxie russe
V.GOLOVANOW

The coming All-Diaspora Youth Conference will set the stage for a mass youth forum in Russia

Programme du congrès ICI
Formulaire d'inscription ICI

Rappelons que ce congrès se-déroulera à Paris du 1 au 8 juillet 2011
Le site de l'Eglise Orthodoxe Russe Hors Frontières (EORHF) publie un compte rendu+ photos du voyage que le père Andrei Sommer, responsable du département jeunesse, a fait à Paris pour préparer ce congrès (texte en russe, des traductions en anglais en français doivent être disponibles prochainement). Ce document souligne que le père Andrei a rencontré les trois évêques dans la juridiction desquels va se dérouler le congrès: Mgr Michel de Genève, Mgr Nestor de Chersonèse et Mgr Gabriel de Comane.

Tous les trois ont accepté de soutenir l'organisation du congrès et le compte rendu souligne l'importance particulière de la participation de Mgr Gabriel, qui a proposé de concélébrer la Divine Liturgie "dans la célèbre cathédrale de la rue Daru" et il a été décidé avec lui que le congrès sera trilingue, avec le russe, le français et l'anglais.

L'ambassade de Russie en France a proposé ses salons pour le gala final, l'association des Vitiaz va participer à l'organisation concrète et se montre très intéressée par les formes modernes du travail missionnaire.
Le programme définitif sera prochainement publié et l'enregistrement des délégués ouvert. Il y aura 100 places pour les pays "hors frontières" et 20 pour la Russie. Le congrès sera placé sous la protection de l'icône miraculeuse de Notre Dame de Koursk qui sera à Paris pendent la durée du congrès

Rédigé par Vladimir Golovanow le 1 Juillet 2011 à 15:30 | 28 commentaires | Permalien

Le forum se déroulera du 1er au 8 juillet 2011 avec la bénédiction du Patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies et du métropolite Hilarion de New-York.

Pour la première fois depuis le rétablissement de l'Unité de l'Eglise orthodoxe russe (entre le Patriarcat de Moscou et l'Eglise orthodoxe russe hors frontières divisés par la révolution et la guerre civile), le XIIe congrès de la jeunesse russe orthodoxe à l'étranger s'ouvre vendredi à Paris."C'est un plaisir de voir que la longue tradition des forums regroupant les jeunes chrétiens de l'Eglise orthodoxe russe trouvent leurs continuation au cœur de l'Europe. J'appelle la bénédiction de Dieu sur tous les organisateurs et les participants", lit-on dans un message adressé par sa sainteté Cyrille au métropolite Hilarion. SUITE Ria Novosti

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 1 Juillet 2011 à 15:00 | 0 commentaire | Permalien

« Staline, le pouvoir et la religion » : Un ouvrage pour démentir le mythe  de Staline, croyant orthodoxe
Igor Kourliandsky, chercheur à l’Institut de l’histoire de l’Académie des sciences de Russie, vient de publier un livre intitulé « Staline, le pouvoir, la religion et les facteurs ecclésiaux dans la politique intérieure de l’URSS, 1922-1953 ».

L’ouvrage est consacré aux aspects les moins étudiés de la politique d’Etat à l’égard de la religion pendant cette période. D’abord l’influence exercée par l’éduction religieuse reçue par Staline sur sa personnalité. C’est la première fois qu’est analysée la participation de Staline à la campagne antireligieuse de 1922-1923.

Les rôles joués dans cette campagne par Vladimir Lénine et Léon Trotzky sont également mis en lumière ainsi que l’histoire de la mise en place de la Commission antireligieuse du Comité Central. Staline participe à titre personnel à la répression du clergé et des laïcs en 1922 ainsi qu’au procès du patriarche Tikhon.

« Staline, le pouvoir et la religion » : Un ouvrage pour démentir le mythe  de Staline, croyant orthodoxe
L’auteur traite de la période dite de la « NEP religieuse » eu printemps et en été 1923 (extension de « la nouvelle politique économique »). Puis c’est, en 1926-1930, la fin de la « NEP religieuse » et l’intensification de la répression contre les laïcs et les associations religieuses. Puis c’est l’élaboration et l’adoption de la décision du Comité central « Sur les mesures à prendre pour renforcer le travail antireligieux », 1929.

Sur la base de documents d’archives l’auteur analyse les réactions des dirigeants soviétiques aux protestations suscitées à l’étranger dans les années 30 par les persécutions de la foi.
Le cinquième chapitre traite de la mythologie quasi- religieuse du bolchevisme et du stalinisme à la lumière de l’œuvre de l’écrivain Andreï Platonov.

Les persécutions antireligieuses à l’époque de « la grande terreur » (1937-1938) sont le sujet d’un chapitre séparé. Igor Kourliandsky dément les publications mensongères selon lesquelles un changement radical survient en 1939-1941 dans l’attitude de Staline à l’égard de la religion. Il cite le texte intégral du rapport présenté en 1948 par Victor Abakoumov, ministre de la sécurité d’Etat, sur « les activités antisoviétiques du clergé ».

Les derniers chapitres portent sur le « nouvelle approche » dans les relations entre l’Etat et l’Eglise au cours des années 1943-1953, ouverture de paroisses et de séminaires, situation des recteurs de paroisses. Il existe chez les chercheurs une tendance tout à fait inadmissible à idéaliser cette.

Traduction pour "PO" Marina R.
.........................................
"Сталин, власть, религия (религиозный и церковный факторы во внутренней политике советского государства в 1922–1953 гг.)"
Научно-популярное издание для взрослых ISBN: 978-5-9950-0150-8 Серия: Несерийное издание Издательство: « Кучково поле » Год издания
2011 Количество страниц: 703 Тираж: 1000

Lien Interfax religion

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 1 Juillet 2011 à 14:00 | 4 commentaires | Permalien

Saint Jérôme: Père et docteur de l'Eglise (+ 420)
Docteur de l'Église. Jérôme est un étudiant romain plein d'allant. Il demande le baptême à 19 ans et son tempérament entier ne conçoit d'autre vie que consacrée à Dieu. Mais où et comment ? A la recherche de sa vocation, il se met à voyager. Il passe tout d'abord deux années dans le désert de Chalcis en Syrie: un petit stage d'érémitisme ascétique et contemplatif, dans la méditation amoureuse des Écritures, est la meilleure formation pour le service du Seigneur.

Mais Jérôme a besoin d'action. Il se rend alors à Antioche, fameuse pour son école exégétique. Il y apprend le grec et l'hébreu et y reçoit le sacerdoce. Passant par Constantinople, il découvre l'exégèse d'Origène et se met sous la direction de saint Grégoire de Nazianze.
Mais toujours indécis sur ce qu'il doit devenir, il retourne à Rome. Là sa grande culture fait de lui le secrétaire du pape Damase. Il a aussi beaucoup de succès auprès des laïcs : un petit cercle de dames chrétiennes, des admiratrices inconditionnelles dont il est le père spirituel, se rassemble autour de lui.

A la mort de saint Damase, il doit quitter Rome où son bouillant caractère lui a valu beaucoup d'ennemis. Ses "dames" le suivent jusqu'à Bethléem où il fonde pour elles un petit monastère. Il a trouvé le lieu de sa vocation.

Il se consacre à l'étude de la Bible qu'il traduit en latin "la Vulgate" sans négliger de se brouiller avec de nombreuses personnalités et de s'immiscer dans toutes les querelles de l'époque. Il passe, dans l'histoire, pour l'un des plus mauvais caractères de la communion des saints. Mais son affectivité exacerbée le rend très proche de nous. On le plaint d'avoir été irascible et vindicatif. On l'admire pour son amour du Christ et de la Parole de Dieu.
Lien Nominis

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 1 Juillet 2011 à 11:18 | 0 commentaire | Permalien

Une stèle qui rappellera la réunification entre l’Eglise orthodoxe russe Hors Frontières et l’Eglise orthodoxe russe, patriarcat de Moscou, sera érigée dans " le jardin du métropolite" de la laure saint Alexandre de la Neva à Saint Pétersbourg. Cette nouvelle a été annoncée par le site officiel de la municipalité.La réunification historique de l’Eglise orthodoxe dans le pays avec l’Eglise hors frontières a eu le lieu le 17 mai 2007.

L’acte de communion canonique a été co-signé par le patriarche de Moscou et de Russie Alexis II et le métropolite Laure, primat de l’EORHF.

Lien Interfax-religion
Traduction Larissa

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 30 Juin 2011 à 17:21 | 0 commentaire | Permalien

Dimanche 26 juin, pour la première fois depuis 1918, les catholiques de Saint-Petersbourg ont pu organiser une procession eucharistique sur la célèbre Perspective Nevski, la principale artère de la ville.
En russeRIA novosti
Après la célébration de la messe de la solennité du Corps et du Sang du Christ, présidée par l’archevêque Paolo Pezzi, ordinaire du diocèse de la Mère de Dieu à Moscou, plus de mille fidèles ont participé a la procession eucharistique.La procession avait pour point de départ et d’arrivée l’église Sainte-Catherine d’Alexandrie, la plus ancienne catholique de Russie, située sur la Perspective Nevski.

« C’est une journée historique pour les catholiques de Saint-Petersbourg qui n’avaient pas pu organiser de telles processions sous le régime soviétique », a déclaré a la fin de la célébration le père dominicain Hyacinthe Destivelle, curé de la paroisse Sainte-Catherine et doyen du doyenné catholique de Saint-Petersbourg....Suite ZENIT

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 29 Juin 2011 à 20:33 | 1 commentaire | Permalien

Décès de Vladimir Dimitrijević, fondateur et directeur des éditions L’Âge d’Homme
Tzarstvie Nebesnoe!

"Parlons d'orthodoxie" exprime sa profonde affliction.
Le monde orthodoxe, la culture doivent énormément au talent et au labeur de Vladimir. De Vladimir Volkoff à Alexandre Zinoviev dont il est pratiquement le découvreur jusqu'à Florensky, Boulgakov et Andronikof, théologien et traducteur, sans omettre Grossman et Leskov.
Il est impossible d'énumérer ici tous les auteurs dont nous devons l'édition à "L’Âge d'Homme".

Nous avons perdu un grand découvreur, un grand passeur, une personnalité qui irradiait la bonté et une immense intelligence non dénuée de malice...

Vladimir Dimitrijević, fondateur et directeur des éditions l’Age d’Homme est décédé hier soir d’un accident de la circulation, à Clamecy, dans l’Yonne, alors qu’il faisait, comme plusieurs fois par mois depuis de nombreuses années, le trajet entre le siège de sa maison d’édition à Lausanne et sa librairie parisienne.Né en 1934 dans l’ex-Yougoslavie, il avait fait une brillante carrière de footballeur avant de d’émigrer clandestinement en Suisse à l’âge de 20 ans et de fonder en 1966, à Lausanne, une maison d’édition.

Celle-ci allait connaître un avenir prestigieux, faisant connaître dans le monde francophone les plus grands noms de la littérature slave et constituant progressivement un catalogue de plus de 4500 titres, où cohabitaient les romans, pièces de théâtre, poèmes et essais d'auteurs de nombreuses nationalités. Autodidacte, Vladimir Dimitrijevic, avait un goût littéraire très sûr, et en conséquence un vrai talent de découvreur, n’hésitant pas à prendre des risques financiers pour promouvoir et suivre un auteur qui le valait. Il considérait qu’« il n’est de vraie littérature que produite non par des fonctionnaires bien pensants et zélés, mais par des fous, par des ermites, des hérétiques, des rêveurs, des rebelles et des sceptiques ». Suite Orthodoxie.com

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 29 Juin 2011 à 18:38 | 6 commentaires | Permalien

A l’invitation du gouvernement du Paraguay et avec la bénédiction du Patriarche Cyrille de Moscou, le métropolite Hilarion de Volokolamsk sera du 1er au 3 juillet en visite au Paraguay. Ce voyage a lieu à l’occasion du 200e anniversaire de l’indépendance du Paraguay, dans l’histoire duquel des ressortissants du monde russe ont laissé une trace importante.

Le programme de la visite prévoit une rencontre du métropolite Hilarion avec les représentants du monde politique du pays et avec les hiérarques de l’Église catholique. Mgr Hilarion devrait célébrer une Divine liturgie, visiter l’église de la Protection-de-la-Mère-de-Dieu (Église russe hors-frontières), célébrer un office à la mémoire des émigrés russes blancs au Panthéon des héros d’Asuncion et prononcer une conférence à l’Université catholique du Paraguay....SUITE Mospat

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 29 Juin 2011 à 11:08 | 1 commentaire | Permalien

Article à paraître dans l'hebdomadaire «La Pensée Russe » en date des 1-8 juillet 2011

Par Igor Kirilenko

Le 27 juin, après que cet article ait été écrit, un arbre d’un poids de 500 à 600 kg s’est effondré sur la chapelle, très fragile, attenante à la cathédrale. L’escalier conduisant vers la chapelle a été endommagé. Des représentants de l’ACOR se sont empressés d’effacer les traces de cette chute. La cathédrale fut fermée pour ce jour. Si l’arbre aurait dans chute causé des dommages corporels (des enfants jouent souvent à cet endroit) ce serait la Fédération de Russie qui aurait dû en assumer la responsabilité.
..............................

Peu avant le début des vêpres du 18 juin dernier un lourd morceau de stuc d’un diamètre d’environ deux mètres s’est écroulé de la partie sud de la nef de la cathédrale Saint Nicolas à Nice. Dans un terrible fracas il s’est abattu à proximité du lutrin consacré à la commémoration des défunts (pominalny stolik). Par bonheur un groupe de visiteurs de la cathédrale venait, un instant avant l’évènement, de s’éloigner de l’endroit de l’impact.Les débris se sont éparpillés à travers toute la cathédrale, les icônes et le parquet furent couverts d’une épaisse couche de poussière.

Les visiteurs et les fidèles eurent de la peine à reprendre leurs esprits. Le spectacle était profondément affligeant. Le morceau qui s’était détaché était orné d’une belle fresque, le sol était parsemé de grands éclats de stuc.

La cathédrale est un monument classé, elle est considérée comme l’un des plus belles des églises orthodoxes situées hors de la Russie. A la suite de l’écroulement les fidèles jettent lors de chaque office des regards apeurés vers la voûte. Des écroulements moins importants s’étaient produits auparavant mais celui du 18 juin est sans précédent par son importance. Le danger subsistant le lieu de la chute fut interdit d’accès par un ruban de signalisation. Il est évident que l’ACOR-Nice qui gère la cathédrale depuis longtemps n’est pas à même d’assurer une maintenance correcte de l’édifice. Comment sont dépensés les moyens considérables collectés par l’ACOR grâce aux entrées payantes ? Question sans réponse. Ces sommes servent peut-être à couvrir les frais de la longue procédure judiciaire engagée contre la Fédération de Russie ? A deux reprises la justice française a déclaré la Russie être le propriétaire légitime de la cathédrale ainsi que du terrain sur lequel elle est bâtie. L’ACOR Nice s’obstine à ne pas reconnaître la validité des ces décisions de justice. De nombreux fidèles estiment que l’Etat russe devrait au plus vite prendre des mesures urgentes afin de garantir la sécurité des fidèles et des visiteurs et d’assurer une gestion efficace de ce monument historique.

L’écroulement du 18 juin discrédite définitivement l’ACOR Nice dont le comportement est depuis longtemps indigne. Les dirigeants de l’Association et le clergé de la cathédrale qui appartient au patriarcat de Constantinople ont ouvertement déclaré qu’ils n’avaient pas l’intention de se soumettre aux décisions des tribunaux. Dans l’Etat de droit qu’est la France c’est là une attitude absolument arbitraire. Nous ne savons pas ce qu’a l’intention d’entreprendre dans l’immédiat l’Etat russe. Le consul de la Fédération à Marseille s’est rendu sur les lieux afin de constater les dégâts. La passivité des autorités russes étonne et inquiète les fidèles de la cathédrale. La rumeur dit que l’entrée de la cathédrale sera prochainement interdite afin que les experts puissent la sécuriser.

La déchéance d’une église est quelque chose de profondément consternant pour tout orthodoxe.



Rédigé par La Pensée Russe le 29 Juin 2011 à 10:30 | 17 commentaires | Permalien

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