Plateforme libre de discussion
|
Le métropolite Hilarion, Président du DREE du patriarcat de Moscou à propos de ce voyage :
« Il s’agit en premier d’une visite pastorale, le patriarche souhaite rencontrer le clergé et les fidèles de Grande-Bretagne. Sa Sainteté a décidé de répondre à l’invitation du diocèse de Sourozh qui s’apprête à célébrer le 300 e anniversaire de l’orthodoxie russe dans l’archipel britannique. D’importants travaux de réfection viennent d’être effectués à la cathédrale de la Dormition et de Tous les Saints. La cathédrale de Londres est comme refaite à neuf et prête à être à nouveau consacrée. Le patriarche se rendra également dans la paroisse londonienne de l’EORHF.
Sa Sainteté Cyrille sera reçu en audience par Sa Majesté Elisabeth II. Une rencontre est prévue avec l’archevêque Justin Welby qui est à la tête de l’Eglise anglicane.
« Il s’agit en premier d’une visite pastorale, le patriarche souhaite rencontrer le clergé et les fidèles de Grande-Bretagne. Sa Sainteté a décidé de répondre à l’invitation du diocèse de Sourozh qui s’apprête à célébrer le 300 e anniversaire de l’orthodoxie russe dans l’archipel britannique. D’importants travaux de réfection viennent d’être effectués à la cathédrale de la Dormition et de Tous les Saints. La cathédrale de Londres est comme refaite à neuf et prête à être à nouveau consacrée. Le patriarche se rendra également dans la paroisse londonienne de l’EORHF.
Sa Sainteté Cyrille sera reçu en audience par Sa Majesté Elisabeth II. Une rencontre est prévue avec l’archevêque Justin Welby qui est à la tête de l’Eglise anglicane.
Nous pouvons d’ores et déjà dire que la situation des chrétiens au Proche-Orient est le sujet essentiel qui sera débattu lors des conversations qui s’annoncent.
Les fidèles des paroisses du diocèse de Sourozh (patriarcat de Moscou) sont actuellement très nombreux. Il s’agit certainement d’une centaine de milliers d’orthodoxes parmi lesquels des russes, des ukrainiens, des biélorusses, des moldaves, des ressortissants des pays baltes, de l’Asie Centrale et, évidemment, d’anglais de souche ayant embrassé l’orthodoxie. Récemment le synode de l’Eglise anglicane a validé le sacre épiscopal des femmes et l’ordination de prêtres homosexuels. Ces décisions ont suscité des mécontentements parmi les anglicans. Nombreux sont les évêques qui n’acceptent pas ces innovations. Une fracture s’est produite au sein de l’Eglise d’Angleterre ainsi que dans l’Eglise du Commonwealth.
Ces manifestations de mécontentement nous paraissent naturelles et c’est d’ailleurs à plusieurs reprises que nous avons exprimé notre point de vue sur ce sujet ».
Les fidèles des paroisses du diocèse de Sourozh (patriarcat de Moscou) sont actuellement très nombreux. Il s’agit certainement d’une centaine de milliers d’orthodoxes parmi lesquels des russes, des ukrainiens, des biélorusses, des moldaves, des ressortissants des pays baltes, de l’Asie Centrale et, évidemment, d’anglais de souche ayant embrassé l’orthodoxie. Récemment le synode de l’Eglise anglicane a validé le sacre épiscopal des femmes et l’ordination de prêtres homosexuels. Ces décisions ont suscité des mécontentements parmi les anglicans. Nombreux sont les évêques qui n’acceptent pas ces innovations. Une fracture s’est produite au sein de l’Eglise d’Angleterre ainsi que dans l’Eglise du Commonwealth.
Ces manifestations de mécontentement nous paraissent naturelles et c’est d’ailleurs à plusieurs reprises que nous avons exprimé notre point de vue sur ce sujet ».
La société royale de géographie organise à l’occasion de cette visite patriarcale une exposition de photos consacrée à la présence de l’Eglise russe en Grande-Bretagne. La première paroisse auprès de l’ambassade de l’Empire russe a été consacrée en 1716.
Paroissien de la cathédrale de l’Assomption de la Mère de Dieu à Londres, Michel Sarni a fait paraître sa monographie "Eglise russe à Londres : du Pierre le Grand à nos jours" à l'occasion du jubilé du cinquantenaire de la création du diocèse de Sourozh.
« Garder la mémoire de différents évènements de l’histoire de l’Eglise est une tâche importante mais en même temps compliquée. Il existe encore des périodes de l’histoire de notre Eglise qui restent peu connues », écrit Mgr Elisée, archevêque de Sourozh, dans la préface.
Paroissien de la cathédrale de l’Assomption de la Mère de Dieu à Londres, Michel Sarni a fait paraître sa monographie "Eglise russe à Londres : du Pierre le Grand à nos jours" à l'occasion du jubilé du cinquantenaire de la création du diocèse de Sourozh.
« Garder la mémoire de différents évènements de l’histoire de l’Eglise est une tâche importante mais en même temps compliquée. Il existe encore des périodes de l’histoire de notre Eglise qui restent peu connues », écrit Mgr Elisée, archevêque de Sourozh, dans la préface.
Le clergé des Eglises orthodoxes autocéphales participera aux offices solennels présidés par le patriarche Cyrille.
Une attention particulière sera accordée pendant cette visite à la mémoire du métropolite Antoine Bloom. Le patriarche consacrera un nouveau monument érigé sur la tombe du métropolite Antoine qui a immensément contribué au devenir de la communauté orthodoxe, au développement du diocèse de Sourozh fondé en 1962.
Lien Intrefax religion Traduction "PO"
Une attention particulière sera accordée pendant cette visite à la mémoire du métropolite Antoine Bloom. Le patriarche consacrera un nouveau monument érigé sur la tombe du métropolite Antoine qui a immensément contribué au devenir de la communauté orthodoxe, au développement du diocèse de Sourozh fondé en 1962.
Lien Intrefax religion Traduction "PO"
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Octobre 2016 à 10:17
|
7 commentaires
|
Permalien
A l’immense prophète, à l’homme d’une foi indomptable, le Christ n’épargne pas l’épreuve héroïque du doute. Il exige en quelque sorte de Jean qu’il reste jusqu’à la dernière extrémité fidèle à ce que Dieu lui avait révélé dans les profondeurs de son âme. Le Christ ne lui prouve rien du tout, il réclame de sa part une confiance sans limites. L’homme, dont la grandeur dépasse tous ceux qui sont jamais apparus sur terre, l’homme qui s’est donné à Dieu dès sa prime jeunesse, qui s’est restreint à n’être que la voix de Dieu, qui ne proféra pas un seule mensonge, qui bouleversait les âmes par sa parole , qui transformait les anciennes vies en vies nouvelles, cet homme en face de sa propre mort est pris d’un doute :ne me suis-je point trompé ?
Et jusqu’à la fin il resta fidèle. Cet épisode nous enseigne comment nous comporter lorsqu’il nous est demandé d’être fidèles à ce que nous savons, d’être fidèles à la vérité qui a résonné dans notre cœur, illuminé notre esprit, inspiré nos efforts ascétiques.
Et jusqu’à la fin il resta fidèle. Cet épisode nous enseigne comment nous comporter lorsqu’il nous est demandé d’être fidèles à ce que nous savons, d’être fidèles à la vérité qui a résonné dans notre cœur, illuminé notre esprit, inspiré nos efforts ascétiques.
Lorsqu’une telle fidélité nous est demandée, ne peut-il se faire que nous soyons pris par le doute ? Mais si, grâce à la confiance, à nos efforts, nous surmontons ce doute, alors nous ferons figue de dignes disciples du précurseur du Royaume de Dieu, Jean-Baptiste.
Donc, après que Jean eut été livré, Jésus revient du désert de la tentation en Galilée et prêche , comme dit le texte, l’Evangile du Royaume de Dieu, la bonne nouvelle que le Royaume de Dieu est en mouvement, qu’il progresse, qu’il n’est pas seulement attendu, mais qu’il est déjà là. Jésus dit que les temps sont accomplis et que le Royaume de Dieu est proche, que la plénitude des temps s’est achevée, et que les promesses divines dans l’Ancien Testament sont maintenant en voie d’accomplissement et même accomplies.
Elles sont accomplies en ce que le Fils de Dieu s’est fait fils de l’homme, et elles sont en voie d’accomplissement en ce qu’autour de lui se rassemblent les croyants capables d’entendre sa parole et de reconnaître en lui le Fils incarné de Dieu.
Quant au chemin qu’il montre, c’est le même que désignait Jean : repentez-vous et croyez en l’Evangile, c'est-à-dire en la bonne nouvelle de la venue du Sauveur, scrutez les profondeurs des Saintes Ecritures, fixez votre regard sur moi et vous pourrez croire en la bonne nouvelle de la venue de l’accomplissement du temps de l’attente, en l’avènement du temps de la réalisation des promesses divines pour le salut.
Mgr Antoine Bloom Rencontres avec le Dieu vivant, Editions du CERF, p. 53
Donc, après que Jean eut été livré, Jésus revient du désert de la tentation en Galilée et prêche , comme dit le texte, l’Evangile du Royaume de Dieu, la bonne nouvelle que le Royaume de Dieu est en mouvement, qu’il progresse, qu’il n’est pas seulement attendu, mais qu’il est déjà là. Jésus dit que les temps sont accomplis et que le Royaume de Dieu est proche, que la plénitude des temps s’est achevée, et que les promesses divines dans l’Ancien Testament sont maintenant en voie d’accomplissement et même accomplies.
Elles sont accomplies en ce que le Fils de Dieu s’est fait fils de l’homme, et elles sont en voie d’accomplissement en ce qu’autour de lui se rassemblent les croyants capables d’entendre sa parole et de reconnaître en lui le Fils incarné de Dieu.
Quant au chemin qu’il montre, c’est le même que désignait Jean : repentez-vous et croyez en l’Evangile, c'est-à-dire en la bonne nouvelle de la venue du Sauveur, scrutez les profondeurs des Saintes Ecritures, fixez votre regard sur moi et vous pourrez croire en la bonne nouvelle de la venue de l’accomplissement du temps de l’attente, en l’avènement du temps de la réalisation des promesses divines pour le salut.
Mgr Antoine Bloom Rencontres avec le Dieu vivant, Editions du CERF, p. 53
Dans une interview accordée au journal "Arguments et faits" publiée ce jeudi 13 octobre, le moine de la stricte observance Élie (dans le monde Alexeï Nozdrine), confesseur particulier du patriarche Cyrille, a déclaré que la Seconde Guerre mondiale a été le prix de la destruction des églises et a traité Staline de bandit et d’assassin sans qui le nombre de victimes de cette guerre aurait pu être bien moins important.
« Qui était-il ? Le bandit Koba (un des surnoms du jeune Djougachvili, — N.D.T.) qui a dévalisé des convoyeurs de fonds. Pour quoi a-t-il été condamné ? Pour vol armé, pour méfait. En un mot, c’est un bandit. Pouvait-il jouer un rôle positif dans la guerre ? S’il a fait quelque chose, oui, des ordres du jour insensés », telles sont les déclarations du prêtre pour caractériser le rôle de Staline dans l’histoire de la Russie.
En réponse au slogan en vogue « Staline a gagné la Seconde Guerre mondiale », le père Élie a rappelé le nombre gigantesque de victimes, qui aurait pu être évité, si l’on avait l’offensive d’une manière autre que celle utilisée par le généralissime : « Il y a des mémoires d’Allemands qui perdaient la raison en tirant sur nos troupes pour les repousser.
« Qui était-il ? Le bandit Koba (un des surnoms du jeune Djougachvili, — N.D.T.) qui a dévalisé des convoyeurs de fonds. Pour quoi a-t-il été condamné ? Pour vol armé, pour méfait. En un mot, c’est un bandit. Pouvait-il jouer un rôle positif dans la guerre ? S’il a fait quelque chose, oui, des ordres du jour insensés », telles sont les déclarations du prêtre pour caractériser le rôle de Staline dans l’histoire de la Russie.
En réponse au slogan en vogue « Staline a gagné la Seconde Guerre mondiale », le père Élie a rappelé le nombre gigantesque de victimes, qui aurait pu être évité, si l’on avait l’offensive d’une manière autre que celle utilisée par le généralissime : « Il y a des mémoires d’Allemands qui perdaient la raison en tirant sur nos troupes pour les repousser.
On les poussait à avancer et derrière eux il y avait les unités de barrage (des troupes placées derrière les avant-gardes et chargées de maintenir la discipline et de traquer les déserteurs, — note de NEWSru.com.) Rien que l’offensive des Monts Sapoune à Sébastopol, combien a-t-elle coûté ? Combien de nos divisions y ont été anéanties ? On pouvait mener l’offensive autrement, pour qu’il n’y ait pas tant de victimes, Staline n’était pas habitué à avoir pitié des gens. »
« En août 1941, il a donné l’ordre de dynamiter la centrale Dneprogues avant de battre en retraite. La vague de plusieurs mètres de haut provoquée par l’explosion du barrage a tout emporté sur son passage, des dizaines de milliers de personnes ont été noyées. C’est peut-être ça le mérite de Staline : tuer tant de gens. Notre peuple n’avait pas besoin de ça pour défendre notre patrie. »
Le confesseur du Patriarche considère que c’est Dieu, et non Staline, qui a aidé les Russes à gagner la guerre : « Le Seigneur nous a donné la victoire. Ce n’est pas du tout ce bandit de Staline. Combien d’âmes russes lui et Oulianov ont-ils tué ? Combien de vies ont-ils prises ne serait-ce qu’à Kolyma, aux Solovki, dans le nord, dans le sud ? Dans quel but ? Pour quoi avoir fusillé tant de gens ? »
« Dans ma région, celle d’Orlov, a été fusillé un millier de prêtres et de croyants. Mais qui était-il, ce Staline ? Un bandit, et il l’est resté. » Telle a été la conclusion du père Élie. Alexeï Nozdrine est né dans le village de Stanovoj Kolodez de la région d’Orlov.
Selon le père Élie, la Seconde Guerre mondiale a été provoquée par la destruction des églises, ce « monstrueux crime contre la foi », et rien d’autre. « On a d’abord provoqué la révolution par des mensonges sur la prétendue exploitation et la pauvre vie des gens […] maintenant on ment sur Staline. » Le père Élie est convaincu que la révolution n’était pas nécessaire et que les gens vivaient bien. « En fait, on ne manquait de rien. Les gens étaient pour le tsar. La Russie était riche, forte et puissante Il y avait des budgets pour la défense, le pays était fort d’un point de vue militaire. Il y avait une flotte importante. On avait tout. »
« Et maintenant, si l’impiété reprend le pouvoir, il n’y aura aucune pitié pour notre patrie — elle cessera d’exister. Et si nous cessons d’exister, alors globalement cessera d’exister la vie. On voit naître les premiers signes que sans foi, sans confession et respect de Dieu la vie n’existera pas », prévient le père Élie.
Les représentants de l’Église orthodoxe russe, en règle générale, dénoncent en Staline le persécuteur de l’orthodoxie, mais il n’y a pas unanimité dans leur condamnation, c’est pourquoi le métropolite Hilarion de Volokolamsk, responsable du DREE du patriarcat de Moscou, a eu à plusieurs reprises à condamner les appréciations positives émises pas des moines ou des prêtres sur le rôle de Staline dans l’histoire de la Russie, appréciations qui provoqué des commentaires haineux de la part de l’intelligentsia.
C’est aussi une appréciation ambiguë qu’a donnée Vsevolod Tchapline, l’ex-président du Département des relations de l’Église et de la société, il a déclaré, par exemple : Staline « est coupable de la mort innocente d’une quantité non négligeable de personnes qui ont été exécutées uniquement parce qu’elles appartenaient à des groupes sociaux précis », et en même temps il a fait « un certain nombre d’actions positives pour le pays. »
Lien Духовник патриарха назвал Сталина бандитом и губителем русских душ Traduction "PO"
« En août 1941, il a donné l’ordre de dynamiter la centrale Dneprogues avant de battre en retraite. La vague de plusieurs mètres de haut provoquée par l’explosion du barrage a tout emporté sur son passage, des dizaines de milliers de personnes ont été noyées. C’est peut-être ça le mérite de Staline : tuer tant de gens. Notre peuple n’avait pas besoin de ça pour défendre notre patrie. »
Le confesseur du Patriarche considère que c’est Dieu, et non Staline, qui a aidé les Russes à gagner la guerre : « Le Seigneur nous a donné la victoire. Ce n’est pas du tout ce bandit de Staline. Combien d’âmes russes lui et Oulianov ont-ils tué ? Combien de vies ont-ils prises ne serait-ce qu’à Kolyma, aux Solovki, dans le nord, dans le sud ? Dans quel but ? Pour quoi avoir fusillé tant de gens ? »
« Dans ma région, celle d’Orlov, a été fusillé un millier de prêtres et de croyants. Mais qui était-il, ce Staline ? Un bandit, et il l’est resté. » Telle a été la conclusion du père Élie. Alexeï Nozdrine est né dans le village de Stanovoj Kolodez de la région d’Orlov.
Selon le père Élie, la Seconde Guerre mondiale a été provoquée par la destruction des églises, ce « monstrueux crime contre la foi », et rien d’autre. « On a d’abord provoqué la révolution par des mensonges sur la prétendue exploitation et la pauvre vie des gens […] maintenant on ment sur Staline. » Le père Élie est convaincu que la révolution n’était pas nécessaire et que les gens vivaient bien. « En fait, on ne manquait de rien. Les gens étaient pour le tsar. La Russie était riche, forte et puissante Il y avait des budgets pour la défense, le pays était fort d’un point de vue militaire. Il y avait une flotte importante. On avait tout. »
« Et maintenant, si l’impiété reprend le pouvoir, il n’y aura aucune pitié pour notre patrie — elle cessera d’exister. Et si nous cessons d’exister, alors globalement cessera d’exister la vie. On voit naître les premiers signes que sans foi, sans confession et respect de Dieu la vie n’existera pas », prévient le père Élie.
Les représentants de l’Église orthodoxe russe, en règle générale, dénoncent en Staline le persécuteur de l’orthodoxie, mais il n’y a pas unanimité dans leur condamnation, c’est pourquoi le métropolite Hilarion de Volokolamsk, responsable du DREE du patriarcat de Moscou, a eu à plusieurs reprises à condamner les appréciations positives émises pas des moines ou des prêtres sur le rôle de Staline dans l’histoire de la Russie, appréciations qui provoqué des commentaires haineux de la part de l’intelligentsia.
C’est aussi une appréciation ambiguë qu’a donnée Vsevolod Tchapline, l’ex-président du Département des relations de l’Église et de la société, il a déclaré, par exemple : Staline « est coupable de la mort innocente d’une quantité non négligeable de personnes qui ont été exécutées uniquement parce qu’elles appartenaient à des groupes sociaux précis », et en même temps il a fait « un certain nombre d’actions positives pour le pays. »
Lien Духовник патриарха назвал Сталина бандитом и губителем русских душ Traduction "PO"
L’émission Une foi pour toutes consacrée à l’interview de Claude Lopez-Ginisty sur le livre du Hiéromoine Hilarion (Domratchev) "Sur les monts du Caucase" + sera diffusée sur RCF-Liège le jeudi 13 octobre à 16H, rediffusion le vendredi suivant à 06h00, le dimanche suivant à 10H.
Avant d’être rediffusée sur les autres stations du réseau RCF en Belgique.
Il est possible de l’écouter en direct via le Site
L’émission est aussi désormais téléchargeable sur le Site rubrique « Emissions radio RCF »
Avant d’être rediffusée sur les autres stations du réseau RCF en Belgique.
Il est possible de l’écouter en direct via le Site
L’émission est aussi désormais téléchargeable sur le Site rubrique « Emissions radio RCF »
En Albanie, un prêtre rescapé de la terreur créé cardinal par le pape François
Samuel Lieven
C’est le coup de cœur du pape François.
Lors du prochain consistoire qui doit entériner la création de 17 nouveaux cardinaux, le franciscain albanais Ernest Simoni, âgé de bientôt 88 ans, sera l’un des rares prêtres à revêtir directement la pourpre sans passer par la case « évêque ». C’est que son parcours, marqué par dix-huit ans de prison et de travaux forcés sous l’un des régimes communistes les plus féroces de la planète, a bouleversé le pape, lors de sa visite dans ce petit pays des Balkans en 2014
Né en 1928 à Troshani, un village situé à quelques kilomètres de Scutari dans le nord de l’Albanie où se concentre la minorité catholique du pays (deux tiers des Albanais sont musulmans, 15 % orthodoxes, 11 % catholiques), le P. Simoni entre très tôt chez les franciscains. Mais leur couvent, dès 1948, est transformé en un lieu de torture par le régime communiste d’Enver Hoxha. La terreur bat alors son plein. Les religieux sont tous fusillés et les novices expulsés. Âgé d’à peine 20 ans, le futur prêtre est envoyé par le régime comme enseignant dans de petits villages isolés de la montagne, où il fait secrètement œuvre de mission et d’évangélisation.
Samuel Lieven
C’est le coup de cœur du pape François.
Lors du prochain consistoire qui doit entériner la création de 17 nouveaux cardinaux, le franciscain albanais Ernest Simoni, âgé de bientôt 88 ans, sera l’un des rares prêtres à revêtir directement la pourpre sans passer par la case « évêque ». C’est que son parcours, marqué par dix-huit ans de prison et de travaux forcés sous l’un des régimes communistes les plus féroces de la planète, a bouleversé le pape, lors de sa visite dans ce petit pays des Balkans en 2014
Né en 1928 à Troshani, un village situé à quelques kilomètres de Scutari dans le nord de l’Albanie où se concentre la minorité catholique du pays (deux tiers des Albanais sont musulmans, 15 % orthodoxes, 11 % catholiques), le P. Simoni entre très tôt chez les franciscains. Mais leur couvent, dès 1948, est transformé en un lieu de torture par le régime communiste d’Enver Hoxha. La terreur bat alors son plein. Les religieux sont tous fusillés et les novices expulsés. Âgé d’à peine 20 ans, le futur prêtre est envoyé par le régime comme enseignant dans de petits villages isolés de la montagne, où il fait secrètement œuvre de mission et d’évangélisation.
Plus tard, malgré deux années de service militaire particulièrement difficiles, dans une dictature parmi les plus fermées de la planète, Ernest Simoni réussit à achever clandestinement ses études de théologie et est ordonné prêtre à Scutari en 1956. Par obéissance à son évêque, il se fait incardiner dans son diocèse tout en restant franciscain de cœur.
Dans les geôles de la terrible « Sigurimi »
Le 24 décembre 1963, veille de Noël, il est arrêté et jeté en cellule d’isolement à Scutari, où la répression communiste est des plus meurtrières. Dirigée contre des prêtres et des intellectuels, elle touche aussi des musulmans, comme en témoignent les inscriptions – des dessins d’églises et de mosquées – retrouvées dans les cellules de la terrible « Sigurimi », la police secrète, dont l’ancien siège abrite à présent un couvent de sœurs clarisses.
Condamné à mort, le jeune prêtre voit finalement sa peine commuée en 25 années de travaux forcés. En prison, il devient un père spirituel pour les détenus. De nouveau condamné à mort en 1973 comme instigateur présumé d’une révolte, il en réchappe cette fois grâce aux témoignages de prisonniers.
Finalement libéré en 1981, le P. Simoni n’en reste pas moins considéré comme un « ennemi du peuple » et il est contraint de travailler dans les égouts de Scutari. Il continue, malgré tout, d’exercer clandestinement son ministère jusqu’à la fin du régime, en 1990.
Depuis lors, il sert comme simple prêtre dans de nombreux villages, en s’employant notamment à réconcilier les familles prises dans l’engrenage infernal des vengeances (« vendetta »), phénomène répandu en Albanie.
SUITE La Croix
Dans les geôles de la terrible « Sigurimi »
Le 24 décembre 1963, veille de Noël, il est arrêté et jeté en cellule d’isolement à Scutari, où la répression communiste est des plus meurtrières. Dirigée contre des prêtres et des intellectuels, elle touche aussi des musulmans, comme en témoignent les inscriptions – des dessins d’églises et de mosquées – retrouvées dans les cellules de la terrible « Sigurimi », la police secrète, dont l’ancien siège abrite à présent un couvent de sœurs clarisses.
Condamné à mort, le jeune prêtre voit finalement sa peine commuée en 25 années de travaux forcés. En prison, il devient un père spirituel pour les détenus. De nouveau condamné à mort en 1973 comme instigateur présumé d’une révolte, il en réchappe cette fois grâce aux témoignages de prisonniers.
Finalement libéré en 1981, le P. Simoni n’en reste pas moins considéré comme un « ennemi du peuple » et il est contraint de travailler dans les égouts de Scutari. Il continue, malgré tout, d’exercer clandestinement son ministère jusqu’à la fin du régime, en 1990.
Depuis lors, il sert comme simple prêtre dans de nombreux villages, en s’employant notamment à réconcilier les familles prises dans l’engrenage infernal des vengeances (« vendetta »), phénomène répandu en Albanie.
SUITE La Croix
Le Père A. Eltchaninoff prit une part active au mouvement de retour à l’Église qui marque la vie intellectuelle russe à cette époque, et se lia d’amitié avec les principaux représentants de l’élite culturelle à Saint-Pétersbourg. Émigré à Nice, devenu prêtre en 1928 sur le conseil du Père S. Boulgakov, il fut nommé à la cathédrale de Paris en 1934.
Dans sa brève carrière pastorale, il trouva la pleine mesure de ses dons spirituels, intellectuels et pédagogiques. Ce livre, composé après sa mort, rassemble des notes personnelles, des extraits de lettres, des plans de sermons, etc. retrouvés dans ses papiers; lucidité, culture dominée, sobriété n’excluant pas la poésie en font l’intérêt.
Se confesser
Nous devons sans cesse apprendre à nous repentir. Il est indispensable de tendre une sorte de fil d'une confession à l'autre, afin que les intervalles entre les périodes de retraite soient comblés par le combat spirituel et par des efforts que nourrissent les impressions de la retraite précédente et que provoque l'attente d'une nouvelle confession imminente.
Il arrive, c'est vrai, qu'après une confession réussie auprès d'un prêtre, les confessions suivantes, entendues par le même prêtre, apparaissent quelque peu molles et produisent une faible impression ; c'est alors que l'on envisage de changer de confesseur.
Dans sa brève carrière pastorale, il trouva la pleine mesure de ses dons spirituels, intellectuels et pédagogiques. Ce livre, composé après sa mort, rassemble des notes personnelles, des extraits de lettres, des plans de sermons, etc. retrouvés dans ses papiers; lucidité, culture dominée, sobriété n’excluant pas la poésie en font l’intérêt.
Se confesser
Nous devons sans cesse apprendre à nous repentir. Il est indispensable de tendre une sorte de fil d'une confession à l'autre, afin que les intervalles entre les périodes de retraite soient comblés par le combat spirituel et par des efforts que nourrissent les impressions de la retraite précédente et que provoque l'attente d'une nouvelle confession imminente.
Il arrive, c'est vrai, qu'après une confession réussie auprès d'un prêtre, les confessions suivantes, entendues par le même prêtre, apparaissent quelque peu molles et produisent une faible impression ; c'est alors que l'on envisage de changer de confesseur.
Mais cette raison ne suffit pas à justifier une démarche si importante ; outre que nos propres sensations en confession ne sauraient toucher l'essence du sacrement, un enthousiasme spirituel insuffisant lors de la confession est souvent la marque de notre propre misère spirituelle. A ce propos, le père Jean de Kronstadt dit : "La contrition doit être absolument libre et aucunement extorquée par la personne qui confesse." Un homme qui souffre véritablement de la plaie de son péché ne regarde pas à qui il confesse ce péché qui le torture ; il ne cherche qu'à le confesser le plus tôt possible et à s'en soulager. Autre chose si, laissant là l'essence du sacrement de pénitence, nous allons à confesse pour discuter.
C'est ici qu'il importe de distinguer la confession de l'entretien spirituel qui, lui, peut se dérouler en dehors du sacrement et dont il vaut mieux le séparer, car l'entretien, traitât-il de sujets spirituels, peut distraire et refroidir le pénitent, l'entraîner dans une discussion théologique et affaiblir l'acuité de sa componction.
Comment se confesser ?
La confession n'est pas un entretien sur nos défauts et nos doutes, elle ne consiste pas à renseigner le confesseur à notre sujet, elle est encore moins une "coutume pieuse". La confession est brûlant repentir du cœur, soif de purification issue de la conscience du sacré, elle est mort au péché et renaissance à la sainteté. La componction est déjà un degré de sainteté ; l'insensibilité et la mécréance consistent à se placer hors du sacré, hors de Dieu.
Avant la confession, il est indispensable de demander pardon à tous ceux envers qui nous sommes coupables, afin d'aller à la confession avec une conscience allégée.
Ce n'est pas une liste de péchés qu'il faut apporter au confesseur, mais la componction, non pas une dissertation élaborée dans les moindres détails, mais un cœur brisé. ..
Mais connaître ses péchés ne signifie pas encore s'en repentir. La "contrition du cœur", le chagrin causé par nos péchés, voilà qui importe par-dessus tout ce que nous pouvons apporter à la confession.
Notre insensibilité en confession a le plus souvent pour racine l'absence de crainte de Dieu et l'incroyance cachée. C'est là que nous devons concentrer tous nos efforts. Voilà pourquoi les larmes versées en confession ont tant d'importance elles amollissent notre être pétrifié, nous secouent "du haut jusqu'en bas", elles simplifient et procurent un bienfaisant oubli de soi, éloignent l'obstacle principal au repentir : notre "moi". Les orgueilleux et ceux qui sont pétris d'amour propre ne pleurent pas. Qui a pleuré s'est adouci, s'est soumis, a fondu. Voilà pourquoi ceux qui ont versé ces larmes et à qui Dieu a envoyé "les pleurs qui procurent la joie", possèdent la mansuétude, l'absence de colère, la douceur, la tendresse et la paix de l'âme. Il ne faut pas avoir honte de pleurer en se confessant, il faut laisser couler librement les larmes qui nous lavent de nos souillures. "Donne-moi des pluies de larmes en ce beau jour de jeûne, afin que je pleure et lave la souillure née des plaisirs, et que je me présente purifié devant toi". (Hymne vespérale de la première semaine de Carême).
Les fruits de la confession
La marque d'un repentir achevé est une sensation de légèreté, de pureté, de joie ineffable, au moment où le péché apparaît tout aussi difficile et impossible que cette joie semblait éloignée il y a à peine un instant.
Notre repentir ne sera pas complet si, en avouant, nous n'affirmons pas intérieurement la résolution de ne pas retourner au péché confessé. Mais, dira-t-on, comment est-ce possible ? Comment puis-je promettre à mon confesseur et à moi-même que je ne récidiverai pas ? N'est-il pas plus exact de soutenir juste le contraire, d'avoir la certitude que le péché se reproduira ? (Chacun sait bien, par expérience, qu'au bout d'un certain temps on revient inévitablement aux mêmes péchés. A s'observer d'une année sur l'autre, on ne remarque aucune amélioration, "on fait un bond, et on se retrouve au même endroit".)
Ce serait épouvantable s'il en était ainsi. Mais, heureusement, ce n'est pas le cas. A condition qu'il y ait eu un grand désir de se corriger, il n'est pas d'exemple que des confessions successives accompagnées de la Sainte Communion ne soient parvenues à produire dans l'âme de bienfaisants changements.
"Ecrits spirituels", Les éditions de l'abbaye de Bellefontaine (pp. 241-250
C'est ici qu'il importe de distinguer la confession de l'entretien spirituel qui, lui, peut se dérouler en dehors du sacrement et dont il vaut mieux le séparer, car l'entretien, traitât-il de sujets spirituels, peut distraire et refroidir le pénitent, l'entraîner dans une discussion théologique et affaiblir l'acuité de sa componction.
Comment se confesser ?
La confession n'est pas un entretien sur nos défauts et nos doutes, elle ne consiste pas à renseigner le confesseur à notre sujet, elle est encore moins une "coutume pieuse". La confession est brûlant repentir du cœur, soif de purification issue de la conscience du sacré, elle est mort au péché et renaissance à la sainteté. La componction est déjà un degré de sainteté ; l'insensibilité et la mécréance consistent à se placer hors du sacré, hors de Dieu.
Avant la confession, il est indispensable de demander pardon à tous ceux envers qui nous sommes coupables, afin d'aller à la confession avec une conscience allégée.
Ce n'est pas une liste de péchés qu'il faut apporter au confesseur, mais la componction, non pas une dissertation élaborée dans les moindres détails, mais un cœur brisé. ..
Mais connaître ses péchés ne signifie pas encore s'en repentir. La "contrition du cœur", le chagrin causé par nos péchés, voilà qui importe par-dessus tout ce que nous pouvons apporter à la confession.
Notre insensibilité en confession a le plus souvent pour racine l'absence de crainte de Dieu et l'incroyance cachée. C'est là que nous devons concentrer tous nos efforts. Voilà pourquoi les larmes versées en confession ont tant d'importance elles amollissent notre être pétrifié, nous secouent "du haut jusqu'en bas", elles simplifient et procurent un bienfaisant oubli de soi, éloignent l'obstacle principal au repentir : notre "moi". Les orgueilleux et ceux qui sont pétris d'amour propre ne pleurent pas. Qui a pleuré s'est adouci, s'est soumis, a fondu. Voilà pourquoi ceux qui ont versé ces larmes et à qui Dieu a envoyé "les pleurs qui procurent la joie", possèdent la mansuétude, l'absence de colère, la douceur, la tendresse et la paix de l'âme. Il ne faut pas avoir honte de pleurer en se confessant, il faut laisser couler librement les larmes qui nous lavent de nos souillures. "Donne-moi des pluies de larmes en ce beau jour de jeûne, afin que je pleure et lave la souillure née des plaisirs, et que je me présente purifié devant toi". (Hymne vespérale de la première semaine de Carême).
Les fruits de la confession
La marque d'un repentir achevé est une sensation de légèreté, de pureté, de joie ineffable, au moment où le péché apparaît tout aussi difficile et impossible que cette joie semblait éloignée il y a à peine un instant.
Notre repentir ne sera pas complet si, en avouant, nous n'affirmons pas intérieurement la résolution de ne pas retourner au péché confessé. Mais, dira-t-on, comment est-ce possible ? Comment puis-je promettre à mon confesseur et à moi-même que je ne récidiverai pas ? N'est-il pas plus exact de soutenir juste le contraire, d'avoir la certitude que le péché se reproduira ? (Chacun sait bien, par expérience, qu'au bout d'un certain temps on revient inévitablement aux mêmes péchés. A s'observer d'une année sur l'autre, on ne remarque aucune amélioration, "on fait un bond, et on se retrouve au même endroit".)
Ce serait épouvantable s'il en était ainsi. Mais, heureusement, ce n'est pas le cas. A condition qu'il y ait eu un grand désir de se corriger, il n'est pas d'exemple que des confessions successives accompagnées de la Sainte Communion ne soient parvenues à produire dans l'âme de bienfaisants changements.
"Ecrits spirituels", Les éditions de l'abbaye de Bellefontaine (pp. 241-250
Photo: Premier Congrès de l'ACER, 1928, pays Baltes
Nous sommes souvent peinés de voir nos proches se faner et vieillir, et pourtant c'est cette déperdition de forces vitales qui ouvre la voie aux forces spirituelles bénéfiques venues des profondeurs. L'altération du regard, du teint, du timbre mélodieux de la voix que nous constatons chez les autres et chez nous-mêmes n'atteint que le côté psychique et charnel et n'a pas d'importance.
Plus l'homme extérieur s'efface, mieux l'homme intérieur renaît.
Encore faut-il que le vieillissement ne mène pas à l'ennui, à la peur de la vieillesse et de la mort, ni à la déchéance spirituelle. (p. 43)
L'orgueil est une extrême confiance en soi, le rejet de tout ce qui n'est pas le sien; c'est une source de colère, de cruauté et de méchanceté, c'est le refus de l'aide divine et la "forteresse du démon", "mur d'airain" entre Dieu et nous (abba Pimène); c'est l'hostilité envers Dieu, le début de tout pêché. Il est dans tout pêché. Tout pêché consiste, en effet, à céder librement à sa propre passion, à bafouer consciemment la Loi divine, à défier Dieu, bien que "celui qui est captif de l'orgueil ait besoin du secours de Dieu car 'vain est pour lui le salut de l'homme' ( Ps. 107,13)" p. 263
Le "tolstoïsme" est l'aboutissement des efforts d'une intelligence moyenne pour vérifier tous les fondements de la vie humaine, tels que les ont posés les génies, les saints et l'esprit des grandes nations. Et parce que cette intelligence moyenne est incapable de comprendre la signification de tous ces fondements, elle en vient à les nier (Eglise, mariage, rites, costume, étiquette, etc.). Je m'en suis clairement aperçu lors de ma conversation avec X...; un tolstoïen. (p. 71)
Chez les vieillards, il arrive parfois que l'âme semble mourir petit à petit avec le corps. Cette impression d'appauvrissement de l'âme vient de ce que le corps, en vieillissant, perd la faculté d'exprimer l'âme convenablement. C'est la même chose qu'avec les décalcomanies: le papier mouillé donne un vague contour d'un dessin quelconque (la vie), puis on retire progressivement (maladies, vieillesse) ce papier (le corps). Les dessin se décolle par endroits, puis disparaît complètement (la mort). On tient entre les mains un petit bout de papier blanc (le corps mort), mais si l'on regarde par dessous, on voit un dessin aux couleurs éclatantes (la vie du siècle à venir).
(page 68)
Père Alexandre Eltchaninoff
Ecrits spirituels (extraits)
Traduit du russe par I.Auboyneau et B.Marchadier
Collection Spiritualité orientale et vie monastique, N° 29, 1979
Nous sommes souvent peinés de voir nos proches se faner et vieillir, et pourtant c'est cette déperdition de forces vitales qui ouvre la voie aux forces spirituelles bénéfiques venues des profondeurs. L'altération du regard, du teint, du timbre mélodieux de la voix que nous constatons chez les autres et chez nous-mêmes n'atteint que le côté psychique et charnel et n'a pas d'importance.
Plus l'homme extérieur s'efface, mieux l'homme intérieur renaît.
Encore faut-il que le vieillissement ne mène pas à l'ennui, à la peur de la vieillesse et de la mort, ni à la déchéance spirituelle. (p. 43)
L'orgueil est une extrême confiance en soi, le rejet de tout ce qui n'est pas le sien; c'est une source de colère, de cruauté et de méchanceté, c'est le refus de l'aide divine et la "forteresse du démon", "mur d'airain" entre Dieu et nous (abba Pimène); c'est l'hostilité envers Dieu, le début de tout pêché. Il est dans tout pêché. Tout pêché consiste, en effet, à céder librement à sa propre passion, à bafouer consciemment la Loi divine, à défier Dieu, bien que "celui qui est captif de l'orgueil ait besoin du secours de Dieu car 'vain est pour lui le salut de l'homme' ( Ps. 107,13)" p. 263
Le "tolstoïsme" est l'aboutissement des efforts d'une intelligence moyenne pour vérifier tous les fondements de la vie humaine, tels que les ont posés les génies, les saints et l'esprit des grandes nations. Et parce que cette intelligence moyenne est incapable de comprendre la signification de tous ces fondements, elle en vient à les nier (Eglise, mariage, rites, costume, étiquette, etc.). Je m'en suis clairement aperçu lors de ma conversation avec X...; un tolstoïen. (p. 71)
Chez les vieillards, il arrive parfois que l'âme semble mourir petit à petit avec le corps. Cette impression d'appauvrissement de l'âme vient de ce que le corps, en vieillissant, perd la faculté d'exprimer l'âme convenablement. C'est la même chose qu'avec les décalcomanies: le papier mouillé donne un vague contour d'un dessin quelconque (la vie), puis on retire progressivement (maladies, vieillesse) ce papier (le corps). Les dessin se décolle par endroits, puis disparaît complètement (la mort). On tient entre les mains un petit bout de papier blanc (le corps mort), mais si l'on regarde par dessous, on voit un dessin aux couleurs éclatantes (la vie du siècle à venir).
(page 68)
Père Alexandre Eltchaninoff
Ecrits spirituels (extraits)
Traduit du russe par I.Auboyneau et B.Marchadier
Collection Spiritualité orientale et vie monastique, N° 29, 1979
Aujourd'hui , le 9 octobre, nous vénérons la mémoire du Saint Patriarche Tikhon
"Que de larmes je devrai avaler!" YOUTUBE
" En janvier 1918 le patriarche Tikhon écrivit: «La sainte Eglise orthodoxe du Christ vit actuellement un temps difficile en Russie: des ennemies manifestes ou latents de la vérité du Christ se sont dressés contre elle et tentent de faire périr l’œuvre du Christ... Nous vous exhortons tous, enfants fidèles de l’Eglise: défendez notre Sainte Mère humiliée et persécutée…
Et s’il faut souffrir pour l’œuvre du Christ nous vous appelons à ces souffrances avec nous par les paroles du saint apôtre: ‘Qui nous séparera de l’amour du Christ: chagrin, peine, persécution, famine, nudité, malheur ou glaive?’ (Rom. 8, 35)».
L’Eglise orthodoxe russe en a souffert particulièrement. La persécution contre elle a commencé dès l’accession des bolcheviques au pouvoir.
Pendant la guerre civile du début des années 20 un grand nombre de fidèles orthodoxes, dont les évêques, les prêtres et les moines, fut fusillé et incarcéré. Un de ceux qui a souffert pendant la campagne de la nationalisation des biens ecclésiaux fut le métropolite Benjamin de Petrograd. La veille de son exécution il écrivit dans sa prison: «Dans mon enfance et adolescence je me passionnais pour la lecture des vies des saints dont l’héroïsme m’impressionnait; je regrettais de toute mon âme que les temps avaient changé et qu’il n’y avait plus d’occasion de vivre ce qu’ils avaient vécu. Mais les temps ont changé de nouveau la possibilité se présente de souffrir pour le Christ de la part des siens et des étrangers. Il est difficile de souffrir, mais au fur et à mesure que nos peines augmentent, abondent aussi la grâce et la consolation de Dieu».
"Que de larmes je devrai avaler!" YOUTUBE
" En janvier 1918 le patriarche Tikhon écrivit: «La sainte Eglise orthodoxe du Christ vit actuellement un temps difficile en Russie: des ennemies manifestes ou latents de la vérité du Christ se sont dressés contre elle et tentent de faire périr l’œuvre du Christ... Nous vous exhortons tous, enfants fidèles de l’Eglise: défendez notre Sainte Mère humiliée et persécutée…
Et s’il faut souffrir pour l’œuvre du Christ nous vous appelons à ces souffrances avec nous par les paroles du saint apôtre: ‘Qui nous séparera de l’amour du Christ: chagrin, peine, persécution, famine, nudité, malheur ou glaive?’ (Rom. 8, 35)».
L’Eglise orthodoxe russe en a souffert particulièrement. La persécution contre elle a commencé dès l’accession des bolcheviques au pouvoir.
Pendant la guerre civile du début des années 20 un grand nombre de fidèles orthodoxes, dont les évêques, les prêtres et les moines, fut fusillé et incarcéré. Un de ceux qui a souffert pendant la campagne de la nationalisation des biens ecclésiaux fut le métropolite Benjamin de Petrograd. La veille de son exécution il écrivit dans sa prison: «Dans mon enfance et adolescence je me passionnais pour la lecture des vies des saints dont l’héroïsme m’impressionnait; je regrettais de toute mon âme que les temps avaient changé et qu’il n’y avait plus d’occasion de vivre ce qu’ils avaient vécu. Mais les temps ont changé de nouveau la possibilité se présente de souffrir pour le Christ de la part des siens et des étrangers. Il est difficile de souffrir, mais au fur et à mesure que nos peines augmentent, abondent aussi la grâce et la consolation de Dieu».
Dès les premiers jours de leur existence les autorités soviétiques se sont donné comme objectif l’élimination totale et cruelle de l’Eglise orthodoxe. Cette décision transparaît dans la lettre de Lénine du 19 mai 1922 au sujet de la nationalisation des biens ecclésiaux adressée aux membres du Bureau politique: «L’enlèvement des biens, en particulier de ceux des laures, monastères et églises riches doit être effectué avec une résolution impitoyable, sans s’arrêter sous aucun prétexte et dans les délais les plus brefs possibles. Plus on pourra fusiller de bourgeois et ecclésiastiques réactionnaire, mieux ce sera».
Les persécutions contre l’Eglise, commencées par Lénine et ses collaborateurs, furent poursuivies par Staline. Elles ont pris une grande ampleur en 1937 où des centaines des milliers de chrétiens furent fusillés par fausse accusation d’activité anti-soviétique. Vers la fin des années 30 tous les monastères, toutes les écoles théologiques et presque toutes les paroisses de l’Eglise russe furent fermés. Parmi les 60 mille églises ouvertes vers 1917, moins d’une centaine ne furent pas fermées vers 1939 dans tout le pays. Parmi 300 évêques d’avant la révolution, seulement 4 étaient en liberté, mais le NKVD avait préparé des accusations pour leur arrestation qui pouvait survenir à tout moment. La plus grande partie de l’épiscopat et du clergé fut exécutée; ceux qui y avaient échappé, terminaient leurs jours dans les camps de concentration.
Le changement de la politique de l’Etat et le rétablissement de la vie ecclésiale n’ont commencé que pendant la seconde guerre mondiale et étaient les conséquences de la tragédie de tout un peuple. Cependant, ce renoncement à l’objectif de déraciner l’Eglise ne signifiait pas la fin des persécutions. Dans une mesure moindre, les arrestations des évêques, des prêtres et des laïcs engagés se poursuivirent après la guerre. Sous Khrouchtchev (fin des années 50 et les années 60) une nouvelle vague de persécutions s’est déclarée, pendant laquelle plus de la moitié de 10 mille églises ouvertes en 1953 fut fermée.
Il est difficile d’évaluer le nombre de ceux qui ont souffert pour le Christ sous le régime soviétique. Des sources diverses parlent de 500 000 à un million de personnes. Parmi eux 100 000 furent des clercs"
"«Dans nos jours troublés, le Seigneur a fait surgir de nouveaux martyrs, écrivait en 1918 le saint patriarche Tikhon, si le Seigneur nous envoie des épreuves, des persécutions, des chaînes, des souffrances et même la mort, nous supporterons tout patiemment, croyant que cela nous adviendrait non sans la volonté divine et que notre exploit ne restera pas stérile, mais sera comme les souffrances des martyrs chrétiens qui ont gagné le monde à l’enseignement du Christ». Les attentes de ce saint sont en train de se réaliser, car l’Eglise en Russie et en dehors de ses frontières renaît sur le sang des martyrs"
Discours lors de la présentation du livre d’Andrea Riccardi «Ils sont morts pour leur foi» (Bruxelles, 14 avril 2003)
Evêque Hilarion Alfeyev
Les persécutions contre l’Eglise, commencées par Lénine et ses collaborateurs, furent poursuivies par Staline. Elles ont pris une grande ampleur en 1937 où des centaines des milliers de chrétiens furent fusillés par fausse accusation d’activité anti-soviétique. Vers la fin des années 30 tous les monastères, toutes les écoles théologiques et presque toutes les paroisses de l’Eglise russe furent fermés. Parmi les 60 mille églises ouvertes vers 1917, moins d’une centaine ne furent pas fermées vers 1939 dans tout le pays. Parmi 300 évêques d’avant la révolution, seulement 4 étaient en liberté, mais le NKVD avait préparé des accusations pour leur arrestation qui pouvait survenir à tout moment. La plus grande partie de l’épiscopat et du clergé fut exécutée; ceux qui y avaient échappé, terminaient leurs jours dans les camps de concentration.
Le changement de la politique de l’Etat et le rétablissement de la vie ecclésiale n’ont commencé que pendant la seconde guerre mondiale et étaient les conséquences de la tragédie de tout un peuple. Cependant, ce renoncement à l’objectif de déraciner l’Eglise ne signifiait pas la fin des persécutions. Dans une mesure moindre, les arrestations des évêques, des prêtres et des laïcs engagés se poursuivirent après la guerre. Sous Khrouchtchev (fin des années 50 et les années 60) une nouvelle vague de persécutions s’est déclarée, pendant laquelle plus de la moitié de 10 mille églises ouvertes en 1953 fut fermée.
Il est difficile d’évaluer le nombre de ceux qui ont souffert pour le Christ sous le régime soviétique. Des sources diverses parlent de 500 000 à un million de personnes. Parmi eux 100 000 furent des clercs"
"«Dans nos jours troublés, le Seigneur a fait surgir de nouveaux martyrs, écrivait en 1918 le saint patriarche Tikhon, si le Seigneur nous envoie des épreuves, des persécutions, des chaînes, des souffrances et même la mort, nous supporterons tout patiemment, croyant que cela nous adviendrait non sans la volonté divine et que notre exploit ne restera pas stérile, mais sera comme les souffrances des martyrs chrétiens qui ont gagné le monde à l’enseignement du Christ». Les attentes de ce saint sont en train de se réaliser, car l’Eglise en Russie et en dehors de ses frontières renaît sur le sang des martyrs"
Discours lors de la présentation du livre d’Andrea Riccardi «Ils sont morts pour leur foi» (Bruxelles, 14 avril 2003)
Evêque Hilarion Alfeyev
En PDF très intéressant programme des rencontres. Les rencontres auront lieu au Centre culturel Branly dès que celui-ci sera inauguré.
Il avait été annoncé que le métropolite Stephanos (Eglise orthodoxe d’Estonie, patriarcat de Constantinople) a proposé la fusion des deux branches de l’Eglise en Estonie sous l’omophore de Constantinople.
Le métropolite Cornelius a précisé que qu’il s’agit là d’une initiative purement politique : « Il est suggéré de placer les paroisses du patriarcat de Moscou sous la tutelle de Constantinople. Il ne saurait être question d’une telle union. Nous n’avons rien en commun et, d’ailleurs, je ne vois pas avec qui nous pourrions nous unir.
Le métropolite Cornelius a précisé que qu’il s’agit là d’une initiative purement politique : « Il est suggéré de placer les paroisses du patriarcat de Moscou sous la tutelle de Constantinople. Il ne saurait être question d’une telle union. Nous n’avons rien en commun et, d’ailleurs, je ne vois pas avec qui nous pourrions nous unir.
En effet, la juridiction de Monseigneur Stephanos compte 30.000 paroissiens alors que ceux des paroisses du patriarcat de Moscou, pleines de vie, sont au nombre de 200.000. Le patriarcat de Constantinople comporte plusieurs paroisses et ne dispose que d’un seul prêtre ».
Le métropolite Stephanos dit s’être inspiré des décisions du récent Concile pan-orthodoxe qui a disposé qu’il ne saurait exister deux Eglises orthodoxes dans le cadre d’un seul pays. L’Eglise orthodoxe russe estime que l’Estonie fait partie de son territoire canonique. Le patriarcat de Constantinople met systématiquement en cause cette disposition. A plusieurs reprises le patriarcat de Moscou a estimé que le patriarcat de Constantinople s’applique à provoquer un schisme au sein de l’orthodoxie en Estonie. Lire L’Archiprêtre Igor Prekoup : A propos des problèmes de l'orthodoxie en Estonie
Pravoslavie ru et Interfax Traduction PO
Le métropolite Stephanos dit s’être inspiré des décisions du récent Concile pan-orthodoxe qui a disposé qu’il ne saurait exister deux Eglises orthodoxes dans le cadre d’un seul pays. L’Eglise orthodoxe russe estime que l’Estonie fait partie de son territoire canonique. Le patriarcat de Constantinople met systématiquement en cause cette disposition. A plusieurs reprises le patriarcat de Moscou a estimé que le patriarcat de Constantinople s’applique à provoquer un schisme au sein de l’orthodoxie en Estonie. Lire L’Archiprêtre Igor Prekoup : A propos des problèmes de l'orthodoxie en Estonie
Pravoslavie ru et Interfax Traduction PO
Notre paroisse, dédiée à Notre Dame de Toute Protection, est la première église orthodoxe russe créée à Lyon dès 1924 par la première vague de l’émigration russe. Appartenant depuis 2007 au Diocèse de Chersonèse (Patriarcat de Moscou) En janvier 2016 Monseigneur Nestor a consacré les nouveaux locaux de la communauté.
1 LES FONDEMENTS DE L'ORTHODOXIE RUSSE
Définir l'Orthodoxie en quelques lignes est une gageure, car "L'Orthodoxie n'est pas une connaissance intellectuelle savante, mais un mode de vie basé sur l'expérience d'un être transcendant (Dieu), avec lequel il est possible d'entretenir une relation vivante."
(Archimandrite Elie "L'orthodoxie qu'est-ce que c'est ? La voie, La Vérité, La Vie";Monastère de la Transfiguration (2014))
Nous allons donc seulement essayer d'en éclairer quelques points de base caractéristiques.
Les dogmes Orthodoxes sont proches des Catholiques: Crédo de Nicée Constantinople, vénération de la Vierge Marie, Mère de Dieu, et des saints, célébration des sacrements (baptême, confession, communion, confirmation, ordination…), hiérarchie ecclésiale et succession apostolique des ordinations…
Mais l'Église orthodoxe ne reconnait pas de validité totale aux sacrements catholiques et n'accepte pas l'intercommunion. De fait au premier millénaire il n'y avait qu'une Église: la séparation (Grand Schisme) entre Orthodoxes et Catholiques n'intervint qu'au XIe siècle (1054), ce qui explique ce bagage commun entre les deux confessions. Le Protestantisme est apparu tardivement (1517, thèses de Martin Luther) et se différencie par contre nettement plus…
1 LES FONDEMENTS DE L'ORTHODOXIE RUSSE
Définir l'Orthodoxie en quelques lignes est une gageure, car "L'Orthodoxie n'est pas une connaissance intellectuelle savante, mais un mode de vie basé sur l'expérience d'un être transcendant (Dieu), avec lequel il est possible d'entretenir une relation vivante."
(Archimandrite Elie "L'orthodoxie qu'est-ce que c'est ? La voie, La Vérité, La Vie";Monastère de la Transfiguration (2014))
Nous allons donc seulement essayer d'en éclairer quelques points de base caractéristiques.
Les dogmes Orthodoxes sont proches des Catholiques: Crédo de Nicée Constantinople, vénération de la Vierge Marie, Mère de Dieu, et des saints, célébration des sacrements (baptême, confession, communion, confirmation, ordination…), hiérarchie ecclésiale et succession apostolique des ordinations…
Mais l'Église orthodoxe ne reconnait pas de validité totale aux sacrements catholiques et n'accepte pas l'intercommunion. De fait au premier millénaire il n'y avait qu'une Église: la séparation (Grand Schisme) entre Orthodoxes et Catholiques n'intervint qu'au XIe siècle (1054), ce qui explique ce bagage commun entre les deux confessions. Le Protestantisme est apparu tardivement (1517, thèses de Martin Luther) et se différencie par contre nettement plus…
Les Orthodoxes n'acceptent pas le rôle dirigeant du Pape de Rome; ils sont organisés en 14 Églises indépendantes dont les primats (nommés patriarches pour les plus importantes) ne peuvent décider qu'en accord avec les autres évêques (principe de conciliarité. L'Église russe, dirigée par le patriarche de Moscou, est la plus importante des 14 Églises orthodoxes "autocéphales".
L'Orthodoxie n'a pas changé ses dogmes depuis mille ans (7 conciles œcuméniques) et les différences avec les Catholiques concernant les articles de foi sont dues aux évolutions du Catholicisme depuis le XIe siècle et jusqu'au XXe; les différence les plus connues concernent le "filioque" (pour les Orthodoxes le Saint Esprit procède du Père et est opéré par le fils), le purgatoire, l'Immaculée Conception, l'Assomption… et, évidement, l'infaillibilité pontificale ("chez nous la sauvegarde de la religion réside dans le corps entier de l'Eglise, c'est-à-dire dans le Peuple lui-même qui veut que son dogme religieux reste éternellement immuable et conforme à celui de ses Pères". In "Encyclique des Patriarches Orientaux", 1848.)
L'Orthodoxie n'a pas changé ses dogmes depuis mille ans (7 conciles œcuméniques) et les différences avec les Catholiques concernant les articles de foi sont dues aux évolutions du Catholicisme depuis le XIe siècle et jusqu'au XXe; les différence les plus connues concernent le "filioque" (pour les Orthodoxes le Saint Esprit procède du Père et est opéré par le fils), le purgatoire, l'Immaculée Conception, l'Assomption… et, évidement, l'infaillibilité pontificale ("chez nous la sauvegarde de la religion réside dans le corps entier de l'Eglise, c'est-à-dire dans le Peuple lui-même qui veut que son dogme religieux reste éternellement immuable et conforme à celui de ses Pères". In "Encyclique des Patriarches Orientaux", 1848.)
Le culte aussi n'a pas varié: il est très solennel et beau: icônes, chants, vêtements sacerdotaux somptueux (Les vêtements sacerdotaux sont ceux des dignitaires de la cour de Byzance aux X-XVe siècles, chaque célébration dominicale dans une ville est un magnifique concert vocal, avec des chanteurs professionnels); les célébrations se font d'après les traditions du premier millénaire (le plus souvent en slavon ou grec ancien,) application calendrier julien pour la majorité des Orthodoxes (Introduit sous Jules César, ce calendrier est décalé de ¾ jour/siècle par rapport au calendrier civil actuel, dit Grégorien (introduit par le pape Grégoire le Grand en 1582). Les fête religieuses sont donc décalées: Noël russe le 7 janvier, Pâques mobile comme pour les Catholiques et Protestants mais rarement le même jour.. ).
L'église est le plus souvent de plan basilical, avec une cloison d'icônes devant le sanctuaire (iconostase) qui rappelle le Règne du Christ sur terre et symbolise la participation des saints et des anges à la Liturgie. La croix orthodoxe (ou byzantine) ajoute une petite barre en haut représentant la pancarte avec INRI et une courte traverse supplémentaire en bas, représentant l'appui des pieds du Christ, penchée vers la droite, en direction du bon larron; la croix est un signe d'appartenance très important et nous portons tous notre croix de baptême sous nos vêtements, directement sur la peau. Le signe de croix se fait de droite à gauche, doigts joints et repliés.
2. LA PAROISSE ORTHODOXE RUSSE DE LYON
Historique
La révolution de 1917 jeta plus d'un million de Russes à travers toute l'Europe occidentale. Près de 3.000 d'entre eux s'installèrent dans la région lyonnaise, principalement recrutés par l'industrie.
L'Orthodoxie constituait leur bagage commun, dépassant les clivages politiques ou sociaux. La paroisse de la Protection de la Vierge Marie fut créée officiellement le 11 octobre 1924 (Association lois de 1901 et 1905; les statuts suivent les prescriptions du Concile de l'Eglise Orthodoxe Russe de 1917-18) et elle devint le centre de regroupement des émigrés russes à Lyon:.Grâce aux efforts de tous elle se développa, faisant un lien entre ancienne et nouvelle émigrations comme entre les générations en surmontant les frontières ethniques, linguistiques et culturelles.
L'église est le plus souvent de plan basilical, avec une cloison d'icônes devant le sanctuaire (iconostase) qui rappelle le Règne du Christ sur terre et symbolise la participation des saints et des anges à la Liturgie. La croix orthodoxe (ou byzantine) ajoute une petite barre en haut représentant la pancarte avec INRI et une courte traverse supplémentaire en bas, représentant l'appui des pieds du Christ, penchée vers la droite, en direction du bon larron; la croix est un signe d'appartenance très important et nous portons tous notre croix de baptême sous nos vêtements, directement sur la peau. Le signe de croix se fait de droite à gauche, doigts joints et repliés.
2. LA PAROISSE ORTHODOXE RUSSE DE LYON
Historique
La révolution de 1917 jeta plus d'un million de Russes à travers toute l'Europe occidentale. Près de 3.000 d'entre eux s'installèrent dans la région lyonnaise, principalement recrutés par l'industrie.
L'Orthodoxie constituait leur bagage commun, dépassant les clivages politiques ou sociaux. La paroisse de la Protection de la Vierge Marie fut créée officiellement le 11 octobre 1924 (Association lois de 1901 et 1905; les statuts suivent les prescriptions du Concile de l'Eglise Orthodoxe Russe de 1917-18) et elle devint le centre de regroupement des émigrés russes à Lyon:.Grâce aux efforts de tous elle se développa, faisant un lien entre ancienne et nouvelle émigrations comme entre les générations en surmontant les frontières ethniques, linguistiques et culturelles.
La paroisse aujourd'hui
Ces dernières années, l'Orthodoxie retrouve un nouvel élan: de nouveaux immigrants venus de l'Est et des Français convertis renforcent les rangs des plus anciens et de leurs enfants. Tous viennent chercher ces richesses religieuses et culturelles que la doyenne des paroisses orthodoxes russes de Lyon perpétue et fait rayonner depuis plus de 90 ans. Les célébrations régulières, les débats et sermons théologiques, les agapes fraternelles et les contacts amicaux renforcent la foi, nourrissent l'esprit et emplissent d'espérance les âmes des paroissiens.
Depuis le début de 2016 les offices sont célébrés dans la nouvelle église aménagée par la paroisse dans la crypte de l'église St Joseph des Broteaux dans le strict respect des canons orthodoxes.
Prochains offices.
* 22-23 octobre: Protection de la Vierge Marie (report). Fête patronale.
* 12-13 novembre:
* 10-11 décembre:
* 7-8 janvier: Noël (report).
Horaires des offices
- Le samedi : Confessions à 17h30, Vigiles à 18h. Agapes en commun*
-Le dimanche : Confessions à 9h30, Liturgie eucharistique à 10h. Agapes en commun (tous sont conviés à partager les plats apportés)
INFORMATIONS: Alexandre DAVIDOFF 04.78.60.77.74;
alexandre.davidoff@orange.fr
Et ICI
Ces dernières années, l'Orthodoxie retrouve un nouvel élan: de nouveaux immigrants venus de l'Est et des Français convertis renforcent les rangs des plus anciens et de leurs enfants. Tous viennent chercher ces richesses religieuses et culturelles que la doyenne des paroisses orthodoxes russes de Lyon perpétue et fait rayonner depuis plus de 90 ans. Les célébrations régulières, les débats et sermons théologiques, les agapes fraternelles et les contacts amicaux renforcent la foi, nourrissent l'esprit et emplissent d'espérance les âmes des paroissiens.
Depuis le début de 2016 les offices sont célébrés dans la nouvelle église aménagée par la paroisse dans la crypte de l'église St Joseph des Broteaux dans le strict respect des canons orthodoxes.
Prochains offices.
* 22-23 octobre: Protection de la Vierge Marie (report). Fête patronale.
* 12-13 novembre:
* 10-11 décembre:
* 7-8 janvier: Noël (report).
Horaires des offices
- Le samedi : Confessions à 17h30, Vigiles à 18h. Agapes en commun*
-Le dimanche : Confessions à 9h30, Liturgie eucharistique à 10h. Agapes en commun (tous sont conviés à partager les plats apportés)
INFORMATIONS: Alexandre DAVIDOFF 04.78.60.77.74;
alexandre.davidoff@orange.fr
Et ICI
Avec la bénédiction de Monseigneur Nestor et après concertation avec le recteur de la cathédrale de Chartres une liturgie orthodoxe sera célébrée dans la crypte, lieu où se trouve une parcelle du voile de la Mère de Dieu.
Prière de vous inscrire au plus tôt.
Le car quitte l'église des Trois Saints Docteurs à 7 heures. Informations détaillées sur l'affiche
Prière de vous inscrire au plus tôt.
Le car quitte l'église des Trois Saints Docteurs à 7 heures. Informations détaillées sur l'affiche
Ce n'est qu'une fois par an qu'un office orthodoxe est célébré à Chartres.
Renseignements: 06 20 34 95 46 ou 06 50 64 01 26
Renseignements: 06 20 34 95 46 ou 06 50 64 01 26
La cathédrale orthodoxe va encore se faire désirer
Le centre cultuel et culturel orthodoxe est fini. Seule la cathédrale, le cœur même du site, nouveau monument dans le paysage de Paris avec ses cinq bulbes, va encore se faire attendre. Et cela, même si l’extérieur se laisse déjà admirer, avec ses larges portes de chêne dont chacun des deux ventaux pèse 400 kg. Les Parisiens qui circulent s’arrêtent. Et se laissent surprendre…
« Regardez comme les quatre bâtiments s’intègrent au quartier. Rien n’a été laissé au hasard. La cathédrale est dans l’axe même du palais de l’Alma que l’on redécouvre », se réjouit Jean-Michel Wilmotte, l’architecte des lieux.
Il fait ses dernières visites accompagné des techniciens de Bouygues Construction. La librairie du centre culturel s’ouvrira directement sur le quai Branly. A l’étage, une cafétéria permettra d’avoir une vue sur les bulbes. Elle sera aussi aux premières loges quand les 10 cloches en alliage de bronze et d’argent sonneront.
Le centre cultuel et culturel orthodoxe est fini. Seule la cathédrale, le cœur même du site, nouveau monument dans le paysage de Paris avec ses cinq bulbes, va encore se faire attendre. Et cela, même si l’extérieur se laisse déjà admirer, avec ses larges portes de chêne dont chacun des deux ventaux pèse 400 kg. Les Parisiens qui circulent s’arrêtent. Et se laissent surprendre…
« Regardez comme les quatre bâtiments s’intègrent au quartier. Rien n’a été laissé au hasard. La cathédrale est dans l’axe même du palais de l’Alma que l’on redécouvre », se réjouit Jean-Michel Wilmotte, l’architecte des lieux.
Il fait ses dernières visites accompagné des techniciens de Bouygues Construction. La librairie du centre culturel s’ouvrira directement sur le quai Branly. A l’étage, une cafétéria permettra d’avoir une vue sur les bulbes. Elle sera aussi aux premières loges quand les 10 cloches en alliage de bronze et d’argent sonneront.
Dans le centre cultuel, l’auditorium de 200 places est un exploit architectural. « Il n’y a aucun pilier dans le foyer. L’ensemble de la structure des gradins est suspendu au plafond », précise un ingénieur. Enfin, l’école, franco-russe n’attend plus que ses 150 élèves de primaire.
« Toutes les façades donnent sur l’avenue Rapp. C’est la continuité de la ville », insiste Jean-Michel Wilmotte qui admire les façades de pierre de Bourgogne rythmées par le verre sur laquelle la lumière joue tout au long de la journée.
En Russie, les artisans ont encore deux ans de travail
« Toutes les façades donnent sur l’avenue Rapp. C’est la continuité de la ville », insiste Jean-Michel Wilmotte qui admire les façades de pierre de Bourgogne rythmées par le verre sur laquelle la lumière joue tout au long de la journée.
En Russie, les artisans ont encore deux ans de travail
Tout est prêt… Sauf la décoration intérieure de la cathédrale. « L’enduit a été spécialement importé de Russie. Il a fallu mettre entre 9 et 13 couches, avec parfois 28 jours de séchage… un exploit », estime un technicien. Sur les 24 m de hauteur, les reliefs ont été savamment préservés afin de donner l’impression du temps. Mais c’est en Russie, maintenant, que les artisans travaillent aux 3 000 m2 de fresques et de mosaïques. Il faudra peut-être encore 2 ans de patience pour que tout soit ici achevé. Les ouvertures latérales devraient sublimer le tout. L’acoustique est parfaite.
L’inauguration officielle du centre culturel et cultuel aura lieu le 19 octobre. La cathédrale, et ses décors traditionnels, va se laisser désirer.
Lien
L’inauguration officielle du centre culturel et cultuel aura lieu le 19 octobre. La cathédrale, et ses décors traditionnels, va se laisser désirer.
Lien
Evgenia Miro vous invite à visiter l’exposition TRANOÏ, Caroussel du Louvre, du 30 septembre au 3 octobre
TRANOI saffiche comme un évènement incontournable durant la Paris Fashion Week
Evgenia Miro est une paroissienne de l’église-cathédrale des Trois Saints Docteurs. L’artiste a beaucoup collaboré avec HERMES.
La société ALBEROTANZA présente trois collections, l’une d’elles est consacrée à Paris
Voici son site et l'invitation
TRANOI saffiche comme un évènement incontournable durant la Paris Fashion Week
Evgenia Miro est une paroissienne de l’église-cathédrale des Trois Saints Docteurs. L’artiste a beaucoup collaboré avec HERMES.
La société ALBEROTANZA présente trois collections, l’une d’elles est consacrée à Paris
Voici son site et l'invitation
TRANOI présente également des expositions, des défilés, des soirées ainsi que des installations artistiques
ДОРОГИЕ ДРУЗЬЯ
С 30 сентября по 3 октября открывается выставка TRANOI в Париже. Евгения Миро будет рада встретить вас на выставке .Компания ALBEROTANZA выставляет три её коллекции ( кашемировые палантины) одна из которых посвящена Парижу...
С 30 сентября по 3 октября открывается выставка TRANOI в Париже. Евгения Миро будет рада встретить вас на выставке .Компания ALBEROTANZA выставляет три её коллекции ( кашемировые палантины) одна из которых посвящена Парижу...
Au monastère de la Sainte Rencontre à Moscou aura lieu une réunion avec le théologien français contemporain Jean-Claude Larchet.
Lors de cette réunion, l'auteur parlera de lui-même et de ses livres, édités et en cours de préparation pour leur édition en Russie, et il répondra également aux questions des lecteurs sur la vie spirituelle, sur l'Eglise et l'enseignement orthodoxe.
Jean-Claude Larchet (né en 1949) est un éminent chercheur français orthodoxe sur l'héritage patristique, théologien et écrivain.
Professeur, auteur de 23 livres traduits en 15 langues, de plus de 100 articles et 400 critiques.
Né dans une famille catholique, sous l'influence du starets russe, père Serge (Chevitch), qui vivait à Paris, il est devenu orthodoxe en 1971.
Lors de cette réunion, l'auteur parlera de lui-même et de ses livres, édités et en cours de préparation pour leur édition en Russie, et il répondra également aux questions des lecteurs sur la vie spirituelle, sur l'Eglise et l'enseignement orthodoxe.
Jean-Claude Larchet (né en 1949) est un éminent chercheur français orthodoxe sur l'héritage patristique, théologien et écrivain.
Professeur, auteur de 23 livres traduits en 15 langues, de plus de 100 articles et 400 critiques.
Né dans une famille catholique, sous l'influence du starets russe, père Serge (Chevitch), qui vivait à Paris, il est devenu orthodoxe en 1971.
L'évolution de Jean-Claude Larchet vers la théologie orthodoxe s'est produite sous l'influence de personnes célèbres comme saint Justin Popovitch, l'archimandrite Sophrony Sakharov, de disciples du starets Joseph l'Hésychaste, le starets Ephrem Katunaksky, le starets Kharlampy, le starets Ephrem Filofeysky et saint Païssy du Mont Athos.
Les thèmes auxquels ses livres sont consacrés sont très divers : les questions relatives à la santé, aux maladies (physiques, mentales et spirituelles), aux moyens de les guérir, le thème de la souffrance, le thème de la mort, le thème du corps ; la bioéthique ; l'étude de l'héritage de Saint Maxime le Confesseur ; la théologie des Energies divines ; l'enseignement sur l'Eglise et les Sacrements et bien d'autres encore.
La réunion se tiendra le 27 septembre à l'auditorium du Séminaire théologique de la Sainte Rencontre, au 19, Bolchaya Lubyanka. L'entrée est gratuite.
Les livres en russe :
Saint Maxime le Confesseur, un médiateur entre l'Orient et l'Occident. Rencontre avec le starets A.I. Sidorov. Ed. Monastère de la Sainte Rencontre, 2004.
Le Starets Serge. Ed. Université humanitaire orthodoxe Saint Tikhon, 2006.
La guérison des maladies mentales : l'expérience de l'Orient chrétien des premiers siècles. Ed. Monastère de la Sainte Rencontre, 2007. Deuxième édition, Monastère de la Sainte Rencontre, 2008. Troisième édition, Monastère de la Sainte Rencontre, 2011.
Dieu ne veut pas la souffrance des hommes. Ed. Le Pèlerin, 2014.
Saint Silouane du Mont Athos. Ed. Université humanitaire orthodoxe Saint Tikhon, 2015.
Le patriarche Paul. Un saint de notre époque. Ed. Monastère de la Sainte Rencontre, 2015.
Lien Traduit du russe par Marie et André Donzeau
Les thèmes auxquels ses livres sont consacrés sont très divers : les questions relatives à la santé, aux maladies (physiques, mentales et spirituelles), aux moyens de les guérir, le thème de la souffrance, le thème de la mort, le thème du corps ; la bioéthique ; l'étude de l'héritage de Saint Maxime le Confesseur ; la théologie des Energies divines ; l'enseignement sur l'Eglise et les Sacrements et bien d'autres encore.
La réunion se tiendra le 27 septembre à l'auditorium du Séminaire théologique de la Sainte Rencontre, au 19, Bolchaya Lubyanka. L'entrée est gratuite.
Les livres en russe :
Saint Maxime le Confesseur, un médiateur entre l'Orient et l'Occident. Rencontre avec le starets A.I. Sidorov. Ed. Monastère de la Sainte Rencontre, 2004.
Le Starets Serge. Ed. Université humanitaire orthodoxe Saint Tikhon, 2006.
La guérison des maladies mentales : l'expérience de l'Orient chrétien des premiers siècles. Ed. Monastère de la Sainte Rencontre, 2007. Deuxième édition, Monastère de la Sainte Rencontre, 2008. Troisième édition, Monastère de la Sainte Rencontre, 2011.
Dieu ne veut pas la souffrance des hommes. Ed. Le Pèlerin, 2014.
Saint Silouane du Mont Athos. Ed. Université humanitaire orthodoxe Saint Tikhon, 2015.
Le patriarche Paul. Un saint de notre époque. Ed. Monastère de la Sainte Rencontre, 2015.
Lien Traduit du russe par Marie et André Donzeau
Les dix cloches venues de Russie et bénies le par Monseigneur Nestor ont été mise en place dans le clocher. Elles ont été coulées par l'entreprise "Italmaz" , dans la ville de Toutaev, région de Yaroslav.
Leurs poids va de 8 à 880 kilos.
Désormais les parisiens et les touristes se promenant sur les quais peuvent écouter le carillon de ces cloches. Chaque jour de la semaine c'est une mélodie nouvelle qu'elles font entendre.
Leurs poids va de 8 à 880 kilos.
Désormais les parisiens et les touristes se promenant sur les quais peuvent écouter le carillon de ces cloches. Chaque jour de la semaine c'est une mélodie nouvelle qu'elles font entendre.
La XIVe session plénière de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre l’Eglise orthodoxe et l’Eglise catholique romaine vient de se terminer à Chieti. Cette Commission a, pendant une semaine, débattu de questions relatives à la primauté et à la synodalité. Le métropolite Hilarion a souligné « qu’il serait nécessaire de poursuivre la discussion sur l’uniatisme en tant que phénomène apparu après le schisme de 1054 et demeurant jusqu’à aujourd’hui une pierre d’achoppement dans les relations orthodoxes-catholiques ».
A propos de la situation actuelle en Ukraine, les attaques contre le Vatican suscitent l’indignation chez les greco-catholiques car le prétendu patriarche Philarète souhaiterait adjoindre au soit disant patriarcat de Kiev les paroisses de l’Eglise greco-catholique d’Ukraine.
A propos de la situation actuelle en Ukraine, les attaques contre le Vatican suscitent l’indignation chez les greco-catholiques car le prétendu patriarche Philarète souhaiterait adjoindre au soit disant patriarcat de Kiev les paroisses de l’Eglise greco-catholique d’Ukraine.
Les uniates ukrainiens n’éprouvent aucune sympathie à l’égard de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine (Patriarcat de Moscou).
Cependant les déclarations de Philarète Denissenko, responsable du soit disant patriarcat de Kiev, selon lequel l’ensemble des paroisses uniates, de même que celles de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine, devraient lors de la mise en place de la future "église locale", être fusionnées au sein du « patriarcat de Kiev » ont provoqué l’indignation des greco-catholiques ukrainiens. Ils accusent Philarète d’attiser les animosités interconfessionnelles dans le pays. Un porte-parole des uniates a rappelé que le pape François se prononce pour un dialogue constructif entre les orthodoxes et les catholiques en Ukraine, dialogue dont l’Eglise orthodoxe d’Ukraine (P.M.) ferait partie.
Le père Pierre Iskyv, un prêtre uniate, a affirmé que Philarète ne connaissait tout simplement pas l’histoire de la chrétienté. On ne saurait dire que les greco-catholiques soient les alliés du « patriarcat de Kiev ». Les récentes déclarations de Philarète sont susceptibles de les rapprocher de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine (P.M.). Rappelons qu’en 2014 les greco-catholiques de même que les schismatiques dirigés par Philarète avaient pris une part active au changement de régime politique en Ukraine.
Lien Traduction "PO"
Lire L'Ukraine orthodoxe : LE CHEMIN DIFFICILE DE L'UNITE: 63 Résultats pour votre recherche
Cependant les déclarations de Philarète Denissenko, responsable du soit disant patriarcat de Kiev, selon lequel l’ensemble des paroisses uniates, de même que celles de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine, devraient lors de la mise en place de la future "église locale", être fusionnées au sein du « patriarcat de Kiev » ont provoqué l’indignation des greco-catholiques ukrainiens. Ils accusent Philarète d’attiser les animosités interconfessionnelles dans le pays. Un porte-parole des uniates a rappelé que le pape François se prononce pour un dialogue constructif entre les orthodoxes et les catholiques en Ukraine, dialogue dont l’Eglise orthodoxe d’Ukraine (P.M.) ferait partie.
Le père Pierre Iskyv, un prêtre uniate, a affirmé que Philarète ne connaissait tout simplement pas l’histoire de la chrétienté. On ne saurait dire que les greco-catholiques soient les alliés du « patriarcat de Kiev ». Les récentes déclarations de Philarète sont susceptibles de les rapprocher de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine (P.M.). Rappelons qu’en 2014 les greco-catholiques de même que les schismatiques dirigés par Philarète avaient pris une part active au changement de régime politique en Ukraine.
Lien Traduction "PO"
Lire L'Ukraine orthodoxe : LE CHEMIN DIFFICILE DE L'UNITE: 63 Résultats pour votre recherche
Une nouvelle icône d’Alexandre Schmorell est venue compléter la collection du Musée régional d’Orenbourg.
Cette icône représentant le martyr anti -nazi a été peinte en Grèce. Elle a été offerte au musée par l’éditeur orthodoxe allemand Gregor Fernbach.
Mgr Benjamin, métropolite d’Orenbourg a commenté : « Les icônes représentant Saint Alexandre deviendront bientôt accessibles à Orenbourg. Une église portant le nom de Saint Alexandre de Münich y sera bientôt érigée ».
A la veille du 100e anniversaire de la naissance du saint, l’un des fondateurs de la "Rose blanche", organisation antinazie opérant à Munich, une plaque commémorative sera inaugurée. Le projet de cette plaque est validé.
Cette icône représentant le martyr anti -nazi a été peinte en Grèce. Elle a été offerte au musée par l’éditeur orthodoxe allemand Gregor Fernbach.
Mgr Benjamin, métropolite d’Orenbourg a commenté : « Les icônes représentant Saint Alexandre deviendront bientôt accessibles à Orenbourg. Une église portant le nom de Saint Alexandre de Münich y sera bientôt érigée ».
A la veille du 100e anniversaire de la naissance du saint, l’un des fondateurs de la "Rose blanche", organisation antinazie opérant à Munich, une plaque commémorative sera inaugurée. Le projet de cette plaque est validé.
Des journées de la culture allemande ont eu lieu dans la ville du 15 au 18 septembre, un hommage y a été rendu à la mémoire d’Alexandre Schmorell.
Une importante délégation allemande, écrivains, militaires, officiels a pris part au déroulement de ces journées. Une bourse d’études portant le nom du saint a été instituée.
"PO" et Texte complet en russe
L'archimandrite Romain, chef de la Mission de l'ÉORHF en Terre Sainte : 70e anniversaire de l'exécution du martyr Alexandre Schmorell
Une importante délégation allemande, écrivains, militaires, officiels a pris part au déroulement de ces journées. Une bourse d’études portant le nom du saint a été instituée.
"PO" et Texte complet en russe
L'archimandrite Romain, chef de la Mission de l'ÉORHF en Terre Sainte : 70e anniversaire de l'exécution du martyr Alexandre Schmorell
Le 9 septembre 2016, sur le site de construction de l'église de Tous les Saints à Strasbourg a eu lieu un événement d'une part ordinaire mais d'autre-part unique. L'entreprise de construction "Bringolf" a installé sur le portail principal menant sur le territoire de la future église de Tous les Saints une coupole surmontée d'une croix.
C'est un événement ordinaire, puisqu'il ne s'agit que d'une étape de la construction. Il a cependant une importante signification expérimentale. La présence d'une petite coupole sur le portail permettra de tester la qualité et la fiabilité dans les conditions locales des productions de la société russe "Predslava" qui fabrique la flèche et les coupoles pour l'église elle-même. Cependant, cet événement, bien sûr, est remarquable, car il précède un important événement spirituel, le "couronnement", qui consiste à installer les coupoles avec des croix sur l'église de Tous les Saints. L'installation de la flèche et des coupoles sur l'église est prévue pour le début de l'année prochaine.
C'est un événement ordinaire, puisqu'il ne s'agit que d'une étape de la construction. Il a cependant une importante signification expérimentale. La présence d'une petite coupole sur le portail permettra de tester la qualité et la fiabilité dans les conditions locales des productions de la société russe "Predslava" qui fabrique la flèche et les coupoles pour l'église elle-même. Cependant, cet événement, bien sûr, est remarquable, car il précède un important événement spirituel, le "couronnement", qui consiste à installer les coupoles avec des croix sur l'église de Tous les Saints. L'installation de la flèche et des coupoles sur l'église est prévue pour le début de l'année prochaine.
Le processus d'installation de la coupole sur le portail a commencé tôt le matin du 9 Septembre. Le directeur de l'entreprise de construction d'Eschau, François Bringolf, l'a dirigé personnellement. Tout d'abord, les ouvriers ont préparé une plate-forme en béton : ses dimensions ont été corrigées et une couche de produit de protection hydrofuge a été déposée. Ensuite, la base de la coupole et la croix ont été soulevées afin de déterminer correctement leur emplacement en haut de la porte. Il est symbolique que précisément à cet instant, dans un ciel sans nuage, sont apparus deux aigles, qui ont tourné majestueusement pendant quelque temps au dessus de l'église.
Après que la base ait été fixée sur la plate-forme de béton du portail, le recteur la paroisse de Tous les Saints, l'higoumène Philippe (Ryabykh), accompagné du prêtre Evgueny Makouchkine, en présence des paroissiens, de l'architecte M. Arnold et du constructeur F. Bringolf, a consacré la croix et la coupole. Le prêtre a été ensuite soulevé par la grue jusqu'au sommet du portail et a aspergé d'eau bénite la base qui venait d'être fixée. Puis a commencé l'étape émouvante de levage des parties restantes de la coupole à la hauteur de cinq mètres. Tous les participants ont suivi dans la prière et avec un serrement de cœur tous les mouvements des constructeurs. Malgré la petite taille de la nacelle de la grue, M. Bringolf, accompagné de son assistant, a installé la coupole avec précision sur sa base.
La Couronne du bulbe, la Croix du Seigneur, a été apportée solennellement par l'higoumène Philippe et l'architecte M. Arnold sur le lieu de son levage et de son installation. Avec précaution, afin d'éviter tout dommage à la dorure, M. Bringolf l'a élevée au dessus du sommet de la porte. L'installation a été accompagnée par le chant du tropaire de la Sainte Croix du Seigneur. Après l'achèvement de l'installation de la coupole et de la croix, les participants ont chanté trois fois "Devant ta Croix nous nous prosternons, ô Maître" et se sont félicités mutuellement pour cet événement important. Tous les participants à l'événement ont ressenti une grande élévation de l'esprit. Maintenant, toute personne entrant sur le territoire de l'église ou passant devant sera bénie par la Croix du Christ.
La coupole et la croix sont en acier inoxydable revêtu d'une couche d'or de l'épaisseur d'un micron. Un grand nombre de personnes ont été impliquées dans leur fabrication, leur livraison et leur installation. Nous prions instamment les lecteurs de prier pour la santé du serviteur de Dieu Valéry et de son fils Spiridon, qui ont financé la coupole et la croix.
Après que la base ait été fixée sur la plate-forme de béton du portail, le recteur la paroisse de Tous les Saints, l'higoumène Philippe (Ryabykh), accompagné du prêtre Evgueny Makouchkine, en présence des paroissiens, de l'architecte M. Arnold et du constructeur F. Bringolf, a consacré la croix et la coupole. Le prêtre a été ensuite soulevé par la grue jusqu'au sommet du portail et a aspergé d'eau bénite la base qui venait d'être fixée. Puis a commencé l'étape émouvante de levage des parties restantes de la coupole à la hauteur de cinq mètres. Tous les participants ont suivi dans la prière et avec un serrement de cœur tous les mouvements des constructeurs. Malgré la petite taille de la nacelle de la grue, M. Bringolf, accompagné de son assistant, a installé la coupole avec précision sur sa base.
La Couronne du bulbe, la Croix du Seigneur, a été apportée solennellement par l'higoumène Philippe et l'architecte M. Arnold sur le lieu de son levage et de son installation. Avec précaution, afin d'éviter tout dommage à la dorure, M. Bringolf l'a élevée au dessus du sommet de la porte. L'installation a été accompagnée par le chant du tropaire de la Sainte Croix du Seigneur. Après l'achèvement de l'installation de la coupole et de la croix, les participants ont chanté trois fois "Devant ta Croix nous nous prosternons, ô Maître" et se sont félicités mutuellement pour cet événement important. Tous les participants à l'événement ont ressenti une grande élévation de l'esprit. Maintenant, toute personne entrant sur le territoire de l'église ou passant devant sera bénie par la Croix du Christ.
La coupole et la croix sont en acier inoxydable revêtu d'une couche d'or de l'épaisseur d'un micron. Un grand nombre de personnes ont été impliquées dans leur fabrication, leur livraison et leur installation. Nous prions instamment les lecteurs de prier pour la santé du serviteur de Dieu Valéry et de son fils Spiridon, qui ont financé la coupole et la croix.
La construction se fait grâce à des dons privés.
Tout est entre les mains de Dieu et les mains des gens charitables. Le Seigneur n'abandonne pas dans sa bonté ceux qui aident à bâtir la maison de Dieu sur terre. En Europe occidentale, de telles constructions sont rares, c'est pourquoi la participation des fidèles est une occasion unique de servir le Seigneur dans la construction d'églises, ce que nos pieux ancêtres considéraient comme une grâce et un honneur particuliers. Votre nom et ceux des membres de votre famille seront obligatoirement commémorés dans les prières de la communauté de Strasbourg et également inscrits dans le livre commémoratif "Obole".
Que Dieu remercie chacun de ceux qui font un don afin qu'une église dédiée au Seigneur et à tous les saints soit édifiée et que les mystères de Dieu s'accomplissent sur la terre avec majesté. Que le Seigneur Dieu se souvienne dans Son Royaume de chaque donateur et bienfaiteur de cette construction !
Les dons peuvent être faits de différentes façons : virements sur le compte bancaire en France, envoi de chèques, don d'argent liquide à la paroisse de Tous les Saints ou transfert de fonds via PayPal. Nous acceptons tout don avec reconnaissance !
Lien Traduction Marie et André Donzeau
Tout est entre les mains de Dieu et les mains des gens charitables. Le Seigneur n'abandonne pas dans sa bonté ceux qui aident à bâtir la maison de Dieu sur terre. En Europe occidentale, de telles constructions sont rares, c'est pourquoi la participation des fidèles est une occasion unique de servir le Seigneur dans la construction d'églises, ce que nos pieux ancêtres considéraient comme une grâce et un honneur particuliers. Votre nom et ceux des membres de votre famille seront obligatoirement commémorés dans les prières de la communauté de Strasbourg et également inscrits dans le livre commémoratif "Obole".
Que Dieu remercie chacun de ceux qui font un don afin qu'une église dédiée au Seigneur et à tous les saints soit édifiée et que les mystères de Dieu s'accomplissent sur la terre avec majesté. Que le Seigneur Dieu se souvienne dans Son Royaume de chaque donateur et bienfaiteur de cette construction !
Les dons peuvent être faits de différentes façons : virements sur le compte bancaire en France, envoi de chèques, don d'argent liquide à la paroisse de Tous les Saints ou transfert de fonds via PayPal. Nous acceptons tout don avec reconnaissance !
Lien Traduction Marie et André Donzeau
Samuel Lieven
Traversé par de graves dissensions internes l’année dernière, ce fleuron de la tradition orthodoxe ouvre ses portes aux étudiants jeudi 22 septembre. Il entend rester un pont entre l’Orient et l’Occident.
Après une année 2015 éprouvante, marquée par un long conflit avec son évêque de tutelle, Mgr Job de Telmessos, finalement écarté en novembre par le Patriarcat œcuménique de Constantinople, l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris rouvre ses portes jeudi 22 septembre aux étudiants.
Traversé par de graves dissensions internes l’année dernière, ce fleuron de la tradition orthodoxe ouvre ses portes aux étudiants jeudi 22 septembre. Il entend rester un pont entre l’Orient et l’Occident.
Après une année 2015 éprouvante, marquée par un long conflit avec son évêque de tutelle, Mgr Job de Telmessos, finalement écarté en novembre par le Patriarcat œcuménique de Constantinople, l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris rouvre ses portes jeudi 22 septembre aux étudiants.
Ils sont une quarantaine, en provenance des Balkans, d’Europe de l’Est, du Proche-Orient, d’Afrique et d’Asie à s’être inscrits – certains attendent encore leurs visas – cette année, sans compter les 350 étudiants par correspondance. « Nous avons mis à profit cette année sabbatique, au cours de laquelle nous n’avions pas accueilli d’étudiants sur le site, pour repenser la mission de l’institut au regard de sa vocation originelle », explique son président, l’historien des religions et éditeur Jean-François Colosimo. SUITE La CROX
Lire 2015- Message du Recteur à la Séance solennelle de l’Institut Saint-Serge
Lire 2015- Message du Recteur à la Séance solennelle de l’Institut Saint-Serge
par Jacques Berset
Une foire-exposition culturelle orthodoxe russe se tiendra du 21 septembre au 9 octobre 2016 dans les villes de Genève, Bâle et Zurich.
Des représentants de dizaines de monastères, de dépendances monastiques, d’éditions orthodoxes ainsi que des iconographes et des restaurateurs, présenteront aux visiteurs des travaux iconographiques contemporains, des aménagements d’églises, des objets liturgiques, des productions éditoriales, des articles de joaillerie et d’art décoratif orthodoxes, des tissus, des produits d’apiculture et des objets de la vie quotidienne.
Une foire-exposition culturelle orthodoxe russe se tiendra du 21 septembre au 9 octobre 2016 dans les villes de Genève, Bâle et Zurich.
Des représentants de dizaines de monastères, de dépendances monastiques, d’éditions orthodoxes ainsi que des iconographes et des restaurateurs, présenteront aux visiteurs des travaux iconographiques contemporains, des aménagements d’églises, des objets liturgiques, des productions éditoriales, des articles de joaillerie et d’art décoratif orthodoxes, des tissus, des produits d’apiculture et des objets de la vie quotidienne.
Des reliques de saint Nicolas
Dans le cadre de cette manifestation, des reliques de saint Nicolas, venues de Bari, ainsi que de saint Luc de Simféropol, seront exposées à la vénération des fidèles dans les églises orthodoxes de Genève, Bâle et Zurich, C’est ce qu’annonce l’agence de presse russe Interfax, en citant le service de presse du diocèse de Chersonèse, qui regroupe les paroisses du patriarcat de Moscou en France, en Espagne, en Suisse et au Portugal. cath.ch-apic/i et nterfax/eglise
Dans le cadre de cette manifestation, des reliques de saint Nicolas, venues de Bari, ainsi que de saint Luc de Simféropol, seront exposées à la vénération des fidèles dans les églises orthodoxes de Genève, Bâle et Zurich, C’est ce qu’annonce l’agence de presse russe Interfax, en citant le service de presse du diocèse de Chersonèse, qui regroupe les paroisses du patriarcat de Moscou en France, en Espagne, en Suisse et au Portugal. cath.ch-apic/i et nterfax/eglise
Derniers commentaires
-
Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
Liens francophones